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Le Petit Essai de moi

novembre -1 modifié dans Economie de la musique
Salutations distinguées et mes homages du soir, :shock:

je suis un licencié de la fédération française de Creative Commons
j'ai écris un petit essai sur l'economie de la zizique, c'est ici que ça se passe:
http://www.philaxel.com/modules.php?name=Interview

Vous viendez lire et me dire ce que vous en pensez ?

Pas mal votre site ! Très interessant !
J'ai ajouté un lien vers ici. :lol:

Apluche
Phil Axel
www.philaxel.com

Réponses

  • hommage à toi pareil :)

    j'ai lu la première moitié de ton texte
    Il y a des idées assez frappantes : par exemple celle de darwinisme musical, laquelle laisserait entendre que la succès en musique n'est réservée qu'aux "guerriers" de l'art, les battants, etc.. Je pense au livre de JB Menger : Portrait de l'artiste en travailleur. On y découvre un artiste qui serait devenu le modèle même du travailleur, incarnant cette petite entreprise à soi tout seul, faisant commerce de ses compétences et de son talent. Au contraire de cette vision là tu laisses entendre que certains artistes ne souhaitent aucunement s'engager dans cette lutte à mort vers le succès - ce qui ne les empêche pas d'avoir du talent (et si le talent suffisait à faire le succès, quelques uns d'entre serions peut-être au directorire de la sacem à l'heure qu'il est ou sur tf1)
    Suit une critique en règle des intentions et du pouvoir de l'industrie du disque, lesquelles portent évidemment ce discours de compétition généralisée etc..
    L'autre problème soulevé (dans ce que j'ai lu pour le moment) concerne les revenus de l'artiste. Comme tu le dis, il existe globalement deux manières de toucher un revenu en tant qu'artiste : ou bien on tire parti du marché du disque dans son ensemble ou bien on bénéficie de subventions ou d'aides de l'état : régime des intermittents du spectacle, soutiens à la création etc.. Et, quelquefois, on touche de l'argent aussi bien de l'état que du marché (l'état n'ayant aucun scrupule manifestement à soutenir des productions issues des majors ou assimilées).
    Tu réfléchis donc à la la mise en oeuvre d'une troisième voie : une sorte de réhabilitation du mécénat si j'ai bien saisi, qui passerait par la création d'un statut particulier, ouvrant droit à des dons, des subventions, des aides etc..
    Tu en appeles donc au législateur si j'ai bien saisi, de manière à obtenir un statut privilégié (au même titre qu'une association à vocation humanitaire par exemple, habilitée à recevoir des dons).
    Bon. Pourquoi pas ?

    je me permets de relever plusieurs idées qui, dans ton texte, me paraisse peu discutées et qui du moins dans mon petit cerveau, requièrent une élucidation (si elle est possible) :

    1° tu poses la question :
    "Le métier d'artiste est-il un métier commercial ou un métier au service du citoyen ? "
    Cette question suit une brève démonstration (trop rhétorique à mon goût) qui tend à prouver que "artiste" c'est un métier. Je ne suis pas très convaincu. Qu'est-ce qu'un métier au service des citoyens : gendarme par exemple ? (c'est tout à fait ce qu'on lit sur les messages de l'armée en ce moment : "engagez vous au service des citoyens"). Bon, en tant qu'artiste, je n'ai pas le sentiment d'exercer un métier commercial ni celui d'être au service des citoyens. Et pour tout dire, je n'ai pas le sentiment d'exercer un métier, quoiqu'en dise JB Menger.

    2° je lis ceci :
    Permettre à un artiste de déposer ainsi ses maquettes enregistrées à la maison, de les faire évaluer jusqu’à obtenir la reconnaissance de ses pairs serait évidemment un argument déterminant pour l’obtention d’un statut d’artiste indépendant
    .
    ce qui me fait bondir. En quoi Dieu du ciel l'évaluation par ses pairs, thème que tu répètent à plusieurs reprises dans ton essai, et qui semble constituer le critère de l'obtention du statut que tu réclames, serait-il plus "objectif" ou plus "pertinent" que l'évaluation de ma musique par ta voisine du dessous ou Pascal Nègre ou Renaud Donnedieu de vabre ?? Je veux bien que dans le domaine du savoir, des sciences, de l'histoire, etc.. le controle et l'évaluation par la communauté des chercheurs constitue une des pierres de touche de la scientificité d'une thèse, mais dans le domaine de l'art ??
    ET ce dont tu parles, ça existe déjà ! Nombreux sont les musiciens qui ont réussi à dégoter un job dans l'industrie musicale (toi le premier si j'ai bien lu ton cv), ou dans les organisations de soutien aux musiques amplifiées ou aux musiques actuelles (je ne sais pas "comment on dit" en ce moment :)
    Va voir comment se passent les sélections du Printemps de Bourges : le jury est constitué d'experts, et parmi ceux-ci évidemment des musiciens. Là on y est bien jugé par ses pairs, la profession. En quoi tes propositions apportent-elles une nouveauté à ce niveau ?

    et ceci me fait d'autant plus bondir que tu ajoutes plus loin :
    Le Web va permettre de sortir du Darwinisme Musical. C'est à dire qu'il permettra à chaque artiste de s'exprimer et pas seulement ceux qui auront signé avec les multinationales qui résisteront à la concentration de cet univers impitoyable. Pour cela il faudra que le public change de mentalité. Qu'il cesse de se laisser conditionner par la télévision.

    alors si je te suis bien , pour que ton projet marche, il faut que les artistes s'auto-évaluent ET que le public change de mentalité.
    J'ai envie de te dire : pourquoi pas créer un label ou une organisation uniquement destinée aux musiciens, qui vivraient de leur statut particulier, encouragés par le sentiment de rendre un service citoyen, quémandant des dons et des aides diverses, tout en ESPERANT que le public s'améliore et décolle son nez de la télé.

    Mais mon cher ami de qui parlez vous donc ?? Qui est ce public dont vous parlez ? Qui sont ces artistes dont vous parlez ? Tu vois, je connais plein de mecs qui jouent de la guitare. Il y en a qui jouent du reggae, d'autre du métal, d'autres de la variété pour des mariages. Je ne me sens aucune compétence pour juger de leur art, et je ne leur reconnais en retour aucune compétence (et en tous cas aucune position privilégiée) pour porter un jugement sur mes disques. Le reggae, le métal et la variété ne me touchent en rien. bon. ET qu'est-ce que c'est qu' évaluer ? évaluer de l'art ?? (ça ça me fait hurler :) Les mecs du printemps de Bourges et du Ministère de la culture prétendent en savoir plus sur l'art que vous et moi ou votre voisin d'en dessous : ils se sont formés dans des écoles dont l'unique but semble être de fromer des experts susceptibles d'alimenter les DRAC, les FRAC, et tout le tintouin. Ce que tu présentes, c'est une simple parodie de ce système là, prétendument plus indépendant (mais si au fond tu gagnes ton statut grâce au consentement de l'état, peux tu vraiment prétendre à l'indépendance ?)


    tant qu'à faire on pourrait laisser les artistes entre eux, dans une sorte de couveuse, statufiés par le droit social, et attendre qu'émerge celui qui parmi eux aura su faire montre de son talent ?

    Les majors au moins elles, sont claires : elles ne sont pas là pour évaluer le talent, mais pour se faire des tunes et satisfaire des actionnaires (et donc, secondairement, doivent "inventer" le mec qui va leur faire gagner plus de tunes - qu'il soit artiste ou pas peu importe)

    Enfin, dans les deux cas, tant pis pour ces triples imbéciles de public.

    4° tu listes les revenus possibles pour faire vivre ton label :
    Le budget pourrait alors être alimenté par plusieurs voies, leur multiplicité étant un gage d’indépendance :

    Le mécénat culturel d’état
    Le mécénat culturel privé
    Le mécénat culturel d’entreprise
    Les taxes existantes sur la copie privée (ADAMI, SPEDIDAM)
    Les droits d’auteurs (licences légales radios/télé)
    Les nouveaux revenus de l’Internet
    L’industrie du disque (en contrat non exclusif)
    Les cachets de représentations publiques

    Là je ne saisis pas. Pour le mécénat, je ne me prononce pas (mais je vois mal comment concrètement je pourrais convaincre EDF GDF de me verser des tunes pour mon label. peut-être en écrivant sur chaque scud : Nous vous devons plus que la lumière ? je leur dois 150 euros là, depuis décembre, mais ils peuvent pas me couper c'est l'hiver et je suis pauvre. ET c'est à ces mecz là que je vais demander de financer mes scuds ? arggll là désolé je peux pas)

    Les 5 derniers revenus que tu listes (hors mécénat donc), ben ils existent déjà. Et pas mal de labels "indie" en profitent déjà ! (pas another record, on est des intégristes, on en crèvera mais bref..)
    Les droits d’auteurs (licences légales radios/télé)
    ???
    que veux-tu dire par là ?? Tu veux parler de générique de programmes télés par exemple, d'illustrations sonores comme ils disent ? hummm Te fais pas d'illusions sur le système. Les télés négocient directement un forfait avec la sacem qui leur évite de se faire de la bile et de signer de quelconques licences (j'ai un ami qui a entendu une de ses chansons en générique de Capital sur M6.. ben.. il peut toujours essayer de faire un procès pour toucher la moindre tune là dessus -vu qu'il est pas à la sacem. Même Déaft pUnk ils sont galéré pout avoir gain de cause.)

    bon voilà
    excuse d'avoir été un peu dur là, amis on n'a pas l'habitude de se faire de cadeau sur ce forum :)
    je lirais la suite demain.
  • Salut Dana,

    Je voulais d’abord te remercier d’avoir lu la moitié de mon texte qui est en effet un peu long. Je suis entrain de travailler sur une version courte. Je suis ravis de t’avoir lu car j’ai trouvé très peu de personnes assez sensibilisées à ces problèmes pour obtenir un regard critique constructif. Tes remarques sont pertinentes et vont me permettre d’améliorer encore le texte.
    ce qui me fait bondir. En quoi Dieu du ciel l'évaluation par ses pairs, thème que tu répètent à plusieurs reprises dans ton essai, et qui semble constituer le critère de l'obtention du statut que tu réclames, serait-il plus "objectif" ou plus "pertinent" que l'évaluation de ma musique par ta voisine du dessous ou Pascal Nègre ou Renaud Donnedieu de vabre ??

    Je souhaite te faire remarquer que tu es exactement dans la ligne de Pascal Nègre. Dans une interview celui-ci explique que dans son bureau il a une petite statuette représentant le français moyen avec son béret et sa baguette et il souligne « j’aime penser que c’est lui qui décide. » Pascalou pense que c’est le public qui veut entendre « besoin de rien envie de toi » de Peter et Sloane, et pas Jimmy Hendrix. Et statistiquement il a raison. C’est aussi l’avis des directeurs marketing de l’entertainment. Le philosophe Bernard Stiegler est directeur de l’IRCAM, j’ai mis en ligne une interview fameuse de lui que vous devriez écouter sur
    http://www.philaxel.com/modules.php?name=Downloads&d_op=getit&lid=4

    Mr Stiegler est le directeur de l’IRCAM, institut de recherches musicales pour aller vite.Il explique que « les gens sont devenus sourds, ils n’entendent plus rien ».Jacques Attali a intitulé son livre essai sur l’économie de la musique « Bruits ».Il explique qu’une chanson ou une œuvre de Mozart, à la première écoute, pour le cerveau, c’est du bruit. Les nouvelles chansons, les nouveaux artistes, pour le public de Tf1, c’est du bruit. D’ailleurs le dernier rapport Cayla dénonce la multiplication des émissions « nostalgiques » où l’on ne passe plus que des titres « Gold ».
    voir mon article sur le sujet.
    http://www.philaxel.com/modules.php?name=News&file=article&sid=44

    Sur la question des critères d’évaluation il n’existe pas de critère fiable à 100% car la sensibilité musicale est du domaine subjectif. Cela dit une évaluation est bien faite par les majors du disque par exemple, car il existe une multitude de prétendants. Sur quel critère basent-t-ils leurs selections ? Le critère financier. Peut-il exister un critère plus pertinent ? J’estime que oui.Car, dans l'imperfection, le système le plus pertinent est celui qui, au moins, limite au mximum les injustices.

    Lorsqu'il se pose la question du choix des artistes dans l’attribution des moyens de production, le choix du public, c’est le choix du marketing. Personnellement je ne suis pas d’accord avec ce choix. Je ne suis pas d’accord que l'industrie musicale (en globalité) mette de côté par exemple Michel Jonasz pour produire Jean Pascal de la Star Academy , même si c’est plus rentable dans le deuxième cas par le fait qu’il est mieux exposé ponctuellement en télévision. Je préfère le choix de ceux qui ont une « oreille ».Je préfère la soirée des victoires de la musique que celle des NRJ Music Awards. Plus généralement, je suis pour une démocratie de compétence. C’est à dire que l’idéal en démocratie c’est lorsque des gens votent pour des choix dont ils sont compétents. Demandez moi de voter pour ou contre l’utilisation du granite sulfuré dans la construction de piles atomiques je peux voter, techniquement je peux mettre un bulletin oui ou non, mais je vais fausser la décision finale car je ne suis pas compétent. C’est une forme d’humilité démocratique que de se déclarer incompétent pour un choix.

    Et j'en viens à la definition du métier d'artiste.Quand il s'agit de Prince, qui joue de tous les instruments, qui produit, qui compose, qui écrit, qui danse etc.Alors c'est un métier, car il a besoin de temps.Quand il s'agit de Jean Pascal de la Star Ac ce n'est pas un métier, c'est une imposture.Et si un patron de maison de disque ne fait pas la différence entre les deux, il n'a rien à faire à la tête d'une maison de disque, il va diriger Procter et Gamble et vendre du papier cul.
    Tu vois, je connais plein de mecs qui jouent de la guitare. Il y en a qui jouent du reggae, d'autre du métal, d'autres de la variété pour des mariages. Je ne me sens aucune compétence pour juger de leur art, et je ne leur reconnais en retour aucune compétence (et en tous cas aucune position privilégiée) pour porter un jugement sur mes disques. Le reggae, le métal et la variété ne me touchent en rien

    Les organisateurs des victoires de la musique ont été confrontés à cette difficulté ils ont séparés les votes en categories musicales.De fait cette separation est plus intelligente qu'à Tf1 par exemple ou sur les radios FM segmentées.
    je vois mal comment concrètement je pourrais convaincre EDF GDF de me verser des tunes pour mon label. peut-être en écrivant sur chaque scud : Nous vous devons plus que la lumière

    Les grandes entreprises ont déjà des fondations qui font du mécénat, il s'agit de les convaincre de venir aux musiques actuelles c'est pas moins utile que de donner à un peintre ou une association de réabilitation d'edifices religieux.Les fondations d'entreprises existent aussi par le fait qu'elle permettent aux entreprises des déductions fiscales importantes.A ne pas confondre le Mécénat et le Sponsoring (qui exige un retour direct en pub).
    Les droits d’auteurs (licences légales radios/télé)
    ??? que veux-tu dire par là ?? Tu veux parler de générique de programmes télés par exemple, d'illustrations sonores comme ils disent

    Je veux dire la SACEM pour ceux qui sont déjà verouillés jusqu'en 2010 ou au delà comme c'est expliqué si justement quelquepart sur ce forum.Ce n'est pas mon cas je ne suis pas à la SACEM.Mais si mes chansons passent un jour à la télé et à la radio et qu'ils font de l'argent avec ça je devrai alors toucher un % par la SACEM..Ou autre.

    Merci encore pour cette discussion enrichissante.
    Il faudra en effet que je clarifie certains points ndans le sens de ce que tu évoques.

    Apluche
    Phil
    www.philaxel.com
  • merci à toi pour tes éclaircissements et la peine que tu as pris pour me répondre !
    Il se trouve que j'écris aussi un petit essai sur la dissémination de la musique, qui devrait être mis en ligne fin février je pense.

    pour la question de la définition de ce qu'est un artiste, et conséquemment le problème que pose à mon sens l'idée même d'une évaluation de l'art, mes interrogations partent d'assez loin (comme m'a dit un jour mon premier prof de philo à la fac : "monsieur, vous prenez les choses de trop haut, et du coup vous ne parvenez jamais à traiter véritablement le sujet" : il avait raison c'est le drame de ma vie, et je crois que je suis encore tombé dans mes travers là)
    disons que je défends cette idée que le mot "artiste" n'appartient à personne, et surtout pas aux artistes :) enfin pas plus à eux qu'à de soi disants experts (auto-institués experts) qu'à quiconque.
    Et le français moyen dont parle Monsieur Nègre n'existe que dans ses phantasmes bien sur : je connais des personnes, avec leur vie, leur désir, leur angoisse, etc.. les ges moyens n'existent pas. Je ne crois pas non plus que les artistes existent au sens propre.
    Mais bon. je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il faut lutter contre les discours de propagande dont nous abreuvent l'industrie du disque, tentant d'imposer l'artiste comme le modèle de l'artiste. Mais je ne me reconnais pas dans le discours de l'état sur ce sujet non plus. Du moins je n'accorde aucune autorité dans ce domaine (définir l'art) à quiconque, pas plus aux majors, qu'au ministère qu'à vous et à moi.
    Plus généralement, je suis pour une démocratie de compétence
    Oui. c'est le système le moins inique peut-être en capitalisme.

    pour la distinction mécenat / sponsoring, j'ai du mal à saisir. Par exemple, je me souviens avoir publié un essai en pédagogie financé par la fondation de france (la caisse d'épargne en fait). Je te dis pas la taille du logo sur la couverture du livre !
    le petit écureuil..
    bref..
    le mécenat, on en fait pour son image non ?
    enfin, je crois pas que tout cela soit désintéressé (et c'est d'aileurs tout à fait normal que des entreprises privées agissent toujours en fonction de leurs intérêts.. On ne demande pas aux patrons de lutter contre le chomage, ça n'aurait aucun sens..)
    Ce n'est pas mon cas je ne suis pas à la SACEM.Mais si mes chansons passent un jour à la télé et à la radio et qu'ils font de l'argent avec ça je devrai alors toucher un % par la SACEM..Ou autre.

    oui mais alors, si par exemple un de tes morceaux passe on tv, tu t'inscris à la sacem ?
    le problème, c'est qu'on ne s'inscrit pas, come tu le sais, pour un morceau, mais on s'inscrit en tant qu'auteur (et du coup la totalité de tes oeuvres, passées, présentes et à venir sont dès lors gérées par la sacem.)
    C'est d'ailleurs un des aspects qui me paraitrait pertinent de défendre pour changer les règles de la sacem : permettre un dépot oeuvre par oeuvre. j'en discutais avec un ami qui me disait : j'aimerais pour déposer certaines oeuvres et pas d'autres (lesquelles seraient en licence libre). Parce que certaines oeuvres peuvent avoir une existence sur le marché du disque (et rapporter des droits d'auteur) et d'autres sont destinées au contraire à l'humanité.
    je ne comprends pas pourquoi els sociétaires mécontents de la sacem ne cherchent pas à faire pression pour modifier les règles dans ce domaine (mais bon, this is their problem, pas le mien)

    en tous cas merci d'accepter de débattre ainsi : je sais ce que le boulot que tu as fait en écrivant ce texte représente (enfin je le devine) et c'est toujours difficile de soumettre ses réflexions quand on y a donné tant de soi-même. et je vais essayer de lire les textes auxquels tu te rapportes. et ire la fin de ton texte.
  • salut, pendant que je jette un oeil aux NRJ Music Awards où l'on vient de récompenser Emma Daumas comme révélation feminine de l'année avec plusieurs gros plans sur Pascal Nègre et juste avant de donner le micro à Calogero, autre petit protégé de Pascalou.
    ;-)

    Je voulais juste vous informer que la version courte de mon petit essai est en ligne sur:

    http://www.philaxel.com/musiques_actuelles_et_internet.rtf

    merci
    Bonne soirée
    Phil Axel
    www.philaxel.com

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