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de la dissemination

novembre -1 modifié dans musique-libre.org
bon. j'ai enfin mis en ligne le texte que je préparais depuis un bout de temps.
http://www.another-record.com/textes/
quelle galère de mettre en page en htm, quand on a tout préparé sous openoffice.
le code htm produit par openoffice est affreux (j'ai rabiboché comme j'ai pu en ajoutant une feuille de style mais bon..)
En fait je ne sais pas trop quoi faire de ce texte.
Voyez s'il vous parait intéressant. ET si c'est le cas, disséminez le comme bon vous semblera..

Réponses

  • dana écrit:
    bon. j'ai enfin mis en ligne le texte que je préparais depuis un bout de temps.
    http://www.another-record.com/textes/
    quelle galère de mettre en page en htm, quand on a tout préparé sous openoffice.
    le code htm produit par openoffice est affreux (j'ai rabiboché comme j'ai pu en ajoutant une feuille de style mais bon..)
    En fait je ne sais pas trop quoi faire de ce texte.
    Voyez s'il vous parait intéressant. ET si c'est le cas, disséminez le comme bon vous semblera..

    Je trouve que l'ensemble de ce texte mérite amplement d'être diffusé par nos soins. C'est un bon cadrage problématique, rédigé (je trouve) dans un style clair, et qui ne donne pas (ce qui est rare) dans la démagogie qui accompagne trop souvent les playdoyers pour le libre. J'aurais toutefois aimé (soyons un peu critique, tout de même !) y trouver quelques axes de réflexion qui n'y figurent pas, mais qui pourraient constituer une version ultérieure du texte :

    - Sur la question des intermédiaires : celle-ci est un peu trop rapidement résumée aux aspects marchands et industriels. Tu pourrais présenter le versant anthropologique de cette question, à savoir la notion de "médiation" telle qu'Antoine Hennion a pu la poser dans "La passion musicale" (chez Métaillier Editeurs). C'est une tentative de cerner la dimension sociale de la constitution des critères de jugement de goût des amateurs de musique, et ça montre que de nombreux "intermédiaires" entre l'auteur et le public existent et sont indispensables à cette constitution d'un goût. Intermédiaires qui ne sont pas forcément à voir comme des "parasites" commerciaux d'un flux de diffusion descendant de la production vers la réception, mais plutôt comme des étapes de co-construction du sens de la réception et de la création.

    - Une réflexion sur le public : étayée sur la dimension des médiations, elle aurait avantage à ne pas poser le public comme un simple "récepteur" ni une "cible". Sans enfourcher le cheval très ambigu du "public acteur", la question pourrait tout de même être posée. En même temps, tu parles depuis une place précise, celle de l'auteur et du responsable d'un label. Mais bon, ça pourrait être un axe supplémentaire.

    - la question du patrimoine : tu l'abordes essentiellement à travers le droit, mais elle aurait pu aussi être traitée à partir de l'anthropologie, en particulier celle du don (Mauss, Godellier). Ca te donnerait des billes pour faire le lien avec la gratuité et la temporalité de la constitution du patrimoine, et ça donnerait une nouvelle dimension aux pratiques du "libre", dont l'archivage et la gratuité me semblent constituer une forme d'accélération du processus de patrimonialisation un peu irréfléchie (au sens où le patrimoine a toujours dépendu, historiquement, de temporalités longues et de collectifs organisés et légitimés/légitimants).

    Sinon, encore une fois bravo et merci !

    une demande : pour la dissémination, pourrais-tu nous proposer un résumé de quelques lignes et une table des matières ? Ca aiderait.

    +A+
  • merci dröne !!
    je réponds plus longuement à ton post plus tard (là je suis out pour la journée)
    et j'ai oublié effectivement le résumé. (il y a une table des matières).
  • sooooooo

    - Sur la question des intermédiaires : celle-ci est un peu trop rapidement résumée aux aspects marchands et industriels. Tu pourrais présenter le versant anthropologique de cette question, à savoir la notion de "médiation" telle qu'Antoine Hennion a pu la poser dans "La passion musicale" (chez Métaillier Editeurs). C'est une tentative de cerner la dimension sociale de la constitution des critères de jugement de goût des amateurs de musique, et ça montre que de nombreux "intermédiaires" entre l'auteur et le public existent et sont indispensables à cette constitution d'un goût. Intermédiaires qui ne sont pas forcément à voir comme des "parasites" commerciaux d'un flux de diffusion descendant de la production vers la réception, mais plutôt comme des étapes de co-construction du sens de la réception et de la création.
    oui oui, je vois à peu près ce qaue tu veux dire
    en vérité je m'intéresse assez peu au problème du jugement de goût
    là dessus je m'arrête à kant et je me tais
    je fais comme on dit une "mise entre parenthèse" ou je suspends justement mon jugement (de goût)
    quand je te dis que je le fais, c'est que je le fais stricto sensu : je m'abstiens de discourir la dessus, y compris dans ma paroel quotidienne (pas évident quand tu diriges un label). Mais là c'est une question qui chez moi est d'ordre psychologique : pour des raisons que je commence à percevoir, ce type de jugement, quand il est porté sur ma propre oeuvre - que le jugement soit positif ou négatif - me met dans des états pas possibles. Enfin, je garde le détail de tout cela pour ma psychanalyste :)
    enfin, tout ça pour dire que je ne suis plus du tout au clair avec cette question.
    - Une réflexion sur le public : étayée sur la dimension des médiations, elle aurait avantage à ne pas poser le public comme un simple "récepteur" ni une "cible". Sans enfourcher le cheval très ambigu du "public acteur", la question pourrait tout de même être posée. En même temps, tu parles depuis une place précise, celle de l'auteur et du responsable d'un label. Mais bon, ça pourrait être un axe supplémentaire.

    J'ai essayé de penser le passage du consommateur au mélomane - défini à ma façon. C'est peut-être plus frappant dans le petit texte intitulé "une autre distribution" (http://www.another-record.com/disseminer/une_autre_distribution.pdf), dans lequel j'enfourche sans vergogne le cheval dont tu parles.. En même temps je m'inquiète toujours un peu quand on parle du public en général : ça m'intéresse plus de parler de sujets singuliers, et là.. on évoque des expériences singulièrement irréductibles : la rencontre d'une oeuvre et d'un sujet. ça se déroule certes dans un certain contexte au sujet duquel on pourrait dire deux ou trois choses. Mais ça reste irréductible au bout du compte. D'où là aussi une supension du jugement de ma part.
    - la question du patrimoine : tu l'abordes essentiellement à travers le droit, mais elle aurait pu aussi être traitée à partir de l'anthropologie, en particulier celle du don (Mauss, Godellier). Ca te donnerait des billes pour faire le lien avec la gratuité et la temporalité de la constitution du patrimoine, et ça donnerait une nouvelle dimension aux pratiques du "libre", dont l'archivage et la gratuité me semblent constituer une forme d'accélération du processus de patrimonialisation un peu irréfléchie (au sens où le patrimoine a toujours dépendu, historiquement, de temporalités longues et de collectifs organisés et légitimés/légitimants).

    oui oui oui
    on avait pas mal réfléchi à l'économie du don avec ma copine delphine au débuit de ce travail. Etrnage que cet aspect là ait disparu du texte final. je l'abordais en fait dans une première partie que j'ai viré au dernier moment (parce qu'elle me semblait trop mal rédigée et surtout qu'elle avait un air de sociologie de comptoir. Me manquait des chiffres, des références, et pour tout dire, quelques années d'études dans le domaine. Pourrais-tu préciser en quoi le processus de patrimonialisation en cours actuellement te semble "irréfléchi". J'éprouve aussi un certain malaise devant la multiplication des archivages, tu pourras certainement m'éclairer sur ce malaise.

    merci en tous cas
    là je t'avoue qu'en relisant, je vois des tas de choses à rajouter, à developper surtout. J'étais hier à aurillac, tenant une petite conférence à ce sujet, et je me rend compte que j'ai pris parfois les choses d'un peu haut.. Au fait, je serais à toulouse le 26 mars, pour une table ronde dont voici l'objet :
    Samedi 26 mars 2005

    17h à 19h : Emission spéciale : « La diffusion de la musique à l’ère du numérique » dans le cadre de la Fête de l’Internet
    Lieu : ECM La Médiathèque Associative « Les Musicophages »
    Public visé : Les usagers de l’Internet

    Intervenants :

    - Philippe ODETTO, représentant de la SACEM

    - Florent LATRIVE, journaliste à Libération

    - Présence d'internautes

    - Dana HILLIOTT, du Label Another Records (label en Creative Commons)

    - Stéphane RUTH, avocat spécialisé dans la propriété littéraire et artistique

    Objectif : Informer le grand public sur la diffusion musicale à l’heure du développement des NTIC lors d’une émission exceptionnelle avec la présence de spécialistes, retransmise sur l’antenne de Radio Campus Toulouse.



    Jeudi 24 Mars

    Présenté par Passons au salon

    Concert « All together tour » avec
    The Diamond Star Halos
    (folk songs, de santa cruz)
    +
    Squeeze Me l Squeak
    (shamallow vocal from Bordeaux)

    A 20h
    PAF : 4 €

    http://www.musicophages.org/

    y aura-t-il des musique-libre.orgueux ??
  • dana écrit:
    oui oui, je vois à peu près ce qaue tu veux dire
    en vérité je m'intéresse assez peu au problème du jugement de goût
    là dessus je m'arrête à kant et je me tais
    je fais comme on dit une "mise entre parenthèse" ou je suspends justement mon jugement (de goût)
    quand je te dis que je le fais, c'est que je le fais stricto sensu : je m'abstiens de discourir la dessus, y compris dans ma paroel quotidienne (pas évident quand tu diriges un label). Mais là c'est une question qui chez moi est d'ordre psychologique : pour des raisons que je commence à percevoir, ce type de jugement, quand il est porté sur ma propre oeuvre - que le jugement soit positif ou négatif - me met dans des états pas possibles. Enfin, je garde le détail de tout cela pour ma psychanalyste :)
    enfin, tout ça pour dire que je ne suis plus du tout au clair avec cette question.

    Je pense qu'on peut décrire les conditions sociologiques et communicationnelles de la construction du jugementd e goût, sans pour autant entrer dans les critères et discours de ce jugement. A mon avis, c'est ce que fait un label : il participe, par son existence même, à la désignation d'une pratique musicale comme étant "bonne". Il isole des auteurs, il les désigne dans l'espace public, il les accompagne dans la constitution d'une identité propre. L'intérêt de pointer ça, en référant à la notion de dispositif, par exemple (Foucault), c'est pour insister plus que tu ne l'as fait sur l'idiotie totale que constitue l'argument de la "dématérialisation" et de la "déterritorialisation" liées au numérique. Argument au nom duquel certains prônent un rapport strictement individuel entre l'auteur et l'auditeur (élilmination des médiations), ainsi qu'un abandon par l'auteur de toute possibilité de cadrer en amont l'usage de ses production (au motif qu'elles ne seraient plus que des données). En insistant sur l'épaisseur des médiations, que seule une idéologie techniciste et sans doute libérale conduit à ne plus voir, on relativise certains discours d'escorte du tout numérique qui sont, à proprement parler, des discours a-sociaux, voire anti-sociaux. En gros, le discours des geeks qui ont bloqué sur leur PC un peu trop longtemps pour se rendre compte qu'il restait de la vie et du lien social en dehors des écrans...
    J'ai essayé de penser le passage du consommateur au mélomane - défini à ma façon. C'est peut-être plus frappant dans le petit texte intitulé "une autre distribution" (http://www.another-record.com/disseminer/une_autre_distribution.pdf), dans lequel j'enfourche sans vergogne le cheval dont tu parles.. En même temps je m'inquiète toujours un peu quand on parle du public en général : ça m'intéresse plus de parler de sujets singuliers, et là.. on évoque des expériences singulièrement irréductibles : la rencontre d'une oeuvre et d'un sujet. ça se déroule certes dans un certain contexte au sujet duquel on pourrait dire deux ou trois choses. Mais ça reste irréductible au bout du compte. D'où là aussi une supension du jugement de ma part.

    Oui, c'est sûr, tout ne se résume pas au sociologisme. Mais tout ne réside pas non plus dans la relation individuelle à l' "objet" musical. De même que cette relation articule ce que l'objet musical apporte, ce que l'auteur et les diverses médiations en disent en le désignant, et ce que les individus en font. or, dans ce que les individus font des objets musicaux, il y a aussi le fait de se désigner comme membres d'un public, et pas seulement comme individus entretenant un rapport personnel à des oeuvres. prend l'exemple des fans-club, ou des sites dits "de communautés". par exemple, ici même, n'est-on pas en train de nous définir comme membres d'un public "éclairé" et engagé dans une action revendicative ? même chose pour les forums techno alternatifs (free parties, etc.) que je fréquente : le public se sait public,, et se conceptualise en tant que public par rapport aux traits distinctifs des autres publics d'autres styles musicaux. Bon, sur la question des publics de la culture, on a des études qui montrent cela, en particulier dans les musées de science : je ne pense pas que ce type d'études aient été menées pour les publics de la lmusique, à cause sans doute d'un présupposé de l'immanence du rapport à l'art, mais ce que je vois depuis des années dans la discussion en ligne (un bon terrain anthropologique !) me rend assez confiant dans la réalité de ce type de description.
    oui oui oui
    on avait pas mal réfléchi à l'économie du don avec ma copine delphine au débuit de ce travail. Etrnage que cet aspect là ait disparu du texte final. je l'abordais en fait dans une première partie que j'ai viré au dernier moment (parce qu'elle me semblait trop mal rédigée et surtout qu'elle avait un air de sociologie de comptoir. Me manquait des chiffres, des références, et pour tout dire, quelques années d'études dans le domaine. Pourrais-tu préciser en quoi le processus de patrimonialisation en cours actuellement te semble "irréfléchi". J'éprouve aussi un certain malaise devant la multiplication des archivages, tu pourras certainement m'éclairer sur ce malaise.

    Je disais "irréfléchi" au sens où je prenais l'histoire comme dimension réflexive des sociétés. Le patrimoine, quand il dépend de siècles d'institutionalisation pour exister et être défini (en gros, depuis la Révolution française), a plus de chance d'être raisonné que quand on le constitue au jour le jour dans un contexte où l'innovation technologique est souvent le seul critère de financement et de réalisation des projets. Actuellement, dans nos disciplines, on est en train de se lancer tête baissée dans la numérisation d'articles et d'ouvrages à des fins d'archivage et de conservation. Ok, mais en même temps, je vois nos institutions abandonner les publications papier par exemple pour les colloques et les revues. Or, on n'a rigoureusement aucune expérience de la pérennité du numérique, alors qu'on sait que le papier a réussi à être conservé depuis des siècles, voire plus. on dématérialise (on croit le faire...), mais en fait on ne fait que substituer des supports qui ont fait leurs preuves à des supports dont on ne sait rien, ou plutôt dont on sait que tant qu'on les conceptualisera en tant que "supports numériques", on oubliera qu'ils dépendent pour exister de machines dont l'obsolescence se mesure aujourd'hui en 1/2 annés. on ne peut déjà plus lire un floppy-disc des années 80 alors qu'on comprend encore un papyrus égyptien ! Que restera-t-il de cette course à l'innovation dans 10 ans ? Dans 50 ans ? Comment traiterons-nous les productions numériques et le web des années 1990 en 2010 alors que certains ici même ne se savent peut-être même pas qu'il existait des protocoles comme Gopher et Anarchy, pour l'archivage des données, il y a encore 5 à 10 ans ? j'ai posé la question à une documentaliste qui bosse pour nous : elle ne savait même pas qu'il y avait eu autre chose que le web avant le web ! Dans ces conditions, qui sont proprement idéologiques là encore (et économiques : il s'agit de forcer le renouvellement bisannuel des parcs informatiques des institutions), je vois mal comment il pourrait nous rester une mémoire efficace dans nos institutions d'ici 5 ans. On en constate déjà aujourd'hui même les dégâts au plan humain, organisationnel, et social. Mais quand on traite ainsi l'intégralité du savoir et de la culture d'une société, où va-t-on ? A mon avis vers des années d'obscurantisme etd e barbarie...

    Oui, je sais, ça fait un peu discours technophobe... pourtant, j'en ai bouffé de l'apologie des NTIC dans ma pratique et dans ma formation. Mais franchement, je ne crois plus aux lendemains numériques qui chantent, ne serait-ce que parce que j'ai mené des recherches empiriques sur ces questions, et qu'au plan social j'en vois les dangers. Or, le discours sur l'innovation étant largement dominant, il ne permet sans doute que très difficilement à des alternatives d'apparaître : on fonce droit dans le mur, un sourire béat aux lèvres, et Bill Gates et la première fortune mondiale. brrr...

    Bon, en tout cas, j'ai commencé à disséminer largement ton essai !

    +A+
  • merci à toi !!
    ce que tu dis est tout à fait passionant
    et là sur ces points tu as des compétences et une expérience que je n'ai pas (loin de là !)
    Je crois que j'aperçois ton point de vue (là d'où tu parles, ton code :)
    et du même coup je commence à mieux circonscrire là d'où je parle :)
    ton dernier paragraphe me fait penser que je parviens plus à lire les disquettes qui contenaient mon mémoire de dea.. sniffff
    j'avais composé ça en 91 sur un mac
    si quelqu'un a une idée (ça doit être word 2 ou quelque chose comme ça :)
    En fait ce qui m'a amusé dans le texte c'est de me situer dans un en-deça naïf vis-à-vis des discours actuels sur les NTIC et la musique : rappeler les pygmées en Afrique centrale et l'art des fous. Enfin, amuser n'est pas le terme exact. Il se trouve que je prépare un essai sur le arts dits outsiders (tout en me défiant du terme.. je dis juste outsider pour faire vite) et que mes pratiques musicales (au niveau de la technique) sont tout à fait déconnectées de l'informatique (et même de l'électricité).. Disons que ça remet les choses en perspective.
    J'ai surtout hâte de te lire mon cher dröne
    parce qu'il faut que toi tu écrives tout ce que tu me dis là (enfin de manière plus développée que tu ne viens de le faire)
    mais peut-être est-ce déjà fait.
    au fait
    indiscrétion (on est dans la partie private du forum)
    c'est quoi ton job exactement ?
  • dana écrit:
    merci à toi !!
    ce que tu dis est tout à fait passionant
    et là sur ces points tu as des compétences et une expérience que je n'ai pas (loin de là !)
    Je crois que j'aperçois ton point de vue (là d'où tu parles, ton code :)
    et du même coup je commence à mieux circonscrire là d'où je parle :)
    ton dernier paragraphe me fait penser que je parviens plus à lire les disquettes qui contenaient mon mémoire de dea.. sniffff
    j'avais composé ça en 91 sur un mac
    si quelqu'un a une idée (ça doit être word 2 ou quelque chose comme ça :)
    En fait ce qui m'a amusé dans le texte c'est de me situer dans un en-deça naïf vis-à-vis des discours actuels sur les NTIC et la musique : rappeler les pygmées en Afrique centrale et l'art des fous. Enfin, amuser n'est pas le terme exact. Il se trouve que je prépare un essai sur le arts dits outsiders (tout en me défiant du terme.. je dis juste outsider pour faire vite) et que mes pratiques musicales (au niveau de la technique) sont tout à fait déconnectées de l'informatique (et même de l'électricité).. Disons que ça remet les choses en perspective.
    J'ai surtout hâte de te lire mon cher dröne
    parce qu'il faut que toi tu écrives tout ce que tu me dis là (enfin de manière plus développée que tu ne viens de le faire)
    mais peut-être est-ce déjà fait.
    au fait
    indiscrétion (on est dans la partie private du forum)
    c'est quoi ton job exactement ?

    Je suis chercheur (maître de conférences en sciences de l'information et de la communication). Je n'ai jamais écrit sur la musique d'une part car j'essaie de déconnecter autant que faire se peut mes activités professionnelles de mes passions amateurs, d'autre par parce que mes objets de recherches se situent du côté des discours à propos de sciences : en gros, pour dire les chose simplement, la vulgarisation (dans les médias et dans les expositions). Sinon, j'ai aussi bossé avec ma collègue et amie sur l'informatisation d'une bibliothèque universitaire, on a publié un chapitre de bouquin là dessus, et c'est là qu'on s'est rendu compte de certaines conséquences sociales et organisationnelle de l'informatique dans une institution de ce type (on avait fait une "ethno-sémiotique" des pratiques professionnelles des documentalistes, avec entretiens, collectes de documents et photographies des espaces de travail). Voilà, donc j'écris plus sur les relations entre savoirs et société que sur la musique, du moins je n'ai publié que sur ces questions : le reste, c'est de l'écriture en forum, ou pour mon site, ou encore des interviews comme dans ton essai. Sinon, j'ai aussi publié à une époque sur les NTIC, car c'était alors mon domaine d'enseignement (formation continue d'adultes aux NTIC dans un contexte d'apprentissage scolaire : on faisait de la formation de formateurs et d'enseignants). Mais j'ai un peu laissé tomber ce champ aujourd'hui pour me concentrer sur les relations entre sciences (et savoirs) et société.

    Pour ton DEA, faudrait trouver un vieux mac : j'en ai un à donner, un Quadra 660 Av (25 Mhtz...) si ça te branche, en parfait état de marche, mais faut juste remplacer une barette mémoire pour qu'il boote (j'ai récupéré la barette pour ma groovebox). je crois que t'es pas très loin de Lyon, non ? Si t'as une caisse, tu peux le récupérer. Sinon, autre solution, ouvrir le fichier avec un PC et word : y'a des logiciels de conversion je crois.

    Waaaala.

    +A+
  • merci.. je vais voir ça sur le windows d'une amie alors.
    sinon, merci beaucoup pour la dissémination : j'en vois des traces partout dans nos statistiques :)
    je vais sur des forums dont j'ignorais jusqu'alors l'existence..
    du coup le pdf a été téléchargé 32 fois hier ce qui est bien pour un texte somme toute assez difficile à ce qu'on m'a dit..

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