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qui a un tourneur, un manager ou un agent artistique ?

novembre -1 modifié dans Economie de la musique
Je ne demande pas à ce que vous vous dénonciez :D

Je cherche des infos sur le sujet, c'est tout. J'en ai déja trouvé plein sur le net, c'est donc d'expériences vécues dont je parle.

Qu'est-ce que ça vous a apporté ?
Est-il possible de tourner régulièrement de cette façon ?
Quel est votre bilan dans le temps ?

L'autogestion est une chose importante pour moi, je compose, je créer mes sites, mes visuels mais il y a des domaines où mon caractère de cochon pose ses limites notamment dans mes relations avec des individus dont la rentabilité est une des préoccupations principales. Je pense donc qu'il n'est pas idiot de se tourner vers des gens dont le relationnel est le métier.

A votre bon coeur m'sieur dâmes ! :D
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Réponses

  • Je veux bien me dénoncer, mais je n'ai rien à avouer... Non coupable .
  • Mon oncle est tourneur fraiseur...
    j'ai ses coordonnées si vous voulez. :roll:
  • le mien est dervish tourneur,mais par contre, j'ai pas les coordonnées :?
  • ma copine me dit si ma musique c'est nul ou pas, ca compte comme agent artistique ?
  • J'ai comme l'impression que ce sujet tourne autour du pot :)
  • Okay... Je vois que l'on veut me faire TOURNER chèvre ou encore en bourrique. Je vois que sur Dogmazic, il y a plein d'empêcheurs de TOURNER en rond... :D
  • Bon, serieusement...

    Perso, je pense que d'avoir un tourneur peut etre une bonne bonne chose pour trouver pas mal de dates, perso je n'en n'est pas (encore), et c'est vrais que trouver des concerts prends beaucoup de temps et de patience et demande aussi d'avoir pas mal de contact...

    Apres pour moi, en ce qui concerne la promo, bin je me debrouille un peu..et puis mon distributeur a un service promo qui fait du bon noulot aussi..

    Voila pour moi.
  • comme je te disais, y'a des gens sous LLD qui ont aussi des tourneurs, mais malheureusement (ou pas ?) ils viennent pas causer ici.. (enfin, ceux que je connais en tous cas). À ce que j'en sais, c'est très dur d'être tourneur en ce moment (ça l'a toujours été mais vu l'ambiance actuelle, les menaces sur les lieux de concert, et la frilosité des programmateurs, ça devient un métier impossible)
    les agents.. disons que quand tu es signé sur un label, les gens du label jouent le rôle d'agent bien sûr.. là par contre, il y a pas mal de gens qui pourraient en parler. C'est souvent un bon moyen d'éviter de faire le sale boulot en tous cas. Moi par exemple, j'aime bien que quelqu'un d'autre s'occupe de ça.. Je l'ai assez fait pour les autres alors j'apprécie qu'on s'en occupe pour mes propres disques. Maintenant évidemment faut être signé, faut que quelqu'un ait envie d'investir sur ta pomme du temps et de l'argent et de l'energie voire de l'amour
    Pour intéresser un tourneur je dirais qu'aujourd'hui il faut vraiment faire une musique "populaire", qui plaise au plus grand nombre, qui fasse du buzz.. Le jazz experimental par exemple, c'est pas une musique populaire :) le rock variétoche oui :)
    mais un label, ça reste quand même un sacré confort pour l'artiste, enfin, si le label fait bien son job évidemment (s'il se contente de sortir le scud et basta.. je vois pas l'intérêt, à part d'avoir une ligne sur son cv )
  • Pour avoir un tourneur il faut avoir suffisamment de revenus pour le payer, or qui en musique libre peut se permettre ceci ?

    Bref, à mon sens un tourneur on est pas encore prêt d'en voir arriver un, tout au plus il pourrait être au service d'un collectif/label... et encore.
    Peut-être du côté d'Unique Records ?

    De mon côté et parce que la musique est un loisir important, je préfère participer à des projets hautement participatifs et me concentrer sur ceux-ci plutôt que de courir après les dates de concert.
  • aisyk écrit:
    Pour avoir un tourneur il faut avoir suffisamment de revenus pour le payer, or qui en musique libre peut se permettre ceci ?

    En general, un tourneur ne te "coute rien", car il prends dans la plupart des cas une com sur les cachets que tu as grace a lui, des fois meme, tu ne sais meme pas combien il touche, toi tu demande ta part et lui s'arrange avec l'organisateur pour recevoir son du, c'est comme ca en general..
  • ok, merci pour les explications. Le tourneur devient tout de suite plus accessible alors pour les artistes libres.
  • Aisyk a écrit :
    ... je préfère participer à des projets hautement participatifs et me concentrer sur ceux-ci plutôt que de courir après les dates de concert.

    C'est bien pour arrêter de courir aprés les dates que le tourneur est intéressant. Ainsi l'artiste peut se concentrer sur l'artistique et moins s'épuiser à faire sa promo. En fait je me disais que "l'intermédiaire qui aime parler" était certainement la chose la plus utile aujourd'hui pour l'artiste qui veut faire de la scène. L'artiste maîtrise toute la "chaîne" de la production à la diffusion de sa musique par le biais de l'informatique et du net mais n'a pas forcément ni les compétences, ni l'envie, ni le temps, ni les contacts pour démarcher les lieux de diffusion.

    Je pense que c'est le seul intermédiaire qui vaille la peine de payer aujourd'hui car il reste important. Maintenant, il y a peut-être d'autres solutions pour pallier au cercle vicieux Français du " il faut être connu pour être connu", en créant de petites structures de type asso 1901 regroupant des artistes ayant les mêmes intérêts. Des sortes de groupes d'intérêts mettant en communs leurs moyens et leurs compétences.
  • Tiens, je me demande même dans mon immense candeur, si ça ne peut pas s'employer en free lance un "intermédiaire qui aime parler "...

    Sur une plateforme du type de Dogmazic, on peut trouver 174 labels donc autant de sources de commisions pour un ou plusieurs de ces individus.
  • Le problème avec la musique, c'est qu' implicitement, tous les groupes sont concurrents. Et ca on le ressent parfois quand on parle à un autre groupe qui serait un peu bas de plafond.

    C'est pour ca que les regroupement c'est toujours bien mais effectivement à pas trop grand niveau quoi.
  • je me souviens d'un artiste jamendo, david law (avec une position copyleft que d'aucuns critiqueront mais bon au moins il revendique d'emblée sa contradiction enfin c'est un tout autre débat...), qui a mis, ou a voulu mettre en place un réseau de salles...
    http://ammd.free.fr/entremetteur/EM_index.php
    le site semble à l'abandon depuis très longtemps au nombre des spams sur le forum, alors quid de son initiative, de son réseau ?... ça tourne ou c'est un mouvement avorté ?... sebkha chot qui intervient parfois ici pourrait nous en dire plus peut-^tre...

    intéressante initiave en tout cas, et qui correspond à une approche plutôt 'communautaire' (si tant est qu'une "communauté du libre" existe), le genre d'approche collaborative de la gestion individuelle qui devrait, à la limite, être la norme... genre, par exemple, que systématiquement, quiconque obtient une date de concert pour lui-même en fasse aussi profiter un autre artiste etc. : on ne se vend plus soi seul, mais on vend une soirée à 2 artistes (ou plus) etc...

    mais bon, comme dit dana, dans ce milieu, c'est toujours chacun pour sa pomme alors bon... :D
  • aisyk écrit:
    Pour avoir un tourneur il faut avoir suffisamment de revenus pour le payer, or qui en musique libre peut se permettre ceci ?

    En general, un tourneur ne te "coute rien", car il prends dans la plupart des cas une com sur les cachets que tu as grace a lui, des fois meme, tu ne sais meme pas combien il touche, toi tu demande ta part et lui s'arrange avec l'organisateur pour recevoir son du, c'est comme ca en general..

    La com d'un tourneur est fixée à 10% + 5% au titre des frais.
    Cela est bien cadré.

    C'est un travail de fourmi pour trouver des salles et tisser un réseau ; le tourneur est indispensable à mon avis. certains travaiellent à réaliser des plateformes qui mettrait directement en lien des organisateur et les groupes ; mais je crois qu'il y a une limite a tout.

    Sinon, Pour delgarma, on a conscience qu'il faudrait qu'on est plus de disponibilité pour faire des concerts pour commencer à intérésser un tourneur ; "Vendre" un groupe c'est du temps et de l'investissemment ; seul le nombre de dates permet de disposer d'un ratio nbre de dates/investissement suffisamment intéressant.

    Un tourneur peut etre aussi agent artistique ; il doit disposer d'une licence.

    voilou
    didier
  • moi j'ai trouvé un gars qui m'accorde ma basse sur scène;
    Mais manque de pot c'est toujours un demi ton trop bas.

    On me dit qu'il faudrait que je le vire, mais comme c'est ma seule aide musicale et qu'être soutenu dans le métier bah ça compte, je le garde.

    par respect pour rico, je ne citerai bien évidemment pas le nom de cette personne.
  • tbls écrit:
    je ne citerai bien évidemment pas le nom de cette personne.
    Jimmy... Hendrix ?
  • Maintenant, il y a peut-être d'autres solutions pour pallier au cercle vicieux Français du " il faut être connu pour être connu", en créant de petites structures de type asso 1901 regroupant des artistes ayant les mêmes intérêts. Des sortes de groupes d'intérêts mettant en communs leurs moyens et leurs compétences.

    MMMhhhh ....excellente idée...ça serait bien ça à créer :D
  • tbls écrit:
    par respect pour rico, je ne citerai bien évidemment pas le nom de cette personne.

    Mouarf !!! :D

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