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Les controverses dans les débats portant sur les LLD

novembre -1 modifié dans A propos des licences libres
Les controverses dans les débats portant sur les Licences de libre diffusion : essai de repérage.

texte que j'ai tiré de mon intervention au festival Artishow
à retravailler, c'est en quelque sorte un premier jet (j'attends les enregistrements de la conf. pour rajouter enlever des trucs)
bon. en attendant ceux que ça intéressent peuvent :
1. le lire
2. en causer ici
3. le corriger parce qu'il doit rester plein d'erreurs d'ortho et de syntaxe (c'est pas mon fort ça :)

et éventuellement ça pourrait avoir un rapport avec un certain post qui nous occupe depuis deux jours dans la rubrique "c'est moi qui l'ai fait"

les liens (PDF, Openoffice pour les modifs et un html pourrave fait automatiquement à partir de l'export de OOwriter, si quelqu'un veut refaire une version html propre, il est le bienvenue :)
http://www.outsiderland.com/danahilliot/dana_writings/controverses/
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Réponses

  • okay alors 2 choses :

    1. "Du point de vue éthique, le risque est évidemment que l'esprit des licences soit dévoyé par la lettre juridique, après que les usages l'aient dévoyé. "

    Y a-t-il un risque réel de ça, les textes juridiques ne changent pas tout les 4 matins et les écrits restent, on sait bien ce qu'avaient les créateur des LLD en tête (on peut facilement trouver leurs textes), et mener des actions pour que la situation ne parte pas en sucette devrait donc être du domaine du possible. non ?

    2. Concernant les Controverses en question et les registres de valeurs, c'est une question qui nous regarde nous en tant qu'individu, mais à la limite ça pourait être cool de rajouter une case à cocher (utilitariste, éthique, esthétique etc...) pour chaque inscription a dogma, on pourrait voir les utilitaristes qui ne lisent jamais ce forum (non je déconne :wink: ).

    3. Le registre esthétique est plus compliquer que cela selon moi (enfin c'est comme ça que je vois les choses) : dans le monde d'aujourd'hui, passer sous LLD pour des raisons éthiques c'est artistique (ou esthétique au choix). L'art c'est aussi des question d'éthique...



    ...
  • @DECAY
    d'abord merci
    Y a-t-il un risque réel de ça, les textes juridiques ne changent pas tout les 4 matins et les écrits restent, on sait bien ce qu'avaient les créateur des LLD en tête (on peut facilement trouver leurs textes), et mener des actions pour que la situation ne parte pas en sucette devrait donc être du domaine du possible. non ?

    je crois au contraire que les textes peuvent changer, être amendés, modifiés. On le voit très bien dans un texte aussi fondamental que le Code de la propriété intellectuelle : au fil du temps s'y sont ajoutés des livres entiers (par exemple tout ce qui concerne les droits voisins dans les années 80), et bien sûr de nos jours les histoires de redevances sur la copie privée etc..
    a fortiori dans un domaine qui ne dépend pas de la volonté générale (de l'État légilslateur), qui concerne uniquement la rédaction de contrats. On peut faire à peu près ce qu'on veut du moment qu'on prend soin d'une certaine compatibilité avbec le droit en vigueur
    Regarde par exemple l'évolution croissante du catalogue des licences CC - ou bien les licences qui naissent au gré des envies (style aimsa)
    Je vois très bien dans le futur une nouvelle licence CC qui soit "compatible" avec le règlement intérieur de la sacem.. ou un truc dans ce goût :) style rédigée en collaboration entre des gens de CC france + Jamendo + la sacem
    et je crois que cette licence aurait beaucoup de succès, et qu'on se génerait pas pour l'appeler licence libre etc..
    certains ont vraiment intérêt à créer un maximum de confusion en tous cas.. c'est la meilleur manière de contrecarrer les tenants de la position éthique/historique.

    2. Concernant les Controverses en question et les registres de valeurs, c'est une question qui nous regarde nous en tant qu'individu, mais à la limite ça pourait être cool de rajouter une case à cocher (utilitariste, éthique, esthétique etc...) pour chaque inscription a dogma, on pourrait voir les utilitaristes qui ne lisent jamais ce forum (non je déconne Clin d'oeil ).

    :)
    comme je l'ai précisé dans mon texte et dans la conf, la position éthique "pure" n'existe pas, pas plus que la position "utilitariste" pure (d'ailleurs qi quelqu'un a un meilleur mot que "utilitariste" je suis preneur. Ce sont des registres de valeurs qui, fonctionnent en fait la plupart du temps de manière inconsciente lorsque nous agissons ou parlons etc.
    Mais ces valeurs apparaissent lorsque nous essayons d'expliquer et de réfléchir à nos positions.
    3. Le registre esthétique est plus compliquer que cela selon moi (enfin c'est comme ça que je vois les choses) : dans le monde d'aujourd'hui, passer sous LLD pour des raisons éthiques c'est artistique (ou esthétique au choix). L'art c'est aussi des question d'éthique...

    C'est un registre que je n'ai pas développé mais dont j'ai dit un mot dans le tout petite chap.4 (d'autres registres) - certains s'engagent politiquement et socialement en tant qu'artiste et considère que c'est aussi un acte artistique. Une partie de l'art contemporain a thématisé cela sous l'égide de "l'art c'est la vie" ou "fais de ta vie une oeuvre d'art" etc. J'aime bien même si parfois ça sonne assez pathétiquement arty mais bon.
    Il peut tout à fait y avoir collusion entre le bien et le beau, moi-même il m'arrive de me dire que travailler sous LLD c'est non seulement bien, mais aussi assez cool (voire beau ) :)
    si tu veux développer ce point je suis preneur hein :)
  • Je vois très bien dans le futur une nouvelle licence CC qui soit "compatible" avec le règlement intérieur de la sacem.. ou un truc dans ce goût Sourire style rédigée en collaboration entre des gens de CC france + jahgmazickq + la sacem
    et je crois que cette licence aurait beaucoup de succès, et qu'on se génerait pas pour l'appeler licence libre etc..
    certains ont vraiment intérêt à créer un maximum de confusion en tous cas.. c'est la meilleur manière de contrecarrer les tenants de la position éthique/historique.

    Cette licence si elle devait exister, ne serait pas CC et pas classable dans les licences ouvertes, si la SACEM ne bouge pas d'un iota (c'est sa position actuelle) En effet ce qui, à mon avis, fait le socle commun des licences ouvertes c'est la viralité, c'est pourquoi elles ne distinguent pas les supports ou les types de flux, or ce ne serait plus le cas d'une telle licence...(voir le cas petit homme)

    Par contre, j' avais entendu parler d'une licence nc autorisant les usages sur des sites avec pub... une sorte de CC-by-nc-nd -bis ...voilà qui irait aussi dans le sens des utilitaristes.

    Cela dit, la pluralité des licences exprime déjà la diversité des point de vue et entre éthiques et utilitaristes.

    Les choses vont peut-être bouger suite à la fin du monopole commercial des SPRD, si une BUMA ou une KODA décide de ratisser large et hors de son fief, on aura alors ce que la SACEM n'offre pas encore : la posibilité d'utiliser UNE SEULE licence ouverte...
    (pour rappel, aujourd'hui le dispositif est toujours expérimental et la gestion de la partie commerciale uniquement exercé sur le territoire national de la SPRD)

    Si cela devait arriver, on aurait alors moins de risque de voir les utilitaristes quitter le système des licences ouvertes (en l'occurence la seule et unique cc-by-nc-nd)
    et à mon sens cela serait plus favorable aux utilisateurs du point de vue de leur sécurité juridique et finallement utile au mouvement dans son ensemble : finie la chasse aux sacémisés et autres soucis juridico-polluants qui bouffent quand même pas mal de temps et d'énergie aux tenants de l'éthique.

    Le point de vue éthique évolue peu et c'est normal car c'est le socle et la base du mouvement. Les actions qui sont en rapport avec ce point de vue s'inscrivent dans la durée (automazic par exemple) D'un point de vue économique, le actions nées de ce positionement (avec un soupçon d'utilitarisme :wink: ), s'apparenteront plus à du commerce équitable voir artisanal qu'à la grande distribution, et en dehors de la gestion collective.

    Si le positionnement utilitariste attire la masse il se peut que dans cette masse une petit nombre choisisse un positionnement plus éthique.

    A mon sens ces 2 poles de la libre diffusion n'ont pas vocation à se détruire l'un l'autre, les évolutions de l'un vont influencer l'autre et vice et versa.
  • Cette licence si elle devait exister, ne serait pas CC et pas classable dans les licences ouvertes
    peut-être
    sauf que : les CC c'est une organisation et une marque (quand tu lis les propos du nouveau PDG, je sens que ça va de plus en plus aller dans le sens d'une marque).. les temps changent, et les mentalités..
    et plus important au fond : qui décrète ce qu'est une "licence ouverte" ou une "licence libre" ou une "LLD" ? toi ? moi ? ramudrala ? la sacem ? laurent kratz ?
    on peut bien classer tout ce que l'on veut sous n'importe quel nom.. par exemple dire que la star ac c'est de l'art etc.
    je serais beaucoup plus pessimiste que toi au sujet de la stabilité des définitions pour le dire un peu abstraitement
    pour le reste de ton intervention (précieuse comme toujours Yza) je suis aussi beaucoup plus pessimiste, par exemple sur ce point :
    A mon sens ces 2 poles de la libre diffusion n'ont pas vocation à se détruire l'un l'autre, les évolutions de l'un vont influencer l'autre et vice et versa.
    si certains trouvent un intérêt financier à tirer toute la couverture à eux, ils le feront, quitte à marginaliser complètement la posture éthique par exemple
    après..
    je m'en fous un peu
    bien que quand même j'ai décidé récemment de changer les licences attachées à mes chansons (c'est-à-dire virer les licences CC et revenir à quelque chose comme la open music licence (la version yellow contenant une clause non-commercial)
  • dana écrit:
    Citation:
    Cette licence si elle devait exister, ne serait pas CC et pas classable dans les licences ouvertes

    peut-être
    sauf que : les CC c'est une organisation et une marque (quand tu lis les propos du nouveau PDG, je sens que ça va de plus en plus aller dans le sens d'une marque).. les temps changent, et les mentalités..
    et plus important au fond : qui décrète ce qu'est une "licence ouverte" ou une "licence libre" ou une "LLD" ? toi ? moi ? ramudrala ? la sacem ? laurent kratz ?

    oui c'est pour ça que j'ai précisé "à mon avis", que je re-précise : le socle commun des licences ouvertes, même si cela ne les définit pas intégralement, c'est le fait que le contrat suit le fichier quelle soit son support : la viralité.

    Je ne vois pas CC créer une licence qui s'arrêterait aux portes d'internet ...malgrè la vision utilitariste du nouveau chef CC.
    D'ailleurs dans son interview, je n'ai pas vu se dessiner les contours d'une nouvelle licence.

    Ce qu'il appelle de ses voeux c'est que les fournisseurs d'outils de générations de contenus permettent d'attacher une licence CC dès la création du dit-contenu...à l'instar de microsoft, bon c'est utilitariste dans le sens où il ne va pousser que l'intégration des CC et pas des LAL par exemple...
    Il considère aussi que l'usage des cc serait plutôt reservé aux amateurs. Mais je ne vois pas les prémisses d'une licence supra restricitve...

    Là encore (ref cas petit homme) il faudrait prendre garde à ne pas prendre les désirs de L. Kratz pour des futures réalités. Il me fait marrer avec "nos discussions avec la SACEM" "nos discussions avec CC" quand on relit le dires des uns et des autres sur internet ou ailleurs, on se rend compte que c'est du flan...

    Concernant CC et ses futures évolutions, on en aura le coeur net dans peu de temps puisque le 15 octobre Dogmazic participe à au premier salon CC France
    http://blog.dogmazic.net/2008/10/premier-salon-creative-commons-france

    Allélouya, CC France se bouge enfin, comme dirait un amie.... "il va neiger de la merde"
    ...je suis aussi beaucoup plus pessimiste, par exemple sur ce point :
    Citation:
    A mon sens ces 2 poles de la libre diffusion n'ont pas vocation à se détruire l'un l'autre, les évolutions de l'un vont influencer l'autre et vice et versa.

    si certains trouvent un intérêt financier à tirer toute la couverture à eux, ils le feront, quitte à marginaliser complètement la posture éthique par exemple

    Oui mais ... même L. Kratz revendique son attachement à la philosophie des LO et il en a besoin...même si, de mon point de vue, il ne s'en sert que comme faire-valoir !. D'ailleurs il aurait très bien pu s'en détacher pour faire un "magnatune-like" mais il ne l'a pas fait !
    Je ne pense pas que les futures avancées des utilitaristes (s'il y en a) contribuent à marginaliser la posture éthique car les tenants de cette posture ne restent pas les bras croisés, et leurs actions s'inscrivent dans la durée. Ils proposent autre chose qu'une simple visibilité, et il ya des gens en recherche de cela : auteurs, utilisateurs, collectivités...

    Sinon, je ne crois pas que ma vision soit particulièrement optimiste, je pense que mon analyse et assez marquée par le livre des transformation (yi-jing) plutôt que par une vision judéo-chrétienne : le bien vs le mal... moui je sais c'est capilotracté hein :wink:
  • Sinon, je ne crois pas que ma vision soit particulièrement optimiste, je pense que mon analyse et assez marquée par le livre des transformation (yi-jing) plutôt que par une vision judéo-chrétienne : le bien vs le mal... moui je sais c'est capilotracté hein

    capilotracté !! j'adore !!
    je peux te l'emprunter dis ?
    (j'ai hâte de pouvoir le ressortir dans une conversation celui-là :)
    sinon oui
    j'accentue effectivement les choses mais parce que je crois que c'est intéressant qu'il y ait parmi nous quelques radicaux, alors en tant qu'ex-paranoiaque je me sens assez bien dans ce costume radical. Il en faut, et je veux bien l'endosser :) (avec quelques autres ici sur ce forum qui se reconnaîtront éventuellement)
    sinon dans la vie quotidienne suis plutôt zen (et même mon livre préféré c'est "transformations in psychoanalysis" ce sur quoi je bosse actuellement alors :)
    Je ne vois pas CC créer une licence qui s'arrêterait aux portes d'internet ...malgrè la vision utilitariste du nouveau chef CC.
    moi si
    dans ma boule de crystal paranoiaque, je vois très bien les contours de cette licence
    et y'a marqué CC dessus !
    (CC france même)
    j'espère que les gens de chez CC me contrediront hein :)
    (mais comme ils mettent jamais les pieds sur nos forums..)
    Là encore (ref cas petit homme) il faudrait prendre garde à ne pas prendre les désirs de L. Kratz pour des futures réalités. Il me fait marrer avec "nos discussions avec la SACEM" "nos discussions avec CC" quand on relit le dires des uns et des autres sur internet ou ailleurs, on se rend compte que c'est du flan...
    heu
    si j'en crois mon sixième sens, j'ai plutôt l'impression que se fait entendre avec insistance un ptite voix qui pourrait devenir grande et qui dit : licence libre = CC = Jamendo
    mais bon, je vieillis, je suis pas bien sûr de mon ouïe :)
    (en tous cas, c'est bien qu'il y en ait qui l'entende cette voix, on sait jamais hein)
    Concernant CC et ses futures évolutions, on en aura le coeur net dans peu de temps puisque le 15 octobre Dogmazic participe à au premier salon CC France
    qui est-ce qui y va de l'asso dogmazic là ? (ou des gens de ce forum) ???
  • :D je n'ai pas les droits sur capilotracté... d'ailleurs je ne sais pas d'où je sors ça (je l'ai en magasin depuis longtemps) mais vas-y, ne te gène pas...

    Sinon pour la réunion CC, je crois que c'est rico qui a écrit l'article, donc c'est lui qui s'y colle a priori...
  • [Gravement HORSUJET]
    Capilotractée : tirée par les cheveux... Hum, hum... :)
    A comprendre au sens figuré ou au sens propre ?
    Cette théorie est capilotractée ou cette personne j'ai bien envie de la capilotractée ?
    [/Gravement HORSUJET]
  • moi c'est les boulets dont ont parle sur l'autre post que j'ai bien envie de capilotracter... :roll:

    :P

    Alors le registre esthétique, tel que tu en parles, il s'agit de considérer que le fait de mettre ses productions sous LLD serait un acte artistique.
    Depuis les années 50/60 il est admit socialement de considérer qu'un acte puisse être artistique (s'il est bien sur valider par une autorité quelqu'onque).
    A noté que la porté réel d'un acte dit artistique n'est vérifiable que dans le temps et que donc le poid esthétique de l'acte aussi.

    En quoi le fait de travailler sous LLD serait un acte artistique (ceux qui préfère dire esthétique je m'excuse mais pour moi c'est la chirurgie qui est esthétique) ?
    La collusion est très simple : l'Art se doit de se poser des questions éthiques et les LLD étant par nature éthiques (certaines plus que d'autres mais on va pas pinailler), le fait de passer consciament aux LLD est un acte artistique (ça semble logique non?).

    De facto, le registre esthétique pur est intenable et sans fondements. On considère qu'un acte artistique est l'affaire de l'artiste où d'un groupe d'artistes. Avec les LLD c'est toute une partie de la population qui se jette de plein fouet dans l'éthique et donc dans l'acte artistique. La conséquence est que c'est un acte artistique qui ne peut être revendiqué pour lui-même étant donné (la chute d'eau ?) qu'il est universel...

    Pour reprendre l'exemple de la langue anglaise qui n'appartient à personne, ici c'est comme si on déclarait tout les anglophones artistes car ils ont participer à son façonnage...

    En conséquence de quoi le registre esthétique ne peut être que éthique. L'art sans éthique n'est pas de l'art alors que l'éthique sans beauté reste éthique si je puis dire.
    En poussant plus loin on pourait presque dire que l'art est la manifestationphysique du phénomène de pensée qu'est l'éthique...

    j'arrête là : j'arrive pas a me rendre compte si ce que je dis à un sens :lol:




    ...
  • La collusion est très simple : l'Art se doit de se poser des questions éthiques et les LLD étant par nature éthiques (certaines plus que d'autres mais on va pas pinailler), le fait de passer consciament aux LLD est un acte artistique (ça semble logique non?).

    si tu veux
    je trouve ça capilotracté mais sympathique
    faudrait demander aux gens de nca crew ce qu'ils en pensent
  • Pour moi, c'est un acte artistique (esthétique) et politique.
    Artistique (esthétique) parce que je trouve ça beau (je crois que Dana l'a dit plus haut), politique parce que le partage est une belle idée (encore !).
    Finalement c'est la même chose.
    J'aime bien quand même l'idée de l'esthétisme des licences ouvertes.
    Cela ne s'explique pas puisque c'est de l'art.
  • très intéressant article dana, merci. avec des vues tout à fait justes sur des tas de choses. excellent.

    et le recording de la conf, elle arrive quand ? :)

    juste un point quand même. histoire de te faire part de ma partielle réflexion.

    je m'interroge sur la pertinence du clivage regsitre éthique / registre utilitariste. Bon elle a sa pertinence, mais quant à la portée, pour la mise en perpective, je me demande... mais la réflexion reste à mener. je vais un peu réfléchir tout haut hein.

    c'est mills non?, à moins que ce ne soit bentham, bon peu importe, qui disait que l'altruiste est un utilitariste. en aidant les autres, en faisant le bien, il a plus de chance de s'assurer une sécurité à long terme, il a aidé, donc on l'aidera, il a fait le bien, donc il sera aimé en retour etc. On peut très bien imaginer un capitaliste multimillardaire égoïste et sans scrupule améliorer considérablement la vie de la population de sa ville juste pour être sûr qu'il peut marcher dans la rue sans se faire agresser. etc. bon.

    as-tu essayé le clivage prédateur / universel ? euh, bon ça ne décrit pas tout à fait mon propos, car il y aurait aussi une troisième terme, l'indifférent, euh mais bon, je développe quand même :

    - le prédateur est le vorace, celui qui n'écoute que son ventre, qui cherche à occuper le maximum de place, qui ne voit que le bot de son nez, parce qu'il est au fond guidé par une inquiétude intrinsèque (il n'aura pas de nourriture demain). tendance qu'on retrouve chez les multinationales comme chez les moi-je-écoutez-ma-zik-lâche ton com'-regarde-comme-je-suis-beau... (bon, qui est peut-être aussi étape nécessaire, cf. les enfants, mais passagère... ah, donc les multinationales, ce sont juste des gamins en fait alors ?)... donc le prédateur se sert des LL pour dévorer. c'est un pouvoir envahissant, opportuniste, destructeur, aveugle.

    - l'universel, lui, ne craint rien. sa simple présence fait autorité. il est à sa place. l'universel, lui, n'a pas besoin des LL au sens utilitaire. Ils résonnent du même pouvoir, de la même aura. c'est une puissance lumineuse, généreuse.

    (deux abstractions, deux tendances. yin et yang. pas d'opposition)...

    bon mais le temps et les mots me manquent pour développer...

    tant pis, tiens, puisque j'y pense, j'en profite pour poser une question quand même :
    «Du point de vue de la création, l'évolution que je vois se dessiner est que la musique va devenir semblable au langage. Personne ne possède la langue anglaise; de même, personne ne possédera ce que la musique va devenir. La raison pour laquelle personne ne peut posséder la langue anglaise est qu'un très grand nombre de gens ont contribué à sa formation, à son développement et à son adaptation - si bien que tout le monde la possède, ou alors personne.»

    «(...) l'artiste, s'est inspiré de la créativité de nombreux autres musiciens, et il se doit de donner sa créativité en retour»
    j'ai toujours trouvé ce raisonnement spécieux...

    ou c'est moi qui ne sait pas lire ?!

    non parce que :

    de fait, la langue anglaise n'appartient à personne...
    et de fait, la musique non plus n'appartient à personne...
    Mais Shakespeare a utilisé la langue anglaise qui n'appartient à personne
    pour écrire Hamlet.
    Hamlet reste donc une oeuvre de Shakespeare
    même si la langue dans laquelle elle est écrite ne lui appartient pas...

    Samudrala écrit plus loin :
    Il en ira de même, dans l'avenir, pour la musique: un morceau que vous écrirez pourra inclure tant de contributions et de méta-contributions qu'il deviendrait absurde de prétendre en détenir les droits exclusifs.
    je ne comprends pas ce "dans l'avenir". ça a toujours été ainsi. une création inclue forcément des tas de contributions et de méta-contributions. Hamlet s'inspire d'une histoire réelle, etc. Il y avait même plusieurs oeuvres similaires à l'époque racontant en gros la même histoire. etc. etc. etc. Mais Shakespeare a fait sienne ce fait divers de roi assassiné en lui imposant sa patte, sa personnalité...

    La somme des acquis est supérieur à leur amoncellement épars. mais ce ne sont pas nos acquis qui sont importants, mais la façon dont elles s'agencent. Il est donc non seulement absurde mais ridicule de prétendre "détenir les droits" (sic) d'un simple amoncellement formel de "contributions et de méta-contributions". Car le propos est bien la façon dont les contributions sont mises en forme, forme forcément nouvelle donc, émanation de la personnalité de l'auteur...

    et c'est quand la patte est absente qu'on pourra dire que c'est banal, ou que c'est du plagiat. etc.

    bon mais c'est du b-a-ba du droit d'auteur tout ça.

    il y a d'autres passages spécieux comme ça dans son texte... je trouve !
    c'est pour ça, je n'ai jamais compris pourquoi ce texte fait référence...
    (entre nous, le "dissémination" est quand même bien plus pertinent !)

    bref, si c'est moi qui n'arrive pas à lire son texte, je voudrais bien qu'on me l'explique ! :)
    les LLD étant par nature éthiques (certaines plus que d'autres mais on va pas pinailler)
    les LL n'ont rien d'éthique. ce sont des contrats de cession. Ils sont nés d'un souci éthique certes... mais quand on invente le marteau pour bâtir des maisons, s'il y a des gens qui se servent du marteau pour fracasser la tête des gens, ça n'enlève rien à la valeur "éthique" que représente le fait de bâtir des maisons. car ce n'est pas le marteau qui est important mais le fait de bâtir des maisons.

    la compréhension que j'ai moi de la problématique c'est que le "registre éthique" est indépendant des licences. Celles-ci ne sont qu'un outil juridque pour faire valoir ce registre, mais, étant un outil, il peut tout aussi bien servir à faire valoir le regsitre "utilitariste".

    le débat est alors sans fin (la controverser est sans fin).

    or il y a des gens qui publient sous LL qui sont à des années lumière l'un de l'autre et je connais des gens qui ne sont pas du tout dans la "mouvance" libre, qui ne les intéressent pas du tout, mais que je trouve vriament très proches, éthiquement, philosophiquement, etc. du "regsitre éthique" du libre...

    encore une fois ce n'est pas l'adoption ou non d'une licence qui détermine "l'éthique" et donc le camp, mais la posture éthique, le comportement éthique, qui détermine l'éthique...

    la tendance universelle (sic) esquissée au début est donc que je n'ai pas besoin des LL pour faire valoir mon registre éthique car chacun de mes gestes s'inscrit dans le mouvement de cette universalité.

    autrement dit, les LL ne sont qu'une infime partie de l'édifice impératif et catégorique qui s'actualise dans mes actes et dans ma vision du monde : l'universel se sert de tout ce qui se présente à sa portée (et invente des outils etc.) pour ek-siter chaque seconde : des LL, du financement par le don, de l'absence de pub, de la réflexion etc. etc. etc.

    (cet "universel" étend son ek-sistence à toutes les sphères de la vie. le mouvement polyamoriste par exemple est pour moi une manifestation similaire de l'éthique universelle etc.)
    si certains trouvent un intérêt financier à tirer toute la couverture à eux, ils le feront, quitte à marginaliser complètement la posture éthique par exemple
    marginaliser par rapport à qui à quoi ? la part éthique va perdre de la visibilité tu veux dire ?:lol:

    non mais je ne crois pas du tout : si les CC deveinnnent le macdo du libre, ta posture éthique va simplement se retrouver renforcée ! ;)
  • merci pour toutes ces remarques taro (et les autres !)
    je suis parfaitement d'accord avec ça
    la compréhension que j'ai moi de la problématique c'est que le "registre éthique" est indépendant des licences. Celles-ci ne sont qu'un outil juridque pour faire valoir ce registre, mais, étant un outil, il peut tout aussi bien servir à faire valoir le regsitre "utilitariste".
    mon texte vise précisément à dinstinguer la "nature" juridique qui en soit est neutre, et les investissements divers et variés de cet objet
    De mon point de vue, aucun des registres n'a le monopole de la légitimité

    d'autre part, la perplexité qui est la tienne face au texte de Samudrala, je la partage également
    Je l'avais déjà en partie démonté dans "de la dissémination"
    Il s'agit là d'une morale fondée sur des principes a priori et normative
    c'est très éloigné de ma position :) (disons que je suis un moraliste beaucoup plus pragmatique :) Je m'intéresse à la forme de l'éthique, ce qui est éthique selon moi c'est l'injonction de cohérence, de responsabilité, les contraintes qu'on wse donne à soi-même en connaissance de cause. Bref : une idée ou une chose n'est jamais éthique par nature (c'est là que je me distingue totalement des textes à la samudrala) : l'éthique c'est un certain rapport à soi-même et à ses actes et évidemment, l'éthique est toujours quelque part, coincée entre les idéaux et la réalité etc.
    mais ma position, n'apparaît pas dans ce texte sur les controverses

    quant à la distinction prédateur/universel.. et indifférent.. pourquoi pas
    mais ce n'est pas la lorgnette que j'ai choisie :)

    tant que j'y suis.. et je t'en ai déjà dit un mot, je le dis pour les personnes qui seraient intéressées, j'aimerais dans l'avenir monter une sorte de séminaire de recherche sur les question des rapports entre le créateur et "sa" création
    je suis fasciné par la multiplicité des représentations de ces rapports
    le droit d'auteur est une de ces manières d'envisager la chose, les licences libres sont l'expression d'une modalisation du droit d'auteur (pour parler comme Ervin Goffman
    mais il y a bien d'autres représentations possibles : dans l'antiquité grecque on trouve le modèle de la mania, de l'artiste inspiré, dont le talent repose sur sa capacité à faire le lien entre les dieux et la cité (de la musique des sphères, du kosmos) à la musique sublunaire, celle que les hommes jouent sur des instruments.. Il y a dans de nombreuses cultures un modèle très répandu qui pourrait se décrire comme une sorte de conversion spirirtuelle : par exemple les musiciens du Penjab pakistanais soufis qui pratiquent le qawwalî, (le plus connu étant Nusrat Fateh Ali Khan) - dans les récits biographiques des musiciens de qawwalî, on retrouve souvent les mêmes thèmes : d'abord la vision d'Allah en rêve qui invite le futur musicien à rejoindre un maître, auprès duquel on devra vivre et apprendre. Il ne s'agit pas simplement de technique mais d'une véritable initiation etc. (et ça ne doit pas être si éloigné de ce que Monsieur Petitgirard essaie de nous décrire parfois :)
    Autre culture passionante à étudier, le modèle des griots pour dire vite (qui en réalité se retrouverait dans bien des sociétés, y compris en occident, je considère qu'il y avait autrefois, pas si longtemps, des griots dans le cantal),
    Et évidemment le chant de la pluie des pygmées (autoréférence inside)
    et il y a des choses tout à fait intéressantes dans les hopitaux psychiatriques (chez les artistes dits de l'art brut par exemple)
    à chaque fois se joue une modalité différente de la relation entre le créateur et sa création.
    Nous sommes en occident obnubilés par le modèle de l'auteur, et encore, une version assez caricaturale (la propriété, la paternité, quelque chose d'assez infantile), qui certes exprime des attachements dont il faut tenir compte, mais en même temps, je suis tout à fait persuadé qu'ici et là, même en occident, on trouve des gens qui vivent leur musique à la manière des soufis, des grecs anciens et des griots :)
    (on peut très bien d'ailleurs vivre son rapport à la musique sous différentes modalités en même temps, qui se distribuent selon les contextes et les cadres)
    Tu te souviens peut-être mon projet de recherche collective sur le thème de l'improvisation ? ben ce serait tout à fait faisable dans ce cadre là


    Alors j'en profite pour lancer un appel solennel aux gens qui seraient intéressés par un tel champ de recherche
    on aura besoin de compétences en histoire, en anthropologie, en histoire de l'art, en sociologie, en philosophie, en musicologie etc..
    après n'étant pas universitaire.. ce magnifique projet risque de demeurer à l'état de projet pendant longtemps.. Et puis je suis un garçon assez occupé mine de rien..
    enfin n'hésitez pas à me mailer si ça vous cause cette histoire
  • Coucou

    eh bien après avoir lu ton texte dana, je dois avouer que je suis plutot content finalement d'avoir mis mon bruit sous LAL :D
    (alors que la by-nc-sa m'aurait bien plu à l'okaz pour des questions d'homogénéité sur des compils entre autres)

    J'ai bien peur aussi qu'il ne faille pas compter sur les statuts et les textes fondateurs des CC pour en préserver la pureté originelle (regardez ce qu'est devenu le journal Libération !).
    Si quelques requins y perçoivent un moyen de remplir grassement leurs poches, il est tout à fait pensable qu'une dérive plus ou moins lente amène les CC du côté purement utilitariste, en les transformant en quelque chose de tout à fait différent même d'un point de vue juridique

    Du coup, quels moyens y a-t-il pour empêcher cette éventuelle dérive ? à notre disposition ?
    Ou faut-il abandonner les CC pour une autre licence plus "éthique", ou au moins stable dans le temps (et qui aurait une clause NC pour que tout le monde soit content) ???

    (à bas le) PS : je viens souvent lire le forum ... désolé de ne pas interviendre plus souvent par manque de temps ... à pluche ...
  • on a la même analyse lheureux cycleur
    Ou faut-il abandonner les CC pour une autre licence plus "éthique", ou au moins stable dans le temps (et qui aurait une clause NC pour que tout le monde soit content) ???

    je compte réactiver une licence que j'ai utilisée au tout début (vers 2002 je crois)
    la open music licence yellow, qui contient une clause NC
    http://openmusic.linuxtag.org/yellow.html
    il me faut juste le courage de migrer chacun de mes morceaux sous cette licence et là c'est du boulot (faut que je modifie ça sur dogma, mais aussi sur mon site perso et dans bien d'autres endroits : archive.org, les sites des labels qui ont sorti les disques etc..)
    bon.. c'est pas tragique non plus si ça reste sous licence CC NC (le texte du contrat ne changera pas.. il y aura peut-être de nouvelles licences CC mais les classiques demeurent valides quoiqu'il en soit)
    ce qui est sûr c'est que les prochains morceaux seront sous open music yellox
    si d'ailleurs quelqu'un connaît une autre licence avec l'équivallent de la clause NC je suis intéressé :)
  • [légèrement Hors sujet mais pas trop]

    J'en discurais hier soir avec Altf4 et Hitmuri. L'un des freins au changement de licence c'est que certains ici ont posté des centaines de morceaux. Il faudrait un outil pour effectuer des changements groupés. J'en appelle aux développeurs par Toutatis ! :)

    [/légèrement Hors sujet mais pas trop]

    Je me posais la question tout à l'heure pendant que mon linge tournait au lavomatic prêt de chez moi. Nous utilisons les CC mais à qui appartiennent-elles ces CC ?
    Comment pouvons-nous influer sur ces licences pour qu'elles ne passent pas du côté obscur ? Le peut-on seulement ?
  • Les licences CC n'appartiennent à personne pas même à CC ce ne sont que des modèles de contrat...après on peut changer de licence par divergence de vue avec l'organisation Creative Commons mais d'un point de vue pratico/juridique, il n'y a pas de raison d'en changer.... perso j'attends (avec impatience) le résultat de la rencontre du 15 octobre...
  • Et ce qui est sous une version 2.0 peut être gardé sous 2.0 si la suivante qu'ils nous pondent ne convient pas. Le texte de la 2.0 reste le même.
  • je dirais oui gloup, si on suit Yza
    ce sont des contrats, on est libre de choisir le contrat qu'on souhaite pour ses oeuvres
    Yza écrit :
    après on peut changer de licence par divergence de vue avec l'organisation Creative Commons mais d'un point de vue pratico/juridique, il n'y a pas de raison d'en changer..
    ..
    d'un pt de vue pratico-juridique non :)
    d'un autre point de vue peut-être bien que oui :)
    koko écrit :
    J'en discurais hier soir avec Altf4 et Hitmuri. L'un des freins au changement de licence c'est que certains ici ont posté des centaines de morceaux. Il faudrait un outil pour effectuer des changements groupés. J'en appelle aux développeurs par Toutatis !
    ce serait bien pratique oui !
  • La posture éthique est indépendante de l'objet juridique. Mais peut-être serait-il intéressant de mieux développer le point suivant : les CC sont bien plus qu'un objet juridique.. Ce système simplifié de cession, on devra dire de licence puisque c'est né dans le système du copyright, ne propose pas seulement des modèles de contrat mais tout un univers marketing focntionnel : marque, logo, symboles signifiants etc. ainsi qu'un discours :
    Share, Remix, Reuse — Legally.
    Creative Commons provides free tools that let authors, scientists, artists, and educators easily mark their creative work with the freedoms they want it to carry. You can use CC to change your copyright terms from "All Rights Reserved" to "Some Rights Reserved."
    We're a nonprofit organization. Everything we do — including the software we create — is free.

    L'objectif des contrats est bien de faciliter la créativité et la circulation des oeuvres par tous (initiative en réaction contre le copyright trop contraignant). Et pour que la popularisation de tels objets juridiques puisse avoir lieu, il fallait mettre en place cet univers marketing / communication focntionnel (car ça aurait pu rester de simples contrats, mais la mayonnaise n'aurait pas pris !) Grâce à ce logo, cette simplification juridique des jargons grâce à des symboles etc. l'objet juridique devient accessible à tous, c'est-à-dire tout le monde, éthiquants comme utilitaristes, saints comme démons... A mon sens, la popularisation des CC n'est donc pas une dérive (d'une part il se trouve que le monde est plus peuplé de wanabee famous et autres opportunistes, rêveurs, égoïstes etc. comme le montre la popularité d'un my space etc. et d'autre part ce n'est pas l'utilisation d'un outil éthique (sic) qui va transformer son utilisateur en faisant naître en lui une éthique dont il ne se soupçonnait pas l'existence...)

    Si l'on considère que la popularisation de l'usage d'un tel étendard (marque CC, organisation à but non lucratif, made in usa etc.) réservé jusqu'ici à quelques-uns est une dérive (ouin ! mon sain étendard est récupéré par des malades !), la controverse ne vient-elle pas du fait, non pas qu'on veuille absolument attacher la posture éthique à l'objet juridique, mais qu'on veuille en fait l'attacher à une marque (CC) ?...

    Ce questionnement induit cette solution que j'entrevois : pour qu'une récupération soit par essence impossible, il faut de se passer de marque. Autrement dit, il faut simplement utiliser des licences sans nom (a priori un contrat, ça ne porte pas de nom). Là, plus besoin d'associer une démarche éthique à un objet juridique trade marké ; il n'y a plus que la démarche éthique à mettre en avant (en lui donnant un nom, une image, que sais-je, vive le marketing...)... ou même en ne mettant en avant rien du tout (oui, pourquoi jouer aux prédateurs ?)... le contrat anonyme mais juridiquement valable n'est plus là que pour faire valoir ma posture.
    (regardez ce qu'est devenu le journal Libération !)
    Justement, la comparaison ne me semble pas pertinente. Un journal a une position éditoriale. c'est cette position éditoriale qui fait le journal (et la position peut évoluer et on peut le regretter etc.). La seule position éditoriale des CC (si tant est qu'on puisse parler de position éditoriale) est le partage, l'échange etc. par le plus grnd nombre. ça veut se placer comme L'alternative au copyright (cf. parallèle entre le C cerclé et le double C cerclé, différent encore du C à l'envers cerclé etc. bon.).
    Tu te souviens peut-être mon projet de recherche collective sur le thème de l'improvisation ? ben ce serait tout à fait faisable dans ce cadre là
    Et comment que je m'en souviens ! ;) d'autant plus que je creuse de plus en plus les fondements théorico-pratqiues de l'after infinity. Mais il faut qu'on en reparle : si c'est à séminariser, peut-être que ça pourrait être intéressant de faire ça parallèlement à mon projet d'After Infinity Live ?.......... à voir...

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