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quelques textes sur les creative commons

novembre -1 modifié dans A propos des licences libres
le débat fait rage concernant ..
difficile à dire;.
la conformité de certaines licences Creative Commons avec les licences libres GPL ou informatiques
vieux débat (qui à on sens est fondé sur une méprise et une mécompréhension complète de ce que c'est qu'une oeuvre d'art mais bon, je vais pas me répéter)
en tous cas ça s'excite les neurones..

c'est parti :

1° dans libroscope on vous done les chiffres d'usage des licences CC
le parti pris (qui donne d'ailleurs lieux à débat en bas de page) c'est que les clauses NC et ND rendent les licences PROPRIETAIRES (qui je le rappele est un gros mot !! affreux)
http://www.libroscope.org/Creative-Commons-adoption-et
les auteurs en concluent je cite :
Aujourd’hui, un logo Creative Commons renvoie, quelle que soit la source choisie :
- à une licence libre une fois sur quatre ;
- à une licence propriétaire trois fois sur quatre.
Entre trois et quatre fois plus de créatifs préfèrent les licences propriétaires aux licences libres.

pfffffffffffffff

2° sur Framasoft F. Obadia étudiant en sciences du langage s'interresse aussi aux licences CC :
Creative Commons : une liberté en nuances et à nuancer
http://www.framasoft.net/article3994.html
là aussi on s'y prend la tête sur la prétendue conformité ou non-conformité des licences appliquées au arts et les licences du monde logiciel etc;.
Sans s'interroger une seule seconde sur l'objet de ces licences CC : c'est-à-dire les productions artistiques ou culturelles.
D'où la conclusion mi-figue mi-raisin, et sans intérêt à mon avis.


3° Dans homo numéricus, Pierre Mounier titre :
La GPL est-elle soluble dans la libre culture ? Une exploration régressive des licences d’utilisation aux pratiques de communication
http://www.homo-numericus.net/article.php3?id_article=247
Texte plus intéressant qui part déjà du principe que :
Et en effet, si on cherche à dépasser la séduction que représente l’idée d’une application des licences libres à toutes formes de création, on se rend compte que l’utilisation de licences libres hors contexte informatique soulève de nombreuses difficultés et confine parfois à l’absurde, en l’état actuel des pratiques de création des oeuvres. Car dans nombre de domaines, l’ensemble des dispositifs juridiques, politiques et intellectuels qui définissent les conditions dans lesquelles s’exerce la création, se construisent autour de la mise en place d’une « fonction auteur » [3] remarquablement verrouillée. Alors que le caractère fonctionnel du code informatique le sauve pour ainsi dire de cet enfermement en lui permettant de s’insérer à la manière d’une brique dans un ensemble plus vaste, le texte discursif, la représentation plastique et, dans une moindre mesure, la création musicale tels qu’ils sont conçus aujourd’hui acceptent difficilement de telles pratiques.
l'auteur s'emploie par la suite à resituer la problématique du point de vue des conditions économiques des acteurs intéressés par le libre : et bien sur de ce point de vue un développeur n'est pas un artiste.
Et la conclusion ouverte à la diversité des pratiques (fondée sur la diversité de communautés dont il souligne justement le caractère plus ou moins homogène) :
Si le logiciel libre n’est sans doute pas un modèle en tant que tel pour d’autres communautés qui s’en reconnaissent proches, l’ensemble de ces communautés et les combats qu’elles mènent constituent bien un modèle pour une société ouverte qui refuse l’appropriation privative par une catégorie quelconque d’acteurs, au nom d’une logique qui lui est étrangère, de ce qui en fait la vie même en tant que société : la libre circulation de l’information et la dissémination des moyens de communication permettant au plus grand nombre d’être sources en même temps que récepteurs, de participer à la vie collective, c’est-à-dire très exactement de prendre part à l’échange généralisé de signes et de richesses qui définit toute vie sociale.


Mon point de vue sur tout cela reste le même : il importe de refaire un peu de philosophie, de s'interroger sur ce que c'est que la création, l'art, ce qu'il reste de ces signifiants aujourd'hui. Pour le reste il y a un problème qui est celui de la propriété intellectuelle, qui effectivement dépasse largement la question de l'art. Mais tout aussi bien celui de l'informatique. Et l'invocation d'une terminologie éthique, et notamment du signifiant "liberté" rend les débats souvent stériles.

Bref, mon point de vue est qu'il y a du ménage à faire avant de tout simplement pour parler de l'art, que ce soit du point de vue juridique ou éthique.

Réponses

  • Il faudra bien que la musique libre s'émancipe vis à vis du logiciel libre, du moins dans les mentalités.

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