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Discutons avec les membres de Libre Accès

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Réponses

  • dana écrit:
    http://outsiderland.com/dissemination/?p=71

    Alors on va me dire encore : « Mais dana, tu causes, on comprend bien tes objections, mais c’est toujours pareil avec les intellos, ça cause mais ça ne bouge pas le petit doigt. Alors ! Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Qu’est-ce que tu proposes ? »

    hé bien, je crois qu’il y a des tas de choses intéressantes à faire : de la musique par exemple, ou de la littérature, ou bien des installations plastiques ou numériques, faire de la politique, soutenir les sans-papier, militer pour un revenu minimum universel ou bien aller se promener, prendre un peu d’air frais. Mais surtout éviter d’entretenir cet espoir qu’un jour grâce au libre, en tant que représentants ou artistes du libre, vous pourriez avoir une meilleure rémunération, ou décrocher un job en tant qu’expert, ou porte-parole de la cause.

    brillante conclusion !

    effectivement, le discours d'"activiste" (gnagnagna tu fais quoi toi pour le libre!) est une insulte envers les "intellos du coin" mais aussi, et c'est plus grave, à l'intelligence. Car l'action de base, celle qui fait que le libre existe et qu'on se tripote la nouille en y pensant, c'est produire et publier sous LL. Tout le reste est forcément moins important, dans tous les cas non-vital au libre. Le gars qui bricole un truc dans son coin et qui le publie sous LL est forcément plus important pour le libre que toutes les teams ML, LA, ILV etc...

    La fin se déguste sans commentaire (chut alors).

    (coquille : "le raisonnement quelle>>QU'ELLE conclue", juste histoire de prouver que j'ai pas juste lu le début et la fin... )
  • merci pour la coquille anar-seed (qui est en réalité une horrible méconnaissance de ma part de la conjugaison du verbe conclure :) je vais mettre un "t" alors :)
  • dana écrit:
    merci pour la coquille anar-seed (qui est en réalité une horrible méconnaissance de ma part de la conjugaison du verbe conclure :) je vais mettre un "t" alors :)

    Ben tiens dana, puisqu'on est en pleine séance de conjugaison, tu profiteras de la modération pour corriger ma grosse faute singulier/pluriel que j'ai trouvée en relisant après avoir validé mon commentaire sur ton blog. Enfin, si tu trouves ce que j'ai écrit digne d'être publié...
  • le texte est bien, quoique narquois, mais je trouve qu'il conçoit toute idée de rémunération des artistes autour du vieux filon de la "distribution" du "parcours", alors que les idées de rémunération serait, à mon sens à placer ailleurs. Je comprends que tu (on se tutoie ? ;) ) perçoive les tentatives et les idées de rémunérations évoquées à droite à gauche (mais plus à gauche quand même) comme utilisant ces même précepte de la circulation, parceque c'est plutot vrai, en gros il s'agit de taxer les tuyaux pour ceux qui "crèvent" de faire de la musique (coucou onam olos).
    Pour autant faudrais ptet insuffler l'idée que c'est plus là qu'il faut placer l'idée de revenu. Le logiciel libre (aie encore une fois) à fait cette mutation, l'argent ne rentre plus pour ce que le logiciel fait et combien de copie il en existe mais sur les services autour de ses technologies de pointe. Evidemment dur de transposer, mais je pense qu'il faut vraiment réfléchir à sortir l'idée de rémunération du vieux modèle de rareté, tout simplement parceque pour la musique, le cinoche, le texte, la rareté n'est plus (mais alors plus du tout) garantie.
    Les "trucs" font parti de ce genre de solution, on pourrais imaginer des jeux online impliquant le public, on pourrais imaginer des jeux réels aussi, on pourrais imaginer plein de trucs, mais pas utiliser la circulation des oeuvres pour justifier de leur rémunération. La valeur dans "l'art" ne me semble pas être dans sa circulation, sa circulation dois être garantie de façon non-discriminatoire. (oui je l'adore celui là depuis que je l'ai trouvé pour remplacer gratuit).

    Après oui on peux pas parler de ça avec un député, fut-il communiste, d'où les tatonnement actuels qui proposent des "machins", mais fondamentalement encore sur le vieux modèle (la circulation). Ca se tente et si quelqu'un veux le faire tant mieux, mais ça ne me semble être qu'une étape mi-figue mi-raisin.

    Mais bon oui tu répondais à libre accès c'était pas un texte de proposition, mais t'as évoqué des pistes qu'a mon avis il faut creuser.

    [mouahahaha]
    soit dis sans offense :lol:
    [/mouhahaha]

    Le gars qui bricole un truc dans son coin et qui le publie sous LL est forcément plus important pour le libre que toutes les teams ML, LA, ILV etc...
    heu... moué, le mec qui permet à un artiste libre de faire un concert m'apparait comme tout aussi vital, ptet pas pour le libre, mais pour le mec qui publie en licence libre, si son truc c'est de faire des concerts, celui qui l'aidera permettra aussi que le mec continue à publier, ça se mords un peu la queue, mais c'est un peu la caricature là.
    Faut cesser d'opposer les gens à mon avis, le blairow qu'a pas tout compris mais qui aide à niquer le wifi du voisin pour broadcaster un live, il a sa place et elle se respecte. (tout blairow qu'il soit)

    dF
  • quelques notes perso sur le texte de dana, très bien écrit, mais qui montre quelques raccourci hâtifs et évidences pas si évidentes (en tout cas pour moi) (les démonstrations ne m'ont pas convaincues).

    donc 3 points :
    1.
    L’auteur sous licence libre choisit de libérer cette circulation, et il choisit donc de renoncer aux revenus qu’il aurait pu capter en ne choisissant pas ce type de licence.
    Alors, si ce dernier paragraphe énonce bien une vérité indubitable, on se demande ce que vient faire cette histoire de rémunération des auteurs sous licence libre !

    Le renoncement est évident pour toi, il ne l'est pas pour moi.

    2.
    et ensuite l'idée de vendre des produits dérivés. il faut bien admettre que vendre des tshirt marqué Dana c'est pas très folichon, non ? tu fais de la musique, tu fais pas des t-shirt (pour employer ton genre de rhétorique)

    3.
    Moi je veux bien : mais quid des licences libres dans cette histoire ? Si les artistes veulent toucher des droits d’auteur en compensation de la jouissance qu’en tirent ceux qui les écoutent ou les lisent ou les contemplent, mais qu’ils s’inscrivent dans les sociétés de gestion collecive existante, qu’ils militent avec les membres de la sacem pour une licence globale ou une contribution créative !

    c'est un raccourci : tu peux très bien, il me semble vouloir une diffusion libre et toucher des sous sur le diffusions commerciales.

    ensuite, on en revient au même point (celui du départ de la grande chamaillerie) : peut être y a t'il une division d'aspiration ? on est tout simplement pas d'accord et on voit pas le monde de la même manière, c'est pas grave, mais ça plombe un peu.

    voilà mes 2 cents ;)

    peut être vaut t'il mieux continuer la discussion sur ton blog ? peut être aussi que les 'quote' ne sont pas une solution pour critiquer ton texte ?
  • Sam a écrit:c'est un raccourci : tu peux très bien, il me semble vouloir une diffusion libre et toucher des sous sur le diffusions commerciales.

    Oui ,ça pourrais êtres bien,seulement il faut faire un contras (ou sous la table en toute liberté),et tu retombe alors dans un système a la jamendo pro,qui n'est plus une musique libre mai commercial sous contra.
    Et si c'est pour faire un contra ,il vaut mieux que ce soit entre l'auteur et l'acheteur ,il n'y a pas besoin de J.Pro ,ou musique libre ,entre pour ramassé tous ce qui traines !
    On dirais que vous cherchez le même schéma,sa saute au yeux ,suis-je le seul a le remarquer ?

    J'ai un peut de mal a accepter leurs jamendo pro,pompe a fric ,et ils ont été énormément critiqué sur Dogmazic pour leurs système ,mai on dirais que vous tentez de reproduire le même genre de rémunération!!

    Enfin ,ça m' intéraise de savoir comment faire sans tomber dans un registre commercial,sans s'écarter du libre!

    Je suivrais vôtres discutions,avec plaisir et attention, en tous les cas!

    Bonne journée.
  • septembre 2009 modifié
    En fait on mélange différents types d'auteurs...

    Dans l'idéal, ce qui fonctionnerai très bien avec le libre et la libre diffusion c'est un auteur/compositeur/interprète. L'auteur se rémunère sur les concerts qu'il fait de ses propres œuvres.

    Le modèle fonctionne aussi pour le compositeur/interprète qui peut avoir des contrats d'illustration sonore, pour créer des ambiances, des BO...

    Mais pour un "simple" auteur, un "simple" compositeur, ou un "simple" interprète, ça devient tout simplement plus difficile sans passer par une case "rémunération indirecte" (société de gestion, structure qui gère des sommes entre le public et les auteurs (genre sard)...).

    Si en plus on parasite le débat avec l'idée selon laquelle un auteur doit pouvoir vivre comme tout le monde avec ses œuvres (genre une paie comme quelqu'un qui bosse à temps plein), cela devient encore plus compliqué.

    Oui, quand un auteur crée, il ne génére pas d'argent. Et oui, le boulot de création est un boulot à temps plein, voire qui explose toutes les statistiques sur le temps de travail... Mais on le voit bien ici, à moins que l'auteur en question ne ramasse suffisamment d'argent sur ces actes de création, ses contrats, il ne pourra pas en vivre toute l'année. En fait on peut reprendre le même modèle économique que ceux qui font les saisons en été ou en hiver. Un auteur va devoir bosser pendant certains temps et amener de l'argent pendant d'autres moments et sans cesse vivre dans cet équilibre entre temps de création et temps de représentation.

    À mon sens vouloir à tout prix apporter des solutions pour une rémunération en droits pendant les temps de "non activité génératrice de finances" n'est pas pertinent. Non seulement on essaie de ponctionner sur les acteurs qui diffusent, mais, et c'est le système aujourd'hui qu'on dénonce, on ponctionne sur les publics au détriment de l'accès aux œuvres (payer pour jouir). Proposer un système de don est pour moi un moyen de financer faiblement des projets, mais ne répond pas aux questions.

    Les véritables questions sont quels sont les débouchés pour les œuvres libres ? Et je trouve qu'il manque souvent dans nos débats des personnes qui sont des gestionnaires de salles de spectacle, des organisateurs de festivals (comme moi, didier et bien d'autres..), des personnes qui seraient en capacité d'embaucher un auteur pour un projet spécifique... (BO de film, de jeux vidéos, ambiances...).
    Il nous manque ces maillons là qui sont les véritables "paies" des auteurs.
  • septembre 2009 modifié
    __sam écrit:
    ensuite, on en revient au même point (celui du départ de la grande chamaillerie) : peut être y a t'il une division d'aspiration ? on est tout simplement pas d'accord et on voit pas le monde de la même manière, c'est pas grave, mais ça plombe un peu.

    Le problème, c'est que les clivages ne sont pas toujours limpides et pas toujours là où on le croit.

    Par exemple, il y a le vieux débat entre libristes partisans de la LAL ou de la CC by-sa et les utilisateurs des licences ouvertes de type CC by-nc-sa. Pour les premiers, les licences avec clause "nc" ne seraient pas vraiment libres. Pour les seconds, on ne doit pas traiter de façon rigoureusement identique les productions artistiques et les logiciels. Mais on peut là aussi faire une subdivision entre les "opportunistes" pour qui la gratuité est un outil de promotion permettant de monnayer plus grassement d'éventuelles levées de leur clause "nc" (avant de passer le cas échéant à la SACEM si succès) et ceux, dont je suis, qui voient dans la clause "nc" un moyen de faire exister un espace d'activités et d'échanges culturels libéré du monde marchand.
    A titre personnel, si d'aventure il m'arrive de composer des trucs suffisamment merdiques pour plaire au plus grand nombre et intéresser le marché, je peux envisager de lever ma clause "nc" dans le but de palper du pognon, voire (ce qui est plutôt illusoire dans le contexte économique actuel) d'en vivre. Dans cette hypothèse, je tirerais un revenu de ma zic selon des voies tout à fait traditionnelles qui ne révolutionnent en rien l'économie de la musique ou l'économie tout court. MAIS la mise à disposition de mes morceaux en libre diffusion pour toute utilisation non-commerciale, ouvre, elle, le champ libre à une activité humaine non-marchande, et ça, en soi, c'est plutôt révolutionnaire. La seule existence d'activités gratuites (je ne parle pas, bien sûr, du "gratuit" financé par la pub) est une épine dans le pied de la marchandisation.

    Quand je vois aujourd'hui des "libristes" prôner le "mécénat global" ou le "don obligatoire", ou même simplement chercher de nouvelles sources de rémunération "justes" et bonnes" pour les artistes (c'est combien par tête de pipe ?), je m'interroge. Sont-ce bien les mêmes, pour qui la clause "nc" était une entorse à l'esprit du libre, qui parlent aujourd'hui de taxation du public ? Ou alors, dès le début, il y avait un malentendu : la clause "nc" était honnie parce qu'elle était en fait une entrave au commerce ? Le but était de chercher par tous les moyens des sources de revenu, même lorsqu'on n'a pas assez vendu pour s'inscrire à la SACEM ? D'ailleurs, est-ce qu'on ne reproche finalement pas à la SACEM d'être tout simplement trop sélective, dans le fond ? Et que dire de ceux qui tentent à toute force de vendre leur musique en la présentant comme moins chère que la SACEM ou même "libre de droits" ?
    On me dira peut-être que la SACEM prélève sa dîme sur la circulation des oeuvres et que le libre veut au contraire libérer et favoriser cette circulation, et trouver ailleurs les sources de revenu. Mais ces sources de revenu, elles existent déjà : les dons, par exemple, les concerts... (mettons de côté les t-shirts fabriqués en Chine). Ah! oui, mais le problème, c'est que les gens ne donnent pas, ou en tout cas pas assez pour que nous puissions en vivre, et il n'y a parfois que 3 pelés à nos concerts. C'est peut-être dommage, mais c'est comme ça. Peut-être qu'ils n'ont pas les moyens de donner, ou pas envie, ou peut-être même qu'ils préfèrent acheter des trucs commerciaux parce qu'ils les préfèrent à nos belles oeuvres libres. Peut-être qu'ils ne nous connaissent pas ou pire : qu'ils n'aiment pas notre musique.
    Peut-être devons-nous tout simplement faire avec, et accepter effectivement qu'il est quasiment impossible aujourd'hui de vivre de la musique, à moins d'être capable de produire des marchandises qui correspondent aux critères du marché (et parmi ces marchandises, il peut même y avoir des trucs intéressants).

    Il y a peut-être une "solution", mais elle n'est pas sans danger. Le jour où la SACEM sera compatible, comme son homologue hollandaise, avec les licences ouvertes à clause "nc", ceux d'entre nous qui veulent à la fois faire de l'art libre (hors commerce) et palper des ronds sur les diffusions commerciales pourront le faire. Moi, je n'ai rien à y redire : après tout, on peut comprendre que même un adepte du libre cherche à bouffer en produisant de la musique commerciale plutôt qu'en allant pointer à l'usine, non ? Et là, évidemment, pour bouffer, faudra au moins produire des trucs susceptibles de se vendre, et il y aura toujours aussi peu d'élus qu'aujourd'hui.
    A l'inverse, il y a aussi des adhérents de la SACEM, qui vivotent grâce à elle, mais qui aimeraient bien eux aussi diffuser librement en dehors du contexte marchand.

    Le risque, c'est évidemment que les licences ouvertes deviennent encore plus un simple outil promotionnel. Mais nous serons peut-être encore quelques uns à nous en servir autrement. Ou bien nous créerons nos propres licences.
    A ce sujet, la mise en place des CC+ (derrière lesquelles s'abritent les requins luxembourgeois pour vendre leurs licences d'utilisation commerciale tout en continuant à se réclamer de la musique libre), les proclamations de CC France qui "investit le web 2.0", ces histoires de licence globale/contribution créative/mécénat global/SARD... ne vont vraiment pas dans le bon sens.

    La question centrale de la musique libre n'est donc pas : "de quoi on vit ?" Chacun se démerde comme il peut, et dans l'idéal, on peut militer (pas seulement entre nartistes) pour un revenu universel de vie (pas seulement pour les nartistes).
    La question centrale, c'est : comment assure-t-on l'existence d'un espace libre et ludique de création et d'échanges qui échappe à la dictature de la marchandise ? Moi, en tout cas, c'est cette question là qui m'intéresse, et c'est l'adéquation des pratiques avec cette question qui détermine mon ralliement à telle ou telle initiative.

    Je ne suis pas convaincu que Libre Accès soit vraiment en phase avec ce que je viens d'exposer, et du coup, si Musique Libre et son site Dogmazic deviennent une simple composante de Libre Accès, je vais me demander un peu ce que je fiche ici.
    J'ai déjà quitté deux plate-formes de diffusion et je me sentais un peu "chez moi" ici (sur ce forum) et en bonne compagnie, et j'étais fier que ma musique soit présente sur Dogmazic. Mais je ne demande pas mieux que de voir mes doutes se dissiper.
  • pour chaos1

    concernant jamendo, il est évident que leur système est une pompe à fric. concernant les intermédiaires à rémunérer sur l'argent d'une diffusion commerciale, ça ne me choque pas que par exemple Pragmazic prenne une partie de l'argent des ventes des cds. Et concernant les contrats, c'est pas forcément un truc qui intéresse au plus haut point tout le monde. Ce qui ne veut pas dire qu'il faille s'en désintéresser, mais simplement que si d'autres veulent les prendre en charge, ça me décharge par exemple.
    On dirais que vous cherchez le même schéma,sa saute au yeux ,suis-je le seul a le remarquer ?

    il ne me semble pas. je revendique une musique, sous licence de diffusion libre mais je ne veux pas qu'on l'utilise à des fins commerciales gratuitement.
    Enfin ,ça m' intéraise de savoir comment faire sans tomber dans un registre commercial,sans s'écarter du libre!

    J'ai jamais été effrayé par le côté commercial comme beaucoup ici. Puisqu'on ne peut pas changer le monde d'un coup de baguette magique, la licences libres peuvent être un outil vers "un monde meilleur". On amalgame trop souvent les musiciens et 4 pauv type comme Oasis. Ce n'est juste pas la même chose.

    Le Doc aurait dit sur Fun Radio, en 91 "Non, l'argent n'est pas sale".


    Et surtout, super in cauda venenum sur ton post.
  • Je ne suis pas convaincu que Libre Accès soit vraiment en phase avec ce que je viens d'exposer, et du coup, si Musique Libre et son site Dogmazic deviennent une simple composante de Libre Accès, je vais me demander un peu ce que je fiche ici.
    J'ai déjà quitté deux plate-formes de diffusion et je me sentais un peu "chez moi" ici (sur ce forum) et en bonne compagnie, et j'étais fier que ma musique soit présente sur Dogmazic. Mais je ne demande pas mieux que de voir mes doutes se dissiper.

    Libre accès est multiple et les centres d'intérêts divergent. Moi je pense que ces gens ont meilleur compte a s'entretenir avec leurs différences même si cela peut paraitre confus que de se scinder et de ne plus avoir d'espace pour se parler.

    Ce troublion ne peut pas de fait revendiquer une pensée commune mais peut avoir une action commune qui montre toutes les nuances d'idées.

    Dur labeur.

    Pour ce qui concernerait dogmazic, elle n'est donc qu'une composante et pour l'heure l'équipe est assez d'accord de se mettre en retrait d'abord et avant tout parce que nous devons nous concentrer sur des activités pratiques ;

    Autre signe qui peut te rassurer,
    alors que tout le monde parle de rémunération, il est proposé cette conférence sur artischaud. Artischaud-dogmazic - même combat.
    http://www.dogmazic.net/modules.php?ModPath=phpBB2&ModStart=viewtopic&p=44801#44802
    On est loin de ne parler que de fric. non?
    d'ailleurs je vous demande votre avis et contribution.
  • Entièrement d'accord ,avec les trois postes qui précède le mien!
    Enfin , je veut dire que je me retrouvent aussi bien dans le poste d'aysik ,qui pointe les façons de rémunérations ,comme je les verrais aussi!
    Concert ,don, support,mai comme vous le dites ce n'est pas très rémunérateur en fin de compte ,il manque un truc plus concret ,et ces probablement le but ,trouver la solution ?

    Psychonada aussi ,souligne des pointss ou je me retrouvent dans l'esprit partage et point barre ,qui peut ce suffire a lui même ,pas besoin de rémunération, le partage avant tous!
    Bon c'est encore cette catégorie ,qui me convient le mieux ,mai comme il le dit ,ceux qui veulent ,un peut être rémunéré avec leurs travail ,et assez logique aussi pour moi!

    Ce qui veut dire ,que Sam a raison de chercher une solution pour la rémunération!
    Sur ça je lui dirais ,
    "Peut-êtres faire un site a part ,sans opposer les CC,ou chaque personnes pourrais déposer sa musique a la vente commerciale ,un site ou ceux qui veule de la rémunération pourrais directement , céder un contras a une parties commercial,et entre 4 yeux(faire son prix ,en rapport a l'acheteur) , pas besoin qu'un d'autres ramasse 50%, on pourrais envisager une petite part de pourcentage pour l'hébergement ,sur chaque vente ,comme cela, ceux qui vende touche de leurs ventes ,et participe a payer l'hébergement pour ceux qui ne vende pas! "

    C'est la seul idées que j'ai pour l'instant, c'est un peut l'idée J. pro ,mai sans l'intermédiaire qui ramasse 50%,sur toutes les ventes ,c'est ce qui m'a repoussé cher J.pro,sinon leurs idées est bonnes pour rémunérer,enfin je n'y ai pas adhéré ,mai l'idée de départ me plaisais ,si jamendo n'avais pas été aussi gourmand,et le truc qui me dérange aussi c'est qu'il face le prix ,si tu vend" un produit" j'estime que c'est a toi que revient le droit de faire le prix de vente ,et pas a un intermédiaire ,c'est aussi un problème ,bref je ne ferrais pas le même prix pour un café qui veut acheter le droit de passer ma musique , d'ailleurs je la donnerais gratuitement ,que pour une grosse chaîne télé ,on pourrais varier le prix selon le portefeuille de l'acheteur ,et reverser 10% de la vente ,si tu vend un morceau 1000€ ,il y aurais 100€ pour les prises en charge hébergement ,si tu vend 20€ ,il y aurais 2€ ect...

    J'imagine un site ,sans prix fixé ou l'acheteur contacte le vendeur,et sur la vente" je dit cela sans connaissance" un pourcentage obligatoire pour payer l'hébergement ,tu ne vent pas ,tu ne payes pas.

    Je ne sais pas si ça vous aidera ,ça sort comme ça vient! rire
  • septembre 2009 modifié
    Salut à toutes et à tous,

    Bon, je vous le dis tout de suite, j'ai un peu éludé ma lecture des derniers posts, car le sujet me brûle les doigts, et j'en ai déjà fait part à Libre Accès sans passer par ici.

    Alors, il y a plusieurs points que je voudrais relever. Tout d'abord des points d'ordre général qui ne sont pas spécifiques du tout au libre.

    1. Si Libre Accès n'a pas de parole propre, mais seulement les paroles individuelles de chacun de ses membres qui s'expriment sans jamais engager la structure, comment cette structure peut-elle, d'une manière ou d'une autre, promouvoir la culture libre ? Autrement dit, si la structure en tant que telle ne parle jamais, comment va-t-on l'entendre. Je ne vois pas ça possible, à moins que l'on considère -à tort ou à raison- les paroles de ses membres comme des paroles de la structure. De fait, cela définit effectivement les membres du CA (à tout le moins, compte tenu du mode décisionnel actuel, dont il m'a été dit qu'il n'était pas figé) comme les porte-paroles de la culture libre.

    2. En corollaire, à mon sens, une fédération de la culture libre est en effet quelque chose de tout à fait utile et intéressant : pour faire prendre conscience à des politiques au niveau national (donc parisiens, ce qui semble être l'un des points forts de Libre Accès), bien sûr, mais encore plus à des échelles plus réduites (région, etc.) qui ont infiniment plus de latitudes pour exprimer leur soutien. Et puis, et ça n'est pas le moins, envers le public, mais cette considération est très généralement oubliée.
    Par contre, une fédération se doit :
    - de fédérer un maximum de personnes sur la base d'une philosophie claire (la culture libre seule n'est probablement pas suffisante compte tenu des divergences, mais j'y reviens après)
    - d'avoir un propos clair, ce qui implique que ce propos ne concerne que des sujets qui font consensus parmi les gens que représente la fédération (d'où l'importance d'une "ligne éditoriale" à la base, afin que les gens sachent à quoi ils adhèrent). Par là même, si l'on veut une fédération de la culture libre en général, cette fédération ne va pouvoir se positionner que sur des sujets très très généraux, en faisant au passage attention de ne pas piétiner les plates-bandes des indépendants, car l'indépendance n'oblige pas à l'utilisation de licences libres. Bref, mon avis sur la question est qu'il devrait y avoir suffisamment de choses qui nous réunissent pour pouvoir en parler avant le schisme. Mais ce point de vue, je m'en rends de plus en plus compte, est très généralement celui des partisans des licences les plus ouvertes (cf. ce que dit deFred), puisque de fait il y a dès l'origine une part de renoncement très grande dans leur démarche. Je ne suis donc pas sûr que l'on puisse arriver à cela... C'est polémique, donc je ne vais pas plus loin là-dessus (même si la polémique est intéressante).

    3. Cette remarque, elle n'est pas de moi, je la pensais sans avoir réussi à l'exprimer, et c'est l'un des fondateurs de Linux Nantes qui me l'a finalement formulée à la sortie de l'exposé de Stallman. A noter qu'elle rejoint la position d'un autre développeur non musicien qui est venu aux assises de la culture libre :
    Pourquoi un artiste devrait-il être considéré différemment (du point de vue de la création) d'un créateur de logiciel (par exemple) ? Qu'est-ce qui justifie que l'artiste puisse créer une fois et en profiter pendant une durée déterminée (postulat du mécénat global, même si de manière un peu indirecte) ?
    Nous utilisons tous des logiciels libres, sans nécessairement faire de dons à la MoFo ou qui sais-je, et on ne nous en tient pas rigueur. Notamment parce que les éventuels besoin de rémunérations sont opérés majoritairement à travers d'autres produits (maintenance, formation, installation, voire salariat d'un poste à plein-temps avec une mission à temps partiel...).
    Et plus pragmatiquement, quel est l'objectif recherché à travers ces demandes de rémunération convenable (dont il est notable au passage qu'on y inclue uniquement deux solutions : le revenu universel de vie[1] et la rétribution au titre des droits d'auteur... quid des salariats possible par des structures de production ?) ? Si nous prenons le chiffre d'affaire de la SACEM (parlons musique), soit environ 750 M€ en 2006 (source aimsa) et qu'on le divise très naïvement par le nombre de sociétaires de la SACEM, soit 107000), nous arrivons à 7000 € par sociétaire, ce qui n'est clairement pas suffisant pour vivre pour la pluapart des gens. Si on propose d'élargir cette rémunération aux gens du libre (et aux gens du rien, parce qu'il n'y a pas de raison), combien de personnes devraient toucher des rétributions ? Le triple ? 10 fois plus ? Aucune idée, mais, très clairement, la part qui reviendrait à chacun sera très faible. A noter, d'ailleurs, que ce chiffre d'affaire inclue également les cotisations en tant que sociétaire, qui finiront par être plus importantes que la rétribution.
    Bon, si nous allons plus loin dans le calcul, une structure gérant la redistribution de ces subsides est nécessairement constituée de personnels permanents. La SACEM en compte 1500, gageons qu'une nouvelle structure optimisera son personnel, mais enfin, clairement, il ne restera rien.
    Donc, j'aimerais lever une ambiguité qui n'en est pas une : LA RÉTRIBUTION AU TITRE DES DROITS D'AUTEURS N'EST PAS UNE SOLUTION DE VIE VIABLE, à tout le moins sans augmenter la taxation au titre des droits d'auteurs sur les produits, mais dans ce cas, c'est l'accès à la culture que l'on coupe, et je ne peux pas croire que cela colle avec l'esprit du libre.
    Alors, pourquoi demande-t-on ce type de rétribution, si ça n'est pas pour en vivre ? Par jalousie ? Je ne vois rien d'autre qui me vienne à l'esprit et qui soit recevable. Pas par esprit d'égalité, car dans ce cas, le zéro pour tout le monde est envisageable.
    Pour terminer sur ce point : en musique (vivante ou cd), et en théâtre, aussi (c'est les domaines que je connais, n'en déplaise à RMS), la part que représente les droits d'auteurs dans les budgets de projet de réalisation de pièce, de production d'album, d'organisation de tournée, de résidence, etc. est absolument minime au regard d'autres coûts, en particulier LES SALAIRES DES ARTISTES ET TECHNICIENS. Donc, avant de se poser des questions de ce type, et de se monter bien haut la tête pour voir comment on devrait justement rétribuer notre travail, il serait peut-être temps d'observer avec un certain réalisme ces faits. Quand je discute de ce débat avec des gens proches du libre, mais pas nécessairement auteur (par exemple des techniciens, des régisseurs de festivals, etc.), ils hallucinent que de telles questions soient posées tant leur pertinence est faible au regard de ce qu'est la culture. Et le salariat, c'est très confortable, au passage, je ne l'échangerais pas contre une rétribution pour mes droits d'auteurs.
    [1] avec lequel j'ai beaucoup d'affinités, mais qui ne me semble en effet pas être essentiellement lié au libre.

    4. Ôtez-moi d'un doute (mais j'ai déjà la réponse, je pense), tout le monde est bien entendu d'accord sur le fait que l'appartenance de Musique Libre ! à Libre Accès, ainsi que son statut de fondateur, n'implique en rien l'idée que les groupes présents dans l'archive Dogmazic sont représentés par Dogmazic (nous ne sommes pas tenus d'être membres de l'asso, donc ça serait un comble).


    Je suis très critique, mais, après en avoir discuté avec des membres de Libre Accès directement, je suis personnellement resté sur ma faim, avec des réponses plus que floues et pas nécessairement cohérentes entre les différents membres de LA, alors même que l'intérêt d'une fédération me semble presqu'aussi évident que le positionnement de LA en tant que telle.
    Et, encore une fois, je connais plusieurs des membres de LA, j'ai discuté avec eux, et j'ai une grande confiance et un grand respect pour leurs actions en dehors de cette structure. Mais je ne perçois vraiment pas l'action de cette structure comme salvateur, et ce sentiment est d'autant plus exacerbé que j'habite en province ! ;)
    J'ajoute que lorsque j'avais demandé si LA était ouvert à tous, et donc quelles étaient les modalités d'adhésion, on m'avait répondu que oui tout le monde pouvait adhérer, c'était libre, etc. Le principe de co-optation évoqué en début de topic ne va pas dans ce sens et s'additionne à la gêne générale que j'ai ressenti vis-à-vis de cette structure, que j'ai du mal à ne pas observer, dans son action actuelle, comme une sphère d'activisme politique très restreint et pariso-centré (au mieux) ou de propulsion politique d'ambitions personnelles (au pire).


    Je serai(s) ravi de changer d'avis.
  • 4. Ôtez-moi d'un doute (mais j'ai déjà la réponse, je pense), tout le monde est bien entendu d'accord sur le fait que l'appartenance de Musique Libre ! à Libre Accès, ainsi que son statut de fondateur, n'implique en rien l'idée que les groupes présents dans l'archive Dogmazic sont représentés par Dogmazic (nous ne sommes pas tenus d'être membres de l'asso, donc ça serait un comble).

    Salut ! et merci de ce long poste argumenté ; nous en avions discuté lors des Rmlls.

    Pour dogmazic, effectivement nous ne représentons pas les groupes inscrits sur le site.
    Cela a toujours été très clair même si certains font des raccourcis faciles.

    Bien sure 3338 groupes inscrits....ça le fait.

    Donc tu as bien la bonne réponse et tu peux d'ôter d'un doute :lol:

    Maintenant, il y a plein de projets qui s'essayent. Il me semble difficile en travaillant en marge ou presque, avec une communauté qui est elle même se cherche, de disposer d'une entité toute propre et fonctionnelle à 100% cohérente dès le départ.
    Perso, je suis pas pour le n'importe quoi, car l'analyse en amont est toujours de rigueur, mais il faut savoir se lancer et essayer avec tout ce que cela se induit.

    Le terrain est glissant et la chose complexe ; comme un tableau, comme une oeuvre. Faudrait il écrire toute la partition pour la jouer?
    Faut il au contraire s'improviser totalement?
    Je pense qu'il y a un entre deux.

    Affaire a suivre.
  • En fait, je ne doutais pas que ça soit clair du côté de Dogmazic, mais qu'en est-il des personnalités politiques auxquelles LA s'adressent ? J'en ai déjà parlé avec Jérémie, et je pense que cela devrait être précisé. Et ce d'autant plus après avoir lu le blog de Dana et vu le nombre de gens qui ne veulent pas de cette histoire de rétribution, sans compter ceux rencontrés aux RMLL, qiu me font dire qu'il ne s'agit pas là d'un point de vue isolé, lais bel et bien de quelque chose de profondément philosophique.

    PS : désolé pour les fautes, j'ai tapé d'une main, avec ma fille dans l'autre !

    PPS : Pour conclure, un peu, en fait. A mon avis, la question de la rémunération des artistes n'est pas libro-centrée du tout. Elle engage finalement, de près ou de loin, tous les indépendants. Toutefois, à mon sens, la rémunération "juste et bonne" (dont je pense qu'il faut entendre par là "permettant de vivre") ne concerne à mon avis pas tous les indépendants, et ce pour deux raisons :
    - L'idée d'une rémunération, si on exclut le principe de revenu universel de vie, est liée à celle d'un travail. Si la création en est un, il est clair que ce n'est qu'un part de la réalisation d'un projet artistique, au même titre que les répétitions, l'enregistrement, l'achat matériel... Aussi rare et aussi difficile à définir soit la tache de création (et le talent du créateur), cette part reste relativement "courte" en temps devant le reste.
    - L'activité d'un artiste ne peut pas se résumer à la réalisation de son seul art. S'il perçoit d'une manière ou d'une autre des subsides de la société, c'est que son activité d'artiste apporte quelque chose à la société. Disons, pour aller au plus simple, qu'un peintre qui peint mais n'expose pas, un performer qui performe devant sa télé ou un groupe qui éternellement joue dans son garage n'a pas vraiment lieu de percevoir une rétribution (si ce n'est au titre du revenu universel de vie). Or, la préparation d'une exposition, la réalisation d'une performance, la mise en place/scène/lumières d'un concert sont des choses qui prennent beaucoup de temps NON-ARTISTIQUE, ou dumoins pas directement. Et je ne parle pas des actions culturelles d'éducation, d'ouverture et de découverte que tout artiste devrait chercher à réaliser sur son territoire (comme on dit dans les dossiers). C'est con à dire, mais cela n'est pas tout simplement pas accessible à tout le monde. Je ne parle pas là d'une histoire de "niveau" artistique (car c'est une chose bien impalpable), mais d'une capacité d'implication de l'artiste dans ce qui l'entoure, la promotion de son art, et la conscience de vivre au milieu d'un cosme qui l'aide à vivre.

    Je me trompe peut-être, mais j'ai dans l'idée que des personnes ne remplissant pas ces deux critères n'ont probablement pas fait le choix de vivre de leur art (quelle que soit la proportion que la rétribution de celui-ci prenne dans leur budget), et qu'en conséquence ils se sont orientés vers d'autres solutions (un "vrai boulot" comme disent nos grands parents !). Dès lors, je ne conçois vraiment pas que ces personnes puissent réclamer une rétribution : un amateur de cyclisme qui fait ses 50 km tous les dimanche matin demande-t-il à être rémunéré au forfait kilométrique ? c'est un exemple parmi d'autres, bien entendu.
  • salut shebka,

    je te cite pour répondre à tes conclusions, parce que j'ai pas encore trouvé de meilleur méthode de réponse (et que tout ça ne fait pas encore pour moi l'objet d'une synthèse)
    PPS : Pour conclure, un peu, en fait. A mon avis, la question de la rémunération des artistes n'est pas libro-centrée du tout.
    c'est une bonne chose de le rappeler, et cela permetter d'éviter d'opposer continuellement ici 'musique commerciale' et 'musique libre'
    - L'idée d'une rémunération, si on exclut le principe de revenu universel de vie, est liée à celle d'un travail. Si la création en est un, il est clair que ce n'est qu'un part de la réalisation d'un projet artistique, au même titre que les répétitions, l'enregistrement, l'achat matériel... Aussi rare et aussi difficile à définir soit la tache de création (et le talent du créateur), cette part reste relativement "courte" en temps devant le reste.
    la question de la durée est pour moi, mal formulée. cf, juste comme exemple, dans la peinture, le geste du peintre refait à l'infini qui bien sûr n'est exécuté que 10 seconde pour un trait, mais qui englobe des années de création. cf. aussi composition entre 'temps long' et 'temps court'. et enfin, je continue à penser la liberté de l'artiste comme dépendant AUSSI d'une multitude de sources de revenus (bien entendu, c'est pas ça qui fait l'artiste, les revenus, j'ai pas dit ça).

    - L'activité d'un artiste ne peut pas se résumer à la réalisation de son seul art. S'il perçoit d'une manière ou d'une autre des subsides de la société, c'est que son activité d'artiste apporte quelque chose à la société. Disons, pour aller au plus simple, qu'un peintre qui peint mais n'expose pas, un performer qui performe devant sa télé ou un groupe qui éternellement joue dans son garage n'a pas vraiment lieu de percevoir une rétribution (si ce n'est au titre du revenu universel de vie). Or, la préparation d'une exposition, la réalisation d'une performance, la mise en place/scène/lumières d'un concert sont des choses qui prennent beaucoup de temps NON-ARTISTIQUE, ou dumoins pas directement. Et je ne parle pas des actions culturelles d'éducation, d'ouverture et de découverte que tout artiste devrait chercher à réaliser sur son territoire (comme on dit dans les dossiers). C'est con à dire, mais cela n'est pas tout simplement pas accessible à tout le monde. Je ne parle pas là d'une histoire de "niveau" artistique (car c'est une chose bien impalpable), mais d'une capacité d'implication de l'artiste dans ce qui l'entoure, la promotion de son art, et la conscience de vivre au milieu d'un cosme qui l'aide à vivre.
    ça c'est un discours 'qui va bien' dans ton cas de 'auteur/compositeur/interpréte/(entrepreneur ;)), mais ce n'est pas le cas de tous les artistes. je reprends comme exemple dans la musique populaire, les auteurs, les compositeurs qui ne sont pas interprètes par exemple.
    Je me trompe peut-être, mais j'ai dans l'idée que des personnes ne remplissant pas ces deux critères n'ont probablement pas fait le choix de vivre de leur art (quelle que soit la proportion que la rétribution de celui-ci prenne dans leur budget), et qu'en conséquence ils se sont orientés vers d'autres solutions (un "vrai boulot" comme disent nos grands parents !). Dès lors, je ne conçois vraiment pas que ces personnes puissent réclamer une rétribution : un amateur de cyclisme qui fait ses 50 km tous les dimanche matin demande-t-il à être rémunéré au forfait kilométrique ? c'est un exemple parmi d'autres, bien entendu.

    là c'est la limite '''''amateur / professionnel'''' que tu soulèves. aujourd'hui, ici, nous avons dépassé cela. il faut juste, à mon avis, ne pas empêcher la 'professionnalisation' (sans pour autant opposer à nouveau amateur / professionnel). je prend des exemples de chorales qui font des concerts à 1000. leur pratique d'interprète n'est pas dans un optique de '''''professionnalisation'''', et pourtant des organismes demandent à ce que lorsqu'ils font un spectacle, chacun soit rémunéré. dans ce cas là, c'est tout simplement pas possible et surtout pas nécessaire, pas réclamé pour eux.

    je lance ça un peu rapidement (comme souvent), pour ouvrir la contradiction ;)
    a vous cognacq-jay
  • septembre 2009 modifié
    Yop !
    __sam écrit:
    salut shebka,

    je te cite pour répondre à tes conclusions, parce que j'ai pas encore trouvé de meilleur méthode de réponse (et que tout ça ne fait pas encore pour moi l'objet d'une synthèse)

    Je vais faire de même, ça va être le plus simple.
    - L'idée d'une rémunération, si on exclut le principe de revenu universel de vie, est liée à celle d'un travail. Si la création en est un, il est clair que ce n'est qu'un part de la réalisation d'un projet artistique, au même titre que les répétitions, l'enregistrement, l'achat matériel... Aussi rare et aussi difficile à définir soit la tache de création (et le talent du créateur), cette part reste relativement "courte" en temps devant le reste.
    la question de la durée est pour moi, mal formulée. cf, juste comme exemple, dans la peinture, le geste du peintre refait à l'infini qui bien sûr n'est exécuté que 10 seconde pour un trait, mais qui englobe des années de création. cf. aussi composition entre 'temps long' et 'temps court'.

    Je ne te rejoins pas là-dessus. Tous les plasticiens que je connais inscrivent leurs oeuvres (hors commandes) dans une "série", ce qui semble relativement normal, le comportement humain étant (c'est totalement empirique comme affirmation) cyclique. Aussi, il y a une forme d'homogénéité et de construction globale d'une série dont on peut penser qu'elle transcende la création à proprement parler.
    C'est, de fait, très similaire à ce qu'on peut faire en musique, les morceaux qu'on a composés dans une même période étant généralement liés entre eux, et pouvant (généralement) former un album cohérent, notamment de par ce fait.
    et enfin, je continue à penser la liberté de l'artiste comme dépendant AUSSI d'une multitude de sources de revenus (bien entendu, c'est pas ça qui fait l'artiste, les revenus, j'ai pas dit ça).

    La multitude de revenus, pourquoi pas. Pour autant, ça n'implique pas que tout revenu parmi la multitude soit recevable.
    - L'activité d'un artiste ne peut pas se résumer à la réalisation de son seul art. S'il perçoit d'une manière ou d'une autre des subsides de la société, c'est que son activité d'artiste apporte quelque chose à la société. Disons, pour aller au plus simple, qu'un peintre qui peint mais n'expose pas, un performer qui performe devant sa télé ou un groupe qui éternellement joue dans son garage n'a pas vraiment lieu de percevoir une rétribution (si ce n'est au titre du revenu universel de vie). Or, la préparation d'une exposition, la réalisation d'une performance, la mise en place/scène/lumières d'un concert sont des choses qui prennent beaucoup de temps NON-ARTISTIQUE, ou dumoins pas directement. Et je ne parle pas des actions culturelles d'éducation, d'ouverture et de découverte que tout artiste devrait chercher à réaliser sur son territoire (comme on dit dans les dossiers). C'est con à dire, mais cela n'est pas tout simplement pas accessible à tout le monde. Je ne parle pas là d'une histoire de "niveau" artistique (car c'est une chose bien impalpable), mais d'une capacité d'implication de l'artiste dans ce qui l'entoure, la promotion de son art, et la conscience de vivre au milieu d'un cosme qui l'aide à vivre.
    ça c'est un discours 'qui va bien' dans ton cas de 'auteur/compositeur/interpréte/(entrepreneur ;)), mais ce n'est pas le cas de tous les artistes. je reprends comme exemple dans la musique populaire, les auteurs, les compositeurs qui ne sont pas interprètes par exemple.

    Je ne le crois vraiment pas. Je pense que, quoi qu'il en soit, tout artiste cherchant à diffuser, d'une manière ou d'une autre, son oeuvre, répond de près ou de loin à ce que je dis au-dessus. Et je pense que, quelles que soient les origines de la multitude de revenus qu'il pourrait percevoir il a un -je vais utiliser un mot merdique, mais je n'ai pas de synonyme cool, donc, bon- devoir d'activité envers la société qui lui autorise cette forme de subsistance (sauf cas du revenu universel de vie, bien entendu).
    On est tous d'accord sur le fait que la taxation pendant toute sa vie et 70 ans après sa mort de l'oeuvre d'un artiste n'est pas raisonnable, car cela revient à créer une fois et en profiter tout le temps. Je pense qu'il n'y a pas d'intermédiaire qui soit réellement exempté de cet aspect déraisonnable. La seule justification qui pourrait prévaloir pour expliquer qu'on rémunère la création d'une oeuvre est sous-tendue par le fait que cela permettrait d'en créer une nouvelle. Cela me semble absurde, et des solutions comme l'intermittence pour les interprètes me semblent beaucoup plus pérennes puisque finalement, elles créent un espace (et un temps) pour la création (et ce qui l'entoure, dont je maintiens que c'est essentiel en particulier l'animation d'une vie culturelle en territoire, résidence, et autres...), espace qui est délimité (de manière discutable) par des critères jaugeant le maintien d'une activité de création. Ce système n'est évidemment pas parfait du tout, mais dans l'idée il me semble beaucoup plus cohérent.

    En revanche, en opposition à l'argument selon lequel cette façon de voir se limiterait aux seuls auteurs/compositeurs/interprètes et plus particulièrement au spectacle vivant, je dirais que la question posée sur la rétribution des droits d'auteurs au sein du "monde libre" est encore infiniment plus restreinte puisqu'elle concerne uniquement les oeuvres numérisables (dans l'état actuel de la discussion), excluant de fait énormément de formes d'art dont l'aspect populaire et l'action culturelle est beaucoup plus palpable, en particulier le théâtre dont Stallman m'a répondu qu'il n'avait pas à être un art libre lors des RMLL, ce qui a eu le don de me faire réviser la quasi-intégralité de mon jugement à son endroit.
    Le théâtre est peut-être l'art le plus évident à considérer en tant qu'art libre, compte tenu de la séparation très claire entre l'écriture, l'adaptation, la mise en scène, la production et l'interprétation, voire même la construction de décor. De fait, cet art est presque libre par essence, puisque toute représentation d'une oeuvre est d'abord le fait d'une interprétation/vision de l'oeuvre du metteur en scène.
    Je me trompe peut-être, mais j'ai dans l'idée que des personnes ne remplissant pas ces deux critères n'ont probablement pas fait le choix de vivre de leur art (quelle que soit la proportion que la rétribution de celui-ci prenne dans leur budget), et qu'en conséquence ils se sont orientés vers d'autres solutions (un "vrai boulot" comme disent nos grands parents !). Dès lors, je ne conçois vraiment pas que ces personnes puissent réclamer une rétribution : un amateur de cyclisme qui fait ses 50 km tous les dimanche matin demande-t-il à être rémunéré au forfait kilométrique ? c'est un exemple parmi d'autres, bien entendu.

    là c'est la limite '''''amateur / professionnel'''' que tu soulèves. aujourd'hui, ici, nous avons dépassé cela. il faut juste, à mon avis, ne pas empêcher la 'professionnalisation' (sans pour autant opposer à nouveau amateur / professionnel). je prend des exemples de chorales qui font des concerts à 1000. leur pratique d'interprète n'est pas dans un optique de '''''professionnalisation'''', et pourtant des organismes demandent à ce que lorsqu'ils font un spectacle, chacun soit rémunéré. dans ce cas là, c'est tout simplement pas possible et surtout pas nécessaire, pas réclamé pour eux.

    Je ne suis pas sûr d'avoir compris l'exemple, mais en tout cas, l'idée n'est SURTOUT pas d'opposer amateur/professionnel, ou alors de le faire en désacralisant ces deux termes. Ces termes ne sont qu'une représentation de la part que prend son art dans la subsistance de l'artiste, et en aucun cas du "niveau", puisque ce terme n'a pas de sens en art (pour moi, en tout cas).
    Il faudrait en particulier préciser que le statut de professionnel ou d'amateur d'un artiste se doit d'être ponctuel, car il n'est pas bon qu'un artiste doive se retrouver à créer/interpréter/etc. alors qu'il est à vide juste pour continuer à vivre parce qu'il veut rester dans ce statut (c'est un des soucis de l'intermittence du spectacle), et il n'est pas meilleur de considérer que l'amateurisme est une situation ad libitum !

    Au passage, j'en profite pour préciser que devenir un artiste professionnel, en musique ou en théâtre (qui sont quand même les arts de la plupart des gens passant sur ce site, je pense) est un pas tout à fait minimal et très simple à faire (à part sur le plan social, éventuellement). En revanche, ce statut implique une certaine forme de travail et de rigueur qu'on n'a pas nécessairement envie de voir arriver dans son processus de création et/ou interprétation.

    Bon, pour autant, je n'ai toujours pas de réponse sur le POURQUOI de la rémunération au titre des droits d'auteurs des artistes libres (et indépendants).
  • plein de points intéressant dans ta réponse. par contre, je vais éviter de reciter parce que sinon, c'est fini, c'est illisible.

    le côté cyclique (avec en plus, des cycles pouvant se chevaucher ...), je partage ce point de vue, mais ça n'a plus rien à voir avec nos haricots ;).

    à nouveau, tout revenus parmi la multitude n'est pas recevable, MAIS celui qui provient du droit d'auteur, SI (enfin pour moi).

    (avec le ton de notre bien aimé président) "pourquoi les interprètes, auraient droit à l'intermittence, et les auteurs, non ?"

    tu as raison sur le côté numérisable des oeuvres dont nous traitons. le numérique a surement exclus dors et déjà un certain nombre de forme d'art ? et pour aller dans ton sens, il a fait de même avec les status d'auteurs 'seul' et/ou compositeurs seul. ça serait une perte dans mon sens (pour les rapports humains notamment).

    donc 'POURQUOI de la rémunération au titre des droits d'auteurs des artistes libres (et indépendants)'
    parce que c'est une source de revenus recevable pour des auteurs libres (et indépendants).
  • Bonjour,
    (écrit le 3 septembre 2009)


    J'ai lu en diagonale les différents postes, profitant d'une faible connexion wifi. Je vais essayé de contribuer aux échanges. Je n'ai pas de prétention sur mon point de vu, il est en mouvement.


    Libre Accès n'a pas de porte parole :

    Il n'y a pas de porte parole a L.A. C'est un choix assumé pour facilité le travail en commun de structures différentes ayant forcément des points de vu divergeant. L.A. est un travail de convergence.
    L'ensemble de nos prises de position et de nos actions sont visibles sur libreacces.org
    On ne peut pas donc pas dire que nous n'assumons pas ce que nous initions, c'est sur le site web.

    Critiqué L.A. c'est critiqué ce qu'elle a fait :

    Le festival des Arts Libres.
    Les Assises Internet et Création;
    Manifestation Anti Hadopi
    Organisation de concerts
    Création de la newsletter de L.A.
    etc.

    On ne peut pas critiqué L.A. sur des présuppositions mais sur ce qu'elle a fait.
    Je suis ouvert aux critiques. En conséquence le porte parole de L.A. c'est son faire et non son dire.
    Son dire étant inexistant, dans le sens où Libre Accès n'a pas vocation à produire « du discour s ».
    Ce qui ne l'empêche de relayer des points de vu à partir du moment où leur auteur est identifiable.

    Libre Accès et la rémunération des auteurs/artistes

    Je suis très vigilant à la fragilité du sens des mots qui pour moi ne prenne leurs sens que dans leurs application contextuelle. En lisant l'ensemble des débats sur le forum, je me dis que cette question pourrait donné lieu à l'organisation de rencontres

    Voilà les principes que l'on avait je crois défini, concernant la question de rémunération des auteurs.


    1.Favoriser une source de rémunération pour les auteurs le souhaitant
    2. Favoriser la rémunération des auteurs : par la vente des œuvres , par des subventions de soutien à la production des œuvres, par la mise en place de concert, et tout autre autres moyens (éthiques) permettant aux auteurs de vivre de leurs productions.

    L.A. a pour vocation de soutenir des auteurs produisant des oeuvres libres dans le respect de leur volonté. De ce fait je suis contre toute prise de position totalitaire. Les auteurs souhaitant être rémunéré doivent pouvoir l'être. Le respect des positions de chacun est légitime s'il ne menace pas la liberté de production des autres. Pour certains auteurs L.A. n'a pas apporté de fond mais des moyens matériels permettant de finaliser leurs œuvres.

    Je ne suis pas opposé aux propos de DANA et de SAM, je partage leurs points de vu sous réserve qu'aucun propos ne soit dogmatisant.

    Il y a de la place pour de la pluralité, de l'altérité. C'est même un des sens de la culture libre la possibilité de faire évoluer une œuvre. Il n'y a donc pas de point de vu figé. Il y a mouvement et il y a vie.



    Gestion individuelle – SARD

    Je ne comprends pas les résistances sur la SARD car elle n'oblige aucun auteur à y souscrire.
    Elle est juste un plus pour ceux souhaitant participer à son expérimentation.

    Question

    A partir ou les initiatives prises par L.A. ou SARD ne sont pas une menace dans la gestion individuelle pourquoi empêcher leurs mises en place?

    Pour finir

    Je ne crois pas qu'un FORUM permettra de mieux comprendre L.A. et ses rapports avec Musique Libre. Je propose une rencontre à Bordeaux ou Paris, où l'on pourrait avancer ensemble et se rencontrer.

    J.
  • septembre 2009 modifié
    Il n'y a pas de porte parole a L.A. C'est un choix assumé pour facilité le travail en commun de structures différentes ayant forcément des points de vu divergeant. L.A. est un travail de convergence.
    L'ensemble de nos prises de position et de nos actions sont visibles sur libreacces.org
    On ne peut pas donc pas dire que nous n'assumons pas ce que nous initions, c'est sur le site web.

    c'est un tissu de contradictions jérémy
    relis toi
    le problème n'est pas de savoir qui est le porte-parle de LA
    mais de qui êtes vous "de fait" et dans votre existence même les porte-paroles (que vous le vouliez ou non)
    votre manière de communiquer (et je vais pas reprendre les mots de votre "site web" mais on le lit assez bien), prouve assez bien que votre parole et vos actes n'ont de sens qu'à représenter quelque chose
    c'est pas l'initiative isolé de deux tondus et un pelé
    sinon on n'en parlerait même pas ici
    (il y a des tas de mecs qui écrivent des choses ou font des choses sans aucune conséquence parce qu'ils ne représentent qu'eux mêmes. Ce n'est évidemment pas votre cas, Que vous le vouliez ou non)
    On ne peut pas critiqué L.A. sur des présuppositions mais sur ce qu'elle a fait.
    Je suis ouvert aux critiques. En conséquence le porte parole de L.A. c'est son faire et non son dire.
    Son dire étant inexistant, dans le sens où Libre Accès n'a pas vocation à produire « du discour s ».
    Ce qui ne l'empêche de relayer des points de vu à partir du moment où leur auteur est identifiable.
    là encore tissu de contradictions
    c'est vraiment faiblard tout ça
    "JE vous autorise à critiquer les actes et pas les idées (que nous n'avons pas) " !! mais est-ce que tu te rends compte de ce que tu dis ?
    c'est pire que ce que je croyais
    dites les gens de mlo, qu'est-ce que vous foutez là dedans ?
    Je suis très vigilant à la fragilité du sens des mots qui pour moi ne prenne leurs sens que dans leurs application contextuelle.
    là je rêve
    c'est précisément là ça coince jérémy

    bon
    tu as beau en tous cas nous interdire de critiquer "les présusppositions", manifestement tu n'es pas entendu :
    http://outsiderland.com/dissemination/?p=71
  • septembre 2009 modifié
    et puis
    je sais que tu n'as pas envie de "penser"
    mais quand même
    et je le dis aussi à d'autres qui sur ce forum n'ont de cesse de mettre en avant une dichotomie entre idées et actes (sous entendu, les actes c'est mieux : cette espèce d'adage sarkoziste là, "j'assume mes actes" "j'emmerde les intellectuels" et contentez vous d'applaudir)

    [le pire c'est que vous avez vos intellectuels maison..ce que je vous reproche d'ailleurs c’est d'écouter Stallman et Stiegler plutôt que les personnes dont vous vous prétendez les porte-paroles, c'est-à-dire ces milliers d'artistes sous licence libre dont vous n'avez pas pris la peine d'entendre les désirs et les besoins. j'explique dans mes textes récents comment on s'y prend pour essayer d'entendre ce que les gens ont à dire, c'est baucoup de travail, c'est moins sexy et ça pend plus de teps que d'écouter stiegler c'est clair.. mais à partir de là au moins, on peut proposer des choses, et les retourner sous forme de débats, afin de dégager un consensus minimal et in fine éventuellement d'agir.. on est très très loin d'un processus de ce genre. La règle qui gouverne votre fonctionnement, c'est l'arbitraire)

    ce qu'on apprend en première année de philo :
    c'est qu'un acte (surtout un acte politique) ne manque pas de porter avec lui une pensée implicite, une idée, formulée ou pas, explicitée ou pas
    regardez ce qu'est devenu le mouvement ATTAC quand le clivage entre les intellectuels et les militants "actifs" s'est creusé de manière irrémédiable
    lisez les textes là dessus, y'en a plein sur le net

    se priver de la critique des idées sur lesquelles immanquablement les actes reposent, c'est aller droit dans le mur
    n'autoriser que la critique au sujet des "actes" de ce que l'on a fait, brandies comme des preuves, c'est un des plus bas degré de la démocratie
    en tous cas
    on est quelques uns à êtres très vigilants à votre égard (dans la mesure où vous bénéficiez d'une exposition médiatique importante et probablement d'une certaine influence politique, enfin ça va venir à force de draguer les politiques)
    comme on peut l'être à l'égard de jamendo ou creative commons par exemple

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