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Les rockeurs de MGMT pas ravis d'être diffusés par l'UMP

novembre -1 modifié dans Le p2p
Les rockeurs de MGMT pas ravis d'être diffusés par l'UMP

Nicolas Sarkozy avait déjà des démêlés judiciaires avec les rappeurs de La Rumeur, il pourrait en avoir également avec les rockeurs de MGMT. Plus précisément, l'UMP, dont le chef de l'Etat reste le président de fait, pourrait en avoir. Le groupe américain demande réparation au parti majoritaire pour avoir utilisé sans autorisation sa musique lors de deux meetings et sur Internet.

Le titre "Kids" avait notamment été diffusé lors du conseil national de l'UMP, le 25 janvier, à la Maison de la Mutualité à Paris. Une musique répétée à chaque temps fort de la journée, jusqu'à l'arrivée de Nicolas Sarkozy sous une salve d'applaudissements, filmée par Rue89.

Plus d'informations (et de précisions) :
http://www.rue89.com/2009/02/19/les-rockeurs-de-mgmt-pas-ravis-detre-diffuses-par-lump


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LA BLAGUE !
je vous conseille fortement de lire l'article sur rue89, c'est une vraie "perle" ..

Réponses

  • Juste un truc qui me perturbe dans l'histoire ... c'est ça :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Statut_pénal_du_Président_de_la_République_française

    Eu égard de mes posts précédents, peut-être me trompe-je... ?

    EDIT : ok si c'est l'UMP en tant que personne morale (?)...( A ce propos je n'ai pas trouvé d'antécédents sur gougueule, de procès contre des parti politiques, quelqu'un doit savoir si ça s'est déjà produit)

    Il est dit dans la suite de l'article que Xavier Bertrand souhaite trouver un accord avec le groupe en question à quelques jours de ... héhé.
  • En fait deux trucs :

    Soit l'UMP a utilisé leur zik sans avoir payé de redevance à la Sacem (c'est un peu ce que dit Bertrand).
    Soit c'est une question de droit moral et là, c'est très rare comme affaire, et ça m'étonnerai qu'un groupe américain puisse utiliser cette particularité française pour faire valoir leurs droits.

    Donc je pense que ça va se finir avec un gros chèque (comme d'habitude avec les escrocs...).
  • Wey cette histoire n'est pas si simple : la sacem est titulaire déléguée des droits et l'UMP certifie avoir payé la sacem… pour les diffusions en meeting. mais pas pour les diffusion des videos des meeting sur internet.
    Néanmoins, en matière d'utilisation dans un contexte politique (susceptible de donner sens, donc, à une œuvre), la moindre des choses est de s'assurer du respect du droit moral de l'auteur.


    Reste qu'à première vue, cette histoire est moins 'evidemment" condamnable que, par exemple, euuuh, au hazard… celle de Frédéric lefebvre qui poste des œuvres sur son site.
    http://www.ecrans.fr/Combien-faudra-t-il-de-createurs,5988.html

    Quoi ? Ah oui UMP encore ? Porte parole le plus extrémiste de la loi "création et internet" ? Oooh ben c'est un hasard, sans doute…
  • En effet, qu'elle honte de sapart à ce type !
    En tout cas faut garder ce qui suit sous le coude :

    l’article L 122-5 alinéa 9 du code de la propriété intellectuelle selon lequel « sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l’auteur et la source », l’auteur ne peut interdire la divulgation d’une œuvre dans le cadre de la « reproduction ou la représentation, intégrale ou partielle, d’une œuvre d’art graphique, plastique ou architecturale, par voie de presse écrite, audiovisuelle ou en ligne, dans un but exclusif d’information immédiate et en relation directe avec cette dernière, sous réserve d’indiquer clairement le nom de l’auteur. » Et que « le premier alinéa du présent 9° ne s’applique pas aux œuvres, notamment photographiques ou d’illustration, qui visent elles-mêmes à rendre compte de l’information ».

    Si on s’en tient au texte, la parution de ces caricatures n’intervient pas ici dans un « but exclusif d’information immédiate ». Ensuite, il reste à voir si les caricatures visant « elles-mêmes à rendre compte de l’information » sont concernées par ce texte. Par ailleurs, la page web en question ne peut pas prétendre au statut de Revue de presse, celui-ci étant, réservé aux organes de presse. Mais surtout, le nom de l’auteur et la source ne sont pas clairement cités, règle de base de tout usage d’image sur Internet qu’elle soit sous exclusivité, sous licence Creative Commons ou encore Licence d’Art Libre. « Le droit moral de l’auteur ne souffre aucune exception », résume Me Matthieu Cordelier, avocat spécialiste des questions liées à la propriété intellectuelle et aux NTIC, interrogé par Le Figaro.

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