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Dogmazic : Explications entre amis.

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Réponses

  • Bon,

    Ce message sera court, d'une parce que beaucoup de choses on été dites par mieux placés que moi pour en parler, et d'autre part parce que suite à des soucis de connexion internet je ne poste pas de chez moi.

    Donc,
    La vie d'une asso quelle quel soit est parsemée d'embûches de débats, de personnes et d'enguelades. Et comme le disait sam, "maintenant qu'est-ce qu'on fait ? On dépasse cela ?".
    Et oui, le plus intéressant c'est effectivement de se dire qu'avec les débats, les personnes ne sont pas attaquées qu'elles peuvent bosser ensemble. Quand on s'attaque aux personnes et qu'elles se sentent personnellement attaquées, là on franchi des limites à mon sens. J'insiste sur les deux conceptions. On peut parler à longueur de temps et ne pas se rendre compte des dégâts que l'on fait en attaquant les actions des personnes, actives, impliquées et après se draper dans le "ah bin vous êtes bien bornés, vous ne comprenez pas...". Très souvent les personnes qui s'impliquent ici, le font avec coeur et dévouement (j'ai horreur de ces mots mais je les emplois quand même). Le terme militantisme me semble être le mieux placé pour rendre compte des actions effectuées par chacun.

    Je pense que Musique Libre a besoin de membres, pas de jambes de bois. Je pense que Musique Libre doit se concentrer sur ses missions et que si un projet se détache, qu'il soit porté par une entité soeur (typiquement, Automazic, Pragmazic). Je pense aussi que chacun, doit se dire qu'il peut adhérer à l'association sans forcément devenir un "ponte" ou un pilier de l'association mais qu'il participera à la vie de l'association selon ses disponibilités et envies. Pourquoi donc des sam, dana, et bien d'autres qui interviennent régulièrement sur ce forum ne sont pas pour autant membres de l'asso ? Être membre d'une association c'est avant tout la soutenir et en être un peu responsable. Les posts à longueur de forum que vous écrivez me montrent que vous vous souciez de l'asso, de son devenir, alors pourquoi diable vous n'en faites pas partie ? Pour vous plaindre en retour que tout est "flou, vaseux" ?

    Moi-même, membre de Musique Libre! et certainement pas assez actif selon ce que je voudrais bien vouloir faire et développer, je me dis que nous sommes de toutes façons bien seuls face à ceux qui en toute amitié critiquent les projets dans lesquels l'asso s'implique. Et que critiquer ainsi me montre surtout que vous feriez bien d'adhérer à cette asso que de prendre les choses avec autant de recul qu'il en devient bien plus souvent impalpable au moindre visiteur "moyen" de ce site.

    Sur ce,
    Bien à vous.
    Alain-Aisyk.
  • Salut,

    J’ai suivi vos (d)ébats de l’été entre consternation et fascination. Comme dit l’autre les conflits sont parfois fertiles. Je ferais, en ce qui me concerne, toujours la différence entre une association qui existe réellement et un forum où il est si facile de poster n’importe quoi en se faisant passer pour n’importe qui. Il n’empêche que cet espace de discussions permet la contradiction, le débat, la pédagogie et l’échange d’informations entre des gens qui gravitent autour de la musique libre qu’ils soient militants ou non et qu'à ce titre il mérite d’être respecté.

    Il est regrettable également que des gens qui travaillent bénévolement se voit mis en cause pour quelques obscures broutilles. Le développement de ce site me paraît amplement satisfaisant pour l’usage auquel il se destine. Je dois dire que Xulops s’est montré extrêmement réactif lorsque je lui ait fait remarqué un défaut dans la PCDM telle qu’elle était présentée sur le site.

    Que des gens qui ont été mandaté pour une responsabilité associative se voient demandés de rendre des comptes auprès de ceux qui les ont placé, avec leur accord, dans une telle situation me semble être ce qu’il y a de plus naturel. Que les mandats soient remis en cause dans le cas où les objectifs n’aient pas été atteints me semble aussi des plus démocratiques.

    Je suis, pour ma part, persuadé que la musique libre doit être ancrée dans une remise en cause morale, politique, philosophique et idéologique radicale - c'est à-dire par la racine - de l’ensemble de notre civilisation. Cela inclut des situations où des expressions numériques de la réalité en viennent à se proclamer plus vraies que la réalité elle-même.

    Vous comprendrez donc que l’action consistant à agir en tant que lobby en discutant avec les élus afin d’obtenir tel ou tel soutien, telle ou telle compréhension législative, telles ou telles subventions, comme cela se pratique de par chez moi, ne m’encourage guère à m’associer avec vous. Pour être libres, autogérez et fédérez vous. Alors peut-être que vous changerez un peu les choses. « On ne combat pas l’aliénation par des moyens aliénés » comme le proclamaient les situationnistes.

    Alexis (Zérocratie).
  • Al_z écrit:
    Il est regrettable également que des gens qui travaillent bénévolement se voit mis en cause pour quelques obscures broutilles.

    Cela mérite des précisions. En tant que bénévole, comme tous les membres de cette asso, je suis en droit de te demander d'où tu tires cette réflexion.
    Al_z écrit:
    Que des gens qui ont été mandaté pour une responsabilité associative se voient demandés de rendre des comptes auprès de ceux qui les ont placé, avec leur accord, dans une telle situation me semble être ce qu’il y a de plus naturel. Que les mandats soient remis en cause dans le cas où les objectifs n’aient pas été atteints me semble aussi des plus démocratiques.

    Oui, en effet, et je te rassure, il n'en a jamais été autrement. Mais je reste tout de même dubitatif (comme une majorité de bénévoles de cette asso) quant à la vertu d'un déballage public des problèmes internes d'une association, qui comme toutes les associations loi 1901, relève du droit privé. Que les adhérents ou le CA ouvrent leur clapet pour fustiger l'action du bureau, pas de problème, ils ont payé leur cotisation et s'impliquent dans la vie concrète du projet. Mais là, je ne vois pas qui tu es pour dire cela, à part ce que tu décrit plus haut, qui est très juste par ailleurs :
    Al_z écrit:
    Je ferais, en ce qui me concerne, toujours la différence entre une association qui existe réellement et un forum où il est si facile de poster n’importe quoi en se faisant passer pour n’importe qui.

    Et je te demande aussi de préciser ce que tu entends par ça (ci-dessous), et surtout sur quoi tu te bases pour tirer de cette discussion des arguments aussi catégoriques :
    Al_z écrit:
    ]Vous comprendrez donc que l’action consistant à agir en tant que lobby en discutant avec les élus afin d’obtenir tel ou tel soutien, telle ou telle compréhension législative, telles ou telles subventions, comme cela se pratique de par chez moi, ne m’encourage guère à m’associer avec vous.

    Je te demande tout ça sincèrement, car je lis dans tes propos certaines contradictions qui me posent problème. Et ces contradictions me donnent à penser que tu n'as pas bien saisi le pourquoi et le comment de ce dérapage qui peu à peu se contrôle, par la volonté de ceux qui l'ont par erreur (ou maladresse) initié.
  • Cela mérite des précisions. En tant que bénévole, comme tous les membres de cette asso, je suis en droit de te demander d'où tu tire cette réflexion.
    Assez de mauvaise foi. Tu sais très bien à quoi je fais référence. En l’occurrence ce qui t’as opposé sur ce thread même à Xulops.
    Oui, en effet, et je te rassure, il n'en a jamais été autrement. Mais je reste tout de même dubitatif (comme une majorité de bénévoles de cette asso) quant à la vertu d'un déballage public des problèmes internes d'une l'association, qui comme toutes les associations loi 1901, relève du droit privé. Que les adhérents ou le CA ouvrent leur clapet pour fustiger l'action du bureau, pas de problème, ils ont payé leur cotisation et s'impliquent dans la vie concrète du projet.
    Sans doute n’ai-je pas bien saisi tout les tenants et aboutissants de cette discussion, n‘étant pas membre éminent de ton asso. Comprenne qui peut ou qui veut en même temps. Maintenant vous pouvez simplement créer une sorte d’extranet réservé uniquement aux membres de votre association ayant dûment payés leurs cotisations. Vous pourrez alors à loisirs et dans l’ombre remettre en cause votre fonctionnement, ce qui est bien normal pour toute association ou groupement. De même, vous pouvez aussi réservez la publication de morceaux sur Dogmazic à ceux qui ont payé une dîme. Vous n’aurez alors plus d’emmerdes avec des cons qui postent des choses contradictoires et s’efforcent de trouver une sagesse à travers des propos belliqueux. Personnellement je suis déjà engagé dans quelques activités syndicales et musicales qui me prennent pas mal de temps. Mais je serais vraiment ravi que de telles occupations en viennent à se joindre à Dogmazic.

    Je me permet toutefois d’émettre de fortes réserves quant à ta manière de réagir à mon post qui était sommes toutes très anodin au sein du flot déversé ici. J’ajouterai que je n’ai fait que surenchérir sur les propos de Aisik, par ailleurs membre - il me semble - de votre équipe.
    Et oui, le plus intéressant c'est effectivement de se dire qu'avec les débats, les personnes ne sont pas attaquées qu'elles peuvent bosser ensemble. Quand on s'attaque aux personnes et qu'elles se sentent personnellement attaquées, là on franchi des limites à mon sens.
    Pour connaître un certain nombre de personnes en bibliothèques ayant eut affaire avec des représentants d’Automazic, je te dirais que le principal problème réside dans l’obscurité qui règne quant au coût réel d’un tel dispositif malgré tout l’intérêt que la lecture publique peut porter à un si noble projet.

    En ce qui concerne les discussions avec les élus - je pense que Eisse était particulièrement partie prenante sur Lyon d’une telle action au moment du vote d’Hadopi - pour ma part, j’ai toujours considéré qu’une telle tactique - c’est-à-dire discuter avec les membres de partis politiques - était une impasse et que mieux valait, par exemple, prendre contact avec les organisations libertaires locales, certes moins massives mais tout au moins plus concernées par les questions de liberté et d’égalité, qui sont il me semble à la base d’une diffusion émancipée de la musique.

    Cordialement.
  • Ok, messages reçus :)
    mais sache qu'il n'est pas besoin d'être "éminent" pour être membre de cette asso, mais juste d'en être membre "tout court", et de s'engager "vraiment'. Je retiens de constructif de ce qui précède ta proposition, et attends des précisions :
    Al_z écrit:
    Personnellement je suis déjà engagé dans quelques activités syndicales et musicales qui me prennent pas mal de temps. Mais je serais vraiment ravi que de telles occupations en viennent à se joindre à Dogmazic.

    Pour le reste, je ne m'oppose pas à mon collègue (et ami) Xulops ! on se dit juste ce que l'on pense, sans y mettre de gants, dans le but d'avancer et consolider un projet qui nous tient à coeur, et c'est habituellement sur notre liste privée qu'on se frite, histoire de vous épargner des discussions qui finissent en général par des consensus "durs", ou des des clash momentanés.
    C'est juste ce que voulais dire dans mon pénultième message, je regrette que tu n'aie pas compris là où je voulais en venir.
    Cependant, il faudra que tu comprennes que le libre, c'est libéral ET libertaire, sans être "libertarien". Nous sommes constamment ici en train de dialoguer avec des tendances contraires, sans pour autant y voir de contradiction, pas étonnant que ça se barre en couille parfois. J'ose espérer que les tenants des deux tendances, actives dans le mouvement du libre comprendront un jour que c'est en dépassant leurs préjugés natifs, que la véritable :
    Al_z écrit:
    remise en cause morale, politique, philosophique et idéologique radicale

    ...aura bien lieu...
    Sinon, mon ami, nous pataugerons comme des cons dans un manichéisme paralysant et stérile, et on ne s'étonnera pas que les bonnes intentions soient perçues comme des faiblesses, ou qu'elles finissent par être irrémédiablement récupérées par des gestionnaires.

    10 ans que je me fade ce projet, franchement, comme personne ne m'a rien demandé au départ, je finis par me dire : "Qu'est-ce que je fous à essayer tant bien que mal de le maintenir à flot, tant les retours sont parcimonieux, négatifs, ou paternalistes." (humour inside) :mrgreen:

    Et tant que j'y suis, je persiste à revendiquer le droit de dire à tous les gens qui attendent qu'on leur livre quelque chose de tout cuit : Nous sommes là avant tout pour débroussailler le terrain, pas pour livrer des machins "clés en main" : sans implication réelle de votre part, il n'y a rien que notre putain d'énergie qui parfois tourne en rond, sans carburant... (alors qu'on se prend des missiles nucléaires sur la gueule en permanence)

    Vous pouvez ouvrir votre bec tant que vous voudrez, vous ne nous ôterez pas l'idée que tant que nous ne vous verrons pas en vrai, tant que vous resterez en retrait, tant que vous laisserez les forces qui se liguent contre notre action nous grignoter, tant que vous ne vous sentirez pas capables de donner 1 centime de temps en temps, ou 1/4 d'heure de votre précieux temps à une asso qui vous défend et qu'il ne tient qu'à vous de rejoindre, vous n'aurez pas droit à la parole, car vous ne la méritez pas (ici, bien entendu).
  • août 2009 modifié
    Al_z écrit:
    En ce qui concerne les discussions avec les élus - je pense que Eisse était particulièrement partie prenante sur Lyon d’une telle action au moment du vote d’Hadopi - pour ma part, j’ai toujours considéré qu’une telle tactique - c’est-à-dire discuter avec les membres de partis politiques - était une impasse et que mieux valait, par exemple, prendre contact avec les organisations libertaires locales, certes moins massives mais tout au moins plus concernées par les questions de liberté et d’égalité, qui sont il me semble à la base d’une diffusion émancipée de la musique.
    Cordialement.

    Pour cette réunion publique, étaient présents des élus certes, des têtes de liste aux européennes en pleine campagne (moment intéressant pour qu'ils se positionnent) mais surtout des label (JARRING EFFECT par ex), les collectifs de la friche RVI (http://www.friche-rvi.org/), Metal Lab (art numérique), le collectif des artistes lyonnais, fRamasoft, L'april, Kassandre, Animafac Lyon (Réseau étudiant local), Le queyras libre (festival prix libre), AADN (art numérique). J'en oubli ; désolé.

    Je précise que lors de la tenue de cette réunion, j'avais placé symboliquement Framasoft et l'april à mes cotés ; Kassandre filmait. Tous avaient la parole ; pas plus les élus que les artistes ou assos.

    Donc non ce n'est pas simplement des élus qui étaient là. la finalité a été un document appelé "Convergence lyonnaise ; Hadopi et après" qui a été envoyé avant e vote de la loi a tous les députés de France et Navarre. Il était dit par exemple "que la libre diffusion était inéluctable" et qu'il était opportun de réfléchir à une nouvelle manière d'aborder la culture ; entre autres.

    (Et toi tu étais là? j'ai communiqué je crois et connaissant la plus part des gens du libre sur place je m'étonne que tu ne fûmes point là. :roll: )

    Outre cette parenthèse que je conçois disgracieuse je trouve inadéquate ta remarque sur "la méthode" que j'utiliserais.

    D'autant plus que les conférences d'artischaud , les nombreuses passerelles tissées avec nombres d'indé, de collectif, de MJC, d'espaces publiques numériques, les gens du libre, font que l'action locale est loin d'être orienté que sur des élus qui donneraient des sous sous.

    Non vraiment je ne crois pas que tu puisses réduire mon action et les méthodes que j'engage de la sorte.

    Aussi, militer auprès de gens convaincus sur les libertés individuelles me semble moins pertinent que de convaincre nos élus que les libertés individuelles sont à respecter coute que coute.

    C'est avec les gens convaincus que nous tissons les passerelles locales pour impulser sur la société civile.
    Alors c'est quoi le problème?
    ...mieux valait, par exemple, prendre contact avec les organisations libertaires locales, certes moins massives mais tout au moins plus concernées par les questions de liberté et d’égalité, qui sont il me semble à la base d’une diffusion émancipée de la musique.
    Si tu as des contacts ou même que tu engages des actions sur place n'hésite pas à me donner le tuyau; la ville est grande et les gens nombreux.

    Sinon la thématique de Artischaud 2009 est "de la culture par tous" ; C'est cette conviction qu'il m'intéresse de développer au delà même des dogmes du libre. C'est d'ailleurs la raison initiale et unique de mon engagement.
  • août 2009 modifié
    Bon, Al-Z j'aime bien c'que tu nous dis aussi mais...
    ça me fait doucement marrer avec ironie cette idée maniquéHAINE, de ne jamais cotoyer ou parler avec des élus car ils seraient le côté sombre de la force dans des actions d'indépendants libertaires ou du libre !!
    Je me souviens très bien de cette discution avec un responsable d'une asso libertaire reconnu sur bordeaux, dont je dois taire le nom, qui me disait qu'ils allaient se faire virer de leurs lieux manu-militari à cause de leurs actions et propos en tout genre, (par arrêtté prefectoral dans peu de temps ), qui était contre tout ces élus et leur fréquentation, et qui s'est vu être sauvé de justesse lui et son asso et son bureau et lieu de concert, justement par un élu qui s'y est intéréssé et qui a mit le paquet pour que ça n'arrive pas, sans demander de gratification ni de reconaissance en plus...
    bon, avait il un fils ou un neveu au sein de l'asso en question ? celà reste dans l'ombre...
    Mais en passant, en tout cas, voilà aussi à quoi peuvent servir des élus parfois quand on peut ou sait aussi leur parler un minimum...
    ( la constitution démocratique ou la royauté ou l'anarchie ?...)
    C'est eux aussi et surtout avec les magistrats et les procureurs, qui peuvent se battre pour ( ou maintenir ) parfois, et qui ont le plus d'armes légales pour ça, les respects des différences et des droits de l'homme, du droit à l'expression de ses idées, dans une région, un département, une commune, un pays etc... il me semble non ?...
    Ils ne sont pas nos ennemis, ils sont juste parfois, trop planqués, feignants ou corrompus par le fric ou la volonté de pouvoir etc... et parfois même, ils sont bien...ça OK, mais comment faire sans eux quand on sait que :
    " Les aspirations des pauvres souvent, ne sont que les Réalités des riches ..." ( P.Desproges...)
    Va falloir doser tout ça...hé oui...
    ....
  • Pour Al_z

    J'étais aussi présent sur cette réunion. Et justement la démarche de la réunion n'est pas de faire des courbettes aux élus mais tout simplement de leur montrer qu'on existe, que des assos se bougent dans ce sens et qu'on est capable de mobiliser du monde autour de nous pour défendre la vision de la culture qui est la notre (celle que tu reprends d'ailleurs), voire même de les amener à penser que "la culture est de toutes façons difusable et c'est inéluctable", qu'au lieu de trouver des moyens de rétorsion il est plus pertinent de bosser dans un objectif d'accès total aux cultures qu'un accès restreind aux conditions financières ("pay per view").

    Être présent partout ne veut pas dire vouloir bouffer à tous les rateliers. J'estime tout autant nécessaire et légitime les contacts et les actions avec les frichards que les actions et animations avec des populations totalement éloignées des lieux culturels alternatifs (dont les politques, parce que trop souvent ils "pêchent" par simple ignorance). Dészinguer les préjugés ça doit aussi faire partie de nos actions.
  • (Et toi tu étais là? j'ai communiqué je crois et connaissant la plus part des gens du libre sur place je m'étonne que tu ne fûmes point là.
    Non je n’étais pas présent à cette réunion puisque j’ai écrit plus haut que je désapprouvais la méthode consistant à confronter les élus et les « artistes ». Je crois avoir expliqué ici la raison de cette désapprobation et si ce n’est pas le cas, tant pis.
  • Al-Z

    Je pense que tu devrais relire ce que j'ai écrit....avant de faire une réponse optue. Ton orgueil et le mien n'ont que peu d'importance.

    Aussi t'efforcer de m'expliquer les "méthodes" ou les projets que tu as engagés de ton coté pour avancer sur un projet qui semble te tenir à coeur au point même de critiquer les méthodes et les développement de tes semblables. Oui je suis ton semblable et pas superman.

    Ensuite je t'invite à relire les statuts de l'association...qui n'ont jamais changé d'objet.

    Enfin si il te sert de de stigmatiser les uns pour valoriser ta différence et affirmer ta contre culture et bien choisit s'il te plait quelqu'un d'autre. Parce que franchement je n'ai attendu personne pour réfléchir à, et reconsidérer, la qualité de mon action qui se veut citoyenne ; je n'ai pas attendu pour prendre en considération certains retours pertinents (je ne suis pas optu non) et suis fatigué des critiques à l'emporte pièce. Un peu pour moi déjà mais que surtout cela ne sert pas le projet.

    C'est ce que je ressens quand je te lis.

    Encore une fois je veux bien ne pas avoir tout compris, car ce n'est jamais le cas, et je t'invite moultes fois à venir nous rencontrer lors du prochain festival parler autour d'une mousse.

    Merci
  • Eisse,

    Vous, avez répondu toi et Aysik, à la critique ou au questionnement que j’ai apporté concernant les relations que peut entretenir la musique libre avec les politiques ou même la politique. Je vous en remercie. Pour ma part, je pense que, dans la mesure où les licences libres sont en elle-mêmes des contrats juridiques valides, je ne vois pas en quoi il est important de s’adresser à ceux qui écrivent, votent et exécutent les lois puisque ces licences sont déjà en elles-mêmes légales. Ce socle de légalité devrait justement permettre de s’occuper de tout le reste, de tout ce qui dépasse le lobbying auprès des parlementaires et la politique institutionnelle. D’autre part, je ne considère pas les élus comme le mal incarné. Ce sont simplement des gestionnaires dont l’orientation dépend du rapport de force de différents groupes de pression. Dans ce cadre votre démarche est tout à fait logique bien que discutable. Désolé si tu as pu interpréter cette critique comme une attaque ce n’était pas mon intention même si l’ambiance générale de ce thread incite peu à la nuance.

    Encore une fois je ne suis pas membre de votre association. Ma critique serait peut-être plus légitime à tes yeux si j’en faisais partie. Mais, oui la musique libre (ou non d’ailleurs) me tient à cœur. Je pense - très naïvement - que le meilleur moyen de défendre la musique libre c’est de faire de la musique libre. J’essaie de m’impliquer par ailleurs dans d’autres engagements qui ne sont pas du ressort du culturel ou du mouvement du libre et qui me posent d’ailleurs tout autant de problème de conscience.

    Voilà. Enfin bien que je me soit autorisé des remarques sur un aspect particulier de votre action, je trouve celle concernant l’organisation d’un festival sur Lyon positive et je l’ai déjà dit sur ce forum. Aucun soucis pour l’invitation à discuter autour d’un verre à la prochaine édition.
  • Al_z écrit:
    Pour ma part, je pense que, dans la mesure où les licences libres sont en elle-mêmes des contrats juridiques valides, je ne vois pas en quoi il est important de s’adresser à ceux qui écrivent, votent et exécutent les lois puisque ces licences sont déjà en elles-mêmes légales.
    En l'état actuel de la législation, les licences libres sont des outils juridiques valides, mais il n'est pas impossible que sous la pression d'un lobby, une loi soit votée sous un prétexte X, qui aurait pour conséquence d'interdire ce type de licence. Par exemple en votant une loi qui conditionne la détention d'une oeuvre sous forme numérique à la détention d'une facture pour cette oeuvre (exemple trouvé vite fait, mais je pense que ça serait un peu plus subtil dans les faits).
    Que des personnes défendent l'idée de la musique libre (que ce soit NC ou non), et défendent aussi la gestion individuelle (malgré la SARD, ce qui suppose que ce ne soit pas une obligation de payer pour avoir droit au téléchargement, je pense que c'est le principal danger de cette proposition), permet de mieux faire reconnaître le statut juridique de la culture libre, permet de l'encadrer de manière plus saine que si les seuls défenseurs de l'idée seraient Javenzouille et Compagnie, qui tireraient la couverture à eux. Il est clair que je n'accepterait pas que le seul fait que ma musique soit téléchargée engendrerait une taxe à payer au bénéfice de Javenzouille ou des plus gros sachémistes.
    Si les associations relatives au libre la ferment, d'autres l'ouvriront à leur place.
    Si seuls des individus, personnes physiques sans médiatisation, l'ouvrent à ce sujet, ce sont les employés des majorettes et la Sachem qui l'emporteront, car ce seront les seules voix audibles auprès du grand public.

    En ce qui me concerne, une SARD ne me dérangerait pas plus que ça, aussi longtemps que ce n'est pas obligatoire, ni pour les auteurs, ni pour le public, et que le libre ne se transforme pas en Sachémisé par la magie de la perception des "droits" de ceux qui ne les ont pas demandés. La première "version numérama", obligatoire, est clairement un exemple de ce qu'il ne faut pas faire.
    La création d'une SARD, où l'avis des personnes concernées par les possibles conséquences ne serait pas pris en compte, et où des associations actives dans la défense de la cultrure libre ne seraient pas partie prenante est aussi un exemple de chose à ne pas faire, sans quoi on risquerait tous d'en payer les conséquences, par une obligation de payer aux deux bouts de la chaîne (diffuseurs et public) au profit d'intérêts privés, d'où la nécessité de participer aux débats du plus grand nombre de personnes qui veulent défendre l'idée de culture libre.

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