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les limites du téléchargement gratuit

novembre -1 modifié dans Le p2p
Pour les artistes en développement la possibilité de mettre de la musique sur la toile peut être interressant (reste à évaluer réellement les impacts positifs), pour le consommateur malgré la piètre qualité du format MP3, il peut consommer. Moi je suis pour la musique libre : je suis prêt à payer plus d'impôts pour une vraie politique culturelle décentralisée avec un accés gratuit à la culture pour tous .
En réalité je n'ai pas trouvé beaucoups d'arguments humanistes et respectueux des artistes chez les défenseurs du peer to peer. (Ben me voilà avec plein de copains). Ce que je vois par contre c'est de plus en plus de produits bas de gamme dans les bacs, du mpocora, de la starac, de la compil...Les grandes succursales du disque se sont adaptés aux comportement des usagers : un disque est trop téléchargé au bout de 6mois : ils multiplient les effets d'annonces, proposent des produits toujours plus neuf. Plus moyen de retrouver dans les bacs un disque qui ne soit une nouveauté (et de moins en moins de réédition donc impossibilité de commander). Des pans entiers de la musique tombent aux oubliettes sous l'effet conjugué du mercantilisme des grandes maisons de disque et de cette idée que l'artiste peut vivre de la "gratitude"" du téléchargeur.
En réalité pour la création la situation est simple : plus aucune boite ne veux prendre de risque sur des artistes non calibrés aux gouts immédiat du public. Quand on pense que Brassens et Brel ont eut besoin de plusieurs albums pour s'imposer à ce même public...ça laisse réveur. Soyons clair si demain seuls les téléchargements en sonnerie de portable rapportent : les marchands iront au plus simple et tant pis pour nos oreilles.

Donc à mon avis il faudra bien trouver un compromis entre cette nouvelle technologie qui offre en deux clics du sons à nos oreilles et, une considération du travail de l'artiste qui dépasse un peu la simple gratitude. Ou alors, allons jusqu'au bout de l'idée : passons en force aux entrées de cinéma, aux portes des musée, pillons les galeries d'arts....Mais comme je suis sur que seulement 3 ou 4% de ceux qui réclament la gratuité de la culture ne s'aventureront à voter rouge, j'en déduit que les 96% restant se cachent derrière cette généreuse idée de la culture pour tous afin de savourer peinards un produit qu'en bon capitaliste ils sont heureux d'avoir eut gratos.
Et quand aux artistes en place peu de chance de les voir hurler contre le téléchargement au risque de se couper d'une partie du public, ils préférent nous proposer des concerts à des tarifs impressionnants. D'ailleurs marrant que certains téléchargeurs qui crient au scandale d'acheter un disque à 15€ sont près à débourser des sommes incroyables pour être de la fête.
On s'aperçoit que les majors que dénoncent à raison les adeptes du peer to peer se sont vite adaptées en pratiquant un gros dégraissage des catalogues : peu de rebellion sur ce thème. Alors pour ma part je pense que la simple revendication de la liberté du téléchargement ne fait pas de moi un défenseur de la musique libre, si j'en reste là dans mes motivations et mon "aide" aux artistes, je ne suis qu'un consommateur moderne comme tant d'autre.

Le peer to peer ne peut être une philosophie tant qu'une solution équitable n'est pas trouvée pour faire vivre ceux qui nous font rever.
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Réponses

  • Tu raisonnes ici en terme de concurrence entre artistes indexé sur leur vente de disque (cad le raisonnement classique de l'industrie et média dominant). La question n'est pas de savoir si des artistes tels que Brel ou Brassens aurait vendu des disque, mais si ils auraient pu composer, diffuser leur musique.. La question est évidemment oui! Les moyens d'auto-production se sont démocratisés, les moyens d'auto diffusion également.. Il est impossible à affirmer si Brassens aurait distribué sa musiqueen P2P etc.. En tout cas, je crois que la concurrence entre artistes par le biais des maisons de disque est maintenant avéré, même pour les moins lucides d'entre nous. La musique est pour l'industrie un produit comme un autre, dont des consommateurs malades s'abreuvent, pour essayer de nier leur triste existence d'exploités..
    En tout cas tous les brassens anars et chansonniers en puissance sont invités à organiser la résistance sur dadaprod.org et ml.org
  • crevlalune écrit:
    D'ailleurs marrant que certains téléchargeurs qui crient au scandale d'acheter un disque à 15€ sont près à débourser des sommes incroyables pour être de la fête.

    comme la fête du plus bourré ?
    ou la fête de celui qui roule le plus vite avec la plus grosse voiture ?
    peut etre la fête du plus gros macho ?
    ou la fete de celui qui pense comme la majorité des français, qu'il y a trop de gens qui "abusent" des allocations chomages ... alors qu'on est à plus de 10% de chomeurs ?

    moi aussi j'ai une putain de haine contre les cons,
    mais il existe,
    pas ici,
    un peu plus loin,
    caché,
    des gens qui ont des valeurs
    qui aiment sortir,
    qui s'interessent,
    et c'est pour ça que j'y crois, moi, à un autre monde

    maintenant je vais retrouner dans mon village
    je dois aller aider les autres à préparer la grande fête
    pour l'anniversaire du grand stroumpf
  • Et puisque qu'on est revenu ici le temps de quelques post sur Brel et Brassens je ne peux m'empêcher de citer le premier, de manière certe un peu approximative mais le fond y est tout de même :

    "On est aujourd'hui dans un monde ou la qualité d'un artiste est définie par sa capacité à vendre des disque, ainsi le plus grand artiste aujourd'hui est forcément celui qui est en tête des hits-parades... quellle abération !"

    Bon c'est un peu vague car ma mémoire n'est pas otpimale mais en gros c'est à peu près ça.
  • Je trouve interressant la remarque de Sonic : tu raisonnes comme on te l'apprend dans les médias. Mais je ne peux que contredire cette assertion : il me semble au contraire que pour être toujours jeune et dans le vent les médias et les grosses prods ont lachés l'affaire et essayent aujourd'hui de crier dans le sens du vent.
    Le débat pour moi n'est pas le peer to peer, c'est comment faire pression sur ceux qui détiennent les clefs économiques de la culture (majors, médias) pour qu'à côté des stars de pacotilles qui rapportent gros( au moins en produits dérivés), ils existent autre chose que des interprêtes. Alors la musique gratos : super! Mais si le prix a payer c'est l'absence de création et de voir Jonaz, Higelin et tant d'autre sans maisons de production, je suis moins sur de ne pas vouloir payer.

    Le net libère les artistes, mais chacun le sait : trop d'infos tue l'infos. Le nombre de site proposant aux artistes de se mettrent en ligne. Le nombre d'artistes essayant d'avoir un zest de lisibilité sur le net renvoie (sauf coup de chance majeur) au dérisoire l'impact de cette diffusion noyée dans une multitude de choix. Par ailleurs, l'absence de présentation, livret, pochette, la qualité du format mp3 : tout concoure à faire de nous des consommateurs aveugles et zappeurs, des fans de musique de supermarchés.


    J'avoue je préférais largement la période Bérurier Noir ou pour contrer les majors une multitude de labels, de fanzine, ont fait vivre pendant dix ans une autre idée de la musique, avec un public (et pas simplement des conssomateurs), des associations, des organisateurs vraimment militants. Ils ont eut la capacité de forcer la porte des grands médias en mobilisant. Si chacun était resté derrière son ecran à essayer de diffuser sa petite musique pas sur que l'impact aurait été aussi puissant. Is ont a l'époque fait réagir les majors dans le sens d'une plus grande diversité.
    Je vois l'effet inverse actuellement : ils se replient sur les quelques produits rentables, les distributeurs envoient au marteau pillon des tonnes de création pas assez rapidement vendues (le stokage côute cher), le turn over des rayons disques ne te laisse même plus le temps de découvrir. N'y a t'il pas là un autre combat pour l'amateur de musique au moins aussi interressant que le téléchargement?



    J'ai quand même l'impression que dans cette petite gueguerre technologique il y'a d'un côté le marché et de l'autre le conssomateur. Ils arriveront bien à ce mettre d'accord (c'est la loi du marché). La question de la conssomation l'emporte sur la question de la création .

    Sauf qu'au milieu il y'a une denrée rare : celui qui va te faire vibrer, l'artiste, celui qu'il faut découvrir, le créateur, (et par ailleurs celui qui doit bouffer de temps en temps).
    Donc pour les amoureux de la musique, le peer to peer et la toile en générale ne répondent pas à mon avis à la question de la diversité artistique, à la question de la solidarité économique de la socièté avec la création musicale, énorme différence avec la révolution des labels indépendants des années 80.

    En somme le peer to peer n'est que la poursuite d'une globalisation de l'échange commencé avec la cassette, puis le cd. Ce n'est même pas une idée c'est une possibilité technique. Elle entrainera visiblement la fin du support matériel (dommage pour les nostalgiques de la belle pochette, du collectors, des textes). Mais je le répéte à mon avis, il n'y a aucune résistance philosophique dans le fait de faire deux clics sur un ordi. Tout le travail sur la valeur, la place, l'importance que l'on accorde aux artistes dans notre société reste à faire : et la vraie militance elle est là. Si l'on se retrouve peu dans la star à paillette, la philosophie de comptoir, le politicien girouette, il convient de réflechir à défendre autre chose que notre droit à zapper ou à conssommer.
  • Cher Crevlalune tu auras au moins eu le mérite de me faire sourire, j'imagine que ta présence provocatrice sur ce forum est faîte pour ça, mais étant donné que ce forum est public. On peut difficilement laisser ce genre de message sans y apporter de la contradiction. Donc cher Crevlalune ne prend pas ce message personnellement, je m'adresse aux internautes en général, qui apprécieraient, à ne pas en douter que le message porté par dadaprod soit celui des médias dominants:!
    En effet, les médias dominant prônent la croissance, la concurrence. Dernière exemple en date concernant le CPE: les médias invitent des expert pour qui l'unique solution pour résorber le chomage des jeunes est la flexibilité accompagné de sécurisation: grosso modo, tu entres en forte concurrence avec les autres jeunes chomeurs mais on te bourre le moux pour que tu apprécies..

    Revenons aux artistes, dadaprod apprécierai en effet que le message des médias soient: « attention la pub vous pousse à consommer des produits culturels alors que juste à coté de chez vous il y des artistes non subventionnés qui pensent que l'art est dans la rue, qu'il doit être pratiqué par tous et qu'il ne doit pas être réservé à une élite que nous sponsorisons afin de toucher les cachés publicitaires des maisons de disque qui font des profits avec le bourrage de crane qu'on leur fait.. »
    Dadaprod apprécierait beaucoup, cela viderait certes un peu dans un premier temps les grilles de programme des radios qui regorgent de grand moment de télé achat ou les artistes ne promo viennent sortir 2-3 vannes pourris afin de vendre des disques ce qui leur permettra peut-être d'avoir le soutien en propagande de leurs maisons de disques grâce à laquelle ils pourront remplir d'immenses salles de concerts!

    La conséquence à tout ça; tant que le temps de cerveau disponible de nos concitoyens est rempli par toute cette pollution culturelle, le public déserte toujours un peu plus les petits concerts pour se concentrer sur les nouvelles sensations et autres coups de pubs!

    Quand je parle de concurrence, je parle de la concurrence entre artistes, puisque ce système ne peut fonctionner qu'avec des artistes complices qui veulent encore croire en un avenir promoteur dans lequel ils deviendront l'élu d'un jour (le célèbre ¼ d'heure de gloire..).
  • c'est ou qu'on signe ?
  • ô mince je prends ce débat passionant en cours
    comme je suis plutôt sur des positions proches de celles de dadaprod, je vais plutôt commenter celles de crevlalune, qui sont tout aussi intéressntes d'ailleurs..

    donc crevlalune écrit :
    Le débat pour moi n'est pas le peer to peer, c'est comment faire pression sur ceux qui détiennent les clefs économiques de la culture (majors, médias) pour qu'à côté des stars de pacotilles qui rapportent gros( au moins en produits dérivés), ils existent autre chose que des interprêtes.

    Humm. Le problème c'est que les gens qui détiennent les clés comme tu dis, n'ont pas et n'auront jamais pour but de satisfaire les mélomanes exigeants. Si cela arruive, ce sera sans le faire exprès pour ainsi dire. Parce que le but de l'industrie de la culture, c'est évidemment de satisfaire des actionnaires. C'est tout aussi absurde que de demander aux chef d'entreprises en général et aux actionnaires de lutter contre le chomage : le fait est que ça ne saurait être leur but (du moins dans un état où ces entreprises sont privées, où il existe un libre marché - sous un régime comuniste les choses sont différentes bien sur)
    Alors la musique gratos : super! Mais si le prix a payer c'est l'absence de création et de voir Jonaz, Higelin et tant d'autre sans maisons de production, je suis moins sur de ne pas vouloir payer.

    Tu ne devrais pas trop t'inquiéter pour Jonaz et HIgelin. S'ils sont dans le besoin (ce que j'ignore), c'est sans doute qu'ils ont du mener grand train de vie, ils ne sont de toutes façons pas à plaindre. Rien ne les empêche de monter leurs propres maisons de prod si ils le souhaitent ou rejoindre les rangs d'un label plus petit ou de diffuser leur musique sur le net en licence libre. Et ils ont un peu leur carrière derrière eux tu ne crois pas ? On pourrait peut-être passer à autre chose ?
    Le net libère les artistes, mais chacun le sait : trop d'infos tue l'infos. Le nombre de site proposant aux artistes de se mettrent en ligne. Le nombre d'artistes essayant d'avoir un zest de lisibilité sur le net renvoie (sauf coup de chance majeur) au dérisoire l'impact de cette diffusion noyée dans une multitude de choix. Par ailleurs, l'absence de présentation, livret, pochette, la qualité du format mp3 : tout concoure à faire de nous des consommateurs aveugles et zappeurs, des fans de musique de supermarchés.

    1° le net libère les artistes : je ne vois pas ce que ça veut dire ? Il permet effectivement une diffusion de sa musique sans passer par les intermédiaires du matché traditionnel. Est-ce qu'internet est un instrument de libération ? humm ça se discute.. un instrument d'asservissement aussi sans doute.Tout dépend de quel internaute on parle. Je ne vois pas bien le rapport en tous cas avec l'art ou la création.
    2° Oui : ton constat de la multiplication infinie des sites d'artistes (et plus généralement des sites où le sujet se présente produit un effet de vertige. D'une part les modes de valorisation traditionnels sont chamboulés. Et plus fondamentalement, j'ai envie de dire qu'il n'y a plus assez d'auditeurs pour écouter et de lectuers pour lire. Nathalie Heinlich faisait remarquer lors d'une conférence récente que le nombre de créateurs avait triplé en une génération. Je pense que dans la réalité on est loin du compte : ça a beaucoup plus que triplé à mon avis :)
    Doit-on s'en inquiéter ?
    Si l'artiste désire obtenir une "lisibilité" comme tu dis, avoir un impact, être une star (grande ou petite) ou simplement sortir du lot : alors oui - il n'est pas né à la bonne époque.
    Si on est animé par d'autres désirs (ce qui est le cas de beaucoup d'artistes), he bien ma foi, on peut au contraire se réjouir de pouvoir avec si peu d'argent faire partager un peu de ses choses intimes.
    3° Pourquoi cette mutliplication à l'infini derait-elle des auditeurs des "consommateurs aveugles" - je ne comprends pas bien ce que ça change, internet dans l'histoire : le consommateur passif, dupe et marchant au pas, il ne date pas d'aujourd'hui que je sache. Sur internet tu croises parfois ce genre de crétin fini, ok, mais dis moi comment tu vois les mecs qui vont se précipiter chez leurs disquaires demai parce qu'ils ont été télécommandés par les pubs leur annonçant la sortie du nouveau disque des enculés heu des enfoirés..
    J'avoue je préférais largement la période Bérurier Noir ou pour contrer les majors une multitude de labels, de fanzine, ont fait vivre pendant dix ans une autre idée de la musique, avec un public (et pas simplement des conssomateurs), des associations, des organisateurs vraimment militants. Ils ont eut la capacité de forcer la porte des grands médias en mobilisant. Si chacun était resté derrière son ecran à essayer de diffuser sa petite musique pas sur que l'impact aurait été aussi puissant. Is ont a l'époque fait réagir les majors dans le sens d'une plus grande diversité.

    alors moi j'ai connu cette période figure toi
    D'une part musicalement, l'alternative à la française, heu, c'était quand même sacrément à chier à mon avis. D'autre part, si tu savais ce que certains sont devenus, qui bossent dans les majors ou à la star ac.. ça fait pas rêver quand même. D'autre part bordel là je m'énerve ! Es-tu au courant qu'il existe actuellement plus de labels que la terre ait jamais porté ?? Que des mecs comme dadaprod ou another record et des dizaines de milliers d'autres animent de tels labels sur le net et ailleurs, de lma Thailande au Mississipi en passant par le Cantal et Rio de Janeiro ?? faut se mettre au courant on vieux là !! (excuse pour ce coup de gueule mais ça fait 5 ans que je suis dans ce milieu et je t'assure qua ça fait mal d'entendre ça). Franchement, il n'y a aucune nostalgie à mon avis à avaoir de cette soi-disant période alternative à la française (qui sous bien des aspetcs était ignoble - et je sais de quoi je parle)
    Je vois l'effet inverse actuellement : ils se replient sur les quelques produits rentables, les distributeurs envoient au marteau pillon des tonnes de création pas assez rapidement vendues (le stokage côute cher), le turn over des rayons disques ne te laisse même plus le temps de découvrir. N'y a t'il pas là un autre combat pour l'amateur de musique au moins aussi interressant que le téléchargement?

    là je suis d'accord si tu veux dire que les partisans du P2P polluent le débat. ça fait un bout de temps que je dis : les mecs qui P2Pisent des musiques portégées par le copyright, qu'on les envoie au trou :) (je plaisante hein mais qu'ils arrêtent voilà tout)
    Parce qu'au bout du compte c'est en partie à cause de ces mecs là qu'on est dans la merde actuellement : ils n'ont qu'à respecter la loi, moi je m'en contrebranle de leur sort.
    C'est cynique mais je suis d'accord avec toi sur le fait que la plupart des zigues qui défendent le P2P pour les musiques sous copyright classique (pas tous il y a certaines personnes que je respectent là dedans) ont fait du tort à la cause qui moi me parait intéressante : les licences de libre diffusion.
    Cela dit, il serait naif de croire que les majors et l'industrie aient foutu ce merdier uniquement dans le but de faire respecter leurs droits (le copyright) : ce serait vraiment niais de croire ça :)
    la vérité est beaucoup, plus simple, et j'en reviens à ce que je disais au début de mon post : l'industrie du cul(ture) a pour vocation d'enrichir des actionnaires : coment imaginer qu'ils allaient laisser passer la poule aux oeufs d'or que représente le net ?? Un marché collossal. Ils attendaient simplement que le haut débit soit généralisé dans tout le onde occidental c'est tout. pas la peine de se compliquer : la logique marchande a ceci pour elle : elle est simpliste.
  • Heureux de t'avoir fait sourire. Au moins la provocation a le mérite de provoquer le débat. Quoique au final je suis quasimment en accord avec ta prose . Juste la notion d'artistes complices qui me parait un peu stériles. Que les artistes se battent (ou se débattent) pour proposer au public le fruit de leur expérimentation, qu'ils essayent de trouver un moyen de vivre au quotidien en artiste (et non en monteur à la chaine en intérim) c'est effectivement le rève de beaucoups. Mais ça ne me choque pas .
    Après si tu me parles des stars qui sont uniquement dans la recherche d'appartenir au show-bizz en publiant leur mémoire à 20 ans, ou en s'invitant dans n'importe quelle émission de télé réalité, on ne parle plus d'artistes, c'est déjà un autre monde.
    Je t'invite à relire "En Avant la Zizique" de Vian qui déjà à l'époque croquait ironiquement le milieu musical. Notre vision de ce monde là semble se rejoindre.

    pour répondre à Dana, je n'ai pas cité le mouvement alternatif pour la qualité sonore de ses oeuvres (quoique la Mano, on n'a fait pire) mais pour le vent de liberté qu'il a apporté durablement sur les ondes (même si inévitablement certains sont passés chez des majors, eh alors?). A mon humble avis, Tryo, La Rue Kétanou, les Ogres, sont les enfants de cet esprit de liberté dans la démarche artistique (là encore je ne me positionne pas sur le qualitatif, mais sur l'esprit.)
    Après sur Jonaz et Higelin, que l'on aime ou pas (je ne suis pas fan de jonaz), ils ont apportés leur univers, une passion, et des milliers de personnes, ont partagés avec eux des moments uniques. Ils créent encore, et ont certainement plus à apporter que bien des produits surmarketés, certes plus jeunes et plus gominés.

    Alors que tu ne sois pas choqués qu'un employeur mette à la porte des types qui ont influencés une bonne partie de la nouvelle génération et qui ont passé leur vie à partager leur passion : j'espère quand même ne pas t'avoir croisé dans les manifs anti CPE. (Et je me fout de savoir s'ils ont du pognon de côté. ). Mais tu as raison, ils sont has been, et si on peut leur débrancher le ventilo un jour de grosse chaleur... J'arrête car on va me repprocher d'être provocateur. Mais c'est dingue quand même de ne pas se rendre compte que certains arguments nous replongent dans ce manque de solidarité qui fait cruellement défault actuellement.
  • Mais c'est dingue quand même de ne pas se rendre compte que certains arguments nous replongent dans ce manque de solidarité qui fait cruellement défault actuellement.

    crevlalune, le hic dans ton argumentation, c'est que tu l'adresses à des personnes, que ce soit dadaprod ou moi, et beaucoup d'intervenants sur ce forum, qui de fait, ont déjà inventé une autre manière de vivre la musique (je n'ai pas dit : de vivre DE la musique - ce qui à mon avis ne veut strictement rien dire)
    Tu fais exactement comme la plupart des intervenants sur le DASVI etc;. qui ignorent totalement la réalité de la pratique musicla econtemporaine : loin d'être une utopie, les modèles alternatifs de la diffusion (alternatif par rapport aux distro traditionnelles) existente déjà et eles sont VIABLES : comment crois-tu qu'another record ait pu sortir 21 références en 5 ans sans avoir jamais touché une suvbvention ni cédé aux sirènes du marché du disque (parce qu'on doit être un des seuls labels à refuser régulièrement des offres de distributeur) ? Parce que notre modèle est viable.

    Bref : il y a une réalité, elle est peut-être mérginale et je comprends que les débatteurs la négligent : mais là tu nous fais le plaisir de discuter sur MLO : donc on te répond de ce point de vue (sans animosité d'aileurs, je t'assure).

    Pour te donner un exemple : tu ne pourrais pas dire devant des gens qui font de l'argiculture bio depuis 20 ans : "ha mais quand même ce qui serait chouette, ce serait d'en finir avec la production agricole industrielle, revenir à l'époque où on utilisait pas de pesticides etc;." les mecs vont te regarder d'un sale air : et c'est exactement ce qui se passe dans ce post mon ami.


    sinon
    poiur ce qui est de la solidarité
    là je vais être très cynique mais :
    Jonaz HIgelin les bérus les gens de ratatium, les gens des audionautes, les gens de l'industrie du disque etc;.
    n'ont jamais levé le petit doigt pour nous
    c'est bien simple : nous n'existons même pas pour eux :
    et tu voudrais que je sois solidaire de HIgelin ou de ces mecs là ??
    mais fuck off
    j'emmerde higelin tant pis pour sa gueule
    ça fait 5 ans que je me bats comme un malade pour défendre les gens dont j'aime la musique
    et faudrait que j'aille pleurer sur chamfort ou higelin parce qu'ils ont plus de contrats ?
    c'est une blague ?
    et heu ils font quoi ?
    rien qu'avec leurs droits d'auterurs sur une année ils pourraient faire vivre TOUS les labels présents sur MLO ces mecs là !!
    qu'est-ce qui les empêche puisqu'ils sont si cool de créer leurs propres labels ?
    hein ??
    solidarité mon cul
    on se fait déjà enculer à sec avec le projet de loi dasvi à cause de ces mecs là
    je vais pas en plus m'inquiéter de leur sort

    là où ton argumentation ne tient pas (en tous cas pas sur ce forum :
    c'est que , come la plupart des gens, tu n'as qu'une idée très floue de la réalité de la pratique musicale, de la REALITE
  • Le problème dans ce débat c'est que crevlalune attaque les idéologues du Peer-to-peer, alors que personne ici n'en est.

    Pour les gens qui font de la musique libre/autoproduite/autodiffusée, le peer-to-peer est tout simplement un outil de diffusion de leur musique, qui leur facilite la vie. De plus, il concrétise et "automatise" la libre diffusion des oeuvres, mais on peut rappeler que même sans le peer-to-peer il reste des moyens de le faire (le bon vieil e-mail avec pièce jointe, le Cd-r, les fichiers musicaux sur clef usb, l'audioblog, le site web en général, etc.).

    Gratuité de la culture ? Forcer par la technique et la force des choses cette gratuité en spoliant les droits des auteurs qui demandent une rémunération ?
    Je ne vois personne ici pour défendre ce point de vue. Et même chez Ratiatum ou chez les audionautes, je ne suis pas sûr que ça soit le cas (on en trouve, mais je n'irais pas jusqu'à dire qu'il s'agit de la majorité).

    Par contre, pour ma part j'utilise parfois le P2P pour télécharger de la musique, même "protégée". Je limite cette pratique (je ne vois pas l'intérêt de remplir mon disque dur à ras-bord), mais elle ne me pose pas de problèmes de conscience particuliers.
    La plupart du temps, pour ce qui est de la musique, j'utilise le P2P pour découvrir de nouveaux artistes. Parfois, si ça me plait, j'achète un ou plusieurs albums. Finalement, le P2P (en conjonction avec les forums ou les blogs parlant de musique, qui me permettent d'entendre parler de groupes et artistes que je ne connais pas) fonctionne pour moi comme une radio à la demande palliant aux manquements des médias généralistes.

    Je trouve ça finalement assez sain. On assiste actuellement à un ressèrement du droit d'auteur pour promouvoir l'idée, dans le domaine de la musique, que toute écoute d'une oeuvre doit se payer.
    Je pense plutôt que certains usages doivent se payer (si les artistes demandent une rémunération), mais que cela ne doit pas dégénérer en une sorte d'énorme système à péage.

    Du « tout se paie » à « certaines choses se paient ».
    Et pourquoi pas du « tous droits réservés » à « certains droits réservés ».

    Si le règne du « tu écoutes, tu paie » était établi, il faudrait abattre à vue les artistes qui s'inscrivent dans ce modèle et qui ont l'hypocrisie, sur scène ou dans les médias, de remercier leur public de leur avoir accordé argent et attention.
    Je pense que si certains artistent ressentent encore le besoin de remercier leur public, c'est justement parce qu'ils estiment que ce modèle n'est pas encore la norme, et que l'accès à la culture, sans être dans le tout gratuit, comporte des espaces de liberté.

    Enfin bref, on verra bien ce que ça donne...
  • Encore une question à laquelle l'industrie du disque, du fait même de sa nature, ne peut répondre :
    Comment, pour l'auditeur, faire la distinction entre les oeuvres qu'il veut écouter et celles qu'il veut s'approprier ?

    Je parle ici d'appropriation symbolique. Pourquoi passons nous une partie de notre temps à nous constituer une discothèque, une CDthèque, une DVDthèque, une bibliothèque ? Tout simplement parce que les oeuvres que nous nous approprions parlent de nous, non seulement aux autres mais aussi (surtout ?) à nous même.

    Sinon, pourquoi donc se ferait-on chier à partager sur un forum de musique que "moi j'adore cette chanson mais le nouvel album de machin ne me touche pas du tout" ou encore "voici mon top 10 des meilleurs albums de la décénie" ? Franchement, quel intérêt ?

    Le marché du disque, engagé dans une idéologie (bien compréhensible pour une industrie) où chaque accès à un produit culturel doit se payer, échoue complètement à répondre aux besoins différenciés de curiosité culturelle (ce film, ce disque, ce liivre m'intéressent) et d'appropriation personnelle. Par défaut, le marché propose l'appropriation d'un bien physique. Ce bien physique permettra sans doute une appropriation symbolique (surtout s'il joue fortement sur des symboles d'accompagnement, en particulier sur l'image), mais constitue une réponse disproportionnée au simple désir de découverte de l'oeuvre.

    Personnellement, c'est pour le cinéma que je réalise le mieux cet écart.
    Il y a beaucoup de films qui m'intéressent et que j'apprécie, mais les seuls que j'achète (qui ne sont d'ailleurs pas forcément meilleurs que les autres) sont tous d'un genre particulier. Des films un peu glauques. Du coup, je ne peux pratiquement pas prêter de DVD, et venir chez moi pour une soirée DVD improvisée peut devenir pénible si vous n'apportez pas vous-même votre film sympa-et-pas-prise-de-tête.
    Parce que bon, les gens s'endorment devant « Lost in Translation », et « Bully » de Larry Clark ou « Boys don't cry » cassent un peu l'ambiance, à vrai dire.

    Il y a dans cela un message "clair" adressé aux autres autant qu'à moi-même.

    Pour la musique, c'est moins net, vu que j'écoute en majeure partie des oeuvres pour lesquelles j'ai réalisé (ou espère pouvoir réaliser) cette appropriation symbolique. J'y rajoute un peu de musique "pour la détente" (et certaines trouvailles sur Jamendo m'y aident beaucoup, d'ailleurs), mais globalement c'est moins net.
    Il reste que j'ai une dizaine d'albums en MP3 que je n'ai pas achetés et n'achèterai sans doute pas. Cette dizaine d'albums tourne pas mal (souvent je supprime un album au bout de deux ou six mois...), et constitue l'équivalent musical de ces oeures cinématographiques dont je suis curieux, qui me font plaisir, mais que je ne veux pas considérer comme "miennes".

    L'industrie du disque nous dit juste « Achète tout, sans distinction ». Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais à mon avis ils ne sont pas psychologues pour deux sous.

    My 2 cents du jour...


    PS: ah ben je me suis encore défoulé, je devrais reprendre ce message sur mon blog tant que j'y suis, faut capitaliser sur ses productions intellectuelles !
  • ah ben je me suis encore défoulé, je devrais reprendre ce message sur mon blog tant que j'y suis, faut capitaliser sur ses productions intellectuelles !

    :)
    Le problème dans ce débat c'est que crevlalune attaque les idéologues du Peer-to-peer, alors que personne ici n'en est.

    oui. C'est tout à fait ça. Tu vois crevlalune, c'est pas qu'on tient à tout prix à s'opposer, mais disons qu'ici sur ce forum, tu as des gens qui effectivement sont engagés sur d'autres types de démarches que l'industrie du disque, et la question du P2P n'est pas un problème pour nous (enfin.. si.. mais au sens où un des effets pervers mais non voulus de ceux qui défendent le P2P est de produire sur nos pratiques certains dommages collatéraux : voir les comments sur certains messages de bituur à l'entrée de ce site)
    Par contre, pour ma part j'utilise parfois le P2P pour télécharger de la musique, même "protégée". Je limite cette pratique (je ne vois pas l'intérêt de remplir mon disque dur à ras-bord), mais elle ne me pose pas de problèmes de conscience particuliers.

    Sur ce point, j'ai envie de dire, quand tu met à disposition dans le cadre du P2P (car la spécificité du P2P c'est l'échange de ses collections quand même, pas simplement une histoire de download) des morceaux dont les auteurs ont souhaité qu'ils soient protégés radicalement par le copyright, he bien tu vas à l'encontre du désir de ces auteurs. Je n'ai rien à dire au sujet du désir de ces auteurs (à part qu'on peut avoir d'autres désirs que celui de réduire la circulation de ses oeuvres, que de conditionner la jouissance de son oeuvre à une rémunération). Je ne les diabolise pas. C'est leur désir, leur choix.
    Mais, du coup, tu ne respectes pas le désir de ces gens là puisque tu jouis sans payer :)
    Je crois qu'il faut appeler un chat un chat. je veux bien croire que beaucoup d'auteurs sous copyright ne savent pas à quel point la logique du copyright est restrictive, et se sont fait coincés par la sacem, découvrent qu'effectivement à l'ère numérique, les règles du jeu ont changé, et se trouvent un peu le cul entre deux chaises.
    Mais : que je sache quand on signe un contrat on est fortement invité à le lire. Et on dit tirer les conséquences lorsqu'on le signe. Pourquoi certains auteurs sont pieds et mais liés aux logiques de l'industrie ? Parce qu'ils se sont eux-mêmes enchaînés (en cédant une partie voir la totalité de leurs droits patrimoniaux à une société capitaliste).
    Et pourquoi l'ont-ils fait ? Sans doute parce qu'ils esperaient grâce à ce contrat obtenir un avantage (le succès, la reconnaissance, la fortune que sais-je, je ne veux pas présumer des désirs ici) qu'ils n'auraient pu obtenir par leurs propres moyens.
    Or, comme tu le dis fort bien dans un ouvrage à paraïtre mpop ( :) ), l'avantage majeur, et sans doute la seule plus value qu'apportent ces sociétés capitalistes quoi vendent de la musique, c'est la promotion - les moyens engagés pour faire connaître une oeuvre (moi je préfère dire : pour saturer l'espace public de ses productions).
    C'est un contrat faustien à mon avis (mais ce n'est que mon avis, je n'y joint de jugement moral)
    Il n'empêche au bout du compte, la logique est là : il faut payer pour jouir, que l'auteur l'assume ou pas, c'est en tous cas la logique des sociétés auxquelles il s'est voué. Donc, en échangeant leurs oeuvres copyrightées par un biais ou par un autre, sans rémunération, on est non seulement coupable au nom de la loi française (si j'ai bien compris) mais d'abord et surtout par rapport au désir de ces auteurs.

    Je ne pratique pas le P2P pour les oeuvres copyrightées à titre personnel : je l'ai fait, mais je ne le fais plus. Ainsi suis-je en paix avec ma conscience - et j'observe de manière assez ironique que ça ne me manque absolument pas de ne plus écouter d'oeuvres copyrightées. Quand j'aurais épuisé le ctalogue de archives.org on verra.. Mais comme ce catalogue grandit chaque jour que dieu fait, ça n'est pas prêt d'arriver :)
  • mpop écrit:
    Je devrais reprendre ce message sur mon blog tant que j'y suis, faut capitaliser sur ses productions intellectuelles !

    Et hop, mise en application :
    Le blog et la page en question.
  • dana écrit:
    Il n'empêche au bout du compte, la logique est là : il faut payer pour jouir

    Et oui artiste = prostituée quoi !!! :wink: :lol:
  • @eOle
    héhé l'ami
    j'ai un copyright là dessus (cf. dans la dissémination page je sais plus combien)
    Payer pour jouir, c'est la règle du capitalisme de manière générale (pas seulement du sexe rémunéré)
  • pfffff
    t'as des copyrights partout !!!! :wink:

    Copyright Dadaversal !!! :lol:
  • avril 2006 modifié
    Zut j'avais cru que le thème du forum était le peer to peer, dèjà je me trouvais hors sujet mais en plus la plupart de ceux qui me font l'honneur de répondre, m'apprennent que ce sujet est complétement dépassé.

    En fait j'apprends plein de trucs sur ce forum. Merci à Dana dont je commence à percevoir la vision du monde artistique : Donc un selon un(e) chercheur en sociologie si connu qu'il est inutile d ecité l'ouvrage de référence dont cette affirmation est tiréele nombre de créateurs avait triplé en une génération. Je pense (là c'est prof dana)dans la réalité on est loin du compte : ça a beaucoup plus que triplé à mon avis (et l'avis de Dana vous pouvez être sur que ça doit reposer sur une étude préçise et pas sur une pure élucubrationSi l'artiste désire obtenir une "lisibilité" comme tu dis, avoir un impact, être une star (grande ou petite) ou simplement sortir du lot : alors oui - il n'est pas né à la bonne époque.
    Si on est animé par d'autres désirs (ce qui est le cas de beaucoup d'artistes), he bien ma foi, on peut au contraire se réjouir de pouvoir avec si peu d'argent faire partager un peu de ses choses intimes.


    en fait je suis un artiste, mon voisin aussi, et tous mes potes. je vais direct leur annoncer la bonne nouvelle. En plus on va pouvoir être reçu par Overcome et partager nos chansonnettes intimes avec la planète. (eh oui, je me moque un peu de toi mais bon, tu m'as un peu gonfler avec tes manières de répondre toujours à côté et de te positionner comme le messie d'un monde nouveau) Cinq ans que tu fréquentes le milieu musical? Ben en cinq ans t'as pas appris grand chose du respect des artistes (ah si tu respectes tes pôtes d'another record, ). j'adore ce :
    là où ton argumentation ne tient pas (en tous cas pas sur ce forum :
    c'est que , come la plupart des gens, tu n'as qu'une idée très floue de la réalité de la pratique musicale, de la REALITE
    sic.
    J'suis étonné que la plupart des gens soient aussi gland que moi et n'est pas dèjà découvert que Dana révolution etait passée par là.
    Mais t'as raison, Je n'avais pas encore enregistré toutes les données du prôblème :parce que si je me fie à toi, et que je doive absolumment me résoudre à l'idée que Tonton Alain est un artiste ça nous promet encore des Noêl de merde (m'etonnerais que Tonton Alain vienne sur ce forum, j'en profite).

    Donc je résume cette nouvelle philosophie façon Dana: La new génération, on a tous hérité d'un putain d'talent, on est tous créateur, y'a put d'génie, merde à Hendrix.
    Je suis atterré par cette brillante idée de la création artistique, à mon avis tout ça va finir dans un club de Patwork, et désolé j'ai pas de quoi payer mon adhésion cette année.

    Bon moi j'ai encore besoin de quelques mecs qui me font réver, et de diversité, alors Dana, je suis pas sur que le monde vu par toi, ne me fasse très envie. (eh au fait y'a des artistes mis à par tes pôtes qui trouves grace à tes yeux? Parce que pour quelqu'un qui travail dans le milieu musical, tu m'as l'air de pas avoir une grande ouverture d'esprit, ni une grande culture musicale de ce qui a pu se passer avant l'an XXXX ou Dana à vu le jour?
    Et j'ai pas no n plus bien saisi en quoi les royalties de Jonaz ou d'higelin pouvaient t'être utiles, toi qui te targue de réussir sans subventions et d'être dragué par les boîtes de distris? Sont-'ils has been pour ne pas d'avoir porté un intérêt à la Dana révolution (crime de lèse majesté) ou parce qu'artistiquement ils ne correspondent pas à tes critères?

    Bon Dana, tu m'excuseras ou pas, j'avais un peu besoin de me défouler, et tu avais un peu trop egratigner Higelin (qui n'a pas cette chance que j'ai dorénavant de savoir qu' Another record existe,pov vieux quand même !.)
  • avril 2006 modifié
    mouarfff
    comment je me fais massacrer là
    (ce que j'aime assez c'est que, sans doute par manque d'argument, crevlalune en est réduit à succession d'attaques ad hominem : j'adore ça !)

    bon

    juste une remarque :

    quand je croise un spécialiste en botanique, je prends bien soin de l'écouter et j'espère apprendre quelque chose de lui : parce que, figurez vous, je n'y connais rien en botanique. Je ne lui en veux absolument pas d'en savoir infiniment plus que moi sur le sujet, puisque je lui reconnais une compétence que je n'ai pas.

    Pour ce qui est de la réalité sociale et économique de la musique aujourd'hui, je suis frappé par le nombre de gens qui n'y connaissent strictement rien (à part qu'ils consomment de la musique) mais qui en parlent quand même.
    C'est hallucinant : tout le monde a son mot à dire, et globalement, ce qui est dit relève presque toujours du fantasme.Tout le monde a quelque chose à dire sur les artistes, et personne n'est en mesure de dire ce que c'est qu'un artiste. Mais ça empêche pas de causer : c'est un pue comme l'équipe de france de foot : tout le monde est sélectionneur quoi. Je trouve ça marrant et par moment assez gonflant (surtout quand je m'en prends plein la tronche)

    Oui mon gars : la plupart des gens sont aussi glands que toi concernant la réalité de l'art et de la création dans ce pays
    tu as raison
    (de même que je me sens relativement gland devant mon ami botaniste, mais ça ne me pose pas de problème)

    Evidemment venant de moi, ce jugement paraîtra certainement très prétentieux. Crevlalune m'écouterait certainement avec plus d'attention si j'étais administrateur de la Sacem, formateur à l'IRMA ou secrétaire au ministère de la culture.

    Or,
    je vais te dire un truc dingue crevlalune :
    non seulement je n'ai pas de cravate, mais en plus je travaille pas , je suis au RMI (l'angoisse monte là) : Et pourtant je me considère actuellement comme étant un de ceux qui parmi tout ceux qui causent de la musique, défendent un des points de vue les plus réalistes (au sens de : respectueux de la pluralité des désirs, et sans préjuger de la nature de ces désirs, ni de leur "bien-fondé" - question moralisante qui m'est tout à fait indifférente)

    C'est dingue non ?

    Je devrais me taire et remercier chaque jour que sarkozy fait la société dans laquelle je vis, et surtout la boucler pusique rien ne m'autorise à de telles prétentions (déjà rien qu'écrire et penser ça devrait pas être permis à des gens comme moi)

    Bon, tu m'excuses crevlalune, mais je dois préparer une conférence pour une colloque là, auquel on m'a invité à causer sur le sujet : "la musique a-t-elle encore sa place dans les médiathèques ?"
    je te donnerais la date et les infos concernant ce colloque, comme ça tu pourras venir me dire en face tout ce que tu as sur le coeur mon ami :)
  • NB : c'est qui OVERCOME ?
    j'ai rien compris là...
  • moi non plus, mais continuez ! C'est enrichissant :)

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