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La MIXTAPE#3 du WuMP...
... est sortie :
(n'est plus)
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Réponses
Je crois que tu vas être obligé de les retirer toutes.
Si l'on voit les choses comme cela, les musiques du groupe http://wavrman.free.fr/ sont également illégales.
http://wu-m-p.org/MP3/
Si vous avez des choses à dire sur ces morceaux, c'est ici que ça se passe :
http://wu-m-p.org/wuki/wakka.php?wiki=Contact
wU-M-P a choisi de soutenir la license CC de façon désobéissante, en encourageant la réappropriation de musiques, fussent elle protégé par un droit d'auteur.
L' organisation oligarchique des industries culturelles, et de sa diffusion bloque la création populaire, c'est à dire sans moyen de production.
En ce qui concerne l'échantillonnage de paroles d'hommes politiques, SACEM a récemment écarté POLEMIX d'une compil 'officielle' et Inrockuptible(sic), argumentant que leur usage nécessite une autorisation.
Le droit de citation fait partie du droit à la liberté d'expression et à l'éducation.
Les courants musicaux les plus novateurs de notre époque sont nés de la réappropriation et de l'échantillonage, du hip-hop à la jungle, et voler des voleurs ne nous fait pas peur puisque wUMP est là pour çà!
Si CC recule devant le droit de citation, alors CC n'est tout simplement pas utile à la création contemporaine.
wU-M-P mérite le respect et n'a jamais sollicité l'aide de quiconque pour diffuser son oeuvre. Son oeuvre circule spontanément et largement à travers TOUS les réseaux (d'ailleurs cette publication sur musique libre.org n'est pas de notre fait ).
L'attitude légaliste est largement insuffisante en ces temps modernes, quand la loi dépend de l 'aval d'un marché fermé et mafieux. Le peuple doit réclamer son droit de réponse au bombardement systématique et imparable des production culturelles industrielles.
La réappropriation désobeissante étant actuellement un des moteurs les plus efficaces de création populaire comme en témoigne la scène bastard-pop, active depuis 5 ans, et reprise depuis à bon compte par les Majors ...
La batardisation de la culture populaire c'est de la biodynamie culturelle !
vive le wU-M-P!
Là ou je ne suis pas d'accord, c'est dans le plaidoyer solipsiste...
Ici, nous revendiquons l'autorité de l'autorisation. Cela signifie que les créateurs soient d'accord sur les accords qu'ils consentent avec les autres auteurs et aussi le public.
Tout cela pour dire que je ne pense pas qu'il soit vraiment pertinent de mettre un copyleft sur un produit microsoft, pour que celui-ci devienne libre par force.
mais ce n'est qu'un point de vue
Est-ce que j'enlève l'inscription du WuMP de l'archive ?
Je me demande si le type de question que pose 808 ne se situe pas sur un autre plan que celui de la définition du "libre". Tu as raison bien sur de souligner qu'un logiciel propriétaire ne devient pas "libre" par le simple fait qu'un activiste joueur lui applique un sigle copyleft, pas plus qu'un hit de Madonna ne sera légalement "libre" si on le met sous Creativ Commons. On peut par ailleurs penser que le Copyleft, comme démarche, ne fait que s'adapter tactiquement à des rapports de force et à des règles qu'il ne remet pas en cause fondamentalement (celle de l'auctorialité, par exemple, de la paternité d'une oeuvre) ou dont il n'interroge pas les fondements par une critique de la propriété. Faudrait-il balayer toutes les règles dans un geste révolutionnaire pour se retrouver réellement libre, métaphysiquement libre, dégagé de tout rapport d'autorité ? J'en doute... Il se peut même que les règles, bonnes ou mauvaises, soient la condition de possibilité d'une liberté s'inscrivant dans la possibilité de la critique des règles dans un espace public démocratique. Mais si ce débat démocratique sur les règles n'est plus ressenti comme possible, ou du moins comme rationnel ou simplement de bonne foi, comme c'est le cas depuis que la sphère politique s'est professionalisée, qu'elle ne semble plus en prise avec le principe de représentation populaire, et qu'elle est fort poreuse aux intérêts corporatistes de l'industrie culturelle par exemple, on est bien obligé de se poser la question de la pertinence à respecter des règles qu'aucun intérêt général ne peut plus soutenir. Et que cet intérêt général soit absent de la pensée politique à cause des intérêts particuliers qui structurent le politique, ou que cette absence soit dûe à une impossibilité de penser l'intérêt général dans une société trop complexe, cela revient au même : doit-on aujourd'hui, en considérant les rapports de force en présence et les cadres idéologiques où ils se déploient, continuer à respecter les règles du droit d'auteur ? Question pratique ici, mais qui ne devrait pas se régler sans un examen critique poussé de ce qui est mis en jeu au plan théorique et politique. Pas facile...
+A+
La décision ???
A wUMP Communication.