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la référence à l'art dans les débats en cours sur le droit

novembre -1 modifié dans Economie de la musique
de la propriété intellectuelle...

bon j'ai mis en ligne ce texte rédigé ces derniers jours
peut-être ça intéressera MLO ?
voici les références :

la référence à l'art dans les débats en cours sur le droit de la propriété intellectuelle (january 2006)
version html :
http://www.another-record.com/danahilliot/dana_writings/la_reference_a_l_art.htm
version pdf :
http://www.another-record.com/danahilliot/dana_writings/la_reference_a_l_art.pdf
version openoffice :
http://www.another-record.com/danahilliot/dana_writings/la_reference_a_l_art.odt
version rtf :
http://www.another-record.com/danahilliot/dana_writings/la_reference_a_l_art..rtf
version doc :
http://www.another-record.com/danahilliot/dana_writings/la_reference_a_l_art..doc

Réponses

  • ha oui, à la fin il y a un florilège de citations rigolotes
    je les recopie ici pour votre plaisir les amis :)

    Florilège de citations fondées sur le postulat
    d'une nécessaire et juste rémunération des artistes.


    « La musique gratuite tue. » (magazine du disquaire LA FNAC)


    « Votre amendement, lui, est tout bonnement «créaticide» ­ au sens où il organise le pillage légal du répertoire musical national et assassine la création musicale française en la privant de sa juste rémunération. » (Denis Olivennes président de la Fnac, dans le quotidien Libération en réponse au député Bloche, partisan de la licence globale)

    « Il est important de garder a l’esprit qu’écrire est un métier, pas un passe-temps réservé a qui a les moyens de ce luxe, et qu’en toute hypothèse, c’est dans le cadre de leurs propres sociétés, gérées par et pour eux, que les ayants droit trouveront les moyens de répondre a leurs besoins et de défendre au mieux leurs intérêts. » (Livre blanc sur le P2P de la SNAC)

    « Alors oui il y a une sélection naturelle des artistes faite par l'industrie du disque, et ce depuis que la musique existe; tout comme le roi commandait auparavant des œuvres au meilleur compositeur de son temps et lui permettait ainsi de vivre par le mécénat. Les leaders de la gratuité, mis à par les petits bandits boutonneux masqués et les nostalgiques du goulag, sont aussi de vilains aigris qui ne veulent pas s'avouer qu'ils sont autant artistes que ma concierge, ma belle-mère ou ma grand-mère qui lorsqu'elles font du point de croix ou un joli dessin trouvent ça beau et ne comprennent pas que ça ne me fasse pas chialer ! » (Stéphane J., compositeur membre de la Sacem, message posté sur le forum de Framasoft.org)

    « La liberté sans règles, celle de tout charger et copier sans jamais rien demander ni payer, renvoie à une époque que l’on croyait révolue, où l’artiste était censé ne vivre que d’amour et d’eau fraîche. » (communiqué du Bureau National du PS en date du 13 décembre 2005)

    « La bataille des contenus, c'est avec les créateurs que nous la gagnerons (...) Nous devons garantir leurs droits et leur juste rémunération, en trouvant un équilibre entre lutte contre le piratage et liberté des utilisateurs » (Jacques Chirac, lors des voeux à la nation à l'Elysée)

    « Aux antipodes d'une logique de gratuité que nous rejetons, fidèles à Beaumarchais et à la gestion collective, nous n'avons tout simplement pas voulu retarder la périodique adaptation du droit d'auteur aux évolutions technologiques. » (Patrick Bloche, dans une tribune publiée dans Libération le 29 décembre 2005)

    « L'accès pour une somme modique au téléchargement d'oeuvres musicales ou cinématographiques n'est que le faux nez de l'uniformisation culturelle. Sommes-nous revenus au temps où l'artiste était tenu de vivre d'amour et d'eau fraîche ? A l'évidence oui ! La première charge fut portée par le Medef et le gouvernement en juin 2003 lorsqu'ils remettaient en cause le régime d'assurance-chômage des intermittents du spectacle au motif que les salariés du privé ne devaient pas payer pour les artistes. » (Anne Hidalgo et Christophe Girard, Le Monde du 27 décembre 2005)

    "La culture gratuite, au sens où on ne rémunère pas le créateur, je ne l'accepte pas. Nous avons un système de droits d'auteur qui doit être préservé (...) La licence globale va à l'encontre de la diversité culturelle car elle est "économiquement inconciliable avec la création." (Nicolas Sarkozy lors de la convention de l'UMP sur la culture, 3 septembre 2005)

    « Sans doute le développement des réseaux numériques ouvre-t-il la voie à de nouveaux modes d'accès aux oeuvres culturelles ; à l'évidence la nouvelle équation économique intègre-t-elle un certain nombre d'économies - sur les supports et les coûts de distribution notamment - qui permettent de proposer au public des tarifs plus attractifs ; en revanche, il n'est de l'intérêt de personne, du public pas plus que des artistes, d'entrer dans un système de robinet à création administré auquel chacun pourrait aller puiser, mais dont on peut parier qu'il ne tarderait pas à se tarir d'inspiration, après la rupture du lien essentiel entre l'artiste qui crée et le spectateur qui le choisit. » (Philippe Bailly sur le site web des Echos, magazine économique)

    « A chaque créateur le fruit de son oeuvre (...) le droit d'auteur constitue presque toujours l'unique revenu des auteurs et des compositeurs. » (Claude Lemesle et Laurent Petitgirard, membres du C.A. de la SACEM)

    « La licence globale sur internet n'a pas plus vocation à se substituer à la vente de disques aux sites de téléchargements commerciaux et encore moins au spectacle vivant. Dès lors, elle n'a pas non plus vocation à devenir la seule source de rémunération de l'artiste. Elle doit permettre de dégager une source de revenus complémentaires pour les artistes. Les sommes qui pourraient être soulevées par une licence globale optionnelle seraient comprises entre 300 et 400 millions d'euros par année. » (Lionel Thoumyre membre de la SPEDIDAM, sur le site Ratatium.com)

    « Le droit d'auteur est en danger ! Non à la fin de la création musicale. » (intitulé de la pétition initiée par la SACEM en janvier 2006)

    « Le magazine américain Forbes remarque que « Lessig n'est pas vraiment un ami des créateurs. Ses attaques contre le droit d'auteur sont surtout bénéfiques à une bande de resquilleurs qui prétend que copier c'est créer parce qu'ils ne savent rien créer sans réutiliser telles quelles des œuvres protégées par le droit d'auteur. »
    Enfin, comme le souligne E. Pike, les partisans de ces licences sont en général soit des amateurs qui ne souhaitent pas à long terme vivre de leur création soit des artistes mondialement connus qui font cadeau de leur travail au public. Pour l'immense majorité des créateurs, les licences proposées par Creative Commons, bien que séduisantes en apparence n'ont aucun intérêt et ne sont en fin de compte qu'une menace pour leurs droits fondamentaux à une protection, à une diffusion et à une rémunération convenables de leurs oeuvres. » (extrait d'un article publié sur le site du CISAC, Confédération Internationale des Sociétés d'Auteurs et de Compositeurs)
  • ben ça inspire pas grand monde mes histoires :)
  • oh que si. pourquoi tu crois que c'est publié sur framasoft et ici, en article ? hein ? d'accord, l'a fallu te demander, mais bon. c'est publié, lu, repris etc.. sois sûr que ça agit...
  • si, si dana comme toujours super interessant, mais très dense, il faut je pense que les gens ai le temps de digérer avant de réagir ;).

    Je kiffe les citations reprise par bituur, c'est marrant ils sont (presque) tous d'accord :D

    J'ai pas eu le temps de retranscrire le délire totale de la comm de la sacem dans sa "lettre sociétaire", mais c'était impressionant ! Quand la sacem fait un pétition croyez moi y'a du papier qui trépasse, de l'impression de luxe en couleurs, plein les yeux, plein les poches !
    (et oui j'ai démissioné de la sacem mais je reçoit quand même leur propagande aux sociétaires c'est pratique ;))

    Bref, toujours un grand merci a toi et tous ceux qui éclairent un peu la piste avec un projecteur neuf, et bien aiguisé.

    dF
  • En fait, à part les gentilles félicitations d'usage, que j'apprécie mais bon, il y aue des remarques intéressantes dans framasoft en comment, et mister dröne a émis une critique justifiée concernant ce que je dis de la considération des arts poipulaires, notamment les musiques actuelles, à l'université (j'aurais à mon tour une contre-critque à émettre à ce sujet, mais bon.. tel n'est pas le sujet central du texte)

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