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Notre Documentation
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rions un peu et fendons nous la poire
lu tout à l'heure dans le dossier que libé consacre au droit d'auteur ce week end
une intervention d'un certain Bruno Lion (gérant des éditions musicales Peer Music FRance et SEMI)
http://www.liberation.fr/page.php?Article=354769*
"En tant qu'éditeur, nous travaillons avec des auteurs-compositeurs que nous accompagnons sur le long terme. Nous sommes l'éditeur de la chanson la plus diffusée en radio l'année dernière, Ecris l'histoire par Gregory Lemarchal, de la Star Academy. Avant d'amener à ce stade Davide Esposito, qui a écrit cette chanson, nous l'avons accompagné pendant quatre ans. Quatre ans où nous l'avons aidé à remplir son frigo, à trouver des opportunités. Ceux qui veulent aujourd'hui le single gratos n'étaient pas là au début pour nous donner un coup de main ! "
ouarff
alors comme je suis une grosse enflure (c'est pour ça que j'ai posté ce message dans de tout et de rien , on va jouer à un petit jeu
voici donc le texte écrit par Davide Esposito, que notre ami Bruno Lion a soutenu et formé à l'art délicat de l'écriture durant 4 ans !! (en lui remplissant son frigo)
Voudrais-tu me voir
M'oublier
M'approcher me croire
M'inviter
Ou n'pas savoir
Quand viendra la fin?
C'est toi qui choisis
De rester
Me laisser ici
En douter
C'est toi aussi
Qui sait et c'est bien
Que veux-tu
Qu' je fasse?
M'effacer ou
M'avancer pour
Être dans ta trace
Tout te dire ou
Bien me taire
Que veux-tu que je fasse?
{Refrain:}
Écris l'histoire
Tout c' que tu voudras entre
Mes lignes
Ton territoire
Étendu si loin sur le mien
Écris l'histoire
Dans ma mémoire
Mais n'écris jamais la fin
(Mais n'écris jamais la fin)
Dis-moi tu m' préfères
À genoux
Parti ou par terre
À tes pieds
Pour avoir l'air
De n' pas être rien?
Faut-il que j'arrête?
Un mot et
J' n'en fais qu'à ta tête
J'disparais
Change de planète
Sauf si tu me retiens
Que veux tu de moi?
J'attendrai que
Tu me le dises
Un amour ou pas?
Quelqu'un qui te demande à toi:
Voudrais-tu de moi?
putain ça c'est de la poésie
Jacques Brel à côté c'est de la gnognotte
faut bien 4 ans pour former un tel génie
en plus je sais pas pour vous
mais j'ai rien pané à la chanson
une intervention d'un certain Bruno Lion (gérant des éditions musicales Peer Music FRance et SEMI)
http://www.liberation.fr/page.php?Article=354769*
"En tant qu'éditeur, nous travaillons avec des auteurs-compositeurs que nous accompagnons sur le long terme. Nous sommes l'éditeur de la chanson la plus diffusée en radio l'année dernière, Ecris l'histoire par Gregory Lemarchal, de la Star Academy. Avant d'amener à ce stade Davide Esposito, qui a écrit cette chanson, nous l'avons accompagné pendant quatre ans. Quatre ans où nous l'avons aidé à remplir son frigo, à trouver des opportunités. Ceux qui veulent aujourd'hui le single gratos n'étaient pas là au début pour nous donner un coup de main ! "
ouarff
alors comme je suis une grosse enflure (c'est pour ça que j'ai posté ce message dans de tout et de rien , on va jouer à un petit jeu
voici donc le texte écrit par Davide Esposito, que notre ami Bruno Lion a soutenu et formé à l'art délicat de l'écriture durant 4 ans !! (en lui remplissant son frigo)
Voudrais-tu me voir
M'oublier
M'approcher me croire
M'inviter
Ou n'pas savoir
Quand viendra la fin?
C'est toi qui choisis
De rester
Me laisser ici
En douter
C'est toi aussi
Qui sait et c'est bien
Que veux-tu
Qu' je fasse?
M'effacer ou
M'avancer pour
Être dans ta trace
Tout te dire ou
Bien me taire
Que veux-tu que je fasse?
{Refrain:}
Écris l'histoire
Tout c' que tu voudras entre
Mes lignes
Ton territoire
Étendu si loin sur le mien
Écris l'histoire
Dans ma mémoire
Mais n'écris jamais la fin
(Mais n'écris jamais la fin)
Dis-moi tu m' préfères
À genoux
Parti ou par terre
À tes pieds
Pour avoir l'air
De n' pas être rien?
Faut-il que j'arrête?
Un mot et
J' n'en fais qu'à ta tête
J'disparais
Change de planète
Sauf si tu me retiens
Que veux tu de moi?
J'attendrai que
Tu me le dises
Un amour ou pas?
Quelqu'un qui te demande à toi:
Voudrais-tu de moi?
putain ça c'est de la poésie
Jacques Brel à côté c'est de la gnognotte
faut bien 4 ans pour former un tel génie
en plus je sais pas pour vous
mais j'ai rien pané à la chanson
Réponses
Le lien est :
http://www.liberation.fr/page.php?Article=354769
De rester
Me laisser ici
En douter
C'est toi aussi
Qui sait et c'est bien
Je n'ai pas tout compris non plus, ce couplet reste une énigme pour moi, surtout les trois dernières lignes.
Ne rien comprendre ne serait pas vraiment un problème si au moins le texte donnait l'impression de vouloir dire quelquechose.
Vu la qualité de l'écriture faut pas qu'il s'étonne que les gens veuillent le single gratos.
bon un effort les mais
c'est pas si compliqué ce texte : la preuve :
alors : il doit parler à son copain ou sa copine
(le texte permet pas de savoir, ce qui fait d'ailleurs le charme de la chanson, son ambiguïté)
il lui demande de choisir
c'est-à-dire, je crois qu'ils sont à la croisée des chemins là
au carrefour de l'amour
au croisement de la romance
(bon ok j'arrête)
donc c'est l'heure du choix : en fait il ou elle a trois perspectives
ou bien "rester"
ou bien "le laisser ici"
ou bien "en douter"
on voit à peu près ce que peuvent signifier les deux premières possibilités
quant à la troisième c'est un peu plus obscur mais, si l'on réfléchit un peu, on comprend qu'il ou elle peut tout aussi bien demeurer dans l'expectative
tendu(e) entre les deux premières possibilités : donc, demeurer en plein "doute"
comme quelqu'un qui, au carrefour de l'amour, ne saurait choisir de prendre la voie de gauche ou la voie de droite mais resterait planté là, à se demander où aller
bref
l'heure est grave, il ou elle est mis, non sans ménagement par l'auteur en face de ses choix, on lui demande d'activer son libre arbitre
bref, c'est une chanson métaphysique sur la liberté
ce que confirme d'ailleurs les deux derniers vers : "c'est toi aussi" (sous entendu ce doute, cette indécision, c'est toi, et par extension on pourrait dire : c'est la condition humaine !)
"qui sait", car se joue là le drame de l'éthique (le verbe savoir fait ici clairement allusion au savoir "éthique" même si le mot "thique" est éludé - ce qui est une pratique courante dans la poésie contemporaine)
Le final, sec et tranchant comme du Wittgenstein ou une pub pour des appareils ménagers, "c'est bien", montre la satisfaction de l'auteur d'avoir écrit un si beau texte et d'avoir trouvé une rime en "ien", qui lui permet de recoller les morceaux avec les autres rimes en "ien" qui ponctuent la fin de chaque couplet.
néanmoins si quelqu'un a une autre interpétation, je suis prêt à l'entendre.
je l'ai donnée avant mon interprétation. Ce texte guimauve me semble vomitoire bien qu'automatiquement victorieux dans sa répétition grasse de la même barbarie des conventions, et il me choque autant que la nouvelle barbie musslim (http://www.liberation.fr/page.php?Article=313053&Template=GALERIE&Objet=48511), une forme de méthode Coué visant à enseigner à tout le monde le respect de valeurs aussi obsolètes que non spirituellement non matériellement non vitales et sutout non utiles de nos jours et depuis fort longtemps.
Je doute qu'il obtienne le prix Goncourt, malgrès 4 ans de dru labeur, mais vu les lauréats en général de ce genre de prix commerciaux, cela ne me rassure pas, cela me reste encore sur l'estomac :twisted:
que le texte soit un rien marqué par ce que d'aucuns appeleraient la "sensiblerie", un rien "romantique", j'en conviens tout à fait. "guimauve" me semble légèrement péjoratif quand même.
qu'il soit "victorieux" oui sans aucun doute, le mot est faible, mais pourquoi "automatiquement" ?
que l'auteur joue de la répétition et des conventions, voire des clichés, certes, mais pourquoi dois-tu rajouter "grasses" et "barbarie" ?
J'avoue ne pas bien comprendre ton interpétation rico. TU préjuges un pue trop des intentions de l'auteur, lesquelles ne peuvent à mon avis, comme c'est le cas de manière générale dans la poésie, nous être entièrement révélées.
peut-être l'auteur lui-même ne sait pas bien au juste ce qu'il a voulu dire ?
ce n'est pas bien grave puisque'il existe des critiques littéraires qui, comme moi, sauront faire apparaître le génie de ce texte, quand bien même l'auteur l'aurait ignoré lui-même.
ben oui il y a une hiérarchie dans les oeuvres
par exemple, moi j'écris lmes textes en deux minutes chrono
je compose en 4 minutes
et mon dernier lp (qui sort bientôt halleluia, sur greeds recordings) a été enregistré en un apèrs midi avec le mac de ma chérie (sur garage band, ça c'est du studio et des enceintes de merde
mais
je suis très content
on s'est bien marré et sans dec
mes textes c'est quand même autre chose que ceux de david esposito bordel !
ET puis quinze jours en studio, indépendament du fait que j'ai pas les tunes, je peux pas
ça me gonfle
réécouter mille fois mes notes de guitare pourrie
beurk
j'ai fait trois jours, le max que je peux tenir
et je me suis barré pour le mixage, j'ai laissé ça à des potes
et franchement, j'ai eu une chronique dans les inrocks dans magic, ben ça valait pas les chroniques dans les audioblogs ou certains webzines
bref
bruno lion
je suis pas d'accord avec ton analyse
(sauf que lui, c'est un expert bien sur, il a bossé pour Jack Lang alors..)
heu
??
d'abord qui es-tu "invité" ?
et qui est "sombres personnages" ?
et pourquoi doutes-tu que ma copine ait trouvé intéressant de faire un album en un après midi ?
Es-tu Bruno Lion en personne ?
ou l'adaptateur en français du maginfique poème dont nous parlions au début de ce post ?
– un projet qui ne concerne que la musique (peut-être par angélisme déplacé, mais il reste que) devient une mane minable à partager « à partager avec le cinéma, le texte, l'image fixe et d'autres productions » ;
– postulat de départ numéro 1 : un consommateur qui paye la licence globale ne s'intéressera plus du tout aux produits culturels, à la fréquentation des salles de cinéma, à l'acquisistion de livres ou d'albums ;
– postulat de départ numéro 2 : même si l'on précise qu'il y a relativement peu d'abonnés au haut débit, le fait que ceux-ci puissent disposer de la licence globale empêchera automatiquement ceux qui n'en disposent pas d'acheter des produits culturels, de fréquenter les salles de cinéma, d'acquérir des livres ou des albums, etc.
Bref, ma réponse à M. Lion : Bwaa ha ha ha ha ha ha. Couillon, va.
Mais bon les voies des majors sont impénétrables !!!
(ce qui n'est pas le cas dde celles du public vu comme il se fait -bip- !)