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convention Vozik
la webradio vozik qui est déjà passé par ses pages propose aux artistes de signer cette convention:
http://www.vozik.com/convention_vozik.pdf
J'ai un peu de mal à interpréter ce texte. Je comprendrai en effet que la radio fasse signer une convention où l'artiste "affirme" que les morceaux fournies sont sous licence libre.. Mais là, la cessation de droit me parait bien étrange.. qu'en pensez vous? (je leur pose en parallèle la question..)
Vozik est de plus une SARL, il y en a encore (tout comme Jamendo) qui pense que les tricards de la musique peuvent représenter un marché;:) Bonne nouvelle ou mauvaise nouvelle?
http://www.vozik.com/convention_vozik.pdf
J'ai un peu de mal à interpréter ce texte. Je comprendrai en effet que la radio fasse signer une convention où l'artiste "affirme" que les morceaux fournies sont sous licence libre.. Mais là, la cessation de droit me parait bien étrange.. qu'en pensez vous? (je leur pose en parallèle la question..)
Vozik est de plus une SARL, il y en a encore (tout comme Jamendo) qui pense que les tricards de la musique peuvent représenter un marché;:) Bonne nouvelle ou mauvaise nouvelle?
Réponses
c'est un contrat de cession de droit apparemment non-exclusif (même si les termes ne sont pas toujours très clairs)
qui a pour particularité de ne concerner que les artistes non membres d'une société de droit d'auteur.
Ce n'est pas en soi étrange, ça ressemble à pas mal de contrats de cession de droit classique (mais la rédaction est peu scrupuleuse : on dirait un contrat avec un gros label sauf que si vous signez sur un gros label vous ne perdez pas vos droits d'auteur pour autant - là ils se font pas chier : c'est une manière d'exploiter les oeuvres d'artistes "non-produits" (SIC !) ou "auto-produits" - faut m'expliquer ce que c'est qu'un enregistrement : "non-produit", j'aimerai bien avoir l'explication question de rigoler un peu.
les licences de libre diffusion sont manifestement contradictoires avec ce type de contrat.. enfin;. c'est pas clair (parce que le contrat est non-exclusif)
enfin ça m'a l'air d'être comme tu dis sonic : une SARL
"qui pense que les tricards de la musique peuvent représenter un marché"
on voit fleurir des supers bonnes idées comme ça tous les matins
je me souviens d'un super projet qui avait reçu des subventions de la région languedoc roussillon (le premier prix de la bonne idée de création d'entreprise)
le mec avait fait la promo de son projet sur mlo
on l'avait renvoyé boullé
et un an après il annonçait la cessation de son activité
supposons que vous mettiez vos ziques sous licence de libre diffusion : quel intérêt auriez-vous à les "prêter" à vozik pour qu'il fasse payer le téléchargement sur son site (et se contente d'écoute gratos en streaming) ?
c'est crétin
bref
ça ne nous concerne pas
si on a besoin de promo, mieux vaut travailler avec un vrai label, qui ait adopté les licences de libre diffusion. C'est plus sain et plus efficace.
non, là, c'est à titre non exclusif. encore heureux.
c'est pour auteurs non membres de gestion collective : sous gestion individuelle donc, mais rien n'est dit des licences libres.
c'est cession à titre gratuit : pour diffusion radio, webradio, etc.. mais toute vente, téléchargement, merchandising, etc.. donne lieu à répartition 70% pour l'artiste. ça va.
effectivement, une initiative de plus, perdue dans le vaste univers... peut-ètre un truc très bien. m'enfin.. intérêt effectivement assez limité "en général",
et pour un groupe ou musicien sous licence libre, ben... pas évident, au regard de l'existant comme moyens de diffusion dans "l'univers du libre". non qu'il y ait tout ce qui faut, ça va encore se développer, on y travaille...
bon cela étant, regardé le site, passent du ogg et du mp3 (ce qui rassure par raport aux termes du contrats où était affirmé liberté de qelys pour formats, etc. mp3 ogg, c'est très bien, et ça doit être évidemment sans drm !), air général assez sobre, pas gros machin marketing pompe à fric.. et puis des gens qui affichent des annonces du Limonaire, cité Bergère, à Pantruche, ne peuvent pas être foncièrement méchants :P
Tiens, revoilà le "houlà c'est des méchants capitalistes qui veulent faire du pognon avec du libre" ? Quelqu'un n'aurait pas une petite comparaison avec Red Hat ou Mandriva, dans la foulée ?
Ça me fait penser qu'il faut vraiment que je fasse cette interview de Laurent Kratz…
Des idées de questions ?
Que veulent savoir les musique-libreurs sur la politique de Jamendo/PeerMajor ?
EDIT: rien à voir, mais je constate que mon titre de forumeur, "PopMinimal", me va comme un gant
Et puis tout le monde s'en fout, mais je me suis rajouté un chtit avatar, parce que je le vaux bien. Et dessus c'est pas moi, c'est pas William Labov, c'est l'ami Philip Kindred Dick (qui n'a rien publié sous licence de libre diffusion parce qu'il est mort avant... et qui aurait sans doute rien publié de la sorte quand même… quoique…).
Si vous avez remarqué que j'écris pour ne rien dire, bravo, vous êtes très forts :roll:
absolument pas. lis-nous bien :
(en reprenant les mots de la phrase que tu cites :
- une SARL n'est pas un méchant capitaliste, c'est une structure juridique de société anonyme à responsabilité limitée. les méchants capitalistes (ils en existent, si si !) utilisent celle-là ou d'autres, sans qu'on puisse les identifier à l'une ou l'autre.
- les tricards de la musique : tu vois un rapport avec le libre, là ? :twisted:
- représenter un marché : comme tricards, c'est pas gagné.
sinon, en faisant, utilisant , diffusant du libre, ceux qui s'adonnent à ce genre d'activité sont libres, jusqu'à être libres de faire de l'argent avec.
free as in freedom, not as in free beer. il faut le répéter ? allez : free as in freedom, not as in free beer
Ah mais j'en suis bien persuadé
Disons que ce qui m'a fait tiquer, ça serait plutôt la remarque suivante : Je sais pas, mais ça avait l'air assez négatif vis-à-vis de la politique de Jamendo. La parenthèse était peut-être mal placée, et peut-être que la remarque qui suit ne concerne pas Jamendo/PeerMajor, mais pour ma part je n'ai pas l'impression que Jamendo cherche à se créer un marché sur le dos des "tricards de la musique". D'ailleurs je me demande bien quels sont les finalités de la politique de Jamendo/PeerMajor, d'où l'idée de l'interview.
À ce sujet, si vous avez des idées de questions je suis toujours preneur.
dana a écrit:
j'ai donc viré la référence à jamendo (structure au sujet de laquelle je n'ai aucune opinion)
je t'assure que c'est pas la première fois que je vois passer de superbes projets visant à faire gagner de l'argent aux autoproduits
je n'ai jamais eu aucun écho d'une expérience de ce genre qui ait marché.
Parce que je crois qu'effectivement c'est une fausse bonne idée (sur le plan de la faisabilité économique)
Ça je n'en doute pas. Après l'enthousiasme des débuts sur des concepts "révolutionnaires" à la Magnatune (pour prendre un exemple perso… j'ai moins d'ancienneté), on en revient toujours à la partie 4 de mon article : le rôle central de la promotion.
Reste que certains projets de plateformes commerciales ouvertes aux auto-produits sont assez intéressants. J'ai parcouru aujourd'hui Soundclick.com, et même si pour le coup je n'aime pas trop trop leur système (je trouve CDbaby plus sympa, même s'il ne s'agit pas du même support, donc ce n'est pas tout à fait comparable), ça reste intéressant. Il y en a deux ou trois autres il me semble, un peu dans la même veine. Rien de mirobolant, mais finalement si l'on ne se fait pas de films et que l'on considère juste qu'il s'agit de plateformes automatisées de vente, ventes sur lesquelles les auteurs touchent la part du lion, ça vaut le coup de s'y intéresser un peu. Tout le monde ne peut pas mettre en place un magasin virtuel sur son site personnel…
Au niveau de la visibilité, pas grand chose ne change, c'est sûr.
je ne savais même pas qu'on pouvait y vendre quoi que ce soit
(faudrait que je réactualise mon actu d'ailleurs)
Au fait, c'est bien Ultramarine ?
héhé
3 chansons parce qu'à l'époque où je me suis inscrit bon.. another record vendait encore trop de cet album là ..
Quand on investit un peu sur un disque (beaucoup du point de vue de nos finances) on préfère ne mettre officiellement que quelques morceaux online, le temps que les exemplaires du disque se soient vendus.. Quand il s'est bien vendu, hop, on le met online. (cela dit rien n'empêche un mélomane de le mettre online de sa propre initiative puisque tout le catalogue est sous licence CC.)
Dans les débats où je présente les licences creative commons, au début, les auditeurs sont généralement sous le charme : ils trouvent ça cool les licences de libre diffusion, super top etc..
et après je balance ça, que l'usager a le doit de mettre ne ligne un album sans en référer aux ayants droits etc..
et là soudainement, les visages blémissent et se crispent.
J'adore
(c'est-à-dire :
on peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et la crémière à poil.
la bonne conscience que donne à l'artiste le fait de choisir des licences CC par exemple
le capital sympathie notoriété que ça apporte
et espérer que personne ne mettra en ligne de lui-même le disque
héhé)
J'ai du mal à imaginer que quelqu'un prenne la peine de le faire!!!
Remarquez pourquoi pas?
Je trouve ça plutôt cool...mais je comprends que le controle "total" de l'artiste est mis un peu à mal...mais c'est l'esprit de la licence CC en effet.
un mec a mis tout le catalogue en ligne
sur un site assez moche d'ailleurs
mais :
il l'a fait de manière nickel avec mention des auteurs, adresse du label mention de la licence etc..
du coup ça nous a apporté plein de visites
et certainement des ventes
c'est un modèle qui fonctionne