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le modèle open-source comme économie de marché idéale

novembre -1 modifié dans Economie de la musique
voici une interview qui va faire hurler pas mald e gens (surtout en France où on a une vision souvent caricaturale du libéralisme (à commencer par ceci qu'on lit rarement adam smith - marx non plus d'ailleurs :)

pourquoi ça nous intéresse ?
parce qu'un des reproches adressés aux licences de libre diffusion c'est qu'elles seraient d'inspiration libérale voire ultralibérale (la plupart des objecteurs seraient probablement incapable de préciser en quoi l'ultralibéralisme se distingue du libéralisme, mais bon, on est en France hein..)
à titre personnel j'ai déjà dit que oui, les licences libres sont compatibles avec une société de marché (dans le cadre d'une politique libérale) - la preuve d'ailleurs : ça fonctionne et on vit pas sous régime socialiste que je sache :)
même si les sources politiques des gens qui ont inventé ces licences sont beaucoup plus variées sur l'échiquier idéologique.
Bien qu'ayant une sensibilité de gauche (c'est-à-dire très sensible à la question sociale et au sort des plus défavorisés), ça ne me gène pas dans une perspective pragmatique que les licences libres puissent être compatibles avec le libéralisme. Au contraire (je militerai même pour une libéralisation maximale pour les arts et la culture et la suppression des interventions de l'état dans ce domaine mais bon :) je vais me faire lyncher là)

voici l'interview du patron du logiciel open source MYSQL que tous les webmasters connaissent bien.

http://www.libe.com/page.php?Article=376412 (version imprimable normalement dispo plus longtemps)

Réponses

  • Très bonne interview, lue ce matin (signalée sur Framasoft, entre autres).

    Rien de très neuf pour moi, vu que je fréquente depuis un petit bout de temps le camp des "pragmatiques du libre" à la Tristan Nitot (pour donner un exemple de type médiatique et plutôt pédagogue).

    Par contre je connaissais mal le modèle économique de MySQL AB, à part le système de double licence. L'interview reste vague, mais ça donne quelques indications.
  • j'en retiens un passage sur libre et gratuit :
    C'est dépassé d'opposer un modèle libre et gratuit à un autre propriétaire et payant ! Car rien n'est réellement gratuit dans ce monde. Les utilisateurs qui forment la communauté MySQL ne sont peut-être pas rémunérés pour nous aider à améliorer le produit mais croyez-vous qu'ils n'aient pas d'intérêt à le faire ? Bien sûr que si. Dans ce système très méritocratique, les meilleurs sont vite remarqués, ils se font une notoriété qui va les servir pour leur carrière et leur CV. Le gain financier n'est pas direct, mais il peut advenir ultérieurement. C'est ça, l'esprit du libre.
    et (je grasse) la conclusion :
    Bref, le marché est archi-mature et la révolution pour être silencieuse n'en est pas moins forte. Il aurait tout de même été étonnant que cette nouvelle manière de questionner la propriété de biens immatériels fasse un flop total à l'ère du partage des savoirs et de l'échange d'infos.
    il est, n'est-il pas ?
  • il est

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