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another record (on se présente)
je pense que c'est le bon forum pour se présenter ?
bon.. on est un micro label (associatif, une équipe de 6 -tous artistes) comme on dit, avec pas mal de références au compteur maintenant.. Et.. "certains" des artistes avec qui on travaille sont en license libre. Pas tous.. Quand j'ai fondé another record, je n'avais qu'une vague idée des problèmes liés à la musique (on a d'ailleurs commencé par faire du pressage, ce qui m'a ruiné pour une bonne période, et j'en bave encore aujourd'hui à cause de ça).
C'est seulement durant l'été 2003 que nous avons décidé, en constatant que le projet n'était absolument pas viable financièrement, à moins de se contenter de sortir un scud tous les dix ans, ou de toucher un héritage mirobolant) de reprendre les choses depuis le début. En gros, on en est arrivé à deux conclusions :
1° Pourquoi faire du pressage alors que les musiques que nous sortons sont manifestement destinées à un auditoire très restreint ? (c'est un fait, suffit de regarder nos ventes mais je ne crois pas que ce soit lié à la nature de la musique qui nous touche. disons que si on avait les tunes pour faire une promo plus solide -et aussi la fibre commerciale qui va avec ces musiques là pourraient toucher un public un peu plus large) ?
donc : changement de suport -on fait du cdr (un beau cdr tout noir acheté en allemagne pour éviter la taxe machin), avec des belles pochettes, faites avec soin, un livret et tout et tout, des photos etc.. Du coup, comme on est une asso, on le vend à prix coutant (en tenant compte de nos frais généraux etc..) : soit 7 euros (lors des concerts, par mail order ou par pay pal)
2° Pourquoi s'emmerder avec la sacem vu que les artistes qui sortent chez nous n'y sont pas inscrits ? Pourquoi rentrer dans le buisness signer des contrats d'exclusivité etc.. alors qu'on est nous mêmes artistes ? Notre objectif après tout n'est pas de vendre des disques : mais de contribuer à faire connaître des musiques qui nous touchent. Or, adopter le système des droits d'auteur (copyright, sacem et tout le tintouin) c'est du coup LIMITER SOI Même ce que j'appelle la dissémination de notre musique. Ce qui est stupide !! on n'a déjà pas les moyens de faire une promo décente, pourquoi de surcroît limiter la diffusion libre de nos disques, la copie privée, les covers etc.. ? Notre slogan aujourd'hui c'est : télécharger nos ogg vorbis ! gravez les ! copiez les ! filez en des exemplaires à vos potes ! achetez nous un scud de temps en temps pour avoir la belle pochette et nous aider à faire d'autres disques ! (MAIS ne faites pas de tunes avec, déjà qu'on galère tous autant qu'on est..)
Du coup, on a adopté une license libre (enfin, malheureusement de mon point de vue, pas tous les artistes, mais un certain nombre) : la YELLOW OPEN MUSIC LICENSE http://www.another-record.com/sitev2/french/free_music.php (pourquoi celle là ? disons que j'en ai étudié pas mal, et celle là correspond le mieux à nos besoins.. Je sais très bien qu'elle n'a quasiment aucune valeur juridique et que son développement semble au point mort.. mais bon.. quele license possède véritablement une valeur juridique susceptible de jouer dans un tribunal par exemple ?)
Seuls deux artistes de notre "catalogue" sont inscrits à la sacem (c'était avant qu'on institue la règle : no sacem chez another record) et ils le regrettent souvent
bon bon
bilan de tout ça après un an d'expérience, pas mal de scuds sortis ou en route : ça commence à tourner pas mal sur le plan financier (plus besoin d'avancer des tunes tous les mois , on se sent en accord avec nous-mêmes, les mélomanes commencent à nus considérer d'iun oeil sympathique et du coup, en se procurant nos disques ou visitant le site, ils tombent sur les textes relatifs aux licenses libres (chaque livret rappelle le texte de la license ou le lien relatif à ce texte sur le web) et se posent parfois des questions.
Cela dit : on est évidemment très inquiet des décisions politiques qui pourraient être prises dans les mois à venir. Passe encore que, lorsqu'un de nos morceaux passe à la radio on contribue quelque part à enrichir Jean Jacques Goldman et ses potes (à cause du système de forfait sacem). Passe encore que, lorsqu'on achète un cd vierge pour graver notre musique et quand on le revend avec la zique dessus, on paye un taxe qui permet d'enrichir un peu plus je ne sais qui (peut-être encore JJG ? ou la star ac, qui bénéficie de soutien de la sacem pour les jeunes artistes
Mais : de là à nous pénaliser une nouvelle fois en taxant par exemple les téléchargements (comme l'avait proposé le consortium des labels soi-disant indépendants ce printemps) ou en rendant tout simplement illégal la difusion d'une musique non estampillée sacem.. là.. ce serait notre mort c'est clair.
Du coup.. il y aura toute une réflexion à mener sur notre désir de demeurer dans la légalité ou pas. De fait nous sommes déjà un peu limite (puisque nous ne prenons pas la peine de signaler à la sacem nos track list quand nous gravons un cd.. de fait je les ai appelé en leur disant, moi je veux bien remplir votre f.. document pour que vérifiiez si nos morceaux sont à la sacem ou pas.. mais alors, comme on grave les disques à la demande, je vous fais une feuille par disque gravé ok ? Là le mec de la sacem a proprement haluciné.. Du coup, j'ai plus de nouvelles
D'autres labels libres se contrefoutent d'être légaux ou pas. j'ai encore un vieux reste de conscience politique qui me fait préférer la loi à l'illégalité.. Mais il est clair que ça pourrait évoluer dans mon petit cerveau..
voilà voilà
(je pourrais vous raconter aussi comment on est passé à linux, comment on développe nos sites webs sur bluefish et screem, pourquoi on est passé au ogg vorbis etc.. mais je suis sûr que vous avez déjà la réponse à ces questions)
bon.. on est un micro label (associatif, une équipe de 6 -tous artistes) comme on dit, avec pas mal de références au compteur maintenant.. Et.. "certains" des artistes avec qui on travaille sont en license libre. Pas tous.. Quand j'ai fondé another record, je n'avais qu'une vague idée des problèmes liés à la musique (on a d'ailleurs commencé par faire du pressage, ce qui m'a ruiné pour une bonne période, et j'en bave encore aujourd'hui à cause de ça).
C'est seulement durant l'été 2003 que nous avons décidé, en constatant que le projet n'était absolument pas viable financièrement, à moins de se contenter de sortir un scud tous les dix ans, ou de toucher un héritage mirobolant) de reprendre les choses depuis le début. En gros, on en est arrivé à deux conclusions :
1° Pourquoi faire du pressage alors que les musiques que nous sortons sont manifestement destinées à un auditoire très restreint ? (c'est un fait, suffit de regarder nos ventes mais je ne crois pas que ce soit lié à la nature de la musique qui nous touche. disons que si on avait les tunes pour faire une promo plus solide -et aussi la fibre commerciale qui va avec ces musiques là pourraient toucher un public un peu plus large) ?
donc : changement de suport -on fait du cdr (un beau cdr tout noir acheté en allemagne pour éviter la taxe machin), avec des belles pochettes, faites avec soin, un livret et tout et tout, des photos etc.. Du coup, comme on est une asso, on le vend à prix coutant (en tenant compte de nos frais généraux etc..) : soit 7 euros (lors des concerts, par mail order ou par pay pal)
2° Pourquoi s'emmerder avec la sacem vu que les artistes qui sortent chez nous n'y sont pas inscrits ? Pourquoi rentrer dans le buisness signer des contrats d'exclusivité etc.. alors qu'on est nous mêmes artistes ? Notre objectif après tout n'est pas de vendre des disques : mais de contribuer à faire connaître des musiques qui nous touchent. Or, adopter le système des droits d'auteur (copyright, sacem et tout le tintouin) c'est du coup LIMITER SOI Même ce que j'appelle la dissémination de notre musique. Ce qui est stupide !! on n'a déjà pas les moyens de faire une promo décente, pourquoi de surcroît limiter la diffusion libre de nos disques, la copie privée, les covers etc.. ? Notre slogan aujourd'hui c'est : télécharger nos ogg vorbis ! gravez les ! copiez les ! filez en des exemplaires à vos potes ! achetez nous un scud de temps en temps pour avoir la belle pochette et nous aider à faire d'autres disques ! (MAIS ne faites pas de tunes avec, déjà qu'on galère tous autant qu'on est..)
Du coup, on a adopté une license libre (enfin, malheureusement de mon point de vue, pas tous les artistes, mais un certain nombre) : la YELLOW OPEN MUSIC LICENSE http://www.another-record.com/sitev2/french/free_music.php (pourquoi celle là ? disons que j'en ai étudié pas mal, et celle là correspond le mieux à nos besoins.. Je sais très bien qu'elle n'a quasiment aucune valeur juridique et que son développement semble au point mort.. mais bon.. quele license possède véritablement une valeur juridique susceptible de jouer dans un tribunal par exemple ?)
Seuls deux artistes de notre "catalogue" sont inscrits à la sacem (c'était avant qu'on institue la règle : no sacem chez another record) et ils le regrettent souvent
bon bon
bilan de tout ça après un an d'expérience, pas mal de scuds sortis ou en route : ça commence à tourner pas mal sur le plan financier (plus besoin d'avancer des tunes tous les mois , on se sent en accord avec nous-mêmes, les mélomanes commencent à nus considérer d'iun oeil sympathique et du coup, en se procurant nos disques ou visitant le site, ils tombent sur les textes relatifs aux licenses libres (chaque livret rappelle le texte de la license ou le lien relatif à ce texte sur le web) et se posent parfois des questions.
Cela dit : on est évidemment très inquiet des décisions politiques qui pourraient être prises dans les mois à venir. Passe encore que, lorsqu'un de nos morceaux passe à la radio on contribue quelque part à enrichir Jean Jacques Goldman et ses potes (à cause du système de forfait sacem). Passe encore que, lorsqu'on achète un cd vierge pour graver notre musique et quand on le revend avec la zique dessus, on paye un taxe qui permet d'enrichir un peu plus je ne sais qui (peut-être encore JJG ? ou la star ac, qui bénéficie de soutien de la sacem pour les jeunes artistes
Mais : de là à nous pénaliser une nouvelle fois en taxant par exemple les téléchargements (comme l'avait proposé le consortium des labels soi-disant indépendants ce printemps) ou en rendant tout simplement illégal la difusion d'une musique non estampillée sacem.. là.. ce serait notre mort c'est clair.
Du coup.. il y aura toute une réflexion à mener sur notre désir de demeurer dans la légalité ou pas. De fait nous sommes déjà un peu limite (puisque nous ne prenons pas la peine de signaler à la sacem nos track list quand nous gravons un cd.. de fait je les ai appelé en leur disant, moi je veux bien remplir votre f.. document pour que vérifiiez si nos morceaux sont à la sacem ou pas.. mais alors, comme on grave les disques à la demande, je vous fais une feuille par disque gravé ok ? Là le mec de la sacem a proprement haluciné.. Du coup, j'ai plus de nouvelles
D'autres labels libres se contrefoutent d'être légaux ou pas. j'ai encore un vieux reste de conscience politique qui me fait préférer la loi à l'illégalité.. Mais il est clair que ça pourrait évoluer dans mon petit cerveau..
voilà voilà
(je pourrais vous raconter aussi comment on est passé à linux, comment on développe nos sites webs sur bluefish et screem, pourquoi on est passé au ogg vorbis etc.. mais je suis sûr que vous avez déjà la réponse à ces questions)
Réponses
sur le pressage : un truc à savoir, qui n'est pas membre de la sacem n'a pas à payer la SDRM : il suffit de leur dire qu'on n'est pas membre de la SACEM
(insister un peu, au besoin : au 2e coup de fil ils nous l'ont concédé & confirmé..
oui ça tu penses bien qu'on le sait pour la sdrm (on va quand même pas payer pour sortir notre musique non mais !!!!) du coup.. hummm
allez je le dis
je déclare pas les disques qu'on sort
et il est hors de question qu'on ait ce f... logo de la sdrm sur nos scuds
ça jamais
je préfère arrêter, on se fait trop chier question design (on serait sociétaire sacem ok mais là non)
du coup on n'a jamais eu de problèmes parce que je crois qu'ils se contrefoutent de notre existence (et je m'en réjouis)
mais nous ne vendons pas chez les disquaires (sinon évidemment le disquaire ne manquerait pas de nous rappeler à l'ordre, se faisant le porte parole de la sacem, tout comme certians organisateurs de concerts etc..)
en concert, même chose : on remplit la feuille jaune parce qu'on n'a pas le choix mais : on insiste, preuves à l'appui, pour que l'organisateur n'ait rien à verser à la sacem.. Le forfait sacem pour les organisateurs de live est un scandale (cf votre post sur lucarne) Parce qu'au bout du compte très peu de groupes sont sociétaires sacem.. et la sacem fait en sorte de diffuser ce message erronné comme quoi le forfait sacem est obligatoire etc..
ça ça me rend fou
comien de fois je me suis pris la tête avec des artistes qui, me soutenaient mordicus que l'inscription à la sacem était obligatoire dès que tu enregistrais une chanson ou jouait en live
ce discours se dissémine partout dans les milieux musicaux, par le biais de l'état, des instances culturelles (notamment les lieux de diffusion et de soutien aux musiques actuelles pffffff), les studios, les disquaires, les organisateurs de concerts etc.. Toiut le monde s'y met
et la sacem se frotte les mains devant tant d'ingénuité et de zèle
et les gros labels et majors se frottent les mains sachant qu'au bout du compte ça fera toujours des tunes en plus
si les artistes étaient plus fut fut
si les instances de la culture étaient un peu plus indépendantes de l'industrie du disque qu'elles ne le sont en majorité
les choses pourraient éventuellement changer..
ça vaudrait quand même le coup de rappeler que la sacem c'est une question de choix, en rien une obligation.
pour ce qui est sdrm : tu peux les mettre chez des disquaires, celui qui te dit que il faut sdrm : réponse simple, et légale, confirmable par sdrm : pas sacem, pas adhérent d'une des structures gérant le trucs : gestion individuelle des droits ? libre et légal de ne pas payer la sdrm, dans ce cas-là il n'y a pas à le faire. point barre.
mais bon, le temps que ça se répande et se comprenne ! à marteler partout !
mais est-ce que le logo sdrm est obligatoire ??
(il est là pour prouver que la sdrm/sacem a bien vérifié que les morceaux étaient ou non inscrits au registre de la sacem)
Il me semble que c'est écrit quelque part.. mais c'est peut-être un mythe ??
(auquel cas si c'est un mythe c'est cool parce que chez another on n'est plus dans l'illégalité Il me semblait que toute musique rendue publique sur un support quelconque devait porter ce logo ?
ou alors suffit-il que nous inscrivions clairement quelque part sur le livret (c'est ce que l'on fait) que nos ziques sont hors territoire sacem ??
quant aux disquaires
on ne travaille plus avec les disquaires. on a calculé le truc avec la fnac par exemple et un distributeur : impossible de vendre le scud à moins de 20 euros (et en plus faut faire du pressage ! ce qui coûte bonbon si t'es pas sur de vendre le scud à 300 ex dans le cas d'un pressage à 300ex, ce qui est le minimum)
du coup, on vend nos disques gravés 7 euros sur le net et 5 euros en concert !
(il y a quelques disquaires de nos amis qui font exception mais bon.. c'est vraiment que dalle niveau vente, de toutes façons si tu vends chez un disquaire, faut la promo derrière.. et là on n'est pas du style à aller pleurer auprès des inrocks pour qu'ils daignent écouter nos scuds.. ou à tirer des affiches génates, prendre des encarts de pub etc.. on préfère faire 4 ou 5 disques que claquer des millliers d'euros en promo pour un seul scud)
donc le logo sdrm, est-ce vraiment obligatoire ????
Te vois-tu dans l'obligation formelle de t'assurer chez groupama (alors que tu pourrais aller ailleurs) et de mettre leur logo sur ta maison et sur tout ce que tu as assuré ? Non, je pense.
Donc, même s'il faut passer par sacem et sdrm (monopolistiques et contentes comme tout que tu pense naïvement qu'elles sont les seules assurances valables),
il suffit et c facile de leur prouver que la musique que tu produis ne tombe aucunement sous leur juridiction privée (bien que considérée d'utilité publique et c là ce qui fait illusion la plupart du temps ce qui fait que beaucoup tombent dans le panneau),
et tout d'un coup, et légalement en plus, ce que tu fais vit et prospère en dehors de leur territoire :
ton œuvre t'appartient, et c'est là le point le plus important de notre code de la propriété intellectuelle, lequel subsume carrément le règlement de la sacem sous son imposante pertinence.
oui de fait notre territoire juridique à nous contient le territoire juridique de la sacem, alors que, le contraire n'est pas vrai. bien vu.
Non moi c'était juste une question technique
de fait quand tu vas chez un presseur de scuds, il t'impose de faire viser le disque par la sdrm et d'aposer le logo, que tu sois affilié ou non à la sacem !! sinon il dit qu'il est infraction avec la loi (le presseur doit en effet envoyer des documents à la sacem sur les disques qu'il presse, et le pressage ne commence que si la sacem/sdrm a donné son autorisation)
Il faut absolument que je retrouve mes sources, mais je crois que tout cd rendu comercialisé doit porter ce logo en théorie. Est-ce une pratique usuelle devenue une loi non écrite ? ou est-ce inscrit quelque part ? Quand j'ai sorti le Tino (mon premier album et le seul qui soit pressé), j'ai bataillé ferme avec le presseur. Moi j'avais inscrit sur la pochette le texte résumé de la license Yellow open music (à la place du : "tous droits réservés etc.. sauf autorisation machin bidule..). J'ai dit au mec : mais je suis pas à la sacem, je vais quand même pas détruire le joli design de ce cd avec ce putain de logo sacem/sdrm ? Et le mec, sans ça on n'a pas le droit de presser le disque. Et même si tu fais presser à l'étranger, d'après ce que m'ont dit des potes qui le font, il leur faut le logo dès lors que le disque est commercialisé en france, et ce que leur musique soit inscrite à la sacem ou non.
DE toutes façons maintenant je préfère graver mes scuds plutôt que de passer par un presseur. Hors de question d'avoir ce f.. logo sur mon disque.
mais je crains que ce sit une pratique de fait (sinon inscrite quelque part dans un alinéa d'un ouvrage de lois quelconque)
je vais faire des recherches là dessus tiens..
Je pense que cette "obligation" n'est pas autre chose qu'un accord tacite entre la SACEM/SDRM et les presseurs de disques.
En gros, il faut quand même demander à la SDRM un papier qui indique au presseur que la musique n'est pas enregistrée à la SACEM, qu'elle ne sera donc pas non plus et de facto protégée par la SDRM, ils ne peuvent refuser cela :
La SDRM ne gère les droits de reproduction mécaniques que des artistes enregistrés à la SACEM.
Mais il est vrai, et on le constate dans d'autres cas de figure comme les concerts, que les acteurs professionnels du monde musical n'ont d'autre horizon depuis belle lurette que la SACEM & consort, et lorsqu'ils voient arriver des martiens comme nous, ça leur file la pétoche et ils se braquent (cf. notre mésaventure avec Lucane Musique par exemple).
Dans notre cas de figure, leur logo ne sert à rien, ça serait même plutôt illégal (pour eux et pour nous) de le mettre, mais il faut quand même les avertir de notre non existence dans leur base de donnée ce dont on aimerait bien se passer, n'est-ce pas ?
J'ai sous les yeux un CD pressé d'un groupe de notre région "un pet de rouge". Ils ont choisi une licence CC.
Leur CD ne comporte aucune mention de la SACEM/SDRM.
C'est marrant d'ailleurs, ils étaient venu à une conférence qu'on organisait il y a quelque mois sur la musique libre et s'étaient montrés interessés par le concept, et hier ils nous ont apporté un exemplaire de leur album.
Je leur demanderai de me passer le document de la SDRM les autorisant à ne pas être obligé de faire figurer leurs logos tout en pressant, ça pourrait interesser pas mal de zikos de savoir comment l'obtenir
merci d'avance
tu verras j'ai ouvert un autre post sur la question du logo
c'est pas si hors sujet que ça finalement