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nouvelle augmentation discrète de la taxe sur la copie privé
http://www.generation-nt.com/actualites/17248/copie-privee-nouveaux-baremes-mecontentement-industrie/
en plein coeur de l'été
J'en connais qui vont pouvoir prolonger leurs vacances aux Seychelles
tout va pas si mal pour l'industrie du divertissement
en plein coeur de l'été
J'en connais qui vont pouvoir prolonger leurs vacances aux Seychelles
tout va pas si mal pour l'industrie du divertissement
Réponses
35 euros de taxe pour un disque dur de 250 Go, qu'en plus je pourrais pas utiliser pour la copie privé étant sous linux et peu désireux sous windaube d'enfreindre les prochaines lois qui m'interdiront de toute façon de le faire, c'est clairement bof...
dF
ça devait pas faire assez
mais dites moi :
si on conçoit que cette taxe est d'abord faite (sous le ministre catherine tasca) pour donner une forme de compensation à l'industrie du disque compte tenu des pertes occasionnées par le "piratage"
et si une loi vient d'établir la généralisation légale etc. des DRM, censés empêcher ledit piratage
alors comment justifier non seulement le maintien de cette taxe, mais plus encore son augmentation ?
n'est-ce pas contradictoire ?
n'est-ce pas comme si on voulait à la fois le beurre l'argent du beurre et la crémière ?
ça mériterait un petit papier ça
(pas moi suis trop paresseux)
http://www.pcinpact.com/actu/news/30409-La-SACEM-a-percu-7574-millions-deuros-en-200.htm
mdr
Maintenant que le conseil constitutionnel a affirmé que la copie privée pouvait être réduite, selon le bon vouloir des ayants-droit, à zéro copie, on n'est même plus dans le paradoxe, mais dans la contradiction de fond.
Hmm… c'est compliqué de commander en allemagne ?
Une augmentation de 15-20% du prix de vente de biens de consommation, pas besoin d'être diplômé en économie pour savoir que cela a une répercussion !
Faut vraiment être gonflé pour affirmer le contraire.
tu nous le ponds cet article cher mpop ?
t'es pas paresseux toi
http://musique-libre.org/submit.php
Par contre je risque fort d'élargir un peu à « qu'est-ce que la copie privée ? », histoire de m'amuser un peu.
depuis, des dizaines de posts évidemment, tous d'accord pour fustiger la loi machin etc.
mais aucun ne reprend une seule seconde ma remarque comme quoi il existe des plates formes de musique sous licence de libre diffusion
je ne m'en étonne pas
je dis juste ça pour souligner à nouveau que l'immense majorité des internautes (sans parler des non-internautes) ignorent l'existence de licence de libre diffusion
c'est normal..
si radiohead sort son prochain scud sous creative commons, on deviendra d'un coup d'un seul le must
mais ce qui m'énerve c'est la sempiternelle logique du consommateur : la plupart des intervenants partent dans des délires contre la loi sans assumer aucunement le fait que derrière cette loi il y a bien l'expression de beaucoup d'ayants droits (et éventuellement d'auteurs)
La loi DADSVI est une loi tout à fait logique : elle exprime simplement la volonté des ayants droits de conserver à tout prix leurs revenus (et même à les augmenter) et à protéger leur situation.
Cette loi est faite pour protéger les droits d'auteur dans leur version restrictive, elle est faite pour protéger les intérêts des auteurs qui vendent de la musique et des sociétés avec lesquelles ils sont sous contrat.
Or :
la réaction du consommateur est puérile et a-morale : il s'en prend à la loi plutôt qu'aux auteurs pour qui la loi est faite. Cette réaction puérile contribue donc à renforcer l'idéologie de la restriction de la propriété intellectuelle. Et les consommateurs ne respectent pas les désirs des artistes qu'ils aiment tant. (alors que nous, au-delà de la critique, nous proposons une laternative : il y a un moment pour la critique, un moment pour l'invention et la pratique d'une autre manière de faire)
En vérité, au niveau psychologique, on repère là quelque chose comme de l'amour haine : j'aime ta musique, j'en ai besoin, je ne peux pas m'empêcher de la télécharger même illicitement, mais je n'aime pas la volonté de l'auteur de cette musique, je ne la respecte pas.
Repecter Johnny, Madonna ou Raphaël, ce serait ne plus télécharger illictement leur musique : or, dans les messages sur libé, et partout ailleurs, le consommateur lambda n'a aucune envie de les respecter.
Nous, créateurs ayant choisi les licences de libre diffuision on devrait prendre tout ça avec humour (c'est un peu ce que dit Rico : ils nous font de la pub) et militer pour le respect de la vonlonté des auteurs (en précisant qu'un certain nombre d'auteurs ont choisi de libérer la circulation de leurs oeuvres bien sûr
Soyons malins et pragmatiques
Par exemple, on s'excite sur le fait que les morceaux proposés sur les plates formes payantes ne sont pas compatibles avec tous les lecteurs. Hé bien tant mieux pour nous
Si telle est la volonté des auteurs : tant mieux. Respectons là (ou : envoyons les paître, ce que nous faisons ici avec joie)
[évidemment mon raisonnement est à nuancer fortement parce que la loi fait des dommages collatéraux inacceptables, notamment pour le logiciel libre)]
le problème évidemment est le consommateur n'est pas prêt à se passer de sa jouissance, d'autant plus quand elle a un côté pervers (c'est un peu comme quand je volais des disques au supermarché étant petit, avant l'invention des machines qui font bip à la caisse)
Si les internautes voulaient éviter de se retrouver avec de telles lois, ils pourraient éventuellement cesser de faire circuler des oeuvres en dépit de la volonté des auteurs.
(je vais faire une horrible comparaison : pratiquer la violence urbaine en gueulant fuck la police, c'est surement très bien, mais ça n'aboutit pour le moment qu'à une chose : la légitimation de l'Etat policier, le déploiement et le succès des politiques sécuritaires, à travers des lois discriminantes et l'extreme-droitisation de la population : à l'arrivée tout le monde sera perdant)
le caractère puérile de tout cela, c'est que quand les enfants font des choses interdites par les adultes, les adultes sortent les bâtons. C'est toujours comme ça au bout du compte. ça devient un jeu de guignol.