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l'art de la crise
C'est fou ce qu'on peut trouver dans les affaires de ses parents... Coincé entre deux BD j'ai dénicher un vieu numéro de la revue Vacarme datant de 2001. On y trouve un dossier extremement instructif sur le droit d'auteur. Le premier article de ce dossier traîte entre autre de se qu'est l'auteur et je ne peu m'empècher de le partager avec vous :
http://www.vacarme.eu.org/article822.html
Et pour ne rien gacher, c'est sous cc-by-nc-nd : http://www.vacarme.eu.org/article586.html
http://www.vacarme.eu.org/article822.html
Et pour ne rien gacher, c'est sous cc-by-nc-nd : http://www.vacarme.eu.org/article586.html
Réponses
je les consulte essentiellement sur le net d'ailleurs
l'article s'appuie surtout sur les travaux de ce grand spécialiste du droit d'auteur qu'est Bernard Eldeman
vous avez tous lu évidemment "le sacre de l'auteur" publié au seuil vers 2003
(ça me rappele un prof que j'avais à la faq : "bon évidemment je suppose que vous avez lu les 3 critiques de Kant " - ben tiens.. j'ai que ça à foutre moi)
n'empêche j'ai beaucoup appris à le lire
et citons le :
je dis souvent ppur ma part que le droit d'auteur a été rendu méconnaissable, et notament depuis 1985 quand on y a fait entrer les producteurs et les interprètes, quand on a fait rentrer le loup dans la bergerie
ça me fait plaisir que Edelman dise en gros la même chose
c'est quand même le plus grand scandale du droit d'auteur
aujourd'hui on ne fait que payer les pots cassés
si à l'épqoue on avait pu imaginer les conséquences de ces décisions, c'est sûr qu'on y aurait réfléchi à deux fois
mais j'ai étudié la question, et les débats ont été très soft
les majors étaient en train de se constituer, en réachetant les lables un par un (et dans le même temps les gros réseaux radiophoniques rachetaient aussi les stations indépendantes une par une, et les keupons de base, quelques années plus tard, allaient pas tarder à devenir intermittents du spectacle)
ça semblait arranger tout le monde
les artistes s'en foutaient royalement
bref
aujourd'hui on a universal qui défend le droit d'auteur
ça fait rêver
Diderot se retournerait dans sa tombe
du coup
on nage en plein délire
avant 1985, défendre le droit d'auteur, c'était défendre les auteurs contre l'industrie
aujourd'hui, défendre le droit d'auteur, c'est défendre l'industrie contre le public
cool
mais bon
faut pas jeter la pierre aux députés de l'époque
il n'avait aucune idée de ce que pouvait être internet (on fête d'aileurs aujourd'hui les quinze ans du www : bon anniversaire finalement : ça aurait pu être pire)
Sur le coup, Vacarme est vraiment magnifique. Le site internet est vachement jolie (OK faut aimé le violet) et la composition de la revue (en terme de type s'entend) est géniale. Mais bon, je suis super fétishiste et avec le papier c'est pire.
Parceque maintenant il savent ?
Je doute qu'internet soit vraiment le cœur du problème. Pour moi il ne s'agit que d'une couche supplémentaire, un «problème» qui se serait peut-être posé autrement sans la lois de 1985 (on aurait alors eu le public qui joue une partie du rôle de l'éditeur, se défendre contre l'éditeur revenant du même coup à se défendre contre le public. Par contre, les interlocuteurs ayant été infiniments plus nombreux, le débat aurait été plus contructif.) Le vrai problème vient du fait qu'on a oublier à quoi servait originellement le droit d'auteur et qu'on lui a fait perdre tout son intérêt d"origine. Après ça RDDV se réclame de Beaumarchais... (D'ailleur, il faut lire quoi de Beaumarchais pour savoir ce qu'il pensait du droit d'auteur, je le sens mal de tout lire...)
mais passons...
allez je me cite sur laquestion des droits voisins (ça ira plus vite) :
http://www.freescape.eu.org/biblio/article.php3?id_article=222
Bref, je ne suis pas clair. Mais si la même œuvre éditer par deux personnes différentes ne varierons que par le confort que les éditions apportent, la même œuvre interprétée par deux personnes distincte est différente.
Par contre, je me demande si l'interprétation d'une œuvre constitue une œuvre dérivée au sans des créative commons. Ce n'est pas forcement évident. Les interprétations rentrent-ils dans les «reproductions par un art ou un procédé quelconque» ?
c'est délicat ce point
Les interpètes ont vraiment lutté pour bénéficier de droits d'auteurs
des gens commme Jonnhy par exemple (qui n'a pas écrit beaucoup de chansons)
la société ADAMI s'est bougée pour faire admettre dans le code de la propriété littéraire et artistique les interprètes
je ne nie absolument pas qu'un interprète met sa patte sur un morceau
il suffit d'écouter Glen Gould par exemple jouant Bach
ça ne ressemble à personne d'autres
je suis plus sceptique quand c'est les kékés mous de la star ac reprenant du Henri Salvador
ce qui me gène c'est qu'on ait intégré sans autre forme de procès les interprètes et les producteurs (dont on ne sait jamais trop ce qu'ils font exactement, la loi est très très flou là dessus) dans le droit des auteurs
j'aurais préféré qu'on crée une section spéciale de la propriété intellectuelle
tout comme pour les créateurs de base de données ou de logiciels
je n'arrive pas à comprendre ce qu'ils font dans la section : littéraire et artistique
suffit de lire le code de la propriété intellectuelle
c'est n'importe quoi ce truc
qu'ils soient concernés par la propriété intelectuelle, ça me gène pas
mais pas dans le littéraire et artistique
c'est une big erreur du législateur
et on en paye les conséquences