Pour nous contacter : soyez au rendez-vous sur IRC ! ⋅ Parcourir l'archive musicale Dogmazic ⋅ Notre Blog
Notre Documentation
Notre Documentation
Pourquoi j'aime Realaze...
Avez-vous écouté "Toutes lumières éteintes"...non ? et bien faites-le tout de suite !
http://www.dogmazic.net/static.php?op=musiqueIndex.php&npds=-1&group=Realaze
Au début, il y a des bruits organiques, des plaintes terrifiantes, des gémissements animaux... Six notes de piano s'installent là comme un motif, un squelette harmonique, mélodique mais bien étrange, voire sombre, comme si quelque chose de terrible allait se passer...Quelque chose de puissant s'étend là, la nuit peut-être et son cortège d'angoisses et de terreurs. Les cordes ajoutent à la tension ambiante. Une étonnante pulsation s'impose alors dans ce paysage noir. Elle va revenir sans cesse jusqu'au bout...une sorte de murmure analogique léger et rythmé, une séquence étouffée par des filtres mais dont la fin claque comme une perle sur un carrelage de faience. Toute la magie tient dans ce leitmotiv obsédant, pénétrant. Des accords de piano lointains, des nappes aérées font prendre de la hauteur. Vue aérienne sur un rivage nocturne, des falaises aussi...la vie est là, dessous, qui dort, qui palpite encore et encore...organique, inlassable, tenace, répétant sa litanie dans le noir. Il fait noir peut-être, comme dans un roman d'Olivier Adam, mais on est illuminé de l'intérieur, comme dans un roman d'Olivier Adam !
Une autre époque...La mélodie lente et désuette d'un piano un peu bastringue rappelle un vieux film. Triste et nostalgique. Des volutes de coton enveloppent le tout, puis des violons un peu stridents, vieillots. On pense à des bobines de film super 8 retrouvées par hasard. Des scènes de famille, d'enfants à la plage ou sur une balançoire. Un bonheur perdu, oublié, des gens morts qui souriaient, alors bien vivants, à une caméra tremblottante. Des flûtes profondes hurlent leurs souffles exotiques, racontent des voyages et des douleurs. Des vies cassées. La caisse claire s'installe sur tous les temps de la mesure, étirant le tempo jusqu'à l'infiniment lent. Une percu boisée claque dans le fond, marquant le temps qui passe, qui passe, qui passe, qui passe...et s'arrête un jour.
L'intro d'Opium noir et ses 4 notes soufflées a indéniablement des effluves orientaux. Des bribes de voix s'organisent en puzzle rythmé et harmonique. La rythmique puissante et sèche emmène le tout avec une efficacité redoutable. Epices et tapis volants. Serpents et flûtes. Danse du ventre, transe hindoue. Il fait chaud et moite. Impossible de résister à l'appel des merveilles de l'Asie qui dansent sous nos yeux ébahis et à nos oreilles sidérées. On reste un moment absent, il faut du temps pour revenir d'un voyage avec Realaze.
Voilà, je suis sûr que tout le monde va trouver ça ridicule (à commencer par lui), trouver que je me prends bien la tête avec ma prose exhaltée et que j'en fais des tonnes ou que j'ai trop fumé. M'en fous après tout. J'avais envie de le faire. Je trouvais intéressant d'expliquer un peu ce que je ressens à l'écoute plutôt que de faire des commentaires techniques ou des trop courts "c'est super", "trop d'la balle" (pour dj3c1t ) une sorte "d'explication de texte" appliquée à la musique, et qui ne peut qu'être personnelle et unique.
N'empêche... ce serait vraiment bien que des gens qui apprécient le même morceau se donnent la peine de raconter ce qu'ils y trouvent, ce qu'ils y voient et le partage ensemble. Non ? Une autre forme de "critique constructive" (référence à un vieux topic qui me tient à coeur)...Bien sûr il faut se donner la peine et le temps (et il faut être bourré aussi...) et il faut aussi que la musique touche c'est le cas de celle de Realaze...pour moi en tout cas.
Bon, assez de me justifier... les ceusses qui sont pas contents, ben z'ont qu'à réagir... j'suis blindé. et ça me fera des posts pour en finir avec "petit gnôme"...
(Et pardon à Realaze si ça le met mal à l'aise... la rançon du talent...)
Bonne écoute.
http://www.dogmazic.net/static.php?op=musiqueIndex.php&npds=-1&group=Realaze
Au début, il y a des bruits organiques, des plaintes terrifiantes, des gémissements animaux... Six notes de piano s'installent là comme un motif, un squelette harmonique, mélodique mais bien étrange, voire sombre, comme si quelque chose de terrible allait se passer...Quelque chose de puissant s'étend là, la nuit peut-être et son cortège d'angoisses et de terreurs. Les cordes ajoutent à la tension ambiante. Une étonnante pulsation s'impose alors dans ce paysage noir. Elle va revenir sans cesse jusqu'au bout...une sorte de murmure analogique léger et rythmé, une séquence étouffée par des filtres mais dont la fin claque comme une perle sur un carrelage de faience. Toute la magie tient dans ce leitmotiv obsédant, pénétrant. Des accords de piano lointains, des nappes aérées font prendre de la hauteur. Vue aérienne sur un rivage nocturne, des falaises aussi...la vie est là, dessous, qui dort, qui palpite encore et encore...organique, inlassable, tenace, répétant sa litanie dans le noir. Il fait noir peut-être, comme dans un roman d'Olivier Adam, mais on est illuminé de l'intérieur, comme dans un roman d'Olivier Adam !
Une autre époque...La mélodie lente et désuette d'un piano un peu bastringue rappelle un vieux film. Triste et nostalgique. Des volutes de coton enveloppent le tout, puis des violons un peu stridents, vieillots. On pense à des bobines de film super 8 retrouvées par hasard. Des scènes de famille, d'enfants à la plage ou sur une balançoire. Un bonheur perdu, oublié, des gens morts qui souriaient, alors bien vivants, à une caméra tremblottante. Des flûtes profondes hurlent leurs souffles exotiques, racontent des voyages et des douleurs. Des vies cassées. La caisse claire s'installe sur tous les temps de la mesure, étirant le tempo jusqu'à l'infiniment lent. Une percu boisée claque dans le fond, marquant le temps qui passe, qui passe, qui passe, qui passe...et s'arrête un jour.
L'intro d'Opium noir et ses 4 notes soufflées a indéniablement des effluves orientaux. Des bribes de voix s'organisent en puzzle rythmé et harmonique. La rythmique puissante et sèche emmène le tout avec une efficacité redoutable. Epices et tapis volants. Serpents et flûtes. Danse du ventre, transe hindoue. Il fait chaud et moite. Impossible de résister à l'appel des merveilles de l'Asie qui dansent sous nos yeux ébahis et à nos oreilles sidérées. On reste un moment absent, il faut du temps pour revenir d'un voyage avec Realaze.
Voilà, je suis sûr que tout le monde va trouver ça ridicule (à commencer par lui), trouver que je me prends bien la tête avec ma prose exhaltée et que j'en fais des tonnes ou que j'ai trop fumé. M'en fous après tout. J'avais envie de le faire. Je trouvais intéressant d'expliquer un peu ce que je ressens à l'écoute plutôt que de faire des commentaires techniques ou des trop courts "c'est super", "trop d'la balle" (pour dj3c1t ) une sorte "d'explication de texte" appliquée à la musique, et qui ne peut qu'être personnelle et unique.
N'empêche... ce serait vraiment bien que des gens qui apprécient le même morceau se donnent la peine de raconter ce qu'ils y trouvent, ce qu'ils y voient et le partage ensemble. Non ? Une autre forme de "critique constructive" (référence à un vieux topic qui me tient à coeur)...Bien sûr il faut se donner la peine et le temps (et il faut être bourré aussi...) et il faut aussi que la musique touche c'est le cas de celle de Realaze...pour moi en tout cas.
Bon, assez de me justifier... les ceusses qui sont pas contents, ben z'ont qu'à réagir... j'suis blindé. et ça me fera des posts pour en finir avec "petit gnôme"...
(Et pardon à Realaze si ça le met mal à l'aise... la rançon du talent...)
Bonne écoute.
Réponses
Et je ne suis pas non plus mal à l'aise, je pense qu'un artiste doit se "foutre à poil" pour son public (ceux qui lisent mon blogue et mes délires pseudo-philosophiques le savent).
Non, moi ce que je ressens, c'est une très grande envie de te dire : merci !
bon, plus sérieusement. l'ambiance est vraiment terrible, je confirme (je viens d'écouter "Toute lumières éteintes"). L'intro est excellente: des sons, des mélodies, qui se cherche "timidement" (peut-être ?...), une atmosphère délicate, entêtante, et le piano nous embarque, avec ses quelques notes, simples. efficaces.
une ambiance sonore finiolée, une petite machine étrange qui dit des choses étranges...
Moi aussi j'aime beaucoup ce que fait Realaze.
D'ailleurs j'en profite pour te remercier chaleureusement Realaze. Et j'ai plusieurs raisons pour le faire.
D'abord parce que c'est ta musique qui a largement contribué à bercer mes soirées et parfois mes journées depuis maintenant plus d'un an.
C'est bien simple, pendant un moment je n'écoutais que tes morceaux. La première fois que je t'ai écouté je me suis pris une méga grosse claque du genre de celles qui te laissent sur le cul et je me suis dit : voilà le niveau que je voudrais atteindre un jour. La barre est haute, cela va sans dire, mais bon... M'en fout, j'y arriverai ! Na ! :P
Ensuite parce que, fan de ta musique, je me suis aussi un peu intéressé à ton site et c'est là que j'ai découvert un lien vers une interview de toi. Et dans cette interview de toi il y avait un passage dans lequel tu mentionnais le logiciel de M.A.O avec lequel tu travaillais (et travaille peut-être toujours ?) : FL Studio.
C'est donc grâce à toi que j'ai découvert l'outil que j'ai acheté et avec lequel je travaille aujourd'hui. C'est aussi pour ça que je te dois un double merci.
D'ailleurs la société Image Line qui produit FL Studio te doit plus qu'un merci à mon avis, puisqu'elle a au moins réalisé une vente grâce à toi...
D'aucuns diront que FL Studio c'est pas du libre. Certains le dénigrent même et je me demande s'ils l'ont au moins essayé en version XXL sur une config potable... Ceci dit, en attendant un solide équivalent libre (certains étant actuellement en cours de développement sous Linux), ça reste un superbe outil avec une ergonomie redoutable et des fonctionnalités de ouf qui me permettent, dès maintenant, de produire des morceaux d'une qualité bien supérieure à ce que je pouvais péniblement faire avant.
Quand j'aurai encore progressé dans la prise en main de ce soft, j'espère bien pouvoir te proposer une collaboration sur un morceau. Ca me ferait vraiment très plaisir et j'en serais même honoré. (Si si ! Vraiment !)
J'en reviens maintenant à ta musique.
Comme tu auras sûrement jeté quelques coups d'oeil aux commentaires sur tes morceaux, tu sais déjà en partie quels sont ceux que je préfère. Parmi les derniers que je n'ai pas encore pris le temps de commenter, voici ceux qui m'ont marqué :
Cold breathe --> Joli et sensuel.
Beats and beats --> Le rythme est top. J'adore la voix qui dit au début "I don't understand. What's going on here ?" et la musique de répondre "beats and beats"... Ca m'arrache toujours un p'tit sourire.
Opium noir (another world mix) --> Que pia a magistralement commenté en m'otant les mots du clavier.
ClassWar --> Sombre, doux mais menaçant comme le calme avant la tempête. Un orage qui gronde au loin et qui s'approche inexorablement tout en prenant son temps. Voilà ce que m'évoque en partie ce morceau.
It's like that (unreal mix) --> Principe de réalité quand tu nous tiens !
Ah et puis il y a aussi "L'ange déçu" que je ne me lasse jamais de re-écouter.
J'adore le son façon Game Boy au début et puis l'ambience générale du morceau qui fait très "années 90" par certains côtés, mais avec quelques p'tits plus d'aujourd'hui et un rythme toujours d'enfer.
Un régal ce morceau. Je comprends pourquoi l'ange est déçu... de ne pas pouvoir l'écouter avec de vraies oreilles bien humaines ! ;-)
Tiens d'ailleurs, en parlant d'humains, faisons-leur un p'tit coucou, nous les humanoïdes...
"Humanoïdes derrière vos ordinateurs, avez-vous donc une âme qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?", aurait pu demander un Lamartine de ce début de siècle.
Oui, lui dirais-je, car...