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Notre Documentation
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1 publier en OpenAccess, 2 recevoir le prix Nobel
bon, le titre est un raccourci. ce n'est pas le fait de publier dans les revues PLoS qui a valu à ces deux médecins d'être nobélisés.
mais comme le dit l'excellent Florent Latrive (retraité d'escape_l et déjà l'un des "serial posteurs" de rescape_l, ayant en outre ouvert Caveat Emptor), bref lisez-le :
S'il est un domaine où la logique de l'open access fait son chemin très vite, c'est celui de la science: les deux Nobel de médecine -Andrew Fire et Craig Mello- avaient publié l'un des articles qui leur ont valu le prix dans la revue PLoS Biology. Le cercle vertueux est en place: des revues de qualité en open access, des chercheurs de haut niveau qui publient dans ces revues, attirant d'autres chercheurs etc...
[FL]
http://www.earlham.edu/~peters/fos/2006_10_01_fosblogarchive.html#115996850949706286
*PLoS authors win Nobel Prize*
Unlike Harold Varmus, Richard Roberts, and many others http://www.fas.org/sgp/news/2004/08/nobel082604.pdf, who won their Nobel prizes first and endorsed OA second, Andrew Fire http://news-service.stanford.edu/news/2006/october4/nobel-100206.html
and Craig Mello http://news.yahoo.com/s/afp/20061002/en_afp/nobelmedicinemello_061002135554 did it the other way around. This is a sign that OA is coming of age.
Fire and Mello won the 2006 Nobel Prize for Physiology or Medicine and published one of their relevant papers http://biology.plosjournals.org/perlserv/?request=get-document&doi=10.1371/journal.pbio.0020098
in PLoS Biology http://biology.plosjournals.org/. (Thanks to Chris Surridge http://www.plos.org/cms/node/106.)
mais comme le dit l'excellent Florent Latrive (retraité d'escape_l et déjà l'un des "serial posteurs" de rescape_l, ayant en outre ouvert Caveat Emptor), bref lisez-le :
S'il est un domaine où la logique de l'open access fait son chemin très vite, c'est celui de la science: les deux Nobel de médecine -Andrew Fire et Craig Mello- avaient publié l'un des articles qui leur ont valu le prix dans la revue PLoS Biology. Le cercle vertueux est en place: des revues de qualité en open access, des chercheurs de haut niveau qui publient dans ces revues, attirant d'autres chercheurs etc...
[FL]
http://www.earlham.edu/~peters/fos/2006_10_01_fosblogarchive.html#115996850949706286
*PLoS authors win Nobel Prize*
Unlike Harold Varmus, Richard Roberts, and many others http://www.fas.org/sgp/news/2004/08/nobel082604.pdf, who won their Nobel prizes first and endorsed OA second, Andrew Fire http://news-service.stanford.edu/news/2006/october4/nobel-100206.html
and Craig Mello http://news.yahoo.com/s/afp/20061002/en_afp/nobelmedicinemello_061002135554 did it the other way around. This is a sign that OA is coming of age.
Fire and Mello won the 2006 Nobel Prize for Physiology or Medicine and published one of their relevant papers http://biology.plosjournals.org/perlserv/?request=get-document&doi=10.1371/journal.pbio.0020098
in PLoS Biology http://biology.plosjournals.org/. (Thanks to Chris Surridge http://www.plos.org/cms/node/106.)
Réponses
À noter que les articles publiés dans des revues en accès libre (ou ouvert, comme on veut) n'étaient pas les seuls articles qui ont valu le prix Nobel à ces deux chercheurs, mais qu'ils faisaient partie d'un corpus d'articles jugés comme « significatifs ».
"Grigori Perelman s’est vu décerner le mois dernier la médaille Fields, la plus haute distinction dans le domaine des mathématiques, pour avoir éclairci la conjoncture de Poincaré. Le mathématicien russe a pourtant déclenché un certain émoi dans la communauté internationale en refusant le prix.
Mais ce n’est pas en cela que l’histoire nous intéresse. Revenant sur l’expérimentation de Nature, qui se lance dans les archives ouvertes, le Wall Street Journal explique que Perelman n’a justement jamais soumis ses articles à des revues scientifiques traditionnelles, mais les a publié directement dans ArXiv.org, une archive ouverte de publications scientifiques hébergée par l’université de Cornell. La qualité de ses publications, combinée à quelques e-mails en direction de ses pairs, a suffi pour faire sortir de l’ombre le génie.
Comme le souligne le New Yorker, “en publiant sur l’internet la solution d’un des plus fameux problèmes de mathématiques, Perelman ne s’est pas seulement moqué des conventions scientifiques, mais a pris un risque considérable. Si sa démonstration était défectueuse, il aurait été humilié publiquement. Mais Perelman n’a pas vu les choses ainsi : ’si j’avais fait une erreur et que quelqu’un avait utilisé mon travail pour construire une démonstration correcte, j’aurais été enchanté’.”