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Quelques projets concernant l'information sur internet
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=19613
je commenterais plus tard
l'article est pas mal fait
Je trouve que la technique de ce gouvernement qui consiste à modifier l'esprit des lois en s'attachent à lutter contre une dérive circonstantielle (par exemple : le happy slapping, la pédophilie sur internet, l'absence de labellisation de l'information) devient carément un mode de gouvernement.
Nous autres psys sommes en ce moment soumis à de véritables délires législatifs au prétexte de la lutte contre les dérives sectaires.
Les malades -que nous sommes tous plus ou moins sont menacés d'être fichés au prétexte que de rares cas de violences psychotiques ont défrayé la chronique ces derniers mois.
On pourrait rallonger la liste de manière impressionante.
(quid par exemple d'une redéfinition complète de le liberté de se produire sur scène quand le gouvernement s'attache à "sauver" une clique de professionnels - au détriment de tous les autres.)
Toutes ces modifications en profondeur de l'esprit de la loi, qui aboutissent à une restriction des libertés (de fait) au nom de la prévention des risques, sont véritablement inquiétantes. (please! pas d'acusation stupide de fascisme etc.. ce n'est en rien du fascisme.. Au contraire, je crois que nous sommes nous mêmes porteurs de cette focalisation sur les risques, tous autant que nous sommes. Les dérives sectaires, la pédophilie, le terrorisme, le happy slapping, etc. sont effectivement des plaies. Il y a là un problème de fond : voir les livres de Boltansky ou Ulrich beck à ce sujet sur la société du risque : tout à fait passionants)
je commenterais plus tard
l'article est pas mal fait
Je trouve que la technique de ce gouvernement qui consiste à modifier l'esprit des lois en s'attachent à lutter contre une dérive circonstantielle (par exemple : le happy slapping, la pédophilie sur internet, l'absence de labellisation de l'information) devient carément un mode de gouvernement.
Nous autres psys sommes en ce moment soumis à de véritables délires législatifs au prétexte de la lutte contre les dérives sectaires.
Les malades -que nous sommes tous plus ou moins sont menacés d'être fichés au prétexte que de rares cas de violences psychotiques ont défrayé la chronique ces derniers mois.
On pourrait rallonger la liste de manière impressionante.
(quid par exemple d'une redéfinition complète de le liberté de se produire sur scène quand le gouvernement s'attache à "sauver" une clique de professionnels - au détriment de tous les autres.)
Toutes ces modifications en profondeur de l'esprit de la loi, qui aboutissent à une restriction des libertés (de fait) au nom de la prévention des risques, sont véritablement inquiétantes. (please! pas d'acusation stupide de fascisme etc.. ce n'est en rien du fascisme.. Au contraire, je crois que nous sommes nous mêmes porteurs de cette focalisation sur les risques, tous autant que nous sommes. Les dérives sectaires, la pédophilie, le terrorisme, le happy slapping, etc. sont effectivement des plaies. Il y a là un problème de fond : voir les livres de Boltansky ou Ulrich beck à ce sujet sur la société du risque : tout à fait passionants)
Réponses
Ça fait un peu théorie du complet, tout à coup.
Moi je crois plutôt à une incompétence généralisée, la foi en des solutions strictement législatives et particulières pour des problèmes particuliers (le corpus de lois a augmenté de manière très significative au cours des trente dernières années... une inflation du texte de la loi qui s'accompagne rarement d'effets concrets équivalents), et enfin une cour faite aux électeurs : voyez, nous sommes efficaces, nous faisons des lois.
http://www.pcinpact.com/actu/news/34439-RSF-denonce-dictature-web-20.htm
Mais bon, un Etat voudra toujours avoir un minimum de contrôle sur son territoire, qu'il soit terrestre, aérien, maritime et aujourd'hui virtuel. Doit-on rappeler l'origine du réseau et par qui il est contrôlé ?
non justement
je ne crois pas qu'on s'en sorte à si bon compte
internet présente effectivement un risque de dérive, il y a des choses qui arrivent qui sont terribles et qui prduisent des victimes, etc.
Je n'aime pas trop le discours du type : les médias sont responsables ou il existe une volonté de contrôle policier etc..
bien sûr que certains médias sont souvent accablants
bien sûr que le ministère de l'intérieur fait du zèle
mais ça n'est pas nouveau
ce qui est nouveau (enfin depuis une vingtaine d'années) : c'est la logique du risque et son corrolaire : la prévention comme méthode et finalité.
Or la prévention n'est pas la prudence (les lecteurs d'Aristote verront de quoi je veux parkler : la fameuse phronésis)
si prévenir consiste à empêcher à tout prix qu'un événement puisse se produire (ou se re-produire), alors on entre dans un système politique différent, dont il me semble on commence juste à prendre la mesure. Si on pousse ce raisonnement jusqu'au bout, il apparaitra bientôt que c'est la vie même qui est périlleuse, l'inconscient qui est source de tous les maux, etc.
Il n'y a pas de complot derrière ça (ce n'est pas ce que j'aurais écrit il y a encore 6 mois Comme moi on mûrit, ou on s'embourgeoise
Il y a un certain type de rationnalité poussé à bout. Quelque chose fondé sur la peur (ça par contre je le répète depuis toujours).
C'est justement là que se produit un effet pervers vis-à-vis des libertés réelles. En effet, si vous acceptez ma définition minimaliste de la liberté de quelque chose, comme "le fait de n'être pas empêché" (définition piquée aux stoïciens). Alors on voit bien qu'à vouloir empêcher justement que des événements puissent advenir, on empêche du coup aussi contre la liberté. C'est un effet collatéral si l'on veut. Un effet colatéral du 11 septembre ou de l'affaire dutroux par exemple.
Mais on ne peut pas à mon sens se défausser vers les médias ou une paranoia supposée du politique. Ce serait se laver les mains d'une réalité indubitable (il y abine eu des victimes de dutroux et des victimes du 11 septembre etc..)