Je rejoins globalement l'avis de hash sur la "techno". On pourrait écrire cinquantes pages sur les déclinaisons de la musique techno qu'on aurait seulement effleuré tout ses aspects de style, d'histoire et d'auditeurs.
Les précurseurs repoussaient les limites de leurs outils au maximum, les compositeurs presque 30 ans aprés repoussent eux leurs propres limites avec des engins qui n'en ont presque plus.
Entièrement d'accord. Je rajouterai que nombre d'artiste, et plus particulièrement les amateurs, peuvent aujourd'hui publier et faire entendre des morceaux qui n'auraient eu aucune chance d'être publiés auparavant, repoussant de cette manière également les limites en terme de diversité, voire de conception même de la musique.
Quant au style, je trouve que cela est à la fois utile et dépréciateur. Utile, parcequ'il y a certaines choses que je n'aime pas et que si je peux me passer de les écouter, c'est pas un mal. Dépréciateur, parcequ'en excluant de mes choix certaines choses uniquement parceque le style ne me correspond pas, je passe probablement à côté de perles.
C'est sûr qu'une image (positive ou négative en terme d'attractivité), que l'on peut qualifier de préjugé, vient à l'esprit quant on évoque un style.
Mettre dans des petites cases, c'est toujours réducteur. Et paradoxalement, c'est également le meilleur moyen de faire connaître une oeuvre (les systémes de classification en bibliothèque n'existent pas dans le seul intérêt de ranger les documents, ils apportent une vraie plue-value, et si dans un bac, je trouve un disque d'un groupe que je ne connais pas derrière un groupe que j'adore, il y a de bonne chance pour que ça me plaise également). Mais je pense que pour cela, il faut que le classement soit quasi-infini, ouvert sur l'innovation.
L'idéal serait peut-être de développer ce que nombre de groupes font déjà de leur côté : une sorte de définition multigenre, parfois saugrenue (punk papiesque, technoïde montypythonique ...), correspondant en fait aux tags de notre cher web 2.0, doublée d'une liste (rétrolien ?), non pas d'influence, mais de ce que l'artiste considére comme proche de son style. Je pense que les classifications de demain, les styles, seront tout aussi déterminés par l'artiste que le titre de son morceau.
Collegue, je connaissais pas ta liste, mais elle m'a beaucoup plu
Moi ce qui m'interesserais c'est qu'on me dise quel style de musique je fais.
Comme ça je pourrais répondre sans baffouiller et sans décevoir quand on me demande : "et tu fais quel style de musique ?"
Tout à fait d'accord avec ça, en plus personnellement en composant j'ai du mal à me dire : " tien je vais faire ça ou ça..." ça part dans un délire et ça se construit un peu comme ça vient. DOnc le fait que les auditeurs définissent mon style, ça semble pertinent.
tdbt, je ne sais pas trop ce que tu fais, ni dans quoi te classer, je remarque juste qu'il y a une influence forte du hip-hop.
Peut-être qu'à défaut d'un style on pourrait rapprocher certains artistes de certains labels connus comme warp, mute, ninjatunes, Mo'wax etc....
Maintenant, il est certain que classer sa musique en fonction d'un genre sachant qu'on est soi-même influencé par tout un tas de choses différentes, c'est souvent casse-gueule. Aujourd'hui, on a sorti une prod break-beat mais si demain, on sort un truc house ou hip-hop oldschool, on devient difficile à suivre pour des gens qui cherchent en fonction d'un tag...
Pas simple cette histoire.
Et justement en parlant d'histoire, puisqu'on parle de passé dans la classification des styles, il est nécessaire pour les musiciens électros, surtout les moins de 25 ans qui n'ont pas connu le mouvement en temps réel de savoir que la techno vient de Détroit d'abord, que la house vient surtout de Chicago puis de Newyork, que les styles breakbeat et IDM viennent surtout d'Angleterre, quoi que pour le breakbeat, l'origine semble être le Bronx, qu'on a commencé à tout classer dans l'électro à partir des années 2000 pour ne plus employer le terme Techno trop connoté boum boum, drogue et freeparty.
La classification par styles de plus en plus nombreux est surtout nécessaire à la Fnac pour vendre plus facilement des disques.
Les producteurs qui comptent sur la scène électro appellent surtout leur musique, Dance music.
Prenez le terme electronica, pour nous en France, c'est un synonyme d'IDM, pour les Américains et les Anglais c'est l'équivalent d'électro, donc fourre-tout.
Je crois que c'est une inculture générale et un manque de curiosité associé à un besoin de trouver de plus en plus vite l'information qui fait que le public qui écoute massivement les musiques électroniques a besoin de repères.
Bon, il faut dire aussi à leur décharge que depuis l'avènement d'internet, la démocratisation d'outils de productions des milliers de fois supérieurs à ceux des années 90 dans les mains de tout un tas d'amateurs* et la publication continue sur le net, ça n'aide pas à s'y retrouver et les journées ne font que 24 heures...
*amateur : dans le sens non professionnel sur le plan juridique.
Je précise car c'est un mot ambigue qui sert de plus en plus à blesser les artistes, surtout ceux qui mettent leurs oeuvres sur internet au téléchargement gratuit sous une licence que l'on peut trouver sur ce site, notamment.
J'ai pu lire récemment encore sur un autre forum que si on met sa musique en téléchargement gratuit, c'est certainement parce qu'elle ne vaut rien...( lassitude )
Réponses
non sérieux, je dis "electro-pop" mais y'a des popeux qui sont pas d'accord...
dF
Quant au style, je trouve que cela est à la fois utile et dépréciateur. Utile, parcequ'il y a certaines choses que je n'aime pas et que si je peux me passer de les écouter, c'est pas un mal. Dépréciateur, parcequ'en excluant de mes choix certaines choses uniquement parceque le style ne me correspond pas, je passe probablement à côté de perles.
C'est sûr qu'une image (positive ou négative en terme d'attractivité), que l'on peut qualifier de préjugé, vient à l'esprit quant on évoque un style.
Mettre dans des petites cases, c'est toujours réducteur. Et paradoxalement, c'est également le meilleur moyen de faire connaître une oeuvre (les systémes de classification en bibliothèque n'existent pas dans le seul intérêt de ranger les documents, ils apportent une vraie plue-value, et si dans un bac, je trouve un disque d'un groupe que je ne connais pas derrière un groupe que j'adore, il y a de bonne chance pour que ça me plaise également). Mais je pense que pour cela, il faut que le classement soit quasi-infini, ouvert sur l'innovation.
L'idéal serait peut-être de développer ce que nombre de groupes font déjà de leur côté : une sorte de définition multigenre, parfois saugrenue (punk papiesque, technoïde montypythonique ...), correspondant en fait aux tags de notre cher web 2.0, doublée d'une liste (rétrolien ?), non pas d'influence, mais de ce que l'artiste considére comme proche de son style. Je pense que les classifications de demain, les styles, seront tout aussi déterminés par l'artiste que le titre de son morceau.
Collegue, je connaissais pas ta liste, mais elle m'a beaucoup plu
Tout à fait d'accord avec ça, en plus personnellement en composant j'ai du mal à me dire : " tien je vais faire ça ou ça..." ça part dans un délire et ça se construit un peu comme ça vient. DOnc le fait que les auditeurs définissent mon style, ça semble pertinent.
Peut-être qu'à défaut d'un style on pourrait rapprocher certains artistes de certains labels connus comme warp, mute, ninjatunes, Mo'wax etc....
Maintenant, il est certain que classer sa musique en fonction d'un genre sachant qu'on est soi-même influencé par tout un tas de choses différentes, c'est souvent casse-gueule. Aujourd'hui, on a sorti une prod break-beat mais si demain, on sort un truc house ou hip-hop oldschool, on devient difficile à suivre pour des gens qui cherchent en fonction d'un tag...
Pas simple cette histoire.
Et justement en parlant d'histoire, puisqu'on parle de passé dans la classification des styles, il est nécessaire pour les musiciens électros, surtout les moins de 25 ans qui n'ont pas connu le mouvement en temps réel de savoir que la techno vient de Détroit d'abord, que la house vient surtout de Chicago puis de Newyork, que les styles breakbeat et IDM viennent surtout d'Angleterre, quoi que pour le breakbeat, l'origine semble être le Bronx, qu'on a commencé à tout classer dans l'électro à partir des années 2000 pour ne plus employer le terme Techno trop connoté boum boum, drogue et freeparty.
La classification par styles de plus en plus nombreux est surtout nécessaire à la Fnac pour vendre plus facilement des disques.
Les producteurs qui comptent sur la scène électro appellent surtout leur musique, Dance music.
Prenez le terme electronica, pour nous en France, c'est un synonyme d'IDM, pour les Américains et les Anglais c'est l'équivalent d'électro, donc fourre-tout.
Je crois que c'est une inculture générale et un manque de curiosité associé à un besoin de trouver de plus en plus vite l'information qui fait que le public qui écoute massivement les musiques électroniques a besoin de repères.
Bon, il faut dire aussi à leur décharge que depuis l'avènement d'internet, la démocratisation d'outils de productions des milliers de fois supérieurs à ceux des années 90 dans les mains de tout un tas d'amateurs* et la publication continue sur le net, ça n'aide pas à s'y retrouver et les journées ne font que 24 heures...
*amateur : dans le sens non professionnel sur le plan juridique.
Je précise car c'est un mot ambigue qui sert de plus en plus à blesser les artistes, surtout ceux qui mettent leurs oeuvres sur internet au téléchargement gratuit sous une licence que l'on peut trouver sur ce site, notamment.
J'ai pu lire récemment encore sur un autre forum que si on met sa musique en téléchargement gratuit, c'est certainement parce qu'elle ne vaut rien...( lassitude )
Je connaisssais ce site tout en flash qui fait mal aux yeux, sinon dans wikipédia, il y a tout un pan électro trés bien fait.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Electro
effectivement c'est un très bon site, je l'utilise d'ailleurs pour comparer certains styles ou qu'en je lis le nom d'un style qui m'est inconnu
et pas mal la liste collegue