Pour nous contacter : soyez au rendez-vous sur IRC ! ⋅ Parcourir l'archive musicale Dogmazic ⋅ Notre Blog
Notre Documentation
Notre Documentation
la machine marketing et autres citations
« Ce que nous vivons, c’est l’absorption de tous les modes d’expression virtuels dans celui de la publicité. Toutes les formes culturelles originales, tous les langages déterminés s’absorbent dans celui-ci parce qu’il est sans profondeur, instantané et instantanément oublié »
Jean Baudrillard, Simulacres et simulation, Publicité absolue, publicité zéro, Paris, Galilée, 1981
Réponses
sur le thème : la machine marketing engloutit, dévore, digère et recrache toutes choses en ce bas monde
toi aussi contribue à ce fil l'ami
juste pour le plaisir de se faire mal
tiens j'en rajoute une : Tristan Tzara
Extraits de La Société du Spectacle (1967), bien sûr.
Remplacer "automobile" par "ordinateur" et "télévision" par "internet" pour actualiser la chose.
Les réactions très individualistes de certains artistes sous licences ouvertes illustre bien cette notion de "foules solitaires" que Debord a dû piquer à Marx, je suppose (à vérifier).
après une petite recherche, en fait il l'a piqué à David Riesman qui publiat un bouquin de socio très important en 1950 : the lonely crowd
Faut que je lise ça tiens (on le trouve en occas un peu partout..)
je songe à un concept que j'aime bien en ce moment, celui de saturation (que je pique à mon cher W.R. Bion, psychanalyste anglais)
ce qui est saturé, par exempe une image, une pensée, une émotion, c''est ce qui n'offre plus aucune prise à la polysémie, à l'imaginaire, au phantasme, à la créativité, une "énorme positivité indiscutable", en somme.
Le saturé nous écrase de son absence complète de sens : rien n'y fait sens, rien n'est à creuser, il n'y a ni fond, ni épaisseur, ni passé ni futur. C'est de l'actuel, c'est-à-dire un présent sans mémoire.
rien à transmettre.. tout est là c'est-à-dire rien
jouis mais pense pas, de toutes façons rien ne laisse prise à la pensée
il n'y pas de jeu dans le mécanisme, un(e ?) interstice où glisser un petit peu de soi, un petit peu du sujet, un petit peu de liberté, de désir, de douleur ou de plaisir. Que de la jouissance grasse , qui s'épuise immédiatement, qui se consomme, sans prendre le temps de se consumer, de se raviver, de se réinventer, de se sublimer..
Aucune prise.. (tiens j'ai une image.. en tant que psy, je fonctionne à l'image la plupart du temps, il me vient des images, c'est intéressant.. je songe à ce mec Alain Robert, qui gravit les buildings des mégapoles urbaines, les tours de verre des quartiers d'affaire.. aucune prise ?? hé bien si lui il en trouve des prises.. Comment -fait-il ?? est-il le dernier des derniers ? L'ultime résistant, ou l'avatar monstrueux des cités saturées contemporaines, l'icone du marketing ou celui qui au contraire pervertit peut-être une dernière fois l'implacablement lisse de ces tours de verre sur lesquelles l'homme se mire à l'infini et nos rêves se brisent ??)
putain j'ai la forme là
c'est cool la bronchite