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La Scène Bastille à Paris ! Salle de concerts à fuir !
La Scène Bastille ! Salle de concerts Parisienne à fuir comme la peste…
A l’AIMSA on se bat contre tous ceux qui ont pris la musique en otage pour leur intérêt personnel et parmis eux il n’y a pas que les majors, il y a pas mal de “petits patrons” de scènes dont certains profitent même des difficultés des artistes Autoproduits.
Un petit exemple concret vaut mieux que tous les discours, voilà comment LA SCENE BASTILLE à Paris traite les artistes et ses clients :
ARTICLE DE MALLIS SUR LA GROSSE RADIO :
http://www.lagrosseradio.com/blogs/blog_post.php?id=23
Quand on voit des agissements pareils la meilleure réponse à apporter c’est le Boycotte pour leur couper les vivres….si ils n’aiment pas la musique ils n’ont qu’à faire autre chose !
Artistes et mélomanes, faites suivre l’info, à la SCENE BASTILLE votre pognon est le bienvenu mais pas vous.
LA LETTRE DE FRANCK MALLIS A LA SCENE BASTILLE :……………………….
LETTRE OUVERTE
A Monsieur Xavier DUC DODON, gérant de la Scène Bastille.
Monsieur,
La Grosse Radio, association loi 1901, concentre ses efforts bénévoles à la promotion des artistes autoproduits et indépendants depuis 4 ans.
Parmi nos nombreuses actions (radio, site internet, concerts…) nous organisons un tremplin mensuel « Le TNT ou Top des Nouveaux Talents » qui récompense les 3 lauréats de chaque classement avec la possibilité de jouer dans une belle salle parisienne.
Nous pensions avoir trouvé en la Scène Bastille un partenaire qui, outre le rapport « client/fournisseur » partagerait la même vision que nous sur la situation des artistes autoproduits et mettrait tout son coeur dans la bonne réalisation de cette manifestation.
Nous avons été plusieurs fois choqué par le manque de chaleur humaine de l’équipe de la Scène Bastille, mais les artistes nous ayant assuré du plaisir de jouer dans les conditions qu’offre cette salle en général nous avons décidé de poursuivre, et ce, malgré les conditions financières qui nous ont coûté les 2/3 de nos revenus annuels pour l’organisation de 3 concerts.
Nous avons décidé de revenir à la Scène Bastille le 26 octobre dernier pour le concert éTNTé avec les groupes Blue Paranoïa, NML Memorial et Bad-In, manisfestation cette fois-ci en co-réalisation avec la Scène Bastille et la Grosse Radio. Nous pensions alors qu’un lien de confiance s’était établi.
Le soir du 26 octobre, les deux premiers groupes ont pu jouer dans des conditions normales si l’on met de côté les choix de mixage pour le moins personnel de l’ingénieur du son qui visiblement n’aimait pas trop la guitare d’un des groupes, et la batterie d’un autre. Passons…
Contractuellement, le concert devait s’arrêter à 22H45, et la salle libérée à 23H30. Comme nous avons l’habitude de nous faire jeter de votre établissement après chaque concert, nous apportons un soin parituculier à l’organisation de nos manifestions pour éviter la milice de la Bastille à l’heure fatidique.
Le dernier groupe à se produire ce 26 octobre, fut BAD-IN. Un set super carré, plein d’entrain avec un public en osmose avec l’artiste. Le dernier morceau du set commence, et un responsable, ou plutôt un « chef » de la Scène Bastille a fait signe au chanteur que c’était terminé. J’ai regardé ma montre il était effectivement 22H45 pile, rigoureusement pile.
Le chanteur a pris sur lui de poursuivre le morceau. Je lui rend hommage et lui témoigne ma solidarité pour deux raisons.
- D’abord parce que le respect du public c’est au moins de terminer un morceau qu’on vient de commencer et terminer proprement son spectacle.
- Ensuite, parce qu’avec un minimum de bon sens et de professionnalisme, on ne pouvait alors pas prévoir quelle aurait été la réaction du public après un arrêt brutal du morceau et donc du spectacle, et les répercutions probable sur la fin de soirée (sifflets, mouvements de foule, altercations, casses ? Comment savoir ?).
En professionnel, le chanteur de Bad-In a donc continué son morceau, sans sonorisation de façade, car celui qui se présentait ce soir-là comme le grand patron de la Scène Bastille avait donné l’ordre à la technique de couper. Le public était tout proche de la scène, a chanté avec les artistes, le morceau s’est terminé proprement et le chanteur à remercié tous les organisateurs de la soirée y compris la Scène Bastille qui venait pourtant de lui couper le son.
Le tout sans aucune provocation, aucun sinisme ou second degré de la part du groupe bad-In.
Il était alors 22H49.
Le service de sécurité a alors littéralement mit tout le monde dehors avec son tact habituel, subtile mélange de douceur à la Rocky Balboa et de compréhenion humaine dans le style Schwarzenegger.
Tout le monde dehors, à commencer pas les clients qui ne pouvaient pas terminer leurs consommations. A 7 euros la bière, on peut avoir envie de la boire jusqu’à la fin, rappelons au passage que la totalité des recettes du bar reviennent à la Scène Bastille.
Tout le monde dehors, c’est à dire aussi les accompagnateurs des musiciens, les organisateurs de la soirée, y compris votre serviteur pourtant co-réalisateur du concert mentionné sur le contrat signé par les deux parties, et signataire des sacro-bastillo-chèques. En clair même la Grosse Radio se fait mettre dehors.
Et surtout ce « tout le monde dehors » s’adressait aussi aux artistes qui avaient eu l’outrecuidance de jouer 4 minutes de plus sans s’applatir sous les ordres du Sergent Chef Bastille. Rappelons qu’il était facile de rattraper ce petit retard qui ne remettait absolument pas en cause la restitution de la salle, prévue je vous le rappelle pour 23H30.
Le chanteur du groupe est sorti de cette soirée très affecté et nous a confié qu’il a cru qu’il allait être agressé physiquement par le patron de la Scène Bastille qui arrivé vers lui avec des intentions de gérer cela de manière plutôt… vigoureuses. J’ajoute que les deux responsables de cet évènement au sein de la Grosse Radio sont allés demander des explications au patron qui n’a eu comme réponse que de rappeler qu’il était le patron, qu’il faisait ce qu’il voulait, et que le mieux pour nous était d’oublier la scène Bastille (sic). Oublier… Nous nous en souviendrons, c’est promis.
Le lien de confiance auquel nous avions cru n’existe manifestement pas. On nous reprochera peut-être notre naïveté aujoud’hui, mais à notre décharge voici ce qu’était notre vision des choses avant cet épisode :
- Nous avons d’un côté une association, La Grosse Radio, qui oeuvre pour une cause artistique à laquelle elle croit et qui regroupe aujourd’hui quelques 2000 artistes rock, artistes qu’elle diffuse sur son antenne, qu’elle interviewe, artistes qu’elle tente de produire sur scène, artistes dont elle tente de promouvoir les enregistrements. Artiste qu’elle pourrait aussi conseiller la Scène Bastille.
- De l’autre côté nous avons une salle de spectacle bien située dans Paris qui propose des conditions de jeu excellentes (quand l’ingénieur mixe avec ses doigts et ses oreilles), et une capacité d’accueil du public dans d’aussi bonnes conditions.
A l’évidence ces deux là avaient des choses à faire. Et bien non, et vous savez pourquoi Monsieur le Gérant de la Scène Bastille ?
Parce que vous vous contrefoutez de la musique et de ceux qui la composent, vous vous fichez de ceux qui défendent leurs textes et leurs notes sur scène, fut-ce la votre.
Vous ne respectez pas ceux qui ont fait voeu de consacrer leur vie et bien plus à leur art.
Votre art à vous c’est l’argent, le business. Ce même apat du gain qui a transformé la diversité culturelle française en « industrie musicale », en machine à vendre, à vendre encore, et surtout à encaisser, et à encaisser à l’heure.
Là où nous sommes blessés Monsieur le Gérant de la Scène Bastille, c’est que nous avons le sentiment d’avoir reçu un coup de couteau dans le dos.
En effet, il suffit de lire vos programmes pour se rendre compte que vous vivez, en ce qui concerne les concerts, grâce à la scène indépendante, à la scène alternative, celle qui crève de faim et qui se ruine pour pouvoir jouer chez vous en espérant conquérir quelques futurs fans de plus. Le public qui fréquente votre établissement, cher Monsieur, ce n’est pas le votre, c’est le leur.
Vous compendrez que, pour nous qui consacrons tout notre temps libre à notre association en bénévolat, la musique et l’art c’est autre chose qu’une caisse enregistreuse et une ponctualité de chef de gare.
Ce soir du 26 octobre, la Scène Bastille a insulté les artistes.
La Scène Bastille a insulté le public venu soutenir ces artistes en payant l’entrée, le vestiaire obligatoire (…), et les consommations vendues à des prix hors de portée pour beaucoup.
Enfin, ce 26 octobre vous avez insulté celui qui fut à 3 reprises votre client pour un chiffre d’affaire de plus de 6000 euros, et vous avez insulté celui qui était, contractuellement votre partenaire dans l’organisation de cette soirée en question, j’ai nommé la Grosse Rado.
Alors pour conclure cher Monsieur, sachez que nous ne sommes pas du genre à nous laisser traiter de la sorte sans réaction.
En grand connaisseur du rock vous devez savoir les valeurs que cette musique véhicule, ce ne sont à l’évidence pas les mêmes que celles qui vous font vibrer.
Alors sachons profiter de nos différences, voici comment :
Nous ne vous demandons pas d’argent, contrairement à vous ce n’est pas notre moteur, en revanche nous vous demandons de vous comporter en personne humaine capable de sentiments et d’un minimum de compassion pour ceux qu’elle cotoie.
Nous vous demandons des excuses, écrites, et même si c’est peut-être trop demander, des excuses sincères.
Cette lettre sera publiée sur notre site internet pour que nos visiteurs sachent.
Nous vous accorderons sur simple demande un droit de réponse.
Ceux qui choisiront votre établissement pour se produire, ont maintenant un avantage sur nous, ils sont prévenus du traitement que vous êtes capable de leur réserver, qu’ils en tirent les conclusions qui s’imposent.
La balle est dans votre camp.
Respectueusement,
Franck Milcent
Président de la Grosse Radio
A l’AIMSA on se bat contre tous ceux qui ont pris la musique en otage pour leur intérêt personnel et parmis eux il n’y a pas que les majors, il y a pas mal de “petits patrons” de scènes dont certains profitent même des difficultés des artistes Autoproduits.
Un petit exemple concret vaut mieux que tous les discours, voilà comment LA SCENE BASTILLE à Paris traite les artistes et ses clients :
ARTICLE DE MALLIS SUR LA GROSSE RADIO :
http://www.lagrosseradio.com/blogs/blog_post.php?id=23
Quand on voit des agissements pareils la meilleure réponse à apporter c’est le Boycotte pour leur couper les vivres….si ils n’aiment pas la musique ils n’ont qu’à faire autre chose !
Artistes et mélomanes, faites suivre l’info, à la SCENE BASTILLE votre pognon est le bienvenu mais pas vous.
LA LETTRE DE FRANCK MALLIS A LA SCENE BASTILLE :……………………….
LETTRE OUVERTE
A Monsieur Xavier DUC DODON, gérant de la Scène Bastille.
Monsieur,
La Grosse Radio, association loi 1901, concentre ses efforts bénévoles à la promotion des artistes autoproduits et indépendants depuis 4 ans.
Parmi nos nombreuses actions (radio, site internet, concerts…) nous organisons un tremplin mensuel « Le TNT ou Top des Nouveaux Talents » qui récompense les 3 lauréats de chaque classement avec la possibilité de jouer dans une belle salle parisienne.
Nous pensions avoir trouvé en la Scène Bastille un partenaire qui, outre le rapport « client/fournisseur » partagerait la même vision que nous sur la situation des artistes autoproduits et mettrait tout son coeur dans la bonne réalisation de cette manifestation.
Nous avons été plusieurs fois choqué par le manque de chaleur humaine de l’équipe de la Scène Bastille, mais les artistes nous ayant assuré du plaisir de jouer dans les conditions qu’offre cette salle en général nous avons décidé de poursuivre, et ce, malgré les conditions financières qui nous ont coûté les 2/3 de nos revenus annuels pour l’organisation de 3 concerts.
Nous avons décidé de revenir à la Scène Bastille le 26 octobre dernier pour le concert éTNTé avec les groupes Blue Paranoïa, NML Memorial et Bad-In, manisfestation cette fois-ci en co-réalisation avec la Scène Bastille et la Grosse Radio. Nous pensions alors qu’un lien de confiance s’était établi.
Le soir du 26 octobre, les deux premiers groupes ont pu jouer dans des conditions normales si l’on met de côté les choix de mixage pour le moins personnel de l’ingénieur du son qui visiblement n’aimait pas trop la guitare d’un des groupes, et la batterie d’un autre. Passons…
Contractuellement, le concert devait s’arrêter à 22H45, et la salle libérée à 23H30. Comme nous avons l’habitude de nous faire jeter de votre établissement après chaque concert, nous apportons un soin parituculier à l’organisation de nos manifestions pour éviter la milice de la Bastille à l’heure fatidique.
Le dernier groupe à se produire ce 26 octobre, fut BAD-IN. Un set super carré, plein d’entrain avec un public en osmose avec l’artiste. Le dernier morceau du set commence, et un responsable, ou plutôt un « chef » de la Scène Bastille a fait signe au chanteur que c’était terminé. J’ai regardé ma montre il était effectivement 22H45 pile, rigoureusement pile.
Le chanteur a pris sur lui de poursuivre le morceau. Je lui rend hommage et lui témoigne ma solidarité pour deux raisons.
- D’abord parce que le respect du public c’est au moins de terminer un morceau qu’on vient de commencer et terminer proprement son spectacle.
- Ensuite, parce qu’avec un minimum de bon sens et de professionnalisme, on ne pouvait alors pas prévoir quelle aurait été la réaction du public après un arrêt brutal du morceau et donc du spectacle, et les répercutions probable sur la fin de soirée (sifflets, mouvements de foule, altercations, casses ? Comment savoir ?).
En professionnel, le chanteur de Bad-In a donc continué son morceau, sans sonorisation de façade, car celui qui se présentait ce soir-là comme le grand patron de la Scène Bastille avait donné l’ordre à la technique de couper. Le public était tout proche de la scène, a chanté avec les artistes, le morceau s’est terminé proprement et le chanteur à remercié tous les organisateurs de la soirée y compris la Scène Bastille qui venait pourtant de lui couper le son.
Le tout sans aucune provocation, aucun sinisme ou second degré de la part du groupe bad-In.
Il était alors 22H49.
Le service de sécurité a alors littéralement mit tout le monde dehors avec son tact habituel, subtile mélange de douceur à la Rocky Balboa et de compréhenion humaine dans le style Schwarzenegger.
Tout le monde dehors, à commencer pas les clients qui ne pouvaient pas terminer leurs consommations. A 7 euros la bière, on peut avoir envie de la boire jusqu’à la fin, rappelons au passage que la totalité des recettes du bar reviennent à la Scène Bastille.
Tout le monde dehors, c’est à dire aussi les accompagnateurs des musiciens, les organisateurs de la soirée, y compris votre serviteur pourtant co-réalisateur du concert mentionné sur le contrat signé par les deux parties, et signataire des sacro-bastillo-chèques. En clair même la Grosse Radio se fait mettre dehors.
Et surtout ce « tout le monde dehors » s’adressait aussi aux artistes qui avaient eu l’outrecuidance de jouer 4 minutes de plus sans s’applatir sous les ordres du Sergent Chef Bastille. Rappelons qu’il était facile de rattraper ce petit retard qui ne remettait absolument pas en cause la restitution de la salle, prévue je vous le rappelle pour 23H30.
Le chanteur du groupe est sorti de cette soirée très affecté et nous a confié qu’il a cru qu’il allait être agressé physiquement par le patron de la Scène Bastille qui arrivé vers lui avec des intentions de gérer cela de manière plutôt… vigoureuses. J’ajoute que les deux responsables de cet évènement au sein de la Grosse Radio sont allés demander des explications au patron qui n’a eu comme réponse que de rappeler qu’il était le patron, qu’il faisait ce qu’il voulait, et que le mieux pour nous était d’oublier la scène Bastille (sic). Oublier… Nous nous en souviendrons, c’est promis.
Le lien de confiance auquel nous avions cru n’existe manifestement pas. On nous reprochera peut-être notre naïveté aujoud’hui, mais à notre décharge voici ce qu’était notre vision des choses avant cet épisode :
- Nous avons d’un côté une association, La Grosse Radio, qui oeuvre pour une cause artistique à laquelle elle croit et qui regroupe aujourd’hui quelques 2000 artistes rock, artistes qu’elle diffuse sur son antenne, qu’elle interviewe, artistes qu’elle tente de produire sur scène, artistes dont elle tente de promouvoir les enregistrements. Artiste qu’elle pourrait aussi conseiller la Scène Bastille.
- De l’autre côté nous avons une salle de spectacle bien située dans Paris qui propose des conditions de jeu excellentes (quand l’ingénieur mixe avec ses doigts et ses oreilles), et une capacité d’accueil du public dans d’aussi bonnes conditions.
A l’évidence ces deux là avaient des choses à faire. Et bien non, et vous savez pourquoi Monsieur le Gérant de la Scène Bastille ?
Parce que vous vous contrefoutez de la musique et de ceux qui la composent, vous vous fichez de ceux qui défendent leurs textes et leurs notes sur scène, fut-ce la votre.
Vous ne respectez pas ceux qui ont fait voeu de consacrer leur vie et bien plus à leur art.
Votre art à vous c’est l’argent, le business. Ce même apat du gain qui a transformé la diversité culturelle française en « industrie musicale », en machine à vendre, à vendre encore, et surtout à encaisser, et à encaisser à l’heure.
Là où nous sommes blessés Monsieur le Gérant de la Scène Bastille, c’est que nous avons le sentiment d’avoir reçu un coup de couteau dans le dos.
En effet, il suffit de lire vos programmes pour se rendre compte que vous vivez, en ce qui concerne les concerts, grâce à la scène indépendante, à la scène alternative, celle qui crève de faim et qui se ruine pour pouvoir jouer chez vous en espérant conquérir quelques futurs fans de plus. Le public qui fréquente votre établissement, cher Monsieur, ce n’est pas le votre, c’est le leur.
Vous compendrez que, pour nous qui consacrons tout notre temps libre à notre association en bénévolat, la musique et l’art c’est autre chose qu’une caisse enregistreuse et une ponctualité de chef de gare.
Ce soir du 26 octobre, la Scène Bastille a insulté les artistes.
La Scène Bastille a insulté le public venu soutenir ces artistes en payant l’entrée, le vestiaire obligatoire (…), et les consommations vendues à des prix hors de portée pour beaucoup.
Enfin, ce 26 octobre vous avez insulté celui qui fut à 3 reprises votre client pour un chiffre d’affaire de plus de 6000 euros, et vous avez insulté celui qui était, contractuellement votre partenaire dans l’organisation de cette soirée en question, j’ai nommé la Grosse Rado.
Alors pour conclure cher Monsieur, sachez que nous ne sommes pas du genre à nous laisser traiter de la sorte sans réaction.
En grand connaisseur du rock vous devez savoir les valeurs que cette musique véhicule, ce ne sont à l’évidence pas les mêmes que celles qui vous font vibrer.
Alors sachons profiter de nos différences, voici comment :
Nous ne vous demandons pas d’argent, contrairement à vous ce n’est pas notre moteur, en revanche nous vous demandons de vous comporter en personne humaine capable de sentiments et d’un minimum de compassion pour ceux qu’elle cotoie.
Nous vous demandons des excuses, écrites, et même si c’est peut-être trop demander, des excuses sincères.
Cette lettre sera publiée sur notre site internet pour que nos visiteurs sachent.
Nous vous accorderons sur simple demande un droit de réponse.
Ceux qui choisiront votre établissement pour se produire, ont maintenant un avantage sur nous, ils sont prévenus du traitement que vous êtes capable de leur réserver, qu’ils en tirent les conclusions qui s’imposent.
La balle est dans votre camp.
Respectueusement,
Franck Milcent
Président de la Grosse Radio
Réponses
c'est tout l'art de l'entertainment, et pire encore lorsqu'il s'attaque à ce qu'on appelle parfois la scène "alternative" et/ou "indépendante".
je mets cette salle dans le même paquet cadeau avec les concours emergenza, les sites sellaband, spidart, zikpot ... c'est naze. et puis au final, s'il suffit de payer pour jouer / gagner, c'est plus très rigolo : le groupe de rock devient un publicitaire qui payer pour diffuser son propre produit, c'est win/fuck.
alors la solution, c'est simplement de décourager les groupes d'aller jouer dans ces lieus en payant. le duc dodon, ou les gérants qu'il paye, il n'a qu'a prendre quelques risques et faire une programmation avec des sous de sa poche, en payant même les musiciens, on verra s'il ferme aussi tôt la prochaine fois.
ils doivent vouloir programmer plus, pour gagner plus. mais j'espère encore que ça ne tiendra pas la route longtemps.
Comme les majors d'ailleurs qui ne respectent plus les clients depuis longtemps.....
mon avis : boycotter
si les artistes boycottaient ces salles...
Paris, ville-musée : payez à l'entrée et visitez en silence.
ça me rappelle un peu le balthazar ( bon la violence en moins, mais le silence et le mépris en est une forme)
c' est la meme chose sur marseille...et en plus les trois quart sont des salles subventionnées..
on en a été de 750 euros quand on à joué la bas, en plus d'un accueil plus que froid, alors
c'est clair que ce lieu est à déconseiller et boycotter absolument.
bon, avec un peu d'expérience on se rend compte qu'il y a quand même moyen de jouer à paris sans se ruiner, certes avec des conditions sonores souvent pourries mais bon c'est déja bien de pouvoir jouer sans payer
sinon, si ça peut aider, voilà nos modestes avis:
shannon river pub: son pas bon, patron un peu spécial, pas de basse possible, si t'es pas trente dans la salle eh ben tu joues pas, pas moyen de jouer fort, recette à l'entrée.
Gambetta: patron inexistant (tant mieux), petite scène, on peut envoyer du bourrin, rapports réglos avec "l'équipe", recette à l'entrée.
Pix bar: programmateur cool, petite salle pas adaptée au musiques un peu violentes, excentrée, pas de thunes sauf si orgie de monde, mais c'est quand même un lieu sympa.
l'Ecume bar: à oublier pour les musiques amplifiées, mais patron excellent, bonne ambiance.
Espace B: trop cher, ça sent un peu l'arnaque, sauf si t'as une asso et des fans derrière toi.
Union bar: patron cool, recettes à l'entrée, trop petit pour du gros rock mais bien sympa sinon.
à venir le café de la plage, bon déja y a un sonometre, les recettes c'est à l'entrée ou 5% du bar du bas, le patron à l'air normal on verra ...
alors, à paris, vaut mieux pas jouer trop fort, ni croire qu'on va gagner un peu d'argent, ni s'attendre à être bien accueilli, bref allez jouer en province
ta petite liste est donc très précieuse... Thanx so much !
et pour la scene bastille on le saura... héhé... 8)
sinon l'abracadabar, c'est pas mal parce que les gens sont sympas
le charming café aussi, mais juste pour de la chanson, pas du rock ...
l'oscar café, plan roots, mais ambiance sympathique
l'étage, là c joli, y'a même moyen de faire un peu d'argent sur les entrées
bistrot blanc, a part le poteau au milieu de la salle, c un bel endroit et la patronne peut etre sympa
le café de la plage, pareil, c plutôt sympathique comme ambiance
le sentier des halles, si quelqu'un te paye la salle, c'est un bon plan, mais sinon, ça vaut pas le coup.
on pourrait peut être faire un sujet juste pour ça non? histoire de mieux s'y retrouver ensuite.
Ça a changé alors, parce qu'il y a quelques années, d'une part on pouvait voir courir les cafards sur les manches de guitare, et d'autre part l'accueil était plus que merdique. J'ai joué deux fois là-bas : la première, ça allait encore, la deuxième, on s'est pointé comme convenu avec notre matos pour constater que le patron avait déjà mis un autre groupe, censé être vachement plus connu et ramener plein de monde (sans nous prévenir qu'on était décommandé) ; pas rancuniers, on est reviendu une troisième fois, et cette fois, on a pu jouer, mais avant la fin, le patron a lancé sa sono pour une soirée raï en nous disant que ça rapportait quand-même plus : on est parti sans demander notre reste après avoir écrasé quelques cafards.
Ça fait plaisir, en tout cas, de savoir qu'il y a parfois des choses qui changent en mieux.
http://www.lagrosseradio.com/forums/index.php?act=ST&f=104&t=23554&st=150#entry307464
Vive la culture par les armes....
je confirme les cafards d'il y a quelques années. c'est au Gambetta que j'ai découvert les Los Très Puntos, ils faisaient du bruit (SKA) et il y avait de l'ambiance et du monde.
Pas chère l'entrée à l'époque...
Quant au Gambetta, ça a peut-être re-changé: on m'a déconseillé d'essayer de jouer là-bas, et précisé que le patron est un escroc...
Mains d'oeuvres/Point éphémère/Miroiterie/mécanique ondulatoire/Le Klub/Batofar...
:evil:
en tout cas c'est plus simple qu'à Grenoble tout de même, parceque là-bas à part des pubs pourris type articho, y a pas beaucoup de lieux pour jouer.
D'ailleurs vous jouez où le 15, je viendrai bien vous voir...
En tout cas, si le Gambetta c'est mieux que les échos que j'en ai eu, tant mieux! Je vais tenter le coup alors! (héhé)
sinon on joue à la Poulie (vers le ciné le Club), sauf si il y a expulsion d'ici là. Hésites pas à venir, ce sera pas cher et bon esprit
au fait, tes morceaux sont classe, je viens de découvrir, bravo