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Mon expérience, et pourquoi je défends le mouvement du libre

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Réponses

  • Manquerait plus que la Sachem nous demande une rémunération préventive qu'elle nous reversera quand nous déciderons de devenir professionnels et de songer à protéger nos oeuvres dans un délai de trois ans. Et si finalement nous décidons de nous passer de leurs services, ça ne sera pas perdu, la somme sera entièrement consacrée à la création artistique, aux vrais artistes, en reversant intégralement la part qui aurair du nous revenir à Pascal Pègre.
  • Gloup, tu sais que tu as de la suite dans les idées, toi?

    Ça te dirait de rejoindre le projet top secret de l'asso, Venduzic (on hésite encore avec Jtentubzic, sinon)?
    On est en négociation avec Pascal N. via l'intermédiaire d'Alain M. pour faire du pognon sur le dos des musiciens du dimanche, notamment ceux de Dogmazic mais pas que. Je crois qu'avec tes idées on pourrait maximiser le potentiel pour performer dans l'entubage.

    Bien entendu, ya un max de thunes à se faire, stock-options et toussa. Fais-moi signe si ça t'intéresse. :)
  • maximiser le potentiel pour performer
    :lol:
    mince, quel vocable terrible !
  • maximiser le potentiel pour performer

    grandiose
    sans déc mpop t'as déjà la rhétorique qui le fait
    comme gloup a l'air d'avoir de chouettes idées, je pense que votre projet devrait performer un max
  • J'achète des actions de Merduzic contre un peu de visibilité, je vous mets sur mon blog ?
  • Fraîchezic, Flouzzic ?

    sinon, taro, la condition "abusive" de myspace, c'est l'art. 6 de leurs terms of use : http://www.myspace.com/index.cfm?fuseaction=misc.terms
    l'utilisateur du service garde ses droits, mais concède à myspace durant tout le temps que son matériel est sur son compte myspace une licence non-exclusive, sans royalties, permettant à myspace de faire tout usage qu'il veut de tout les matériels soumis, y compris vente, sous-licence aux filiales ou partenaires de myspace, etc... (droit moral là-dedans y a plus - bon c'est contexte du copyright anglo-saxon, où déjà quasi inexistant).
    ajout récent (enfin, qui n'y était pas il y a six mois environ, la dernière fois que j'ai lu ce texte), et qui vaut son pesant de cacahuètes : myspace est "obligé" d'imposer cette licence, sinon il ne pourrait pas réaliser les compressions et autre modifications de format etc.. pour mettre les musiques, videos et autres, sur les pages des membres, et ne pourrait pas non plus permettre aux visiteurs de les regarder... donc c'est pour votre bien... comme j'ai vu il y a peu sur bashfr.org : et mon cul c'est du KFC ?
  • Myspace écrit:
    The license does not grant MySpace.com the right to sell your Content, nor does the license grant MySpace.com the right to distribute your Content outside of the MySpace Services.
    Et de toutes façons, je ne vois pas trop MySpace vendre ce que j'y ai actuellement. Ça ne ressemble pas assez à Céline Dion ou aux Plasticines.
  • bituur écrit:
    Fraîchezic, Flouzzic ?

    sinon, taro, la condition "abusive" de myspace, c'est l'art. 6 de leurs terms of use : http://www.myspace.com/index.cfm?fuseaction=misc.terms
    l'utilisateur du service garde ses droits, mais concède à myspace durant tout le temps que son matériel est sur son compte myspace une licence non-exclusive, sans royalties, permettant à myspace de faire tout usage qu'il veut de tout les matériels soumis, y compris vente, sous-licence aux filiales ou partenaires de myspace, etc... (droit moral là-dedans y a plus - bon c'est contexte du copyright anglo-saxon, où déjà quasi inexistant).
    Bituur, je ne lis pas la même chose
    En affichant ou en publiant ("publiant") tout Contenu sur ou par le biais des Services MySpace, vous accordez à MySpace.com une licence limitée quant à l'utilisation, la modification, la production en public, l'affichage public, la reproduction et la distribution de ce Contenu sur et par le biais des Services MySpace. [...]
    La licence ne confère pas à MySpace.com le droit de vendre votre Contenu, ni de le distribuer en dehors des Services MySpace.
    Donc, à moins que les services myspace soient plus variés qu'on ne le croient, y a pas trop de craintes à avoir.
    Et pour la vente, ben non, à priori, ils n'ont absolument pas le droit.
  • Ce que je note à ala fin du fameux article 6.1 :
    La licence que vous accordez à MySpace.com est non exclusive (ce qui signifie que vous êtes libre d'accorder une licence sur votre Contenu à une autre personne outre MySpace.com), entièrement payée et exempte de droits d’auteur (ce qui signifie que MySpace.com n'est pas tenu de vous payer pour utiliser sur les Services MySpace le Contenu que vous publiez), peut être sous-licenciée (ce qui permet à MySpace.com d'utiliser ses affiliés et sous-traitants comme les réseaux de fourniture de contenu Internet pour fournir les Services MySpace), et mondiale (car Internet et les Services MySpace ont une portée mondiale). Cette licence prendra fin au moment où vous supprimez votre Contenu des Services MySpace. La licence ne confère pas à MySpace.com le droit de vendre votre Contenu, ni de le distribuer en dehors des Services MySpace.

    Alors certes Myspace ne vend pas mais myspace ne rémunèrera jamais... d'autre part la partie "sous-licenciée" reste floue, pour quoi ne pas avoir présicé uniquement les "services techniques" . Cette partie sur les affiliés et sous traitant me chiffonne.

    Sinon c'est vrai qu'elle est plutôt carrée sur le respect droit d'auteur français.

    N'empêche que pour ces motifs elle n'est pas compatible avec les licences ouvertes car la musique n'est pas diffusée dans le cadre de ces licences mais dans celui accordé à my space qui ne dit rien quand au devenir des titres téléchargés par les utilisateurs (si je ne m'abuse)

    Elle n'est pas non plus compatible avec l'appartenance à la SACEM mais Myspace se couvre dans l'article 6.2 :
    Vous acceptez de payer les droits d’auteur, taxes ou tout autre somme due à toute personne en vertu d’un Contenu publié par vous sur ou par le biais des Services MySpace.

    Et puis il y a l'article 8 :
    Politique concernant les droits d’auteur. Il est interdit de publier, modifier, distribuer ou reproduire, de quelque manière que ce soit, des éléments protégés par des droits d’auteur, marque déposée ou tout autre droit de propriété appartenant à des tiers sans le consentement écrit préalable du détenteur de tels droits de propriété. La politique de MySpace.com est de mettre un terme aux privilèges de tout Membre violant à plusieurs reprises les droits d’auteur détenus par d’autres personnes, dès que MySpace.com est averti de cette violation par le détenteur des droits d’auteur ou par le représentant légal du détenteur des droits d’auteur. Sans préjudice de ce qui précède, si vous pensez que votre œuvre a été copiée et publiée sur les Services MySpace d’une manière constituant une violation des droits d’auteur, veuillez communiquer les informations suivantes à notre Copyright Agent : (i) une signature électronique ou physique de la personne autorisée à agir au nom du détenteur des droits d’auteur concernés; (ii) une description de l’œuvre protégée par des droits d’auteur qui auraient été violés ; (iii) une description de l’endroit où les éléments dont les droits d’auteur auraient été violés se trouvent sur les Services MySpace ; (iv) votre adresse, votre numéro de téléphone et votre adresse e-mail ; (v) une déclaration écrite dans laquelle vous affirmez croire de bonne foi que l’utilisation contestée n’est pas autorisée par le détenteur des droits d’auteur ; (vi) une déclaration dans laquelle vous affirmez, sous peine de parjure, que les informations ci-dessus sont exactes et que vous êtes le détenteur des droits d’auteur ou êtes autorisé à agir au nom du détenteur des droits d’auteur. Vous pouvez transmettre vos réclamations concernant les violations de droits d’auteur au Copyright Agent de MySpace.com comme suit : Copyright Agent, MySpace.com, Inc. 8391 Beverly Blvd., #349, Los Angeles, CA 90048 ; Fax : (310) 969-7394 ; Attn : Copyright Agent ;

    Vous noterez que cet article convient bien dans 2 cas :
    - publication sans l'accord de l'auteur.
    - publication par l'auteur ou avec son accord mais celui-ci est sacémisé. Comme la SACEM ne donne aucune autorisation de ce style sauf accord général avec myspace (je ne pense pas que c'est le cas pour l'instant) or le brave sacémisé n'est plus propriétaire de son droit d'exploitation sur internet (à part un pauvre streaming sur son propre site perso)

    Et finalement pour récupérer les frais judiciaire en cas de problème :
    "article 16"
    Indemnités. Vous acceptez d’indemniser et de tenir à couvert MySpace.com, ses filiales et affiliés, ainsi que leurs préposés, agents, partenaires et salariés, contre toute perte, responsabilité, réclamation ou revendication, y compris tous honoraires d’avocats raisonnables, par toute partie tierce, provoquée par ou résultant de votre utilisation des Services MySpace contrevenant aux dispositions de ce Contrat et/ou résultant du non-respect quelconque de ce Contrat et/ou du non-respect quelconque de vos déclarations et garanties définies ci-dessus et/ou si tout Contenu que vous publiez sur le site Web MySpace ou par le biais des Services MySpace rend MySpace.com responsable envers d’autres personnes, pour autant que cette responsabilité soit imputable à une conduite blâmable.

    Pour ce blinder contre la SACEM et ses amis... c'est quand même bien pensé. Y a de quoi s'inspirer si vous voyez ce que je veux dire.
  • Pour un morceau de musique qui n'est pas Sacémisé, le détenteur des droits est l'auteur lui-même, et personne d'autre. Si quelqu'un devait porter plainte à tort, il ne pourrait le faire qu'avec des documents contrefaits. Il y aurait donc dénonciation calomnieuse, plagiat ou atteinte aux droits des auteurs, et faux et usage de faux, dans la majorité des cas. Je ne donne pas cher du devenir d'un faux plaignant.

    La sous-licence permet à MySpace de sous-traiter, le but est clairement mentionné. MySpace n'est pas tenu de rémunérer ce qu'on met en ligne, parce que c'est un service destiné à faciliter la publication par une mise en ligne et au travers du réseau "d'amis" qui facilite l'accès aux pages qu'on a publié. S'ils veulent vendre un contenu, je pense qu'ils demanderont l'autorisation et il y a suffisamment de personnes qiu veulent bien être publiées sur une compil en CD physique pour qu'il n'y ait pas besoin de passer par des entourloupes judiciaires.

    Dans la série des clauses supposément abusives, l'avis de droits d'auteurs de mon synthé Yamama semblait piqué des hannetons aussi, car pris au pied de la lettre, je n'aurais pas eu le droit d'en faire quoi que ce soit d'autre que d'en jouer avec des écouteurs: pas d'enregistrement, pas de branchement à un enregistreur, pas d'utilisation des hauts-parleurs puiqu'il y a un tout petit peu de son qui passerait chez les voisins... Ça ressemblait à un achat de musique avec DRM et tout les avertissements qui vont avec quand ils ne se gènent pas. Après avoir contacté la société Yamama, j'ai reçu une réponse où ils me confirme que ce clavier EST un instrument de musique, et une explication tarabiscotée qui tente de ne pas contredire l'avis de droits d'auteurs de la notice tout en me garantissant l'utilisation que j'ai indiquée, y compris des Licences Commons Creative ou Licence Art Libre.

    Ce qu'ils ne voulaient pas, c'est qu'on sample leurs sons ou qu'on copie les données MIDI pour les intégrer à un autre clavier ou à un logiciel, et ils ont rédigé l'avertissement de la façon la plus restrictive pour ne pas laisser de place à l'interprétation fantaisiste d'un malcomprenant. Je suppose que c'est le cas du contrat MySpace. En cas de doute, demander ne coûte rien. "Est-ce compatible avec la licence creative commons by-??-?? x.xx, dont le texte légal est reproduit intégralement ci-dessous?", ils sont capables d'estimer si c'est compatible ou pas compatible, si on leur soumet les points ou l'on pense qu'il pourrait y avoir une contradiction.

    Et chacun a le droit de déterminer individuellement si MySpace lui convient ou ne lui convient pas. Tant que la publicité ne prend pas plus d'ampleur que le contenu, qu'on la différencie clairement et qu'il n'y a aucune raison de penser que c'est l'utilisateur qui l'a placée là au lieu du Service, ça ne me gène pas trop. Lorsque je verrais des pubs pour des filles à poil ou si elle est rajoutée en plein milieu de mon texte, ou que ma musique sera ré-encodée avec un spot publicitaire au début de la chanson, ou tout autre envahissement excessif, je chercherais une autre place et je garderai le profil juste pour y mettre le lien vers l'autre endroit et pour contacter les "friends" avec qui j'échange régulièrement des messages, et la musique ou les photos disparaîtront de là.
  • En voilà un qui a décidé de poursuivre sa carrière en toute indépendance et vraiment tout seul... sans major ... et sans fan !
    http://fr.techcrunch.com/2007/11/09/prince-perd-la-boule-et-menace-ses-fans/
  • Pour les terms of use de MonEspace, j'aurais bien aimé pouvoir comparer ceux de 2006 et ceux de 2007. Il se peut qu'il y ait eu un recadrage effectué entre-temps.

    Il me semble que ceux de 2006 n'excluaient pas explicitement la vente directe et le licensing (aka ma musique sur une pub McDo).
    Tant mieux s'ils ont rectifié le tir depuis.
  • Oui Mpop, je pense que tu as raison, il me semble en effet que les premiers "terms of use" n'étaient pas aussi "soft".
  • En voilà un qui a décidé de poursuivre sa carrière en toute indépendance et vraiment tout seul... sans major ... et sans fan !
    http://fr.techcrunch.com/2007/11/09/prince-perd-la-boule-et-menace-ses-fans/

    oula
    il a grave pété un cablos prince
    dommage, j'aimais bien sa musique jusqu'à disons.. signs of the time (c'est-à-dire jusqu'en 1987 en gros)
  • c'est cool ton expérience.
  • C'est pas nouveau qu'il ait pété les plombs, déjà à l'époque où il réclamait qu'on ne l'appelle plus Prince il en tenait une couche! Mais là, c'est grave parce que sa démarche, loin de protéger ses droits d'auteur, insulte surtout ses fans, qui ont passé du temps à le faire, leur site, par respect pour lui! Et lui, il foule aux pieds leur témoignages d'amour, c'est dégueulasse!
    C'est un bon exemple des dérives qu'entraine le copyright vis à vis d'internet...
    En plus, si il comprend pas que ces sites lui font de la pub, c'est qu'il a vraiment fini par cramer son cerveau, le pauvre! Il aurait mieux fait de mourrir jeune et devenir une légende, parce que là il va surtout laisser le souvenir d'un sombre con!
  • C'est pas nouveau qu'il ait pété les plombs, déjà à l'époque où il réclamait qu'on ne l'appelle plus Prince il en tenait une couche! Mais là, c'est grave parce que sa démarche, loin de protéger ses droits d'auteur, insulte surtout ses fans, qui ont passé du temps à le faire, leur site, par respect pour lui! Et lui, il foule aux pieds leur témoignages d'amour, c'est dégueulasse!
    C'est un bon exemple des dérives qu'entraine le copyright vis à vis d'internet...
    En plus, si il comprend pas que ces sites lui font de la pub, c'est qu'il a vraiment fini par cramer son cerveau, le pauvre! Il aurait mieux fait de mourrir jeune et devenir une légende, parce que là il va surtout laisser le souvenir d'un sombre con!

    heu

    d'abord les fans c'est quand même un comportement assez problématique je trouve (c'est pas parce que les gens t'admirent que tu dois en retour leur donner je ne sais quel preuve d'amour : ce côté patrouzeurs tafioles me gonfle aussi.On en arrive à une situation où l'artiste appartient à ses fans, lesquels demeurent quand même globalement des abrutis, prêts à se détruire ce qu'ils ont aimé parce qu'ils se sentent trahis mahcin.. moi je dis, en psychanalyse pour régler ce problème et vite fait même !)

    ensuite moi j'aimais bien l'idée mégalo-délirante de ne plus se faire appeler d'aucun nom

    puis c'est quelqu'un qui a pris son indépendance vis-à-vis de l'industrie du disque assez tôt (bien avant radiohead en tous cas)

    de plus c'est véritablement un sacré musicien (jusqu'en 1987)

    enfin, il a sans doute pété un cable ok
    mais c'est pas pour ça que c'est un con
    il a surement ses raisons
    je rencontre des tas de gens qui prennent des décisions qui nous paraissent incompréhensibles, et qui malgré tout ont leurs raisons, fussent-elles A NOS YEUX délirantes. Mais réfléchissons un instant aux raison que nous avons pour faire telle ou telle chose : par exemple adopter les licences libres. Ces raisons sont -elles toutes "rationnelles" (ce qui est très relatif, des raisons rationnelles, qu'est-ce que serait une raison "irrationnelle" ? )

    bref
    que Prince ait pété un cable oui sans doute (pour un psychiatre ça ne ferait aucun doute) mais j'ai l'impression qu'il n'est pas le seul.
  • ouais. on est tous un peu pétés dans nos têtes.... celon le point de vue d'au moins une personne. je dirais: chaque comportement, aussi louable soit-il, a toutes les chances de se trouver un détracteur.
    l'absolue est une notion abstraite... ou personnelle, au choix.
    Prince pète un cable.
    J'en ai sûrement pété un aussi le jour où j'ai décidé de publier avec des LLD.
    disons, au moins celon le point de vue d'une personne, au choix.

    Mais j'avoue que c'est la première fois que j'entend parler d'un artiste qui décide d'attaquer ses fans en justice. Au delà de l'aspect "pétage de cable", ça a le mérite d'être original :lol:

    ok.

    Mais en mettant de coté la problématique du fan, la démarche ressemble un peu à cette histoire de Magenta. Je trouve. Quand même.

    ...
    Mais c'est sûrement mon coté "cerveau cramé par les LLD" qui me fait dire ça :wink:

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