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18.12.07 | La Java, Paris : À MOI+ROTHKO+THE SLEEPING YEARS

À MOI | ROTHKO | THE SLEEPING YEARS
mardi 18 décembre 2007
La Java, Paris
21 heures :: 10 euros sur place


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À MOI [fr]

"À l'aide", "égomanie", "ça m'appartient", "à mon tour", "poussez-vous !", voici quelques stigmates d'une époque délicieuse qui invitent à … une retenue caustique.
D'Innocent X, trio parisien auteur de deux albums dédiés aux échappées électriques (Haut-Bas et Fugues parus à ce jour chez Label Bleu), on connaissait surtout les guitares et le goût toujours juste de la sculpture sonore : la meilleure réponse française aux Sonic Youth et Labradford d'outre Atlantique.
On découvre aujourd'hui le nécessaire jardin secret de ses deux guitaristes, Pierre Fruchard et Cédric Leboeuf, à travers un nouveau projet initié en marge de ce trio rock instrumental : à moi.

www.myspace.com/amoimusic
www.myspace.com/debruitdesilence


ROTHKO [uk]

"Jadis auteur d’un post-rock embrasé, le groupe du Londonien MARK BEAZLEY s’est engagé ces dernières années dans une veine plus contemplative. Sous leur surface apparemment dormante, les tableaux de Beazley déploient ainsi la subjectivité frémissante d’un esprit qui s’est coupé du vacarme des hommes pour mieux investir le coeur brûlant du monde." Les Inrockuptibles.
Nouvel album disponible sur le label Trace Recordings : "A Life Lived Elswhere"

www.myspace.com/rothkomusic
www.tracerecordings.com


THE SLEEPING YEARS [uk]

"DALE GRUNDLE, ancien membre des CATCHERS, revient discrètement à la musique sous le nom de THE SLEEPING YEARS. On avait gardé en mémoire, religieusement, des chansons comme "Beauty #3", "Song For the Autumn" ou "Deflect" pour leur sens de la mélodie - mais aussi pour la beauté des paroles, dénuées de tout cynisme." Popnews.
Il sera accompagné de la violoncelliste MICHELLE SO.

www.myspace.com/thesleepingyears
www.talitres.com


:: lieu
la java | 105 rue du Faubourg du Temple
75010 Paris | métros : goncourt / belleville

:: tarif
10euros sur place

:: infos
infos & contact :: mesfugues[at]free.fr
réservations :: fuguesmusic[at]gmail.com
www.myspace.com/fuguesmusic

Réponses

  • licence libre ou pas ?
  • La revue Fugues est un projet en license creative common.
    Les trois premiers exemplaires sont téléchargeables librement à cette adresse : http://mesfugues.free.fr/archives.html
  • Promo en tout cas !
  • La revue Fugues est un projet en license creative common.
    ha très bien
    mais les groupes là ?
    ils ont en licence libre ou pas ?
    (sinon il faut que nous déplacions le post dans expériences d'indépendants)
  • ben moi je virerais bien, j'ai plus trop de patience avec les gars qui se contrefoutent du libre mais qui font leur pub partout. D'ailleurs debuitdesilence n'a jamais rien posté d'autre sur ce forum.
    c'est même pas une expérience d'indé, je l'ai mis dans de tout et de rien, mais on s'emmerde beaucoup pour pas grand chose.
    Et puis quand on est poli, on ne met pas de majuscule sur un forum.
    Donc si un autre modo veut virer, je soutiens.
  • j'ai plus trop de patience avec les gars qui se contrefoutent du libre mais qui font leur pub partout
    pareil
    les mecs qui font leur pub ici sans avoir pris la peine de lire les messages d'informations du forum et :
    le pire c'est les guss qui utilisent dogmazic comme une vulgaire plate forme de promo, alors ils se contentent de mettre un morceau en ligne ici, deux trois trucs en streaming sur myspace, ce qui justifient leur pub ici pensent-ils.
    ça devient un vrai problème à mon avis (et pas qu' "à mon avis" pour en avoir causer un peu avec d'autres)
    le pire c'est que stricto sensu on peut pas faire grand chose tant que les zigues sont pas sacemisés..
  • il aurait été plus simple de supprimer notre annonce immédiatement plutot que de vous livrer à cette "chasse aux sorcières" si gratuite et facile.

    Au delà de license libre ou non, on parle avant tout de musique, d'émotions et d'êtres humains.

    Restons chacuns dans nos chapelles bien étroites, "la scène indépendante" y gagnera c'est sur.

    bien à vous,

    je joins un texte de l'instigateur de la revue Fugues, Jérôme Olivier, paru dans la revue Mouvement. cela peut être instructif.

    "Pour une vraie indépendance de ton et de choix
    A l'échelle européenne, Paris est une ville minuscule sur la carte des musiques indépendantes

    « Quelle place pour les musiques alternatives à Paris quand la plupart des professionnels de la musique ont depuis longtemps déserté le champ musical pour se consacrer au simple commerce ? » Instigateur du projet Fugues, Jérôme Olivier revient sur la difficulté d'organiser des concerts à Paris.

    Ces derniers temps, je m'amuse d'entendre Justice dans mon Monoprix. J'y travaille depuis maintenant deux ans et je me fais plutôt bien à la vie schizophrène que je me suis donné, comme une alternance de bruit et de silence, une place entre deux extrêmes. Quand j'ai lancé l'objet Fugues il y a un an, je n'espérais pas de tels miracles de la part d'un projet aussi personnel : c'était un moyen comme un autre de me remettre d'une douloureuse rupture et une envie de rompre, justement, avec tout ce que je connaissais de la « presse musicale ». C'est devenu une histoire collective, un lieu de rencontres, d'échanges, un festival et des concerts. Ce que je garde de tout cela, ce n'est pas le succès critique et public de ce travail mais simplement ce que les Smiths chantaient autrefois à travers la ligne « We have something they'll never have » : un lien humain presque magique entre les gens, les artistes et les labels que j'ai pu faire se rencontrer.

    Ces derniers temps, j'écoute aussi l'album Pink Moon de Nick Drake en boucle. C'est là, étrangement, que je puise les forces extraterrestres nécessaires pour continuer à organiser des concerts à Paris. Malgré les très belles réussites que furent toutes nos manifestations de la saison passée (Meeting people easy 1 & 2, le triptyque merry.go.round…), les grands professionnels de la ville continuent de faire la sourde oreille à notre travail et les choses deviennent de plus en plus difficiles pour nous, les artistes et les labels qui les soutiennent. Depuis que Fugues est passé du contemplatif à l'action par nécessité, j'entends finalement la même chose partout : on ne peut pas jouer, où alors dans des conditions déplorables et à vos frais, les gars.

    A l'échelle européenne, Paris est une ville minuscule sur la carte des musiques indépendantes. Il y a même un mot qui revient chez la plupart des artistes étrangers qui cherchent des concerts en France : « tricky ». La même chose pourrait (tristement) se dire des quelques artistes français qui tentent encore de travailler et de faire partager une autre vision de la musique. Manque d'espaces et de soutiens, rémunérations au lance-pierre, mauvaises conditions sonores voire, dans la plupart des cas, indifférence totale. Jessica Bailiff, Stars Of The Lid, The Sleeping Years, Ulan Bator, Rothko…La liste des laissés-pour-compte, aussi reconnus soient-ils, s'agrandit de jour en jour depuis que la France est devenu un pays ravagé par la résignation et l'abandon de poste. Encore aujourd'hui, c'est au tour de Michael Gira (fondateur du label Young God Records et des mythiques Swans) de contourner nos frontières.

    A l'heure où le disque se meurt, nous étions beaucoup à espérer que le live deviendrait un ultime refuge où exprimer une autre culture de la musique… Dans le grand milieu indépendant français, médias, labels et salles de concerts, on ne parle pourtant que le langage des vendeurs de bières, des banquiers et des assureurs. Adieu la découverte, le parti pris et la sensibilisation artistique pourtant bien présente dans d'autres domaines vivants comme la danse ou le théâtre. La France d'aujourd'hui – et Paris en particulier – n'accueille à bras et porte-monnaie ouverts que les sempiternels mêmes copains privilégiés, ceux que la presse adule, ceux que les maisons de disques vendent grassement aux médias et aux programmateurs, tous unis dans une conception uniforme et désincarnée de la musique. La saison concerts 2007-2008 s'annonce d'ores et déjà bouclée et identique à la saison passée. Quand les lieux de concerts ne (se) ferment pas, on reprend chez eux la même chanson en choeur : trop de contraintes, trop risqué – hors de question , en revanche, d'avouer un manque de compétences, d'idées, de solutions. Pendant ce temps-là, la musique reste débranchée loin de la scène et du public, ou trouve refuge en Allemagne, au Luxembourg, en Espagne. Alors, quelle place pour les musiques alternatives à Paris quand la plupart des professionnels de la musique ont depuis longtemps déserté le champ musical pour se consacrer au simple commerce ?

    Il reste encore quelques petits soldats pour se battre…

    C'est Dave Olliffe, le guitariste d'Heligoland, qui m'a mis en contact avec Library Tapes, lui aussi effrayé par le peu de retours à ses recherches de concerts en France. J'ai proposé un projet d'affiche avec Sylvain Chauveau et Félicia Atkinson dans la foulée à l'ensemble des salles parisiennes. Je n'ai jamais eu que trois réponses : deux de centres d'art contemporain et une, positive, de la Java. Exit le Divan du Monde avec qui nous avons pourtant fait deux très beaux festivals : comme pour Epic45 en septembre, aucune salle n'a daigné lever la tête…

    Il faut croire que « meeting people » est toujours easy. Il faut croire qu'on a décidé de ne plus faire d'efforts, de ne plus prendre de risques et de participer à marginaliser les petites « entreprises » comme les nôtres. Avec la passion, l'envie et le savoir-faire que je retrouve avec soulagement chez mes camarades Disco Babel ou We Are Unique Records, quelque chose existe cependant : une vraie indépendance de ton et de choix qui s'écrit à la force du poignet. En attendant des jours meilleurs.

    "
  • Les LL sont justement la pour preserver la scene "independante" d'une invasion commerciale que tu dennonces. En parlant de liens, tu n'aurais pas ete critiqué si tu avais pris le temps de dire "je sais que c'est pas sous LL mais je poste ces concerts parce qu'il faut se serrer les coudes". En ne faisant que passer on dirait que tu fais parti des spammeurs de forum qui ne font que passer et que ne se soucient pas des sites ou ils postent.

    HS ca a l'air dur de jouer a Paris dis donc!
  • il aurait été plus simple de supprimer notre annonce immédiatement plutot que de vous livrer à cette "chasse aux sorcières" si gratuite et facile.

    vous venez présenter vos trucs sur une partie du forum qu n'est pas censée les accueillir.
    Et en ce moment, il y a des gens qui n'en ont rien à cirer des licences libres (ce qui n'est d'ailleurs peut-être pas votre cas puisque fuges est sous creative commons) qui utilise ce site comme un complément de myspace
    on déplace donc votre message voilà
    (j'aurais été d'avis de le déplacer dans expériences d'indé, mais bon je suis pas admin)

    Au delà de license libre ou non, on parle avant tout de musique, d'émotions et d'êtres humains.

    dogmazic n'est pas un site dédié à l'émotion et aux êtres humains mais aux être humains qui ont choisi de présenter leurs travaux sous licences libres
    quant à l'émotion disons qu'il y en a sans doute, beaucoup parfois et parfois pas du tout
    ce qui nous émeut n'est-ce pas ...
    Restons chacuns dans nos chapelles bien étroites, "la scène indépendante" y gagnera c'est sur.

    la scène indépendante mon cher, on est plusieurs ici à l'avoir arpenté et arpenté toujours
    et à en avoir animé pas mal d'aspects
    mais ce site n'est pas consacré à la scène indépendante (laquelle d'ailleurs est plus difficile à discerner qu'on ne le croit généralement. Il ne sufit pas de citer Jessica Bailif et Nick Drake pour la discerner à mon avis.), voilà tout
    il y a des musiciens ici qui n'ont pas grand chose à voir avec ceux qui se font reconnaître comme "indie" (et c'est un gars de l'indie qui le dit en l'occurrence)

    quant au texte auquel tu fais référence..
    Paris et la France n'accueille plus la floppée d'amerloques qui font de la musique hors-norme (pour dire vite ?) : c'est vrai. C'est terriblement vrai. ET j'ajouterai, c'est la même chose pour la plupart des songwriters français ou des experimentateurs de tout poil. C'était déjà dur, là ça devient impossible sauf si on est copain du mec qui conait le mec des inrocks qui a couché avec la soeur du mec de télérama. C'est vrai. ÇA a toujours été vrai mais c'est pire.
    Pour avoir dirigé un label indé pendant 5 ans, je sais de quoi je parle.
    Après, on peut jouer ailleurs.. c'est un peu triste mais bon..
    Quel est le rapport avec dogmazic ??
    Dogmazic justement, c'est plein de labels indé, d'asso de concerts, de zines, etc. qui essaient de créer des manifestations malgré tout. Si tu regardes par exemple notre page concerts, tu verras qu'on y arrive quand même. Ok, ça joue pas dans de grosses salles branchouioles parigotes, mais bon, finalement, c'est peut-être plus sympa aussi.

    alors mine de rien, je sais pas si on défend la scène indé ou pas, mais en tous cas, y'a du mouvement (surtout en province faut le reconnaître)
    Après je vois aussi des artistes avec qui j'ai bossé, dans une galère terrible au début de ce millénaire, on se plaignait et on ralait, et 7 ans plus tard, ils ne se plaignent plus vraiment, ils jouent à tanned tin, ils font des tournées candiennes etc. Bon.. il y, a toujours fallu du temps pour les musiques pas comme les autres.. Et y'aura toujours des Jackson C. Franck, des Jandek et des Spide (un des meilleurs songwriters français en english).. ça m'attriste aussi crois le bien

    Après notre chapelle milite pour l'usage des licences libres comme un moyen parmi d'autres de faciliter la diffusion de ces musiques là, justement (pas seulement celles là évidemment). Donc, faire sa promo ici suppose qu'il y ait un rapport avec ces licences voilà.
  • Au delà de license libre ou non, on parle avant tout de musique, d'émotions et d'êtres humains.
    Effectivement, on est tous humain, et on est beaucoup à constater que la musique, que les majors, que le commerce de la musique.... enfin bref, que si une musique est mise en avant, de façon massive, c'est parce qu'elle plait, certes, mais qu'on peut alors se questionner sur: à qui, et pourquoi...

    Mais en ce qui concerne:
    cette "chasse aux sorcières" si gratuite et facile.
    à vrai dire, c'est pas si évident que ça...
    ... des fois, on doit aller chercher loin la mention d'une licence, quand elle existe.

    sinon, pour la chapelle et pour faire bref: si c'est diffusé avec des LLD, on est sûr de pouvoir légalement télécharger / diffuser. j'veux dire: c'est une certitude... c'est pas cool, ça ? :D

    Et cette certitude qui est offerte aux visiteurs de ce site: la défendre, c'est pas juste une histoire de chapelle...

    Sympa, quoi qu'il en soit, le magasine.

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