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Midem, la course à l'échalotte
L'AIMSA a dans ses rangs depuis quelques semaines un ancien contrôleur Sacem.
Il vient d'envoyer un article sur e médialibre qui n'est pas inintéressant.....:)
La Sacem est mal en ce moment :
L'ARTICLE SUR e médialibre
Comme chaque année, les acteurs les plus importants (financièrement bien sûr !) se retrouvent au Midem à Cannes. Durant quelques jours, ils font le bilan de leur politique inefficace sur la gestion de la musique sur Internet, de leurs rentrées financières moins importantes qu’avant (mais toujours énormes, ne l’oublions pas), se congratulent de s’en sortir plutôt bien malgré la baisse des ventes de supports traditionnels, passent des accords afin de faire main basse sur le marché de la musique, j’en passe et des meilleurs….
Combles de l’ironie, ils remettent même des prix (award) à ceux qui sont bien rentrés dans le moule et frappent à coup de conférences de presse sur la musique libre et le téléchargement.
En clair, on se caresse entre gens du même milieu et l’on tire à boulets rouges sur le reste. Ahhh la communication, quelle merveilleuse invention.
Regardons cela d’un peu plus prêts d’ailleurs. Que nous dit-on d’un côté et surtout que se gardent-ils de nous annoncer dans les médias le temps de trouver une nouvelle parade. Prenons un exemple parlant :
Midem 2008 : La SACEM et Universal Music Publishing Group (UMPG) sont fiers de vous annoncer la signature d’un accord pour mettre en place un cadre commun concernant la délivrance d’autorisations et l’administration des droits liés aux exploitations multi territoriales en ligne et sur mobiles en Europe. Selon cet accord, la SACEM et la SDRM (Société pour l’administration des droits de reproduction mécanique des auteurs, compositeurs et éditeurs) délivreront des autorisations et administreront les droits détenus et/ou contrôlés par UMPG ainsi que ceux portant sur les œuvres du répertoire de la SACEM éditées par UMPG.
Tiens ! Bizarre ! Je croyais que la Sacem représentait le répertoire mondial sur le territoire Français grâce à des accords de réciprocité avec les sociétés d’auteurs du monde entier.
C’est ce qu’on s’est bien gardé de nous dire cette fois dans les JT télé, radio etc. Juste un petit paragraphe apparaît à ce propos sur le site de la Sacem bien caché au milieu des conférences de presse innombrables qu’elle donne.
En effet, au travers de sa Recommandation du 18 octobre 2005, la DG Marché Intérieur veut favoriser le développement de systèmes de gestion directe des droits en ligne aux fins de délivrance d’autorisations multi territoriales et non plus la conclusion d’accords de représentation réciproque entre sociétés de gestion collective.
Cette recommandation a aussi eu pour effet de conduire les éditeurs multinationaux à retirer leurs droits en ligne du répertoire géré par les sociétés d’auteurs européennes. EMI a confié la gestion de ces droits à une entité créée par les sociétés de gestion collective allemande (GEMA) et britannique
(MCPS-PRS). En conséquence, aucune société d’auteurs en Europe ne peut plus aujourd’hui accorder d’autorisations pour le répertoire mondial comme le souhaitent les utilisateurs.
Les sociétés d’auteurs ont dû renoncer à la “clause de territorialité” inhérente aux
accords de réciprocité de la CISAC, laquelle permettait à chaque société de gérer les droits sur une
base Nationale.
Cette nouvelle donne met fin, dans le domaine des droits en ligne, à l’existence des “guichets uniques” qui permettait à tout utilisateur d’obtenir une autorisation portant sur le répertoire mondial.
Elle a également brisé le modèle multi décennal de coopération internationale entre sociétés d’auteurs.
Donc, la sacem (hormis sur l’accord passé avec UMPG) ne peut plus se prévaloir de représenter actuellement le répertoire mondial pour fonder son intervention actuelle sur le territoire français.
Elle mène donc actuellement une course contre le temps pour passer de nouveaux accords avec les éditeurs avant les autres pour ne pas se faire prendre son marché.
La course à l’échalote a commencé et la Sacem est sur les rangs !
Article envoyé par consultant (ancien Technisacem) de l’AIMSA /Sources documentaires: MIDEM, conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique, Sacem
Il vient d'envoyer un article sur e médialibre qui n'est pas inintéressant.....:)
La Sacem est mal en ce moment :
L'ARTICLE SUR e médialibre
Comme chaque année, les acteurs les plus importants (financièrement bien sûr !) se retrouvent au Midem à Cannes. Durant quelques jours, ils font le bilan de leur politique inefficace sur la gestion de la musique sur Internet, de leurs rentrées financières moins importantes qu’avant (mais toujours énormes, ne l’oublions pas), se congratulent de s’en sortir plutôt bien malgré la baisse des ventes de supports traditionnels, passent des accords afin de faire main basse sur le marché de la musique, j’en passe et des meilleurs….
Combles de l’ironie, ils remettent même des prix (award) à ceux qui sont bien rentrés dans le moule et frappent à coup de conférences de presse sur la musique libre et le téléchargement.
En clair, on se caresse entre gens du même milieu et l’on tire à boulets rouges sur le reste. Ahhh la communication, quelle merveilleuse invention.
Regardons cela d’un peu plus prêts d’ailleurs. Que nous dit-on d’un côté et surtout que se gardent-ils de nous annoncer dans les médias le temps de trouver une nouvelle parade. Prenons un exemple parlant :
Midem 2008 : La SACEM et Universal Music Publishing Group (UMPG) sont fiers de vous annoncer la signature d’un accord pour mettre en place un cadre commun concernant la délivrance d’autorisations et l’administration des droits liés aux exploitations multi territoriales en ligne et sur mobiles en Europe. Selon cet accord, la SACEM et la SDRM (Société pour l’administration des droits de reproduction mécanique des auteurs, compositeurs et éditeurs) délivreront des autorisations et administreront les droits détenus et/ou contrôlés par UMPG ainsi que ceux portant sur les œuvres du répertoire de la SACEM éditées par UMPG.
Tiens ! Bizarre ! Je croyais que la Sacem représentait le répertoire mondial sur le territoire Français grâce à des accords de réciprocité avec les sociétés d’auteurs du monde entier.
C’est ce qu’on s’est bien gardé de nous dire cette fois dans les JT télé, radio etc. Juste un petit paragraphe apparaît à ce propos sur le site de la Sacem bien caché au milieu des conférences de presse innombrables qu’elle donne.
En effet, au travers de sa Recommandation du 18 octobre 2005, la DG Marché Intérieur veut favoriser le développement de systèmes de gestion directe des droits en ligne aux fins de délivrance d’autorisations multi territoriales et non plus la conclusion d’accords de représentation réciproque entre sociétés de gestion collective.
Cette recommandation a aussi eu pour effet de conduire les éditeurs multinationaux à retirer leurs droits en ligne du répertoire géré par les sociétés d’auteurs européennes. EMI a confié la gestion de ces droits à une entité créée par les sociétés de gestion collective allemande (GEMA) et britannique
(MCPS-PRS). En conséquence, aucune société d’auteurs en Europe ne peut plus aujourd’hui accorder d’autorisations pour le répertoire mondial comme le souhaitent les utilisateurs.
Les sociétés d’auteurs ont dû renoncer à la “clause de territorialité” inhérente aux
accords de réciprocité de la CISAC, laquelle permettait à chaque société de gérer les droits sur une
base Nationale.
Cette nouvelle donne met fin, dans le domaine des droits en ligne, à l’existence des “guichets uniques” qui permettait à tout utilisateur d’obtenir une autorisation portant sur le répertoire mondial.
Elle a également brisé le modèle multi décennal de coopération internationale entre sociétés d’auteurs.
Donc, la sacem (hormis sur l’accord passé avec UMPG) ne peut plus se prévaloir de représenter actuellement le répertoire mondial pour fonder son intervention actuelle sur le territoire français.
Elle mène donc actuellement une course contre le temps pour passer de nouveaux accords avec les éditeurs avant les autres pour ne pas se faire prendre son marché.
La course à l’échalote a commencé et la Sacem est sur les rangs !
Article envoyé par consultant (ancien Technisacem) de l’AIMSA /Sources documentaires: MIDEM, conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique, Sacem
Réponses
C'est son choix et je le respecte.
Sinon je viens de lui faire une interview fouillée sur la Sacem
je vais la mettre en ligne demain je pense