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Mutation?!
Selon une étude menée récemment par le Human Brain Development Research Fund, un institut indépendant du Maryland, Etats-Unis, le cerveau humain serait en train de muter!
Les causes avancées par les chercheurs, suite à une étude menée sur un panel très large de population de tous âges issus de milieux divers, en serait la trop forte consommation d'images que nous infligeons de nos jours à notre cortex.
Au cours d'une conférence de presse qui a eu lieu à Baltimore cette semaine, le Professeur Feinberg (Ph.D.) a tiré la sonnette d'alarme en ces termes: "Il faut rappeler que l'oeil humain est conçu pour ne traiter que 24 images par secondes, alors que les nouveaux médias envoient un flux de 25 images par secondes à notre rétine! La télévision, les jeux vidéos et internet sollicitent notre encéphale de manière non naturelle, et les effets se font déjà ressentir sur les dernières générations. Nous assistons à la mutation la plus rapide de l'histoire de l'Homme, et nos recherches montrent que cela modifiera profondément notre espèce dans les décennies à venir."
D'après les travaux du Pr. Feinberg et de son équipe, ce mode de vie "contre-nature" a divers effets, certains physiologiques, d'autres psychologiques. Ce flot constant et extrême d'images ne sollicite pas uniquement les zones du cerveau réservées à l'ouïe et à la vue. Les sensations provoquées se mesurent à l'échelle du corps dans son ensemble.
Des études précédentes avaient déjà démontré l'incidence de la surconsommation d'images sur le sommeil et l'humeur. Mais les résultats de l'équipe du Pr. Feinberg sont bien plus alarmants!
Tout d'abord, les chercheurs américains ont pu démontrer de manière tangible le facteur addictif de ce flot d'images déversé dans l'hypotalamus. En effet, au contact d'un film ou d'un jeu vidéo, les glandes endoctrines secrètent une combinaison chimique complexe d'hormones destinées à éveiller des sensations diverses chez le sujet. Chez le gros consommateur, les sensations éprouvées constituent un palliatif à certains manques dans sa vie quotidienne, le poussant à combler ce déficit par une immersion toujours plus importante dans cette vie virtuelle et parallèle! Ainsi, une personne dont la vie amoureuse ne sera pas satisfaisante comblera le vide en s'injectant des films romantiques par la rétine, et, comme pour les stupéfiants, le flux d'hormones ainsi libéré la poussera à avoir besoin d'une dose de plus en plus importante sans quoi les symptômes du manque se feront sentir: troubles du sommeil et du comportement, et dans cas les plus graves, perte progressive du contact avec le réel!
Le rapport issu de ces recherches montre que chez les personnes adeptes de littérature, cette production d'hormones, si elle avait également lieu, et pouvaient conduire à des effets similaires était toutefois moins néfaste: le fait que le cerveau ne subisse pas l'impact intensif d'images permet aux zones liées à l'imagination, à la reflexion cognitive et créative de rester actives à 100%, tandis que l'absorption boulimique d'images préfabriquées étouffe les synapses mobilisées par cette activité, ne serait-ce que parce que notre esprit doit compenser une suractivité dans d'autres zones encéphaliques.
D'autre part, il semblerait que cette stimulation excessive des zones du cerveau liées à la vue, étant plus importante que ce qu'il ne peut encaisser, notamment si l'on prend en compte certaines données physiologques telles que la persistance rétinienne, aboutisse à un trop-plein d'informations qui s'emmagasinent alors dans le cortex et conduisent à un effet destructeur sur les neurones, placées ainsi en situation de sur-activité constante. Résultat, outre les troubles du sommeil évoqués précédemment, les chercheurs de l'Institut constatent, chiffres à l'appui, des problèmes de mémoire et de concentration, des symptômes alarmants de paresse chronique, ainsi qu'une atrophie des synapses liées à la communication orale, notamment chez les sujets soumis dès leur plus jeune âge à une exposition trop importante à la télévision, aux jeux vidéos et autres Nouvelles Technologies de l'Information!
L'étude montre clairement, chez les sujets dont le mode de vie implique une plus grande exposition à ces sources d'excitation du nerf optique, une tendance prononcée à l'apathie, la dépression chronique, aux sautes d'humeur et pour finir au repli sur soi. Toutefois, les scientifiques n'ont pu établir clairement dans quel sens cette relation de cause à effet fonctionne: une personnalité plus intravertie conduira-t-elle une personne à se réfugier dans ce monde virtuel, ou est-ce que tout être humain gavé d'images dès son enfance risque-t-il cette dérive de sa personnalité?
Le professeur Feinberg met toutefois en garde les parents sur les dangers de cette surexposition et a voulu insister sur leur rôle prépondérant dans l'éducation, auquel ces nouveau médias ne peuvent se substituer dans les fonctions d'éveil.
Ainsi, afin de s'adapter à cette évolution du monde qui nous entoure, le métabolisme et le fonctionnement de la race humaine a, en quelque générations à peine, amorcé une mutation décisive, assène le rapport du Pr. Feinberg.
Ils ont pu constater, chez les sujets les plus jeunes, un début d'hypertrophie de ces zones cérébrales trop sollicitées, accompagné de légers changements dans la vue et la morphologie digitale de ces enfants. Si ces changements sont destinés à permettre à l'être humain de mieux résister à ce profond changement de son mode de vie, les scientifiques ont été alarmés par la vitesse de ces modifications physiologiques. Et si, au terme de leur étude, ils n'ont pu établir de manière certaine la cause de cette évolution rapide, ils avancent tout de même certaines théories.
Au rang des hypothèses les plus controversées se trouve l'influence des ondes émises par les téléphones portables, antennes radio et autres sources de radiations présentes dans chaque foyer moderne. Onde dont l'impact négatif sur notre santé n'a encore jamais été prouvée. Toute aussi controversée est l'hypothèse concernant la modification de l'alimentation dans les sociétés occidentales, ou plutôt la modification du contenu des aliments de manière chimique ou biologique, telle qu'elle est menée par les sociétés de l'agro-alimentaire. Encore une fois, étant donné qu'aucune étude sérieuse à ce sujet n'a pu aboutir à des conclusions formelles, les lobbyistes dénoncent une volonté de diabolisation éhontée de leur filière. Enfin, la surmédication des habitants des pays développés est également évoquée comme l'un des facteurs les plus plausibles dans l'accentuation de cette mutation.
Au terme de leur conférence de presse, les savants du Maryland ont dévoilé à l'assistance médusée leur hypothèse quant à l'anatomie de l'homme du XXIIème siècle, projection dans le futur établie grâce aux critères d'évolution génétique glanés au cours de leur étude. Des yeux globuleux aux pupilles dilatées, un abdomen en forme de poire et des doigts longs et frêles, une dépigmentation significative de l'épiderme et une large tendance à la calvitie précoce: le portrait de nos petits-petits-enfants a provoqué un murmure de dégoût dans l'audience, l'homo modernicus ressemblant plus au Gollum rongé par l'anneau maléfique qu'aux élégants Elfes dépeints dans le récent blockbuster de Peter Jackson!
Espérons que cette dernière image, outrancièrement alarmiste, s'imprégnera dans la rétine fatiguée des parents du monde occidental, afin qu'ils reprennent le contrôle de leur chère petites têtes blondes... Peut-être aussi ne pouvons nous plus faire marche arrière?
Les causes avancées par les chercheurs, suite à une étude menée sur un panel très large de population de tous âges issus de milieux divers, en serait la trop forte consommation d'images que nous infligeons de nos jours à notre cortex.
Au cours d'une conférence de presse qui a eu lieu à Baltimore cette semaine, le Professeur Feinberg (Ph.D.) a tiré la sonnette d'alarme en ces termes: "Il faut rappeler que l'oeil humain est conçu pour ne traiter que 24 images par secondes, alors que les nouveaux médias envoient un flux de 25 images par secondes à notre rétine! La télévision, les jeux vidéos et internet sollicitent notre encéphale de manière non naturelle, et les effets se font déjà ressentir sur les dernières générations. Nous assistons à la mutation la plus rapide de l'histoire de l'Homme, et nos recherches montrent que cela modifiera profondément notre espèce dans les décennies à venir."
D'après les travaux du Pr. Feinberg et de son équipe, ce mode de vie "contre-nature" a divers effets, certains physiologiques, d'autres psychologiques. Ce flot constant et extrême d'images ne sollicite pas uniquement les zones du cerveau réservées à l'ouïe et à la vue. Les sensations provoquées se mesurent à l'échelle du corps dans son ensemble.
Des études précédentes avaient déjà démontré l'incidence de la surconsommation d'images sur le sommeil et l'humeur. Mais les résultats de l'équipe du Pr. Feinberg sont bien plus alarmants!
Tout d'abord, les chercheurs américains ont pu démontrer de manière tangible le facteur addictif de ce flot d'images déversé dans l'hypotalamus. En effet, au contact d'un film ou d'un jeu vidéo, les glandes endoctrines secrètent une combinaison chimique complexe d'hormones destinées à éveiller des sensations diverses chez le sujet. Chez le gros consommateur, les sensations éprouvées constituent un palliatif à certains manques dans sa vie quotidienne, le poussant à combler ce déficit par une immersion toujours plus importante dans cette vie virtuelle et parallèle! Ainsi, une personne dont la vie amoureuse ne sera pas satisfaisante comblera le vide en s'injectant des films romantiques par la rétine, et, comme pour les stupéfiants, le flux d'hormones ainsi libéré la poussera à avoir besoin d'une dose de plus en plus importante sans quoi les symptômes du manque se feront sentir: troubles du sommeil et du comportement, et dans cas les plus graves, perte progressive du contact avec le réel!
Le rapport issu de ces recherches montre que chez les personnes adeptes de littérature, cette production d'hormones, si elle avait également lieu, et pouvaient conduire à des effets similaires était toutefois moins néfaste: le fait que le cerveau ne subisse pas l'impact intensif d'images permet aux zones liées à l'imagination, à la reflexion cognitive et créative de rester actives à 100%, tandis que l'absorption boulimique d'images préfabriquées étouffe les synapses mobilisées par cette activité, ne serait-ce que parce que notre esprit doit compenser une suractivité dans d'autres zones encéphaliques.
D'autre part, il semblerait que cette stimulation excessive des zones du cerveau liées à la vue, étant plus importante que ce qu'il ne peut encaisser, notamment si l'on prend en compte certaines données physiologques telles que la persistance rétinienne, aboutisse à un trop-plein d'informations qui s'emmagasinent alors dans le cortex et conduisent à un effet destructeur sur les neurones, placées ainsi en situation de sur-activité constante. Résultat, outre les troubles du sommeil évoqués précédemment, les chercheurs de l'Institut constatent, chiffres à l'appui, des problèmes de mémoire et de concentration, des symptômes alarmants de paresse chronique, ainsi qu'une atrophie des synapses liées à la communication orale, notamment chez les sujets soumis dès leur plus jeune âge à une exposition trop importante à la télévision, aux jeux vidéos et autres Nouvelles Technologies de l'Information!
L'étude montre clairement, chez les sujets dont le mode de vie implique une plus grande exposition à ces sources d'excitation du nerf optique, une tendance prononcée à l'apathie, la dépression chronique, aux sautes d'humeur et pour finir au repli sur soi. Toutefois, les scientifiques n'ont pu établir clairement dans quel sens cette relation de cause à effet fonctionne: une personnalité plus intravertie conduira-t-elle une personne à se réfugier dans ce monde virtuel, ou est-ce que tout être humain gavé d'images dès son enfance risque-t-il cette dérive de sa personnalité?
Le professeur Feinberg met toutefois en garde les parents sur les dangers de cette surexposition et a voulu insister sur leur rôle prépondérant dans l'éducation, auquel ces nouveau médias ne peuvent se substituer dans les fonctions d'éveil.
Ainsi, afin de s'adapter à cette évolution du monde qui nous entoure, le métabolisme et le fonctionnement de la race humaine a, en quelque générations à peine, amorcé une mutation décisive, assène le rapport du Pr. Feinberg.
Ils ont pu constater, chez les sujets les plus jeunes, un début d'hypertrophie de ces zones cérébrales trop sollicitées, accompagné de légers changements dans la vue et la morphologie digitale de ces enfants. Si ces changements sont destinés à permettre à l'être humain de mieux résister à ce profond changement de son mode de vie, les scientifiques ont été alarmés par la vitesse de ces modifications physiologiques. Et si, au terme de leur étude, ils n'ont pu établir de manière certaine la cause de cette évolution rapide, ils avancent tout de même certaines théories.
Au rang des hypothèses les plus controversées se trouve l'influence des ondes émises par les téléphones portables, antennes radio et autres sources de radiations présentes dans chaque foyer moderne. Onde dont l'impact négatif sur notre santé n'a encore jamais été prouvée. Toute aussi controversée est l'hypothèse concernant la modification de l'alimentation dans les sociétés occidentales, ou plutôt la modification du contenu des aliments de manière chimique ou biologique, telle qu'elle est menée par les sociétés de l'agro-alimentaire. Encore une fois, étant donné qu'aucune étude sérieuse à ce sujet n'a pu aboutir à des conclusions formelles, les lobbyistes dénoncent une volonté de diabolisation éhontée de leur filière. Enfin, la surmédication des habitants des pays développés est également évoquée comme l'un des facteurs les plus plausibles dans l'accentuation de cette mutation.
Au terme de leur conférence de presse, les savants du Maryland ont dévoilé à l'assistance médusée leur hypothèse quant à l'anatomie de l'homme du XXIIème siècle, projection dans le futur établie grâce aux critères d'évolution génétique glanés au cours de leur étude. Des yeux globuleux aux pupilles dilatées, un abdomen en forme de poire et des doigts longs et frêles, une dépigmentation significative de l'épiderme et une large tendance à la calvitie précoce: le portrait de nos petits-petits-enfants a provoqué un murmure de dégoût dans l'audience, l'homo modernicus ressemblant plus au Gollum rongé par l'anneau maléfique qu'aux élégants Elfes dépeints dans le récent blockbuster de Peter Jackson!
Espérons que cette dernière image, outrancièrement alarmiste, s'imprégnera dans la rétine fatiguée des parents du monde occidental, afin qu'ils reprennent le contrôle de leur chère petites têtes blondes... Peut-être aussi ne pouvons nous plus faire marche arrière?