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novembre -1 modifié dans C'est moi qui l'ai fait !
Voilà une de mes chansons :
A l’écoute de ces violons je repense à ce que j’ai jamais pu te dire
A ce que j’ai jamais pu écrire
Loin d’être dyslexique, je m’explique
Je voulais te dire que mon inconscient prend souvent le dessus sur la raison
Quand je dérape tes consommes résonnent
Et pourtant c’est toujours les mêmes substances que je consomme
En somme, je voulais te dire que malgré qu’on s’aime parfois on saigne
Je voulais te dire que tu m’as ouvert les yeux
Je ne veux pas attendre que tu sois aux cieux pour te dire que tu m’as rendu heureux
Dans le quartier j’ai erré
Mes pompes ne sont toujours pas cirées
Mais je te jure que dans l’avenir j’essaierai de me tenir non plus comme un égaré
Mais comme un mec garé
Je voulais te dire que je t’ai souvent tenu tête
Mais qu’avec du recul j’ai souvent été bête
Trop buté
Trop de fierté pour t’avouer la défaite
Et toutes ces fautes que je n’ai pas commises en fait.

Je voulais te dire que je t’aime
Je voulais te dire merci pour avoir retenu ta haine
Pour toutes les fois où je n’ai pas été courtois
Je voulais te dire que ce morceau est construit pour toi
Tu te reconnais dans mes dires
Tu m’as fais devenir ce que je suis
Ces quelque lignes te sont dédiés
A tous ceux qui m’ont aidé.

1988 j’arrive avec quelques heures d’accouchement dans la face
J’arrive en force
Je voulais te dire que je respecte et admire ceux qui m’ont permis de prendre place
Je voulais te dire que les femmes n’ont pas que des formes
Mais également une âme hors normes que même un homme n’a pas d’égal
Je voulais te dire que je suis rempli de vices
La street vérace fait de nous des êtres féroces
Je m’éforce de conter, raconter ce qui m’écorche
Et que depuis si longtemps je te cache
Je voulais te dire que j’aurai tant voulu appuyer sur la détente
Que j’ai honte désormais quand je vois du sang se répandre
Je voulais te dire qu’il est temps qu’on s’entende
Et que notre orgueil s’enterre
Je voulais te dire pardon pour toute les fois où je suis en tord
Que tu t’inquiètes, pour toutes les fois où je suis en retard
Surtout quand je réitère
Terne comme mon rire ou terne comme mourir
Terre à terre et simple comme un sourire.

Je voulais te dire que je t’aime
Je voulais te dire merci pour avoir retenu ta haine
Pour toutes les fois où je n’ai pas été courtois
Je voulais te dire que ce morceau est construit pour toi
Tu te reconnais dans mes dires
Tu m’as fais devenir ce que je suis
Ces quelque lignes te sont dédiés
A tous ceux qui m’ont aidé.

Je voulais te dire qu’aujourd’hui je prends le large
Je prends de l’âge
Mais t’inquiètes je serais droit pour aller prendre de l’or
Je voulais te dire que ma couleur a souvent gênée
Mais dis toi que tu tapes peut-être sur un génie
Je voulais te dire que je médite sur tes dires
Que t’es digne après 20 piges passées sous la mine
Je voulais te dire que j’aurai jamais une vie de moine
Que tous les jours je risque de marcher sur des mines
Je voulais te dire ces quelques mots avant de dresser le mat
Je voulais te dire que le matin je n’ai jamais été à jeun
Que j’ai la haine face aux agents et que j’agis selon mon instinct
Je voulais te dire que je me restreins à mes besoins
Et que comme d’autres j’effectue ma besogne
Je voulais te dire que si je suis ici
C’est grâce à toi, c’est grâce à vous
Ma foi j’avoue que ma vie ne tient qu’entre 2 doigts
Mais je me dois de garder la tête haute pour ces personnes qui font que je suis là
Je voulais te dire au revoir
Si jamais je dois partir un de ces 4 dans l’au-delà
Quelques passages de mon existence seront à revoir
Je voulais m’excuser de te décevoir
Ceci est la fin d’un morceau qui peut sembler dérisoire
Mais les miens connaissent mon histoire.

Je voulais te dire que je t’aime
Je voulais te dire merci pour avoir retenu ta haine
Pour toutes les fois où je n’ai pas été courtois
Je voulais te dire que ce morceau est construit pour toi
Tu te reconnais dans mes dires
Tu m’as fais devenir ce que je suis
Ces quelque lignes te sont dédiés
A tous ceux qui m’ont aidé.

Merci à la famille, les potes, les vrais et les faux qui me cassent dans le dos,
J’en suis plus fort,
GNN et tous ceux qui m’ont fait,
92 pour tous ceux qui sont fort
L’heure n’est pas au forfait . . .

Qu'en pensez vous?
Vous pouvez retrouvez la totalité de mes production sur mon site internet.

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