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Joichi Ito, Itw sur Ecrans.fr

novembre -1 modifié dans Economie de la musique
Joichi Ito : « Creative Commons, ce n’est pas seulement pour les gauchistes et les universitaires »
:lol:

http://www.ecrans.fr/Joichi-Ito-Creative-Commons-ce-n,5072.html

Réponses

  • passionant
    d'autant plus que je viens de relire pour les besoins de la cause le livre de Lessing (freeculture)

    je note ceci :
    Vous êtes le nouveau responsable des Creative Commons, quelle va être votre mission ?

    CC a commencé comme une sympathique et intéressante discussion académique entre professeurs de droit qui voulaient créer des licences qui changeraient le monde. La réponse a été très encourageante. Les premiers à adopter ces licences furent ceux dotés d’une certaine habilité technique, ou investis politiquement dans la culture du libre. CC est un mouvement assez similaire à Internet, créé par des scientifiques et des universitaires puis adopté par tous. Internet, c’est formidable parce que tout le monde l’utilise, c’est accessible partout et intégré dans nos technologies.

    Pour qu’un mouvement comme Creative Commons, qui est à l’origine politique et idéaliste, devienne utile à la société, il faut que les CC deviennent apolitiques de manière à ce que tout le monde les utilise et que ça soit rentable. Il faut que les CC soient intégrées dans les infrastructures, dans les téléphones, dans les logiciels. Microsoft Office a un plug-in pour installer les licences CC, Yahoo et Google permettent à leurs utilisateurs de faire des recherches de films, photos et livres sous Creative Commons. Toutes les compagnies qui font du contenu doivent comprendre comment l’utiliser. Et pour que ce soit simple à utiliser, il faut que les compagnies pensent que ça va leur rapporter de l’argent et que ça va être bon pour leurs consommateurs.

    CC est très utile pour les gens qui veulent s’exprimer. Par exemple un professeur qui autorise librement la traduction d’un article à condition de le créditer doit pouvoir faire ça simplement, avec des outils qui font automatiquement l’attribution. Et plus ce sera simple pour les gens de s’exprimer, plus les entreprises qui font les logiciels, les services et les infrastructures permettant de faire circuler ces contenus gagneront d’argent.

    Ca va être ma mission, prouver que Creative Commons, c’est bon pour tout le monde et pas seulement pour les gauchistes ou les universitaires. Il faut que nous réussissions à convaincre les médias et les entreprises que nous ne sommes pas une menace. Dans le passé, il y a toujours eu un combat entre la culture libre d’un côté et Hollywood de l’autre. Il faut que ça sorte des débats universitaires pour qu’on s’en saisisse concrètement dans les entreprises.
    (c'est moi qui souligne)

    ben je crois qu'en fait, je commenterai ce texte lors de mon intervention à Lyon le 24/09
    dans mon exposé j'avais prévu de distinguer Les terxtes de Lessing et ce que sont devenues "philosophiquement" les CC. Je percevais déjà un gros écart entre le livre du fondateur des CC et disons leur dérive "pragmatique" genre les CC comme supermarché des licences libres)
    ben voilà le texte qui me manquait pour marquer ce dernier point

    je me sens "par contre" (humm) assez proche de ce qu'il dit sur Flickr (parce que je suis dans le même cas que lui au fond et que flickr est le seul site disons web 2.0. qui m'ait apporté quelque chose)
    Les amateurs gagnent rarement de l’argent pour leur participation. Ce sont avant tout les fournisseurs de plate-forme de contenus qui tirent un bénéfice de ce soi-disant « partage ».

    Je ne pense pas que les amateurs se sentent exploités. Flickr fait de l’argent avec mes photos. Mais pour moi, ça vaut le coup de pouvoir montrer mes photos sur Flickr, d’être capable de les partager, que de nombreux personnes puissent venir commenter mes images et les utiliser. Beaucoup de choses qui vous rendent heureux dans la vie ne s’achètent pas avec de l’argent.

    Mais prenons un exemple très différent, celui d’un village au fin fond du Brésil dans lequel on a introduit un ordinateur, la première chose que les villageois veulent faire, c’est mettre en ligne les photos de leurs créations artisanales, les montrer, entrer en contact avec les gens et peut être donner envie de les acquérir. Pour eux la valeur de l’internet c’est pas de « downloader », c’est « d’uploader ».


    la catégorisation "amateur" m'inquiète par contre (les CC seraient réservées aux amateurs ???)

    bon.. va falloir que je trouve une autre licence que les CC moi
    (je vais retourner à ma vieille licence open yellow, j'avais commencé avec il y a heu.. quelques années... )
  • dana écrit:
    la catégorisation "amateur" m'inquiète par contre (les CC seraient réservées aux amateurs ???)

    bon.. va falloir que je trouve une autre licence que les CC moi
    (je vais retourner à ma vieille licence open yellow, j'avais commencé avec il y a heu.. quelques années... )

    Il parle bien des NiN comme exemple d'utilisation "pro" des CC... Je pense que sa dissociation se fait sur le "vouloir en vivre ou pas". Mais qu'il dissocie à mon sens un peu trop les choses qui sont beaucoup plus floues...
  • La valeur d'internet c'est d'Uploader pas de downloader

    Je suis entièrement d'accord avec ça. C'est un "lieu" de diffusion qui pallie à un manque dans la réalité. Vouloir acquérir ce qui est disponible tout le temps partout en "downloadan"t est une vieille habitude liées à l'objet ce qui dans le cas du numérique est.. heu... débile ?

    Il faudra du temps pour que cette habitude ses perde.

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