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hadopi : une solution de dissuasion plutôt douce, raisonnabl
un label indé (no fromat) s'exprime à ce sujet dans une interview assez symptomatique (de quoi , je vous laisse deviner
http://www.ecrans.fr/J-aimerais-que-des-pirates,5330.html
ceux qui ont écouté le boss de Jarring Effects à Lyon trouveront des points de ressemblance
(ce que j'en pense, je préfère le taire ici
http://www.ecrans.fr/J-aimerais-que-des-pirates,5330.html
ceux qui ont écouté le boss de Jarring Effects à Lyon trouveront des points de ressemblance
(ce que j'en pense, je préfère le taire ici
Réponses
Sinon bah...petit label mais ses propos sur hadopi et le pirates sont les mêmes à l'identique que ceux d'un P. Nègre par exemple...il en est même pitoyable, il se croit différent d'eux...à part le poids économique, il ne l'est pas.
A part ça je peux pas comparer avec les propos du boss de Jarring Effect (y a un lien kekpart ?)
un lien.. heu faut demander à l'équipe d'artishow s'il est prévu de metre les interventions de la conf de jarring effects online
sinon, chez jarring ils ne sont évidemment pas pour hadopi, enfin.. pas vraiment
mais la plainte est la même globalement
c'est-à-dire que les petits/moyens labels indé souffrent de la crise du marché du disque (et heu.. y'a un rapport avec les pirates ?? ptet bien, faut demander à barbe rousse)
... un "indé" qui trouve qu'il ne fait pas assez de lobbying
edit : en même temps, les "indé", les "lobby", pour ce que j'y pige, hein...
y'a un truc terrible à dire, mais bon c'est pas un scoop pour la plupart des forumers de dogma, c'est que le modèle des labels indé petit et moyen format qui produisaient des disques, les faisaient distribuer par de moyennes compagnies, réussissaient tant bien que mal à générer un tout petit peu de royalties, enfin disons à peu près suffisamment pour payer deux trois salariés.. ben c'est un modèle qui risque de n'être plus viable
c'est comme les disquaires indé, c'est-à-die n'appartenant pas aux grosses chaines de distro, ils ont fini par disparaître quasiment du paysage
c'est triste sans doute
mais je vois mal comment les choses pourraient se rétablir
les lois anti-téléchargements n'y changeront sans doute pas grand chose
je comprends ce que dit le boss de ce label et les gens de chez jarring aussi
bon
il y a des tas de métiers qui ont disparu
les allumeurs de reverbère , le maréchal-ferrand etc..
on peut s'accrocher à l'ancien modèle, forcer la main des politiques et des juristes pour essayer de sauvegarder ce qui peut l'être
mais combien de temps ?
et à quel prix pour les libertés individuelles ?
est-ce vraiment raisonnable d'en appeler au flicage d'internet pour défendre ce modèle ? et quand bien même les musiques de ces labels seraient remarquables (ce qui est souvent le cas), est-ce que ça en vaut la peine ?
pensez-vous vraiment que ces musiques disparaitront, que les musiciens cesseront de les jouer, si le modèle qui les a soutenu se casse la gueule ?
Le truc c'est qu'il y a plein de bonne musique qui n'ont pas été supporté par ces modèles.. donc..
faudra changer sa manière de faire probablement
bon
inventer d'autres modèles
sauf que : l'artiste pris en charge par l'état ça existe encore : c'est quasiment le cas de tous les gens qui oeuvrent dans le genre "musique contemporaine" (copyright ministère de la culture, boulez and co)
et bien d'autres si on extrapole aux artistes soutenus par les collectivités locales etc..
et l'artiste sponsorisé par coca, ben on est quand même déjà là quand on voit les revenus de certaines stars dont les musiques sont utilisées comme illustration musicale de pub
contrairement à toi je défendrais le rôle du producteur dans la mesure où on se situe dans le modèle "pas de création sans moyens financiers", modèle dont j'ai dit qu'il devait être revu
mr ersatz en a causé aussi je sais plus où, je ne suis pas d'accord avec lui sur la reconnaissance du producteur en tant qu'auteur mais par contre, en tant qu'ancien manager de label, je continue à croire au rôle important du producteur et de la maison de disque
la plupart des artistes signés sur "another record" n'auraient sans doute pas eu la carrière qu'ils ont eu ou qu'ils ont sans le travail du prod ou du label. ça ne veut pas dire qu'ils n'auraient pas fait de musique, mais cette reconnaissance, ce soutien financier, matériel, voire psychologique dans bien des cas, permet à certains aujourd'hui ne nourrir des projets ambitieux , avec plein de musiciens, quasiment des orchestres etc..
c'est sûr que ça va devenir plus compliqué ce genre de projets si il n'y plus de labels pour les soutenir
quand tu écoutes les artistes de NO FORMAT c'est assez compréhensible
après :
ou bien on trouve des méthodes alternatives de financement (investir à la bourse c'est super ! ça marche à fond)
ou bien on diminue les coûts de production (tout le monde va faire du lo-fi sur magneto K7 online sous licence libre
ou bien on collectivise les moyens de prod (on partage on est solidaire.. mais quelque part un label c'est aussi ça parfois, une structure qui permet de mettre des moyens en commun)
ou bien on truve un job rémunérateur, on abandonne tout projet de faire du fric en retour sur sa musique, et au lieu d'aller au ski cet hiver, on se paie une semaine de studio ou un home studio (solution dana hilliot
ou : comment en arriver à souhaiter avoir fait plus de lobbying alors que c'est l'une des armes par laquelle ses gros concurents lui causent du tord.
mais peut-être suis-je à coté de la plaque.
peut-être effectivement que les petits labels sont simplement voués à disparaître... ou à évoluer vers autre chose.
dana propose :
j'aime assez les deux dernière alternatives.
bon
maintenant, n'étant pas moi-même engagé dans la gestion d'un label, c'est facile pour moi d'avoir ce genre de préférence... disons que c'est les solutions qui me boteraient plus si j'avais l'occasion de m'engager dans ce genre d'aventure.
en même temps, les deux dernières alternatives, là, ça ressemble un peu à ce qu'on essaye de faire avec RSR... même si on est pas vraiment sûrs de pouvoir se qualifier de label :roll:
J'uis un peu HS mais je discutait avec un des derniers disquaire indé de st etienne à ce sujet, et il me disait qu'il se spécialisait dans le vinyl car ça ne dévaluait jamais alors que le cd, il le vend à 10euro mais il suffit que la fnac fasse une méga promo sur ces stock pour que le péquins moyen trouve que 10 euros c'est cher...
intéressant non ?
il y a des chance que dans quelques années ce soit pareil avec le cd, vu que plus personne ne veut en vendre (je parle de la reduction des bacs en grande distribution)...
...
ps : désoler pour les 4 posts il y a eut un bug semble-t-il...