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le domaine public, terrain de chasse pour les escrocs
Surfer sur le net à la recherche d'une info précise conduit souvent à des trouvailles étonnantes. Cherchant une info sur les ebooks, je me suis retrouvé sur un site vomitif dont une rubrique explique comment se faire rapidement de la thune en pillant le domaine public.
Lien du site vomitif :
http://grand-livre-du-ebook.com/
Lien vers la rubrique mal polie :
http://grand-livre-du-ebook.com/domaine-public1.htm
Quelques extraits qui donnent une idée du truc :
En gros, le domaine public est une sacrée chance pour les branleurs qui veulent s'enrichir, un point c'est tout !
En gros, la suite, il ne faut pas trop éduquer les foules pour pouvoir niquer le marché avant tout le monde, yeah !
Encore plus fort, vendre à un crédule, le droit de vendre un produit accessible à tous !
Bravo, de mieux en mieux !
Guide de survie du feignant qui n'en a rien à secouer du patrimoine artistique de l'Humanité :
J'aimerais qu'on m'explique le point numéro 5 quand même.
Lien du site vomitif :
http://grand-livre-du-ebook.com/
Lien vers la rubrique mal polie :
http://grand-livre-du-ebook.com/domaine-public1.htm
Quelques extraits qui donnent une idée du truc :
Comment profiter du domaine public
pour mettre en marché
vos propres produits instantanés -
sans avoir à écrire un seul mot
Découvrez comment trouver et convertir du contenu tiré du domaine public,
de façon à créer et à vendre des livres numériques rémunérateurs -
sans avoir à les écrire vous-même... et empochez 100% des profits!
En gros, le domaine public est une sacrée chance pour les branleurs qui veulent s'enrichir, un point c'est tout !
En fait, cette stratégie demeure encore si peu exploité que pour le moment, les occasions abondent! Vous pourriez d'ailleurs dominer un marché/créneau tout entier et ça, avant même qu'un rare compétiteur ne puisse réaliser ce qui se passe!
En gros, la suite, il ne faut pas trop éduquer les foules pour pouvoir niquer le marché avant tout le monde, yeah !
Vous pouvez par ailleurs facilement créer un programme d'affiliation (également appelé programme de parrainage) pour que d'autres vendent vos nouveaux livres pour vous. Une autre solution serait de plutôt vendre les droits de revente de vos premiers livres numériques. En d'autres mots, vous pourriez vendre à autrui le droit de revendre vos nouveaux livres numériques à leur tour (ce qui est d'ailleurs le secret des profits rapides!)
Encore plus fort, vendre à un crédule, le droit de vendre un produit accessible à tous !
Bravo, de mieux en mieux !
Guide de survie du feignant qui n'en a rien à secouer du patrimoine artistique de l'Humanité :
1/Comment vous servir de l'Internet pour facilement trouver des milliers de livres qui sont d'une excellente qualité (tous en français, puis couvrant un très vaste nombre de sujets), puis comment vous pouvez mettre la main sur un grand nombre de ces titres tout à fait gratuitement;
2/Comment effectuer une recherche de droits d'auteur pour vérifier que l'œuvre choisie est en effet tombée dans le domaine public (ceci pour votre propre protection vis-à-vis de la loi);
3/Comment convertir des livres imprimés en livres numériques (sans avoir à taper tout le texte!);
4/D'autres façons très accessibles de modifier le format original, ceci de manière à gagner des profits encore plus élevés;
5/Comment être le détenteur des droits d'auteur de vos livres numériques, même si leur contenu provient du domaine public;
6/Comment utiliser sur votre site Web du matériel qui est dans le domaine public, mais cette fois pour gagner un revenu mensuel supplémentaire avec Google Adsense;
J'aimerais qu'on m'explique le point numéro 5 quand même.
Réponses
C'est un système de pyramide . C'est complètement illégal !!!
ces bisnessmen de merde, c'est eux qui pourrissent le sytème et c'est en référence à eux que certains "défenseurs" du droit d'auteur se croient légitimés à prolonger la durée des droits post-mortem
je pense que la meilleure manière de contrer ce genre de traffic qui joue sur la crédulité des gens est de faire la publicité pour les sites qui depuis des années répertorient et mettent à disposition des textes ou des oeuvres du domaine public (et aussi souvent sous licence libre) dans un tout autre esprit :
parmi mult exemples :
http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html
http://www.archive.org/details/another
C'est du même acabit qu'un mec qui fait fortune en écrivant un bouquin intitulé : comment devenir riche en jouant au loto.
Mouarf !
Mais là où c'est pernicieux c'est que ça véhicule l'idée que ce qui est dans le domaine public ne vaut rien et que c'est juste bon pour pigeonner le quidam qui ne sait pas qu'il peut lui aussi accéder à ce genre de fichier facilement et gratuitement. Ce qui m'inquiète c'est l'idée qu'on puise s'approprier des droits d'auteurs sur quelque chose qui est dans le domaine public. Ce qui m'inquiète encore plus c'est l'amalgame entre domaine public, libre de droits, musique libre, musique gratuite, libre de droits.
Exemple: un éditeur qui a déjà tenté de sévir pour fermer un site web canadien "corrige des incohérences de doigté et de phrasé" dans les partoches qu'il édite, lorsque c'est dansl e Domaine Public, sans préciser l'ampleur de la correction. Ce qui fait que la partoche de musique médiévale est copyrightée.
Autre truc tout con: c'est orthographié "clef", tu corrige en "clé", c'est une traduction du vieux français vers le français moderne.
Bref, des procédés pitoyables
Pour finaliser: (*)En cas de procès, je précise que "travailler le texte", c'est un travail d'interprétation, et j'oublie de préciser que Alfred Jarry c'est dans le Domaine Public sur le site internet où je publie, le tour est joué.
En revanche, en étant honnête, je crédite tout autrement:
sur la page des paroles:
avec la chanson
Gros bâtard...
Non seulement c'est du vol caractérisé, mais cela a des conséquences désastreuses sur l'environnement, leur exploitation déviant voire asséchant des cours d'eau.
Dés lors, outre la volonté manifeste de nuire sur le plan écologique, acheter de l'eau en bouteilles devrait être considérer comme du recel.
Enfin voilà ce à quoi tout ça me fait penser.
Voici les info trouvées :
Registrant:
Les Editions Idees-Forces
3 1/2 St-Etienne
Gatineau, Quebec J8X1H3
Canada
Registered through: GoDaddy.com, Inc. (http://www.godaddy.com)
Domain Name: GRAND-LIVRE-DU-EBOOK.COM
Created on: 21-Sep-06
Expires on: 21-Sep-09
Last Updated on: 22-Sep-08
Administrative Contact:
Eric, Vinter domains@pages-web.com
Pages-Web.com
3500 Pl. Joseph N. Drapeau
#302
Montreal, Quebec H1X 3J1
Canada
5145240654 Fax -- 5145240654
Technical Contact:
Eric, Vinter domains@pages-web.com
Pages-Web.com
3500 Pl. Joseph N. Drapeau
#302
Montreal, Quebec H1X 3J1
Canada
5145240654 Fax -- 5145240654
Domain servers in listed order:
DNS3.PAGES-WEB.COM
DNS4.PAGES-WEB.COM
Registry Status: clientDeleteProhibited
Registry Status: clientRenewProhibited
Registry Status: clientTransferProhibited
Registry Status: clientUpdateProhibited
http://www.musiquelibrededroits.com/
Est-ce que ces gens sont fous ?
Et j'ai calculé au passage qu'un synthé d'entrée de gamme serait vite rentabilisé à ce tarif.
Au passage, je précise que dans la notice de ce synthé, il y avait un avis de droits d'auteurs qui interdisait la copie des sons, et il n'était écrit nulle part sur l'emballage ou dans la notice ou sur le bon de garantie qu'il s'agissait d'un instrument. Leur service juridique, après que j'aie beaucoup insisté quand même, a bien voulu confirmer que c'est un instrument, et pas simplement un support enregistré comme un CD. Mais à ma question "ext-ce que j'ai le droit de publier les morceaux faisant appel au xxxx sous ces licences?" avec des iens vers la CC by-nc-sa, et la licence art libre. Réponse: "les morceaux que vous enregistrez avec cet instrument sont totalement libres de droit." Encore un service juridique incapable de lire un contrat et qui croit que ça peut être libre de tous droits.
Je ne cite pas la marque, parce que leur courrier, lui, n'est pas libre de tous droits, il doit rester secret. :!: