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L'hybride, musique libre éditée par un sociétaire sacem

Retour d'expérience :

Nous avons contacté pour Artischaud "primeur" qui se tiendra en mars le groupe XALIMA.

Tous leurs morceaux sont originales, sous licence libre , et aucun des musiciens n'est à la SACEM.

A priori pas de souci pour des concerts sous licence libre. Ils interprètent sans que l'éditeur ne puisse faire valoir quelques contribution a leur prestation.

Par contre, ils apparaissent dans le catalogue SACEM parce que leur éditeur est sociétaire SACEM.
Leurs titres ont d'ailleurs été retirés de Dogmazic. C'est notre seul moyen de vérification ; La SACEM refusant de collaborer. Ils sont sur Boxson....j'm'en vais faire un mail à notre polo national.

Nous sommes dans le cas de l'hybride. L'art est un langage qui bégaye avec ces lois inadaptées et ses exclusivités dépassées.
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Réponses

  • ce cas de figure est précisément une des situations que nous voulons aborder avec le syndicat d'auteur en gestation. (syndicat-solo.fr)
    la situation, qui perdure, sans justification, de monopole de fait de la Sacem, de domination écrasante d'un modèle qui fait que tout est soumis à l'appartenance à la Sacem, oblige les musiciens à passer par là, même contre leur volonté.

    "tant qu'il n'y a pas d'alternatives fiables", il y a une sorte d'impossibilité pour les musiciens qui ont choisi les licences libres (et donc la gestion individuelle de leurs droits), à maintenir et faire prévaloir leur choix, relevant de leur liberté souveraine et de leur droit, contre les exigences injustifiables de producteurs, ou pourvoyeurs de subventions ou gestionnaires de salles ou de circuits de diffusion d'appartenir à la sacem : c'est le vieux monde cela, il n'existe plus, depuis au moins 2000, date d'apparition des licences libres (2000, la LAL, 2002, les CC) : c'est précisément à cela que nous travaillons, et nous sommes en train de construire une "alternative", mais avec contre nous ce poids du système dominant.

    celà étant il y a déjà par exemple des labels/éditeurs, qui travaillaient uniquement avec des musiciens sacem (les licences libres n'existaient pas) mais maintenant travaillent aussi avec des musiciens sous licence libre, les éditent, diffusent, vendent leurs cds en ligne et dans des magasins, ont par exemple un contrat avec le distributeur La baleine, qui distribue donc des cd sous licence libre sans exiger appartenance à la sacem, cds qui sont gravés sans payer la sdrm, et qu'on trouve en vente à la fnoc, ou dans d'autres grosses structures du système dominant.

    la situation dans laquelle se trouve un groupe comme xalima par exemple, dépend de tout cela.
    notre but est justement de faire reconnaître publiquement, légalement, et que cela soit accepté par tous les acteurs du monde de la musique, la possibilité de choisir la gestion individuelle et les licences libres, sans en pâtir concrètement parce que le système des subventions, des résidences, oblige - contre la volonté des musiciens, contre leur liberté et contre leurs droits - à choisir la sacem, que les salles de concerts exigent la même chose etc.
    le but du syndicat évoqué est précisément de travailler sur tout ça, et faire que la liberté des musiciens soit respectée et non pas bafouée.
  • il serait intéressant peut-être de créer un wiki noir, qui permettrait de regrouper électroniquement et le plus exhaustivement, des cas concrets comme celui-ci afin de sensibiliser plus amplement sur le sujet..
  • je comprends pas :
    Par contre, ils apparaissent dans le catalogue SACEM parce que leur éditeur est sociétaire SACEM.
    ??
    un éditeur est affilié eventuellement à un syndicat d'éditeur/producteur
    mais à la sacem ??

    effectivement, la souveraineté conférée par le droit à l'auteur est complètement niée si leur catalogue est à la sacem contre leur volonté

    bon après
    y'a quand même un truc qu'on peut faire :
    éduquer les artistes pour qu'ils sachent défendre leurs droits devant leurs "éditeurs" ou autres producteurs

    qu'il y ait des éditeurs qui ne travaillent qu'avec des musiciens sacem, par contre, ça me gène pas particulièrement (même si ça me parait profondément stupide mais bon) , c'est leur problème, c'est des boites privées, c'est leur fric, elles font ce qu'elles veulent
    rien n'oblige un artiste à signer sur un label en particulier*
    (NB : je sais bien que certains vont se pointer en pleurant : mais dana, il y a des offres que tu ne peux pas refuser.. ce à quoi je répondrais : ben si on peut refuser, il suffit de dire non, fuck off)

    dans le cas que tu cites, je dirais que c'est surtout au groupe XALIMA de faire valoir leur volonté, en s'appuyant sur le droit : or là, il y a manifestement une absurdité, puisque si ils ont choisis les LD, ils n'ont rien à faire dans le catalogue sacem
    que leur éditeur soit à la sacem (et olà je comprends pas ce qu'un éditeur peut foutre à la sacem ??? ou ailleurs ça ne devrait rien changer du tout (je les verrais plutôt à la http://www.disqueenfrance.com/snep/default.asp SNEP ou à la SCPP http://www.scpp.fr/SCPP/Home/LASCPP/Adressesutiles/tabid/239/Default.aspx, ça me semble plus logique)

    donc faire respecter le droit d'abord et avant tout
  • euh... oui mais le E de SACEM veut bien dire Editeur, non ? Je suis allée faire un tour sur le site de la sACEM et OUI les éditeurs peuvent adhérer:
    sacem écrit:
    Vous êtes, chaque année, plus de 7300 auteurs, compositeurs et éditeurs à adhérer à la Sacem. Plus de 480 000 œuvres nouvelles françaises et étrangères sont déclarées annuellement par les auteurs, compositeurs et éditeurs.
    .

    Trouvé sur la page Editeurs justement...

    AMHA ce cas est similaire à celui où il y a des co-auteurs et que l'un d'eux est sacem donc les oeuvres ne peuvent pas être sous LO...
  • euh... oui mais le E de SACEM veut bien dire Editeur, non ? Je suis allée faire un tour sur le site de la sACEM et OUI les éditeurs peuvent adhérer:

    sacem a écrit:
    Vous êtes, chaque année, plus de 7300 auteurs, compositeurs et éditeurs à adhérer à la Sacem. Plus de 480 000 œuvres nouvelles françaises et étrangères sont déclarées annuellement par les auteurs, compositeurs et éditeurs.
    .


    Trouvé sur la page Editeurs justement...

    AMHA ce cas est similaire à celui où il y a des co-auteurs et que l'un d'eux est sacem donc les oeuvres ne peuvent pas être sous LO...

    ha ok
    bon ben xalima ils se sont fait nické tout cru voilà
    et pis franchement, qui a besoin d'un éditeur aujourd'hui, on se demande..
    (j'aimerais bien savoir ce qu'a fait l'editeur en question pour mériter ce co-autariat)

    enfin bon comme le disait eisse :
    A priori pas de souci pour des concerts sous licence libre. Ils interprètent sans que l'éditeur ne puisse faire valoir quelques contribution a leur prestation.
    c'est déjà ça
  • dana écrit:

    enfin bon comme le disait eisse :
    A priori pas de souci pour des concerts sous licence libre. Ils interprètent sans que l'éditeur ne puisse faire valoir quelques contribution a leur prestation.
    c'est déjà ça

    Ah béh du coup moi j'ai comme un doute...(un gros doute)
  • les drots d'interprétations ne reviennent pas à l'éditeur, mais les droits d'auteur, oui.

    Ils ne doivent interpréter que des musiques qui ne concernent pas leur éditeur de près ou de loin, donc a priori pas de eux.
  • je continue à pas piger
    y'a quand même des gens qui ont le chic pour se mettre dans de sacrés bordels
    bon
    on s'attend, enfin je m'attends (naïvement probablement) à ce qu'un auteur qui fasse le choix d'une licence libre soit particulièrement vigilant au moment de signer un contrat, et a fortiori un contrat d'édition
    s'il a choisi les licences libres en effet, il se pourrait que ce soit précisément pour affirmer sa méfiance envers le buisness, le pouvoir des intermédiaires, des médiateurs de tous poils, enfin bref les innombrables péquins requins qui attendent avec avidité de se faire des thunes sur la musique de l'auteur en question
    il se peut aussi qu'il ait choisi les licences libres en espérant favoriser l'accès de ses oeuvres au public, de manière à ce que ledit public ne soit pas emmerdé à lacher des thunes ou se sentir menacé de la prison ou pire quand il écoute les dites oeuvres
    bon
    ben là les mecs
    1° ils choisissent les LLD
    et 2° ils se font sodomiser à sec dans la foulée
    (je caricature, je sais pas comment ça s'est passé, ils raconteront s'ils le souhaitent, mais j'imagine qu'il ya des artistes qui sont dans le cas de figure caricatural que je décris)
    enfin
    moi je comprends pas
    c'est quoi le pb ?
    ils se sont fait séduire par un bisnessman ?
    ils se sont dits qu'ils pourraient avoir à la fois le beurre (la licence libre et toutes les connotations sympathiques qui y sont attachées ) et l'argent du beurre (l'aide inestimable, artistique et financière que leur apporte, je l'espère (parce que sinon c'est du délire) l'éditeur en question )?
    ils ont rien pané et se sont faits eu par ignorance (autrement dit ils ont signé sans lire le contrat, ce qui là me semble-t-il est une preuve de stupidité ou alors il y a eu un pb de langage, une traduction erronée ? ça arrive souvent dans les contrats avec des éditeurs étrangers à la langue de l'artiste)

    bref
    on n'a pas finin d'entendre des histoires comme ça vu au train où vont les choses
  • je partage en effet ton interrogation dana, ca rend perplexe en effet de faire a priori* un choix réfléchi de gestion individuel et qui après font des choix a priori* moins réfléchis..

    * à mon avis est bien sûr a priori, je ne pense pas que ce soit un choix si réfléchi que ça, mais plutôt un choix "d'opportunisme", du genre je fais du libre pour commencer et après je fais du bizz, non ?

    oh là la mais je fais de la diffamation, là c'est sûr je vais finir en taule, déjà que j'ai des bouquins pas très clair chez moi.. milles excuses, je n'ai pas voulu dire que.. enfin je suis désolé

    sinon, je suis allez écouté (vous l'avez tous fait j'espère ?):
    http://www.boxson.net/groupe/groupe-xalima

    Je ne suis pas super fan, bien que techniquement, il n'y a rien à redire (mais bon c'est pas le seul critère quand même, on est pas sur une plateforme de jazz ?)
  • petite précision pour la clarté et à propos de cette riche discussion
    la situation n'est pas celle d'un groupe voulant commencer par se faire connaître dans le libre et après fiare du biz, mais plutôt celle d'un groupe voulant être sous licence libre et acceptant pour un cd les conditions du producteur, donc enregistrement à la Sacem, avec un auteur et un arrangeur, pour produire le cd, sans avoir je crains bien vu les conséquences sur tout la gestion de tout le reste des droits... (reproduction, représentation etc..).
    je laisse xalima préciser au besoin leur situation exacte, mais ça relève plutôt de ce cas de figure.

    et donc, ne vous lancez pas dans telle ou telle interpŕetaiton de manière trop radicale à coup de jugements définitifs, ça ne servirait que peu. ;)
  • @ sonic non j'avoue j'ai pas écouté surtout à cause de leur myspace qui fait peuuuuur et surtout mégalourdingue...tout comme leur skyblog (pas eu envie d'aller plus loin)
    (j'avais pas vu le boxson)
  • @ bituur : oui c'est un peu ce que je pense, je crois qu'ils se sont fait eu (comme on dit chez moi) quoiqu'il en soit, l'intrevention des intéressés sera toujours la meilleure des explications.
  • tu les connais bituur ?
    bon alors admettons que
    ou bien :
    1. ls se sont fait séduire par un bisnessman ?
    ou bien :
    2.
    ils ont rien pané et se sont faits eu par ignorance (autrement dit ils ont signé sans lire le contrat, ce qui là me semble-t-il est une preuve de stupidité ou alors il y a eu un pb de langage, une traduction erronée ? ça arrive souvent dans les contrats avec des éditeurs étrangers à la langue de l'artiste)
  • Comme vous, je me demande bien ce qu'est un éditeur. Aussi j'ai été faire un tour du côté de leur chambre syndicale pour tenter, je dis bien tenter de comprendre. En gros et pour résumer, c'est un reliquat de l'époque où la musique était seulement écrite. son rôle est grosso modo celui d'un vendeur d'aspirateurs à qui on a cédé les droits d'exploitation de son oeuvre dans le but de faire chacun son métier. Le musicien compose, l'éditeur trouve les marchés. C'est donc un intermédiaire supplémentaire comme aime bien en fabriquer l'industrie de l'amusement. Un truc qui va disparaître.
    Dans la musique sous licence ouverte, ça n'a simplement aucun intérêt puisqu'on est dans la gestion de droit individuelle.
    la gestion individuelle de l’éditeur étant l’instrument permettant à la gestion collective des sociétés de perception de droits d’auteur de prendre toute son ampleur dans le contexte du XXIè siècle.

    En gros, ce sont des ennemis des LO.

    Le groupe dont on parle dans ce fil est donc bien à la Sacem par l'intermédiaire de son éditeur puisque lui y est et qu'il ont signé une contrat cédant leurs droits de propriété de leur musique. Donc si j'ai tout compris, en tant que musicien en LO, ils ne touchent rien des droits relevés par la Sacem, c'est leur éditeur. C'est fort ce truc. J'espère qu'ils l'ont bien négocié leur contrat.

    Lien vers l'explication romantique de ce qu'est un éditeur selon leur syndi caca :
    http://www.csdem.org/spip.php?article6
  • yza écrit:
    dana écrit:

    enfin bon comme le disait eisse :
    A priori pas de souci pour des concerts sous licence libre. Ils interprètent sans que l'éditeur ne puisse faire valoir quelques contribution a leur prestation.
    c'est déjà ça

    Ah béh du coup moi j'ai comme un doute...(un gros doute)

    Tu as raison yza
    si le morceau n'apparaissait sur catel qu'au titre de l'édition cela ne poserait pas de souci
    mais à cette heure ou j'avai lancé le poste, bituur ne m'avait pas encore fait remarquer que "auteur et compositeur" était inscrit.
    et là bah je sais pas si xalima se sont fait "bip" mais si oui l'éditeur serait un sacré "bip", mais le morceau est sacem pour l'ensemble des droits et ayant-droits.
  • Pour le cas de xalima,

    il faut tout revenir à une certaine proportion.

    J'ai discuté un peu avec un des musiciens ; cet éditeur est un ami et ils lui font confiance.

    savoir l'utilité de cet editeur :

    Je crois que c'est plus un producteur puisqu'il y a la notion de réalisation et du financement d'un phonogramme et de son enregistrement. Etre editeur n'est il pas un moyen de choper les redevances? j'en sais rien.

    La musique de Xalima est riche et il clair que ce sont de sacré musiciens. Peut etre l'enregistrement d'une telle formation nécessite des moyens et que leur choix ne put être l'auto production.
    Comme dit clairement ce membre du groupe, il va bien falloir trouver un moyen clair pour que des artistes, libres ou pas, puissent faire des projets artistiques avec des éditeurs quels qu'ils soient. et a çà on peut pas lui reprocher la réflexion puisque xalima essaye tout simplement de développer sa musique.

    Le souci c'est que sa dépend plus de la sacem et de son exclusivité que "nous".

    Bon j'ouvre un poste au sujet du collectif SOLO (syndicat pour les œuvres sous licence ouverte) que l'on propose aux artistes de créer.

    Nombres de posts récents montrent la nécessité d'un vital regroupement d'intérêt.

    Vous êtes artistes, exprimez vous et que l'on fasse un putain de truc pour nous donner des moyens d'etre représenter, d'avoir des outils et de peser dans la balance.

    Xalima et tant d'autres en ont clairement besoin.

    didier
  • eisse a écrit :
    La musique de Xalima est riche et il clair que ce sont de sacré musiciens. Peut etre l'enregistrement d'une telle formation nécessite des moyens et que leur choix ne put être l'auto production.
    Comme dit clairement ce membre du groupe, il va bien falloir trouver un moyen clair pour que des artistes, libres ou pas, puissent faire des projets artistiques avec des éditeurs quels qu'ils soient. et a çà on peut pas lui reprocher la réflexion puisque xalima essaye tout simplement de développer sa musique.

    je comprends pas ce que veut cet artiste
    je veux dire, il y a des tas de gens qui font des projets artistiques, libres ou pas, et qui utilisent selon leurs besoins ou leur ambition les services de maisons de disques, d'agent artistique, de manager, de producteur, d'éditeur, de tourneur etc.. ou les services de rien du tout d'ailleurs
    m'enfin, ça se fait, il n'y a jamais eu autant de musiques produites (et quan d je dis produites !! écoutez le son de n'importe quelle démo maintenant, c'est hallucinant par rapport à ce qu'on vivait il y a dix ans, ça fait pas de meilleures musiques mais bon)
    je ne comprends pas ce que signifie un "moyen clair"

    de mon point de vue, il y a des contrats, qui supposent qu'on les lisent avant de les signer
    on peut passer un coup de fil à l'irma ou demander sur dogma avant de signer quoi que ce soit
    bref
    et ce n'est pas nouveau que des mecs se fassent exploiter par le bisness
    ça existe depuis que la musique écrite existe, les ptits gars qui au XVIIIème se sont révoltés contre le sort qui leur était fait en tant qu'écrivain, puis plus tard musiciens, ont créé le droit d'auteur à cette fin

    mais on dira ce qu'on voudra, le droit ne fait pas tout
    encore faut-il lire les contrats, réfléchir 5 minutes à ce qu'on signe



    Bon j'ouvre un poste au sujet du collectif SOLO (syndicat pour les œuvres sous licence ouverte) que l'on propose aux artistes de créer.

    Nombres de posts récents montrent la nécessité d'un vital regroupement d'intérêt.

    Vous êtes artistes, exprimez vous et que l'on fasse un putain de truc pour nous donner des moyens d'etre représenter, d'avoir des outils et de peser dans la balance.
    juste une remarque incidente : comme les gens de solo ont pu le noter, enfin ceux qui me conaissent, je n'interviens absolument pas dans les discussions du futur syndicat, pour la raison que je suis extrêmement méfiant à l'égard d'une structure de ce type
    mais j'observe en lisant la liste de diffusion par exemple

    bon j'ai exposé mes idées sur ce que je crois bon pour la culture dans ce pays (c'est-à-dire grosso modo une libéralisation complète des choses, la non-intervention de l'état, et surtout le non-empêchement des volontés d'artistes - aussi bien celle de se faire sodomiser à sec que d'adopter des licences libres.. on trouve son plaisir où on peut hein).. ce qui semble très très eloigné des vues du syndicat :)
  • Dana,

    il y a toujours un besoin vital. Je crois que tu ne peux pas dire le contraire.
    Ce besoin n'est pas effectif originellement car l'art n'a pas besoin de tout cela pour s'exprimer

    Mais est force est de constater que que les lois et les lobbies nous demande aujourd"hui d'installer un rapport de force.

    alors nous allons tente cela ; et quand je dis nous c'est les artistes. L'éthique sera son tuteur sois en sure ; et c'est dommage que tu ne sois pas a nos coté pour justement l'inspirer. Je respecte toutefois tes vues et espère pouvoir te convaincre de nous epauler.

    didier
  • je suis dur mais enfin quoi..
    un groupe veut gagner en notoriété, il considère que sa musique mérite plus d'investissements en terme de temps, d'argent, de salaires, de moyens (clairs ou pas :)
    bon c'est son droit, tant mieux
    après il va forcément chercher là où se trouve le temps, le fric, les moyens (clairs ou pas)
    y'a un moment où ça risque de ne plus être compatible avec les licences libres (au niveau du droit ou au niveau de l'esprit, ou les deux)
    ben voilà
    c'est comme ça

    ce qui m'insupporte mais c'est pas nouveau et je parle pas forcément de Xalima que je connais pas :
    On fait comme si aux artistes parce qu'ils sont "artistes" devrait être dû quelque chose
    parce qu'un guss fait de la musique, alors il devrait mériter un certain salaire, ou certains moyens pour développer ses projets, avoir en plus de la reconnaissance non seulement du public mais des pouvoirs publics voire du marché, etc etc
    mais mon dieu
    y'a des milliers et des milliers de zigues qui s'agitent sur un marché hyper concurrentiel là
    tous les mecs veulent la même chose, développer leur musique, être reconnus, etc
    et ça se traduit comment ?? ben faut appeler un chat un chat.. ça se traduit par gagner par un moyen ou un autre des thunes
    que ces thunes soient considérées comme un moyen ou une fin je m'en tape
    à l'arrivée ça revient exactement au même


    OR
    OR
    je sais pas si vous avez noté
    mais on est en crise
    je parle pas des banques, je parle des revenus des gens, d'une majorité écrasante de la population qui n'a quasiment plus une thune à consacrer à la consommation culturelle
    la crise du disque à n'a rien à voir avec le piratage, ça a à voir avec l'appauvrissement des gens
    quand j'avais 25 ans (il y a 15 ans), avec sensiblement les mêmes revenus qu'aujourd'hui, je consacrais environ 50% de mon salaire au loyer et aux charges et à la bouffe etc, le reste globabement c'était pour le fun, la culture, les livres, style 10 bouquins et 5 scuds par mois + les concerts les voyages etc
    bon après j'ai connu le rmi ok, mais depuis que je gagne à nouveau des sous, ben en fin de mois il me reste pas grand chose (ce qui est chouette, parce que ça veut dire : quelque chose, alors que la plupart des gens qui bossent au smic, il leur reste moins que rien)

    c'est pôur ça que je dis et je le redis :
    le pb, ce n'est pas le statut ou la misère des artistes
    c'est la misère croissante, l'appauvrissement des gens qu travaillent ou pas
    si on veut défendre les artistes, défendons d'abord les gens en général
    ce qui vous donne une idée de la manière dont je considère aussi bien les petits problèmes de groupes comme XALIMA ou l'objet du syndicat solo à ce que j'en ai compris
    trouver un moyen clair pour que des artistes, libres ou pas, puissent faire des projets artistiques avec des éditeurs quels qu'ils soient. et a çà on peut pas lui reprocher la réflexion puisque xalima essaye tout simplement de développer sa musique.

    mais bordel tout le monde veut ça*
    et y'aura pas assez de thunes pour tout le monde c'est comme ça

    créons plutôt un revenu minimum décent et universel (dont les artistes bénéficieront comme n'importe quel individu, les gens des cités, des montagnes et des océans)
    ou augmentons les salaires, les aides sociales, relevons les à des niveaux décents
    et après, vous verrez si les artistes n'en profiteront pas

    et puis
    la plupart des trucs qu'on écoute là, ce sera oublié totalement dans 2 ans
    de la poussière
  • dana écrit:
    rien n'oblige un artiste à signer sur un label en particulier*
    (NB : je sais bien que certains vont se pointer en pleurant : mais dana, il y a des offres que tu ne peux pas refuser.. ce à quoi je répondrais : ben si on peut refuser, il suffit de dire non, fuck off)

    ben clair, fuck off, tous les extrêmistes ou sectaires ne s'expriment pas toujours, mais il y en a bien plus je crois que les mêmes quelques péquins qui sévicent en ces lieux.
    arrivé à un moment il faut être cohérent, et revoir ou revisiter ses prétentions.
    le problème de l'époque actuelle c'est qu'elle conforte l'exacerbation des egos.

    peut-être est-ce du à une certaine vision de la scène, chez les artistes, vision qui nécessite une certaine programmation, des bornements temporels afin de pouvoir rencontrer un public. Etant musicien plutôt intimiste, voir sectaire (c'est selon), cette vision me paraît pour le moins absurde. Comme la notion quantitative, l'affluence des pélos pour assister (à) la représentation.

    On s'occupe bien plus de nos jours de ces petites considérations, que de la musique finalement.

    alors bon, il ne faudrait pas s'étonner. On coupe au plus cours pour répondre à nos besoins, à nos priorités. Et comme dit, on a les priorités qu'on veut, et les emmerdes qui vont avec.

    mais au delà de ça, ce que je trouve curieux, finalement - même si la logique ne m'étonnes guères -, c'est que le chemin doré se révèle des plus contraignants.

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