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Fouilles aux entrées des concerts ?

novembre -1 modifié dans Economie de la musique
On peut penser cela comme totalement irréaliste... mais ...
http://www.irma.asso.fr/La-scene-grand-oubliee-du

ou comment étendre l'Hadopi au profit d'autres...

Réponses

  • Dix-sept organisations professionnelles du spectacle vivant ont signé un communiqué où ils estiment que les producteurs de spectacles, déjà ignorés de la loi de 1985 sur les droits voisins, sont à nouveau les grands oubliés de la loi Création et Internet en cours d’adoption.
    Il sont déja vu à quoi ressemble une captation du spectacle vivant diffusée sur le net ?
    Le plus important aujourd'hui c'est de surtout ne pas être oublié par la loi. Surtout ne pas réfléchir oou avoir une idée qui sorte du lot, surtout pas, oh que non, non, non, non , non, non :D
  • Pour pérenniser les entreprises et les emplois, il est urgent de compléter le code de la propriété intellectuelle par l’introduction d’un droit voisin du droit d’auteur au profit du producteur de spectacles afin que ce dernier bénéficie, notamment, du dispositif HADOPI.

    Le "notamment" est une charmante litote.
    Heureusement, on sait bien que les producteurs disposant d'un droit voisin du droit d'auteur n'en useraient que pour lutter contre la captation sauvage, et pas du tout pour capter des brouzoufs en plus à travers un quelconque organisme de gestion collectif…
    A quand des droits voisins pour la billeterie de la fnac ?
  • C'est une excellente idée, pleine de bon sens (et de bons sentiments), mais je pense qu'il faudrait aller encore plus loin et créer un appareil ultra-sophistiqué qui pourra "fouiller" ce que nos oreilles ou yeux ont perçus dernièrement et vérifier par la suite que nous avions bien acheté un exemplaire ultra-perso (qui ne se partage absolument pas) des "produits" artistiques en question...
    :?
  • au-delà de la rigolade
    ça montre à mon avis au moins deux choses (ou peut-être dix) :
    1° le Code la propriété intellectuelle est vraiment un lieu super cool
    après les producteurs, les interprètes, les créateurs de bases de données, les éditeurs, etc
    ben pourquoi pas les producteurs de spectacle !!
    en effet ces derniers sont
    "aujourd’hui les seuls producteurs-initiateurs de biens culturels à ne pas être en mesure de protéger le fruit de leur savoir-faire et de leurs investissements financiers."

    je vous rappelle que je milite pour un CPI réservé aux auteurs
    et rien qu'à eux
    tous ces kékés ces techniciens, ces managers, ces médiateurs, qu'ils aillent récupérer des thunes autrement, ou qu'ils écrivent des chansons plutôt que de pourrir le CPI avec leur délire narcissique de se faire reconnaître comme rouage essentiel de la création

    je hais ce que le CPI est devenu

    2° c'est vraiment de purs connards de mes deux
    (pour qui connaît le monde des gros productzeurs de spectacles, ça étonnera pas)
    on va citer la liste des signataires tiens parce qu'il y a là dedans des gens que je suis tout à fait heureux de pouvoir citer :
    Co-signataires du présent communiqué :

    PRODISS (Syndicat des producteurs, diffuseurs et salles de spectacles de musiques actuelles)

    SDTP (Syndicat des Directeurs de Théâtres Privés)

    CSCAD (Chambre syndicale des cabarets artistiques, salles et lieux de spectacles vivants, bars d’ambiance, variétés, jazz, chansons et discothèques de France)

    SCC (Syndicat du Cirque de Création)

    SNES (Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles)

    PROFEVIS (Syndicat des Ensemble Professionnels Vocaux et Instrumentaux Spécialisés)

    SYNOLYR (Syndicat National des Orchestres et des théâtres lyriques subventionnés de droit privé)

    UFISC (Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles)

    LA FEDERATION (Association Professionnelle des Arts de la Rue)


    FEDUROK (Fédération nationale de Lieux de Musiques Amplifiées/Actuelles)


    SYNAVI (Syndicat National des Arts Vivants)

    FSJ (Fédération des Scènes de Jazz et de Musiques Improvisées)

    CHAINON - FNTAV (Fédération Nationale des Nouveaux Territoires des Arts Vivants)

    ACTES-IF (Réseau solidaire de lieux culturels franciliens)

    RIF (Confédération des réseaux départementaux de lieux de musiques actuelles/amplifiées en Ile-de-France)

    SMA (Syndicat national des petites et moyennes Structures non lucratives de Musiques Actuelles)

    ZONE FRANCHE (Le réseau des musiques du monde)

    ça vous amuse pas vous de voir la fedurock et la federation dans ce lot ,?

    bon tant qu'on y est et rien que pour leur mettre la honte citons la déclaration quand même :
    CREATION ET INTERNET :
    LA SCENE, GRANDE OUBLIEE DU DISPOSITIF HADOPI

    Le 15 décembre 2008

    Voté par le Sénat le 30 octobre 2008 et prochainement examiné par l’Assemblée nationale, le projet de loi Création et Internet institue un dispositif de riposte graduée de lutte contre la piraterie des œuvres culturelles sur Internet au bénéfice des industries de l’audiovisuel et du disque.

    Oubliés du dispositif, les producteurs de spectacles vivants de l’ensemble des disciplines artistiques alertent les parlementaires et le gouvernement sur la nécessité de lutter contre les captations sauvages de concerts, de one-man shows, de comédies musicales, de représentations théâtrales, de spectacles de danse, de cirque, de cabaret…

    Le texte en discussion bénéficie, en effet, aux seuls titulaires de droits, à l’exclusion des producteurs de spectacles vivants, ignorés de la loi de 1985 réformant le droit d’auteur et de la loi DADVSI de 2006.

    Dans l’impossibilité d’autoriser ou d’interdire les captations de leurs productions et de bénéficier de la loi anti-piraterie, ces acteurs sont aujourd’hui les seuls producteurs-initiateurs de biens culturels à ne pas être en mesure de protéger le fruit de leur savoir-faire et de leurs investissements financiers.

    La reconnaissance du rôle décisif du producteur de spectacles, le développement de nouveaux talents, le maintien d’une vraie diversité culturelle passent par la protection du spectacle et de sa captation particulièrement prisée par les opérateurs de téléphonie, les fournisseurs d’accès à Internet, les chaînes de télévision spécialisées… mais aussi par les contrefacteurs !

    Pour pérenniser les entreprises et les emplois, il est urgent de compléter le code de la propriété intellectuelle par l’introduction d’un droit voisin du droit d’auteur au profit du producteur de spectacles afin que ce dernier bénéficie, notamment, du dispositif HADOPI.

    Cette protection légale permettra, en outre, le développement d’une offre culturelle accessible à tous.

    là on mesure l'écart qu'il y a entre nous et le monde des professionnels de la musique
    faut vraiment se barrer de là
  • c'est n'importe quoi.
    après faudra la fouille à l'entrée de chez soi, pour être sûr que pas de captation de spectacles vivants diffusés à la télé (expression un peu faisandée, vu que le spectacle vivant, passant dans l'oeil du catoblépas, est plutôt un peu mort, mais bon... ;)
  • bientôt le mec qui fait le son de ton concert derrière sa table de mix, aussi bien celui fait les retours que celui qui bosse pour la façade, vont vouloir toucher des droits d'auteur quand tu joues
    c'est pathétique
    mais comme ils disent, en 1985, les droits voisins faisaient la part belle au zigue qui chante la chanson que tu as écrite et qui s'en réclame (pour une part) l'auteur du fait qu'il y fout ses cordes vocales, et bien sûr les producteurs, qui évidemment, en refilant des thunes pour la fabrication de l'album méritent d'être considérés comme auteur
    le mal je vous les dis a été fait en 1985 (du coup les abrutis de technciens du spectacle et autres professionnels du spectacle vivant, dont la plupart sont subventionnés jusqu'à la moëlle soit dit en passant, enfin en tous cas les signataires de ce délirant texte, on peut comprendre qu'ils râlent de n'être pas eux aussi considérés comme des AUTEURS)
    je l'ai dit 100 fois mais ça vaut le coup d'être répété
    tiens si je montais un syndicat, je militerai carrément pour l'abolition des doits voisins y compris les droits des interprètes (sans parler des créateurs de base de données :)


    évidemment ne sont pas représentés dans les signataires de ce truc débile, les milliers d'assos et bars qui font des concerts
    et à qui une telle idée n'aurait jamais traversé l'esprit

    encore une fois, ce sont les boîtes les plus fortunés, hyper subventionnées, qui veulent encore plus de pognon
    moi je dis, boycottons ces salles avec une mentalité aussi pourrie
    par exemple :
    http://www.la-fedurok.org/accueil.php
    http://maps.google.com/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&msa=0&msid=105234807167067415819.0000011203e55c12d434e&ll=46.920255,2.768555&spn=10.837751,19.248047&t=h&z=6
  • Ouaih...je suis technicien dans des grosses structures spectacles à l'occasion, et là, moi même ça me fait vomir ou dégueuler...
    quant tu sais qu'en plus ils font tout pour ne pas avoir à payer la sacem et les droits aux artistes sacem qui passent chez eux ...ils aimeraient qu'on leurs présente pas le papier jaune sacem en général...
    Et qu'ils touchent des sub des collectivités pour faire de l'emergence artistique normalement avec des groupes pas connus, mais ne le font que pour 20% de leur programme en général...
    Bref, ils vont réussir à tout foutre en l'air bein tant mieux au fond...
    On ira voir des concerts live de stars, en 3D retransmis en temps réel via le net, dans les salles de cinéma bientôt, pour 7 euros...avec du pop corne et sans bière bien sûr... :evil:
  • marco écrit :
    je suis technicien dans des grosses structures spectacles ...
    ha ben voilà un témoignage que j'attendais
    j'ai quand même du mal à croire que les techniciens dans ces boîtes là (par exemple celles qui sont listées dans le lien ci-dessus sous le signifiant Fedurock) aient émis l'idée saugrenue d'être reconnu$s en tant qu'auteur dans le processus de création ou de production, sous le prétexte qu'ils font le son de concerts susceptibles d'être enregistrés par les mélomanes ??
    enfin peut-être que tu as des collègues "qui s'y croivent"
    qu'ont pris la grosse tête parce qu'ils font du "bon son"

    faut bien voir une chose quand même
    sans les créateurs et les artistes, tous les gens qui travaillent là autour des musiques actuelles, les labels, les médiateurs en tous genres, les agents, les conseillers, les formateurs d'artistes en voie de professionalisation, à l'irma, dans les salles subventionnées ou pas, dans les journaux spécialisés, au ministère du cul, les experts de la culture djeunes, les experts qui juridisent sur hadopi, les techniciens de ce que vous voulez, etc etc etc
    ben tout ceux là ils deviennent quoi sans les créateurs hein ?
    que dalle
    zont plus de boulot
    alors ils font forts à demander à être reconnus comme auteur à la place des auteurs quand même
  • Je vois aussi une autre dérive dans le cas d'un droit voisin accordé aux producteurs de spectacle… Vous vous souvenez des projets d'"étiquetage des salles réservées à l'amateurat" dont il était question y'a quelques trimestres ?
    Accorder un droit voisin aux producteurs de spectacles me semble de la même veine. Mais de la même veine, version "discrimination positive" : ce ne sont plus les spectacles amateurs que l'on étiquette, mais les lieux de diffusion (oui, on sait que la majorité des salles sont productrices de leur programmation, ou au moins co-productrices) qui adhèrent, pour quelques poignées de dollars, à un système ne pouvant que les inciter à fermer leur porte aux artistes qui gèrent leurs droits différemment*.

    Finalement, les producteurs qui revendiquent des droits voisins s'inscrivent dans la démarche de reconnaissance exclusive d'une musique "en marché" au dépends du partage de la création. Admirons leur volonté de renforcer un genre de "ghetto de la professionnalisation" de la musique, étendue à toute la production vivante et aux lieux de diffusion.

    Faudrait leur réapprendre le potlatch à ces couillons.


    *Bah ouais, le cas échéant, les prods accepteraient-ils de gérer différemment leurs droits dans le cadre de la production d'artistes sous CC ??? Ou seraient-ils sociétaires d'un organisme collectif qui considère toute leur production future et à venir comme incluse dans leur mandat de gestion ? (included, par ex, la programmation d'un live de koko et les titres de sa playlist ?)
  • excellente remarque et rapprochement pola k
    j'y avais pensé aussi sans parvenir à formuler les choses
    la remise en cause de la loi sur le spectacle vivant aboutit aussi au renforcement des "institutions" de la musique (les salles subventionnées par les collectivités locales en charge des "musiques actuelles"), lesquelles sont en permanence menacées (financièrement)
    alors évidemment, les dites salles subventionnées vont nous tomber dessus si on s'en prend à leurs privilèges (en expliquant que sans elles c'est la fin de la création etc etc.. c'est fou à quel point la création est précaire si l'on écoute ceux qui en tirent profit.. alors qu'on n'a jamais créé aussi facilement qu'au début de ce millénaire)

    le problème de notre point de vue, c'est que ces mêmes salles et les idéologies ou mythologies sur lesquelles leur existence reposent (en gros le modèle de l'artiste selon Jack Lang premièrement, puis celui qu'a exposé Menger dans son étude prophétique sur l'artiste en travailleur), promulguent et pronent le :modèle de l' ARTISTE EN VOIE DE PROFESSIONNALISATION hors duquel il n'est point de salut
    il faut à tout prix lutter contre l'invasion des consciences par ce modèle
    parce que ça fait chier autant de stupidité et d'aveugement
  • dana écrit:
    alors qu'on n'a jamais créé aussi facilement qu'au début de ce millénaire)

    le problème de notre point de vue, c'est que ces mêmes salles et les idéologies ou mythologies sur lesquelles leur existence reposent (en gros le modèle de l'artiste selon Jack Lang premièrement, puis celui qu'a exposé Menger dans son étude prophétique sur l'artiste en travailleur), promulguent et pronent le :modèle de l' ARTISTE EN VOIE DE PROFESSIONNALISATION hors duquel il n'est point de salut
    il faut à tout prix lutter contre l'invasion des consciences par ce modèle
    parce que ça fait chier autant de stupidité et d'aveugement

    Oui je suis d'accord avec toi dana, mais tout l'enjeu n'est pas la possibilité de création, la plupart du temps invisible aux yeux de beaucoup de gens parce que peu connue et diffusée, mais sa représentation. C'est à mon sens l'enjeu principal. En se disant "propriétaire de droits sur les œuvres en co-prod", les grosses salles deviennent des passages obligatoires à toute création. Tout art n'est connu que parce qu'il est étudié, et représenté sinon il reste dans les voies (ou voix) de la tradition orale peu représentée, et peu visible en quelque sorte.

    La remarque de pola.k me fait penser à cet article que j'ai pu entrevoir sur le site de la ferarock :
    http://www.la-fedurok.org/rubrique.php?id_contenu=720

    Pas si loin du projet de loi stigmatisant les "amateurs" et en plein dans ton interrogation sur "l'artiste forcément en devenir de professionnalisation." (sous-entendu sinon ce n'est pas un artiste, mais un simple amateur du dimanche), tout comme une culture n'en est pas une parce que non visible, donc elle n'existe pas.
  • J'ai pas bien compris où tu veux en venir aysik :)
    si tu pouvais m'éclaircir un peu..

    sinon je me permets de copier le texte vers lequel pointe ton lien
    juste pour regrouper un peu, tout ça
    Les pratiques artistiques amateurs méritent un cadre réglementaire adapté
    Lundi 22 Septembre 2008

    Suite au communiqué du ministre de la culture et de la communication du 9 septembre dernier annonçant l'abandon de la piste législative concernant la réglementation des pratiques en amateurs, vous trouverez ci-joint, en réaction, un communiqué signé conjointement par les organisations suivantes : SMA, SNAM/CGT, SNACOPVA-CGC, FEDUROK, FSJ, PRODISS.
    Communiqué de presse:

    Les pratiques artistiques amateurs méritent un cadre réglementaire adapté


    Madame Christine Albanel, Ministre de la culture et de la communication estime « que la voie législative initialement privilégiée pour sécuriser les pratiques amateurs (pose) d’importantes difficultés et (n’est) plus adaptée à l’objectif poursuivi » [source : communiqué du ministère du 9 septembre 2008]

    Nous ne pouvons accepter que, suite à des déclarations non fondées et inexactes pendant l’été, et à une campagne d’opinion démagogique, le difficile consensus sur un projet de texte législatif non finalisé soit purement et simplement remis en cause par le Ministère de la Culture.

    Depuis 1994, nos organisations ont fait dans le secteur des musiques actuelles, un véritable travail d’ouverture et de compréhension des uns et des autres qui se retrouve dans le texte. Un texte qui en aucune façon ne vise à limiter, voire interdire les pratiques musicales populaires en amateur. Bien au contraire, il vise à les protéger par la loi tout en régulant la liaison amateur/professionnel de façon fine et adaptée aux réalités.

    En effet, il est indispensable de réaffirmer le rôle prépondérant des pratiques artistiques en amateur, pour l’épanouissement de l’individu, dans un cadre désintéressé, tout en garantissant le salariat et les droits sociaux des artistes musiciens professionnels.

    C’est pourquoi, nos organisations professionnelles réaffirment leur volonté de poursuivre des négociations qui associent l’ensemble des parties intéressées (fédérations d’amateurs des différentes disciplines, syndicats d’artistes et d’employeurs, élus) et dont l’objectif premier est de définir un cadre législatif et réglementaire, adapté et clair, pour tout le monde.

    Signataires : SMA, SNAM/CGT,SNACOPVA-CGC, FEDUROK, FSJ, PRODISS

    quand les "professionnels" se penchent sur le cas des "amateurs", faut s'attendre immanquablement à ce que les dits "amateurs" se fassent sodomiser à sec
  • dana écrit:
    J'ai pas bien compris où tu veux en venir aysik :)
    si tu pouvais m'éclaircir un peu..

    Que le nœud du problème ne se situe pas forcément sur la notion de création ou de possibilité de création mais plutôt sur la reconnaissance des créations et par quels biais elle se pose.
    Un artiste est "forcément reconnu", un auteur est anonyme. Un créateur aspirerait à la reconnaissance, sinon il n'est qu'un amateur... bref toute une salve de lieux communs sur la reconnaissance qui à mon sens est bien plus importante à prendre en compte dans les réflexions et interrogations de ces métiers là et qu'il faudrait contrer plutôt que de centrer les débats sur la création.
    La création n'a pas besoin de majors pour vivre, ça, nous le savons, par contre ce n'est pas évident pour beaucoup de "professionnels", ce serait reconnaître leur inefficacité, ou leur inutilité dans les processus de création, ce à quoi ils aspirent à faire reconnaître.
  • En fait ces gens se la donnent mais ils flippent autant que les label indés que j'ai rencontré Bordeaux récemment. Tout ça sent la fin d'un monde et chaque corporation s'accroche au bastingage pour ne pas finir à la flotte. En fait je m'aperçois que personne ne semble savoir faire autrement que ce qui est largement utilisé par l'ensemble d'une filière où il y a beaucoup, beaucoup trop de parasites. J'ai l'impression que chez les libriste c'est un peu pareil ( Pour ce qui est d'imaginer autre chose que ce que propose le modèle dominant ).Personne ne semble vouloir faire l'effort d'une réflexion sur le sujet. Nous sommes en train de voir la fin d'une époque et ils peuvent vouloir faire voter des lois, punir, jouer sur la corde affective ou que sais-je, ils sont victimes d'un système qu'ils ont contribué à créer.

    Pour moi, artiste maquisard, tout ça c'est peanut, crotte de bique et cassoulet. :D

    La solution n'est-elle pas, définitivement, que l'artiste rencontre directement son public sans intermédiaire ?
    Il paraît que c'est trop simple. En tous cas, on m'a regardé bizarrement quand j'en ai parlé.
  • Pour moi, artiste maquisard, tout ça c'est peanut, crotte de bique et cassoulet. Très content

    je ne saurais dire mieux
    La solution n'est-elle pas, définitivement, que l'artiste rencontre directement son public sans intermédiaire ?
    Il paraît que c'est trop simple. En tous cas, on m'a regardé bizarrement quand j'en ai parlé.

    écoute ça va te paraître incroyable mais l'autre jour je croise une fille là, qui me dit c'est pas toi dana hilliot ? elle me sort ça comme ça, parce qu'elle avait écouté mes trucs, mais elle me le sort SANS INTERMEDIAIRE, un truc de ouff je te dis
    moi tout penaud je lui réponds : heu
    faudrait que vous voyez d'abord mon agent avant de s'adresser à moi s'il vous plaît
    parce que là, mon agent, il a pas trop de boulot en ce moment, alors ce serait mieux que vous alliez le voir d'abord, et puis après, ben on se causera peut-être ok ?

    aysik éclaire :
    Que le nœud du problème ne se situe pas forcément sur la notion de création ou de possibilité de création mais plutôt sur la reconnaissance des créations et par quels biais elle se pose.
    Un artiste est "forcément reconnu", un auteur est anonyme. Un créateur aspirerait à la reconnaissance, sinon il n'est qu'un amateur... bref toute une salve de lieux communs sur la reconnaissance qui à mon sens est bien plus importante à prendre en compte dans les réflexions et interrogations de ces métiers là et qu'il faudrait contrer plutôt que de centrer les débats sur la création.
    La création n'a pas besoin de majors pour vivre, ça, nous le savons, par contre ce n'est pas évident pour beaucoup de "professionnels", ce serait reconnaître leur inefficacité, ou leur inutilité dans les processus de création, ce à quoi ils aspirent à faire reconnaître.

    eureka j'ai compris (enfin je crois :)
    ben justement
    moi je crois qu'il vaudrait mieux recentrer les débats sur la création :)
    faut réduire leur blablabal mytho-rhétorique à zéro
    la meilleure réponse à la fameuse formule :
    " X... tue la création", c'est de répondre : ben moi j'ai fait deux morceaux ce matin après le petit-déjeuner :)

    sérieusement :
    dans mon projet ultralibéral pour la culture, c'est sûr que ça va envoyer un paquet de mecs au chomage
    mais bon
    quand les maréchaux-ferrands et les allumeurs de reverbère se sont retrouvés out du monde du travail, ben ils ont fait quoi ? ils ont fait autre chose
    preuve qu'ils n'étaient plus indispensables
    c'est triste mais c'est la solution que je préconise
    je comprends pas pourquoi sarko veut pas embaucher un mec comme moi comme minsitre de la culture, pour une fois qu'il y a un vrai ultralibéral dans ce pays hein :) (de gauche en plus.. ça aussi ça devrait lui plaire.. faut que j'écrive mon projet à Nico tiens)

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