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le projet de taxe sur les abonements
alors soit : pour en finir avec cette mascarade des procès faits aux utilisateurs des réseaux peer to peer, légalisons, comme le proposent des députés, des utilisateurs de P2P, des réseaux d'artistes et de labels (et bien d'autres), ces pratiques en instaurant une taxe sur les abonnements au fournisseur d'accès (par exemple).
MAIS
nous, musiciens libres, sommes encore une fois pénalisés dans cette perspective :
1° les mélomanes qui téléchargent notre musique paieront la taxe bien que ladite musique soit libre.
2° nous, artistes, labels, adeptes des licenses libres (secte étrange devrons aussi payer la taxe, bien que nos musiques soient libres.
3° ceux qui rediffusent, redistribuent, disséminent nos musiques, tout à fait légalement, devront tout de même payer la taxe.
4° Et qui bénéficiera de cette manne financière ?? (voir le post dans ce même forum "où vont les tunes ?" par exemple). la sacem sans doute où directement les majors et leurs copains..
Une seule chose est sure, nous ne toucherons pas un centime là dessus (et c'est normal pusique nos musiques sont libres).
Autrement dit on reproduit le même schéma que celui de la taxe sur les supports numériques (censée aider les jeunes artistes de la sacem si j'ai bien saisi -voir le post déjà cité dans ce forum). Qui touche tout utilisateur des dits suports sans distinction de l'usage. Avec la taxe pour légaliser le P2P, on taxe en réalité tout utilisateur d'internet quelle que soit la spécificité de son usage. Comme si internet n'avait pour seule finalité que l'échange d'oeuvres numérisées ET protégées par des licences de diffusion restrictives.
Passe encore qu'une loi soit mise en place pour défendre les intérêts de l'industrie du disque. Si une loi privilégie les uns SANS causer de torts aux autres, on peut à la limite s'en accomoder. MAIS si la loi, en privilégiant les uns (l'industrie du disque et leurs copains), s'applique au détriment des autres (par exemple dans ce cas : les artistes et les labels libres), alors elle est inique, tout comme l'est déjà la loi sur la taxation des supports numériques.
Parce qu'il est quand même paradoxal que nous, artistes libres, qui proposons une autre manière d'accéder à la musique, non-mercantile, en adoptant des modes de difusion non-restrictif, qui militons pour la libre dissémination des oeuvres, il est paradoxal donc que nous ayons DE SURCROIT à payer pour des artistes et une industrie qui, eux, adoptent au contraire le principe de diffusion restreinte et payante, considérant sans doute qu'il est dans leur intérêt (financier) que les gens payent pour jouir.
je n'ai rien contre ceux qui jugent légitime que d'autres payent pour jouir de leurs oeuvres admirables. Mais qu'on ne vienne pas nous emmerder nous autres artistes libres, qui aimont au contraire l'idée qu'on puisse jouir librement et légalement de nos oeuvres.
_______________________________________________________________
dana hilliot
http://www.another-record.com
MAIS
nous, musiciens libres, sommes encore une fois pénalisés dans cette perspective :
1° les mélomanes qui téléchargent notre musique paieront la taxe bien que ladite musique soit libre.
2° nous, artistes, labels, adeptes des licenses libres (secte étrange devrons aussi payer la taxe, bien que nos musiques soient libres.
3° ceux qui rediffusent, redistribuent, disséminent nos musiques, tout à fait légalement, devront tout de même payer la taxe.
4° Et qui bénéficiera de cette manne financière ?? (voir le post dans ce même forum "où vont les tunes ?" par exemple). la sacem sans doute où directement les majors et leurs copains..
Une seule chose est sure, nous ne toucherons pas un centime là dessus (et c'est normal pusique nos musiques sont libres).
Autrement dit on reproduit le même schéma que celui de la taxe sur les supports numériques (censée aider les jeunes artistes de la sacem si j'ai bien saisi -voir le post déjà cité dans ce forum). Qui touche tout utilisateur des dits suports sans distinction de l'usage. Avec la taxe pour légaliser le P2P, on taxe en réalité tout utilisateur d'internet quelle que soit la spécificité de son usage. Comme si internet n'avait pour seule finalité que l'échange d'oeuvres numérisées ET protégées par des licences de diffusion restrictives.
Passe encore qu'une loi soit mise en place pour défendre les intérêts de l'industrie du disque. Si une loi privilégie les uns SANS causer de torts aux autres, on peut à la limite s'en accomoder. MAIS si la loi, en privilégiant les uns (l'industrie du disque et leurs copains), s'applique au détriment des autres (par exemple dans ce cas : les artistes et les labels libres), alors elle est inique, tout comme l'est déjà la loi sur la taxation des supports numériques.
Parce qu'il est quand même paradoxal que nous, artistes libres, qui proposons une autre manière d'accéder à la musique, non-mercantile, en adoptant des modes de difusion non-restrictif, qui militons pour la libre dissémination des oeuvres, il est paradoxal donc que nous ayons DE SURCROIT à payer pour des artistes et une industrie qui, eux, adoptent au contraire le principe de diffusion restreinte et payante, considérant sans doute qu'il est dans leur intérêt (financier) que les gens payent pour jouir.
je n'ai rien contre ceux qui jugent légitime que d'autres payent pour jouir de leurs oeuvres admirables. Mais qu'on ne vienne pas nous emmerder nous autres artistes libres, qui aimont au contraire l'idée qu'on puisse jouir librement et légalement de nos oeuvres.
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dana hilliot
http://www.another-record.com
Réponses
+1
J'ajouterai que s'ils avaient un peu réflechi avant de balancer leur taxe sur les supports numériques, leur proposition de prélevements sur les abonnements tomberait pas comme un cheveu dans une soupe déjà trouble. A la limite, on aurait même pu s'en accomoder au fil du temps.
Mais là, j'avoue que la pillule a beaucoup de mal à passer...
Dans l'exemple où l'industrie du disque est certaine que la taxe convrera l'intégralité du manque à gagner (estimé par qui ?), ou du chiffre d'affaires des Majors, cela signifie une uniformisation plus grande encore des productions. Car à ce moment-là, pourquoi se fouler à dénicher les radiohead de demain quand on peut sortir une X-ième bouse jetable, attendre que les taxes diverses soient virées sur le compte ?
et j'ai même lu quelque part que cette taxe représentait déjà jusqqu'à 13% du CA de certaines majors.. à vérifier évidement.. mais si quelqu'un trouve les chiffres de 2003 concernant les sommes collectées par le biais de cette fameuse redevance sur les supports numériques , ça m'intéresse.. j'ai cherché sur le net pendant deux heures mais j'ai surement mal cherché.. je trouve rien de précis.. même les comptes de la sacem (un des bénéficiares de cette manne) sont peu clairs vis-àvis de cette taxe..