Pour nous contacter : soyez au rendez-vous sur IRC ! ⋅ Parcourir l'archive musicale Dogmazic ⋅ Notre Blog
Notre Documentation
Notre Documentation
Forum de l'Irma sur les musiques actuelles
Bonjour,
Une "concertation nationale des musiques actuelles" est actuellement menée par le ministère de la culture. Cette concertation a pris la forme d'un forum web (effet de mode oblige) piloté par le Centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles (IRMA). Ca se passe là :
http://www.foruma.fr/rubrique.php3?id_rubrique=8
A priori, rien de bien excitant, mais c'est peut-être un lieu à investir pour parler d'un autre ton et sur d'autres thèmes que ceux proposés par l'Irma et le ministère. En particulier pour parler de Copyleft, ou plus largement de pratiques musicales amateur. J'ai déjà posté plusieurs textes sur ce forum, et le modérateur est visiblement intéressé à ce qu'un exprit critique soit présent et contrecarre la langue de bois technocratique qui s'y exprime parfois. Donc, ben... à vous de voir.
+A+
Une "concertation nationale des musiques actuelles" est actuellement menée par le ministère de la culture. Cette concertation a pris la forme d'un forum web (effet de mode oblige) piloté par le Centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles (IRMA). Ca se passe là :
http://www.foruma.fr/rubrique.php3?id_rubrique=8
A priori, rien de bien excitant, mais c'est peut-être un lieu à investir pour parler d'un autre ton et sur d'autres thèmes que ceux proposés par l'Irma et le ministère. En particulier pour parler de Copyleft, ou plus largement de pratiques musicales amateur. J'ai déjà posté plusieurs textes sur ce forum, et le modérateur est visiblement intéressé à ce qu'un exprit critique soit présent et contrecarre la langue de bois technocratique qui s'y exprime parfois. Donc, ben... à vous de voir.
+A+
Réponses
et bizarrement, sans que personne de chez nous n'y ait mis les pieds, voilà t y pas que'on y cause de notre magnifique philosophie chez another record (dans l'edito)
ben
oui
ça me laisse pantois
(ça ne change rien à ce que je pense du raout organisé à Nancy (http://www.foruma.fr/rubrique.php3?id_rubrique=9) par delà ce site web.
Ceal dit il y a des gens très intéressants à L'irma, j'en ai rencontré
De même, il m'invite maintenant à continuer à intervenir sur le même ton, mais bon, je ne vais pas animer les débats à moi tout seul non plus !
+A+
en tant que moderateur du Foruma, je ne peux que vous encourager à y participer
je reste à disposition pour tout échange (info@foruma.fr) quant à la philosophie de l'initiative.
contrairement à l'info rapportée par drÖne, si la "concertation nationale" est bien une initiative pilotée par le MCC, le ForuMa proposé en // est une initiative collective d'acteurs "représentants" le secteur...
au plaisir de vous lire...
une p'tite citation en guise de conclusion :
" Il s’agit seulement de contribuer à ranimer la réalité, qui se trouve aujourd’hui sous perfusion, et de donner un peu de souffle à notre époque. La réalité suppose un élan, ou du moins une vibration qui nous maintienne en vie, une vibration qui ne peut d’ailleurs être isolée des sons et des couleurs. De ce refus d’abdiquer dépend l’avenir de la pensée. La croyance dans la stabilité et la solidité que prétendent nous procurer ces baudruches que sont l’identité et la représentation nous détourne de l’exercice critique de la pensée et constitue par ailleurs un handicap pour la sensibilité. Mais lorsque l’on multiplie les points de vue, les langues et les langages, lorsque l’on change de perspective, lorsque l’on procède à une déformation, à un démontage - ce qui est le propre de l’art, de l’anthropologie, de la traduction, dans leur processus d’expérimentation -, alors l’identité se sent menacée et la représentation n’a plus lieu d’exister. C’est tant mieux, il se fait tard et il y a tant à faire."
[François Laplantine]
En effet, j'ai été un peu rapide dans l'amalgamme entre Foruma et le MCC. il faut dire que la forme de ce forum est tellement proche de ce que nos chères tutelles nous donnent en pâture (lexique, dispositif informatique adopté, et parfois même discours tenu) que j'ai tendance à ne plus trop faire de différence. Mais je répète qu'il faut aller au delà de ce côté un brin rébarbatif et investir ce forum pour y faire exister autre chose que ce qu'il pourrait induire. Et si on n'y va pas, alors on aura perdu une occasion de nous exprimer. Quand à être écouté, ben c'est une autre chose : peut-être pourrais-tu nous en dire plus sur les répercussions de ce forum ? Qui en fera la synthèse une fois les débats clos ? Où cette synthèse sera-t-elle envoyée ? Quels sont les procédures prévues ? Je demande ça, car l'instrumentalisation des protocoles délibaratifs est une pratique tellement courante, surtous sous nos lattitudes, que je ne peux qu'être septique... Ainsi, on n'a jamais vu un protocole délibératif aboutir, en France, à l'arrêt d'une procédure déjà engagée par le politique. En tout cas, pas à ma connaissance.
+A+
merci au modo du forum de nous écrire
le mode participatif choisi, l'est de bout en bout...
dès la mi-juillet le site sera transformé, les 7 thématiques feront place à une vingtaine d'ateliers problématisés, auxquels chacun pourra participer sur le Forum puis à Nancy.
pour rappel les modalités du choix des ateliers sont :
1) au regard des contributions sur le site (http://www.foruma.fr/rubrique.php3?id_rubrique=8), dégager des thématiques d'ateliers et les problématiser
2) au regard des enjeux du secteur, dégager des thématiques d'ateliers et les problématiser
Pour rappel les modalités du dispositif "Atelier" à Nancy :
Pas de "tribune", juste un modérateur pour animer les débats de la salle
Les choix effectués devront participer aux objectifs du foruma, qui sont de dégager :
- des éléments de connaissance, tant des dynamiques à l’œuvre que des multiples composantes qui les portent et les développent ;
- une dynamique qui participe à l’élaboration d’une meilleure lisibilité du secteur des musiques actuelles, de sa vitalité, de sa diversité et de son développement, dans le respect de ses particularités ;
- des perspectives de structuration cohérentes et pérennes.
Ces choix seront fait le 5 juillet prochain... alors à chacun de prendre sa plume...
Comme indiqué dans mon précedent message, la concertation nationale est en // du Foruma, c'est pourquoi au regard des divers enjeux et de ce que cette concertation a pu produire aujourd'hui, il peut être d'importance de faire entendre d'autres voix...
A chacun, à l'issu de ces processus de se positionner...
L'année 1998 fut en ce sens symptomatique des capacités et incapacités des acteurs du secteur à faire entendre, comprendre d'une seule voix, non leurs seuls besoins en termes financiers, mais plus encore le pourquoi du comment de leurs propositions pour une autre société...
A chacun donc de faire entendre sa voix (comme indiqué par exemple, dans votre dernière "réponse" au Foruma).
En revanche, on peut dire de nombreuse chose sur ce secteur, ses acteurs, leurs représentants, les politiques, les industries, etc., le Foruma, par son principe participatif, sera à l'image du secteur ! sa capacité à se mobiliser, à partager, à proposer, à intervenir...
Actif ? Passif ?
A chacun de se positionner...
je ne sais si j'ai répondu à la question... mais je ne présage pas de ce pourra être le Foruma (le site, Nancy) et ses productions...
Souhaite légitime, mais est-ce bien l'enjeu d'un forum participatif ? Les connaissances existent, ne serait-ce que parce qu'il existe des chercheurs, tant à l'université qu'au CNRS, qui ont travaillé et travaillent encore sur les musiques actuelles, d'hier ou d'aujourd'hui. Pourquoi ne pas puiser dans ce corpus ? Que peut-on attendre, en termes de "connaissance", d'une consultation des acteurs ? Le statut de "connaissance" me paraît ici un peu ambigu.
Là, on est au coeur de l'ambiguité du dispositif, comme je le signalait dans ma réponse. Et si l'éphémérité et le refus de la structuration étaient le souhait qui s'exprimait dans ce secteur ? ne faudrait -il pas en tenir compte ? Je ne fais pas de la provoc : je souhaite, en tant qu'acteur de ce domaine, de l'éphémère et du non structuré, et je ne pense pas être le seul dans ce cas. Je ne veux surtout pas être "lisible", mais rester dans les interstices : là aussi, je sais ne pas être le seul à penserr ainsi. Du coup, le cadrage amont du forum vous prive de pas mal d'avis, et si je n'étais pas un "expert" de la provocation et de l'écriture au kilomètre, je n'aurais sans doute pas eu la moindre envie de partiiper : il n'aurait cependant pas fallu en déduire un manque d'investissement de la part des acteurs, mais un simple et net refus du cadrage proposé. Ce que je veux dire, en clair, c'est qu'il y a des centaines de personnes qui s'expriment quotidiennement sur ces questions dans les forums de techno, par exemple, mais je sais par expérience qu'il ne mettront pas les pieds dans le forum de l'Irma ni à Nancy, pas par désintérêt, mais par désaccord avec le cadrage proposé.
+A+
sinon j'entends bien ce que vous dites concernant la "connaissance" produite par ailleurs, et j'espère bien qu'elle sera au rdv. même si la recherche comme le secteur, est parfois confrontée à des chapelles plus ou moins structurées...
quant aux "interstices" que vous évoquez, s'ils existent et son identifiés c'est bien par rapport à quelque chose !?
pourquoi vouloir voir un cadrage a priori ici, plus que dans les forums auxquels vous faites références... quelles paroles s'expriment, pour qui, pour quoi, comment ?
ne pourrait donc être trouvé un agencement qui tende vers une société qui pourrait, entre autres, bien évidemment :
- « associer étroitement les différents secteurs de la société civile à la définition des politiques publiques visant à sauvegarder et à promouvoir la diversité culturelle »
- « favoriser l'échange des connaissances et des meilleures pratiques en matière de pluralisme culturel, en vue de faciliter, dans des sociétés diversifiées, l'inclusion et la participation des personnes et groupes venant d'horizons culturels variés »
- reprendre à son compte, pour les faire vivre, que « les droits culturels sont partie intégrante des droits de l'homme, qui sont universels, indissociables et interdépendants. L'épanouissement d'une diversité créatrice exige la pleine réalisation des droits culturels, tels qu'ils sont définis à l'article 27 de la Déclaration universelle des droits de l'homme et aux articles 13 et 15 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Toute personne doit ainsi pouvoir s'exprimer, créer et diffuser ses œuvres dans la langue de son choix et en particulier dans sa langue maternelle ; toute personne a le droit à une éducation et une formation de qualité qui respectent pleinement son identité culturelle ; toute personne doit pouvoir participer à la vie culturelle de son choix et exercer ses propres pratiques culturelles, dans les limites qu'impose le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. »
des possibles existent !?
C'est une question de constat empirique, non de théorie. Je constate que ce qui s'exprime sur foruma n'est pas ce qui s'exprime sur les forums techno, et vice versa. idem pour ceux qui s'expriment. Je semble être l'exception et ne peuix que le constater. Quant aux rraisons, ma foi, je ne peux faire état que d'hypothèses : les textes de cadrage de foruma sont très... cadrants, et le dispositif sous spip est moins aisé d'accès au neu neu de base qui fréquente les forums tek.
Peut-être, mais comprends que je sois plus que sceptique : à force de s'en être pris plein la gueule, à force de grandes déclarations d'intention, à force de devoir plonger dans une certaine clandestinité pour fuir les forces réactionnaires qui refusent à certaines pratiques culturelles le droit de s'exprimer, et qui mobilisent pour cela les forces de l'ordre, je ne peux plus croire les grandes intentions. Deleuze, certes, mais Deleuze n'a jamais été obligé de se cacher des flics pour faire ses cours. La déclaration des droits de l'homme ? Certes... Encore faudrait-il qu'elle soit respectée dans ce pays ! Je cottoie des centaines de personnes, DJ ou musiciens, qui pour trouver un public sont obligés de se cacher en forêt et de jouer à cache cache avec des chiens policiers, avec des hommes en armes. Tu n'as sans doute jamais été obligé de couper ta musique, un matin, à cause d'une dizaine de pandorres assermentés et armés de fusils à pompes qui ont débarqué, menaçants, vérifiant ton identité, souvent insultants, et à qui il faut dégainer ton grand âge et tes titres universitaire pour qu'un semblant de discussion couvre enfin les aboiements et le mépris. Et si cette cladestinité est devenue nécessaire, ce n'est pas seulement par un effet de mode : avant les années de plomb que nous vivons, la gauche caviar avait déjà sonné le glas des émergences de la musique électronique à grands coups d'interdictions, de lois puant le mépris et visant explicitement la techno. J'ai fait partie de toutes les manifs contre les lois Mariani/vaillant qui sont devenu les lois Sarkozy, dans un bel élan de collusion entre droite et gauche. et avant ça il y avait les interdictions locales, et dans le même temps il y eu les fermetures administratives de lieux festifs (bars, clubs, squatts, assos, etc.) qui se sont succedfées et se succèdent encore à un rythme effréné dans les villes : là encore, le ministère et les cultureux sont là, complices, à ne rien voir, ne rien dire et ne rien faire ! Leurs subventions sont sans doute en jeu, et qui voudrait être solidaire avec les suvageons de la culture, lâchés tant par la droite sécuritaire que par la gauche elle aussi sécuritaire. tu n'as sans doute jamais investi les fonds de ton asso pour louer une salle de spectacle et pour voir ta soirée finalement interdite à 1 heure de l'ouverture des portes par un maire accompagné des pompiers qui prétend que la MJC que tu as louée, et qui a servi la semaine précédante, à un match de hand, ou à un concert rock, n'est pas aux normes de sécurité... ça, la plupart des acteurs des musiques électroniques l'ont vécu, et y ont laissé des plumes.
Tu n'as sans doute jamais vécu ça, pas plus que les cultureux qui s'expriment sur foruma et qui prétendent que tout le monde aurait sa place dans ce monde de merde. Et encore, j'ai la grande chance d'être un quadra avec une situation professionnelle qui me permet d'en foutre plein la vue aux cons en képi ! Mais les jeunes de la free party ont plus souvent affaire à la saisie de leur matériel par la police qu'à un quelconque dialogue. Quant au ministère de la culture, son mépris de toutes les cultures émergentes a été tellement criant depuis 15 ans que plus personne de crédible ne peut réellement lui faire confiance aujourd'hui, du moins dans les milieux que je fréquente (même si je suis également critique envers ces milieux, qui ont leurs contradictions, n'en doute pas).
Non, tout le monde n'a pas sa place dans la culture, il y a les nantis, les bobos, les légitimes, et la racaille dans mon genre, moi qui ai été punk et qui me trouve aujourd'hui plus proche de la free party que de Deleuze et des bonnes âmes lisant Aden ou les Inrocks en croyant avoir affaire à de l'émergence...
Dans ce contexte, il ne peut exister que de la méfiance, c'est normal. Elle ne t'est pas destinée en particulier, mais je suis a priori méfiant et critique envers tout ce qui touche de près ou de loin toutes les actions du ministère de la culture depuis environ 15 ans. Là encore, c'est une question d'expérience empirique, de vécu d'acteur, dont je ne pourrai peut-être me débarrasser que le jour où le ministère donnera d'autres gages que quelques pinces fesses et petits fours avec Technopol.
Je ne sais pas quel est le rôle de l'Irma là-dedans, pas plus que je ne cernes précisément le lien entre l'Irma et foruma, mais j'espère que des ponts pourront se mettre en place entre des champs culturels qui au mieux s'ignorent, au pire se haïssent. Une certitude : tout cela demandera bien plus qu'un forum sous Spip et un débat à Nancy : trop d'eau boueuse a coulé sous les ponts.
+A+
ne vois aucune démarche de prosélytisme, et encore moins de fabrique du consentement
juste un possible (vive la langue françaises et ses multiples "traductions" : impossible) dépassement de catalogues de rhétorique partisanes et corporatistes... pour faire avancer le schmilblick
une métaphore à la Blondin :
« A voir des joueurs s'échiner à progresser sur le terrain en faisant circuler un ballon dans la direction opposée à celle de l'objectif qu'ils se proposent de lui faire atteindre, à les voir se débarrasser soudain de ce trésor qu'ils ont eu tant de mal à s'approprier en l'expédiant hors des limites du jeu, à les voir s'entremêler pour des colloques où la loi de la jungle et celle du Talion s'imposent à l'esprit, l'impression première pourrait suggérer qu'une équipe de rugby constitue un ramassis d'anarchies absurdes, capricieux et féroces.
Or, le fait même que le rugby, à l'inverse du football qui s'en prévaut tellement, ne soit pas un sport universel le désigne précisément comme un jeu de sociétés ou mieux : le jeu d'une société, l'émanation d'un certain mode de civilisation, son reflet définissable et son porte-parole. Il va d'évidence que chaque nation, chaque région, chaque club, joue avec un accent qui lui est propre et que, ainsi entendu, le rugby est un moyen d'expression. Mais, dans la mesure exacte où il est un sport de contacts au plein sens du terme, il n'exclut pas le dialogue et peut s'ériger à la hauteur d'un langage commun à une élite, dont la singularité très précieuse serait d'être à la fois allègre et grave, rusé et moral, violent et intelligent. Alors, on s'aperçoit que l'essentiel n'est peut-être pas de jouer contre l'adversaire mais de jouer avec lui; que "ces haines vigoureuses" dont parle déjà Molière procèdent en général d'un fonds traditionnel de prodigalité et sont à mettre au compte de ceux qu'Andy Mulligan a appelé les "anges ivres"; et qu'il est loisible d'augurer que les brutes les plus obtuses, échangeant plus tard les souvenirs de leurs affrontements, n'en retireront que le sentiment attendri d'avoir vécu de pairs à compagnons les beaux loisirs de la jeunesse. Par-là, on pressent déjà que le rugby s'inscrit spontanément dans un décor sentimental et qu'on y respire l'air d'un pays où l'homme capable de porter un ballon ovale contre sa poitrine s'avancera. » [Antoine Blondin]
enfin bon, la route est longue, semée d'embuches parfois, mais...
ps: pour irma/foruma, comme dit dans un mail : l'irma est membre du comité de pilotage du foruma et à ce titre participe à son élaboration et à son fonctionnement au même titre que les autres...
bonne journée
au plaisir de vous lire
Juste une remarque : foruma sous un système de type phpbb2, ça aurait eu nettement plus de succès et ça aurait permis plus de croisements. Il y a des "architextes" plus ouverts que d'autres, et surtout plus familiers aux "z'acteurs". Il est peut-être trop tard pour changer maintenant, mais pense y pour les prochaines éditions !
Bon, et puis les z'amis de musique-libre, bougez vous un peu le cul, cong ! Me laissez pas seul déblatérer sur foruma !
+A+
Quant au système spip employé, il le fut à la base pour des questions de mise en oeuvre rapide (on l'utilisait, on savait le manier et nos délais étaient des plus courts), il est entendu que s’il y a une prochaine fois, on sera en capacité d'envisager la proposition différemment.
et pour le reste je te rejoins... chacun à son clavier...
moi je fatigue à déblatérer tout le temps
j'ai pensé intervenir sur le foruma mais j'avoue que je m'étais un peu énervé a priori de ce que devait coûter l'organisation d'un raout comme le truc de nancy
j'en ai marre de ces tunes investies pour réfléchir sur la msuique et les musciens et les artistes et la révolution numérique etc..
j'ai exprimé le fond de ma pensée dans mon texte sur la disémination. Résultat, malgré tes efforts et d'autres pour le disséminer ce texte, je n'ai aucun retour, rien que dalle nada.
Et je me sens de plus en plus éloigné d'un secteur quelconque. Et je n'aime pas trop le mot secteur.
la réalité c'est que je fais partie de ces mecs qui font de la zique, réfléchissent, sont au rmi, se sentent de plus en plus largués, sont dans une impasse
à qui il manque le costume cravate pour être entendu et écouté
et que je l'aurais jamais ce costume
alors allez déblatérer mes trucs ici ou là
pfffff
après tu auras les huiles qaui vont se pointer à nancy, et toutes ces tunes, censées aider à la réflexion sur les arts, n'iront jamais aux artistes.
Je crois surtout que les institutions, les médiateurs, le marché, tout ceux qui ont quelque chose à redouter de la nouvelle manière dont va la diffusion de la zique aujourd'hui, sont bien obligés d'organiser des colloques parce qu'ils sentent bien que les artistes n'en font qu'à leur tête n'ont absolument plus besoin de leurs précieuses expertises.
ET que d'ailleurs si les artistes les lachent, alors qu'est-ce qui justifiera qu'on les paye ces gens là.
voilà
la militance ça peut aider cinq minutes ça done un peu de sel dans la vie mais quand la vie te rattrape avec ces loyers à payer et cete absence totale d'horizon (à part mes belles montagnes sacrées), ben on se sent soudianement très loin de tout ça de ces débats de ces crises qui au fond ne nous concernent en rien.
Vraiment aucun retour ? C'est pourtant intéressant ! Et si tu en profitais justement pour le poster sur foruma ? J'ai fait comme ça avec un de mes textes : même si comme toi, je suis sceptique, je pense qu'on peut se saisir de certains dispositifs de parole pour y faire exister autre chose, justement, que la parole des "secteurs", des "stratégies", des "maillages territoriaux", et autres fariboles administrativo-technocratiques.
Peut-être que justement, ce serait ça qu'il faudrait dire sur foruma. Après, je suis bien conscient qu'on se fatigue vite à s'exposer indéfiniment pour des causes "justes" ou juste pour des causes... j'ai moi-même pas mal donné, et je suis dans une dynamique de repli en ce moment, par rapport à toute cette militance qui parfois ne mène à rien, mais pour d'autres raisons que les tiennes. Par ras-le-bol des militants et des gentils n'alternatifs qui, tout compte fait, ne pensent ni n'agissent pas si différemment des institutionnels qu'ils critiquent.
En tout cas, en ce moment, on le sent bien monter le ras le bol général. Et si un jour ça explosait vraiment ? Une situation à la manière de l'Argentine, c'est ce qui nous attend peut-être : faillite de l'Etat, destruction des services publics, désespérance de la classe moyenne, baisse régulière du pouvoir d'achat, et rien de folichon à l'horizon...
On devrait commencer par prôner la désobéissance civile dans pas mal de "secteurs" justement : un peu d'indiscipline ne ferait pas de mal dans ce monde de merde. Et puis un jour, flinguer quelques politiques, histoire de débarrasser le plancher... mais bon, je fais ma mauvaise tête de punk là...
+A+
je comprends
(moi mon truc c'est me cacher dans la montagne... bon.. là haut ce genre de problèmes.. enfin bon.. vivement le vrai chaos)