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Position antiHadopi fort argumentée d'un groupe autoproduit
Position exposée dans une lettre ouverte par My Diet Pill, groupe niçois autoproduit, qui contrecarre très concrètement le discours hadopiste, qui prétend que le "piratage" p2p menace la création : c'est l'inverse disent-ils, posément, et de manière argumentée :
http://www.ecrans.fr/La-loi-HADOPI-nuit-a-la-creation,7140.html
http://www.ecrans.fr/La-loi-HADOPI-nuit-a-la-creation,7140.html
http://www.ecrans.fr/La-loi-HADOPI-nuit-a-la-creation,7140.html
Nous, My Diet Pill, sommes un groupe autoproduit. Cela signifie que nous n’avons pas de label ou maison de disque qui nous finance et qui nous aide dans nos démarches de promotion. Nous sommes, comme la très grande majorité des artistes, obligés de nous organiser par nous même pour promouvoir notre musique. En cela, internet est un médium formidable et le « peer to peer » (P2P) son outil le plus efficace.
Grâce au « piratage » de nos œuvres, nous avons obtenu une exposition médiatique inespérée.
(...)
Cette renommée naissante est directement liée au « piratage » de nos chansons. Le jour où nous avons constaté que nos œuvres avaient été placées sur les réseaux majeurs de téléchargement « illégal » (Emule, BitTorrent …), nous avons remarqué une hausse constante des ventes d’albums et de t-shirts sur notre site internet, les achats de morceaux en ligne (Itunes, MusicMatch …) se sont multipliés et les visites ont explosé. Il semblerait que « les pirates » achètent quand même de la musique.
http://www.ecrans.fr/La-loi-HADOPI-nuit-a-la-creation,7140.html
Réponses
je crois que quasiment tous les artistes exposés sur dogmazic peuvent écrire à peu près le même truc
quand j'ai monté another record en 2001 (un des premiers labels français sous licence libre probablement), c'est sûr que les médias traditionnels (papier) et les concerts, c'était le seul moyen de se faire connaître
quand on a vraiment commencé à investir internet, ben ça a quand même facilité les choses, et là les licences libres ont joué leur rôle
tous les chtis labels du début 2000, ils ont connu un poil de notoriété en partie grâce au net
enfin bon, voilà
on est tous un peu dans ce cas non ?
Effectivement beaucoup ici vont se reconnaitre, rien de neuf.
mais cela fait plaisir de voir d' autres discours, surtout contre l' hadopi en ces temps d' ultra- sur-représentation de "l'hadopi c' est bien"
Bon ensuite ils sont chanceux ces gus.... ils sont tombés sur des "fans pirates acheteurs"...
Parce que en toute honnêteté , c' est pas non plus une majorité...
Pour notre cas , le download des titres sur RSR explose sans arrêt mais la vente, les dons etc ne suivent pas forcement . ALors je veux bien qu' une partie des DL ne sont uniquement que des DL de "consommation rapide" ou bien dans un but de "découverte" ( j' ai écouté mais j' aime pas, donc ne soutien pas) , mais bon....
C' est pour cela ( et attention pas de polémique) que parfois, sans pour autant adhérer au principe de cette loi, je suis parfois sensible à certains argument des pro hadopiste sur cette culture du je "prends c' est gratuit" ou devrais je dire," l' accés est libre"
Mercredi, je participais avec entre autre christophe du sac à boulon et Jean-Pierre depetris à un débat sur l' art libre, ou nous avons pu jauger l' étendu du chemin qu'il nous reste à faire en matière d' éducation, de diffusion du message, pour que les consciences évoluent et changent..
.bref que le citoyen lambda enfin s' investisse !!
Il va falloir compenser le manque d'information si nous nous sommes squizzer dans les écoles.
Didier