Lonah :: nouvel EP :: Take your spoon and run

lonah

Greffier, notez : wouhou.

En effet, en attendant le troisième album prévu pour 2010 et la guerre civile entre chats mi-lapins et babyloniens en costume cravate qui s'ensuivra, nous vous suggerons de bien vouloir vous affuter les oreilles avec ce nouvel EP dont le titre devrait soulever le moindre de vos doutes, à savoir : "Take your spoon and run."

('nd please do it quickly, ya neve'w know what's behind you and if it 'weally is'nt an old and pe'wve'wt spoon )

Sept harmonies fortement stupéfiées, allant d'une techno-rock allumée à la vaisselle à une danse de coton électronique et précieux pour vous chatouiller le cerveau, en passant par des songes plâtrés au jazz et une hallucination électro-rock. Une année de travail cachés sous un canapé que nous vous proposons là avec sa petite licence Creative commons nc by sa, service pack 3.

Playlist
#1 : Take your spoon and run. Vous ne pourrez sincèrement prétendre ne pas avoir été prévenu. Enfin, vous pourrez toujours essayer. Ca ne mange pas de pain.
#2 : Je te connais beau masque. A déguster avec du martini blanc et de vieux sourires.
#3 : Mornings, ou un vigoureux coup de chiffon sur ce titre du 2° album
#4 : Take my head off. I feel alien to me. I feel Alien to me. I feel alien to me.
#5 : Chevaliers. Re sortez les vieux sourires.
#6 : Varsovie. Pour décanter la nuit quelque chose de très précieux.
#7 : Sgninrom. Ce morceau n'existe pas vraiment. D'ailleurs, vous ne l'écouterez pas vraiment non plus, vu que votre cerveau sera fort occupé à vous persuader de ce qu'un signal vous parvient et à simuler
l'interprétation de celui ci. Notez bien que nous n'assumons aucune responsabilité sur vos propres déviances. Quema non plus, au cas où vous vous seriez posé la question.


Pour le télécharger directement sans vous fatiguer, cliquez ici

Hitmuri

Ah ben mince, je sors du code pour retomber dans du code sur dogmazic
En tout cas bravo, J'aime bien ça le détournement de la programmation pour des choses plus poétiques.

Flo


PS:

Bon par contre y a un problème de parenthèses dans le for dans ton destructeur

for (map<Soul*>::iterator it = this->instance->getOpenLinks()->begin() ; )
it != this->instance->getOpenLinks()->end();
it++ {
(*it)->Break();
}

Ca serait plutôt:

for (map<Soul*>::iterator it = this->instance->getOpenLinks()->begin() ; it != this->instance->getOpenLinks()->end() ; it++)
{
(*it)->Break();
}

__sam

getSoulHashCode(), ça veut dire que tu parle de shit ?
et 'non lieu', pour la famille, ça veut dire que ça n'a pas eu lieu ?

lonah

Milles mercis à Hitmuri pour l'erreur de parenthèse qui faisait planter la compilation du cerveau. Me disait bien qu'il y avait un truc qui merdait

Sinon, la fonction getSoulHashCode a été implémenté dans l'API CAt2Human v2.1 afin de disposer d'un identifiant unique codé sur 32 bits pour une âme humaine et ainsi pouvoir procéder à des fonctions de tri ou de recherche sur tout conteneur contenant plusieurs de ces saletés(*)

(*) Human souls are dirty, Cat souls are the best.

kokonotsurecords

Ha bon ? Parce qu'en plus ça signifie quelque chose ce code-like ?

Mankind_concept

C'est trop abscons.

lonah

Absolument pas, formidable mankind, c'est le contraire, exactement à la manière d'une mouette que l'on aurait séchée et passée au détergeant : c'est beaucoup trop clair. De fait, l'ennui direct d'une trop grande clarté et qu'elle passe pratiquement inaperçue.

Votre.

lonah

===================================================================
1 brain changed, 7 insertions(+), 11 deletions(-)
src/net/lonah/cat/Sample.as | 18 +++++++

---

diff -r 6438ae252bb3 -r dde974e86907 src/net/lonah/mixer/model/engine/Sample.as
--- a/src/net/lonah/mixer/cat/Sample.as Thu May 21 00:20:09 2009 +0200
+++ b/src/net/lonah/mixer/cat/Sample.as Thu May 21 00:29:11 2009 +0200


this.brain.getLanguages.has(CAT) ? Miou : not Miou
}
+
+ public function get Miou():Number{
+ return merrow->getMiou();
+ }

-// override public function load(o:Human):void
-// {
-// lock = true;
-// super.load(o);
-//
-// this.hasMoustaches = true;
-// this.pelage = Skin2Furr(o.skin);
-// this.miou = o.getMiou();
-// }

===================================================================



Reprenons.

Voici une farce à quatre temps. Le premier se voulait une fanfare de mots perdus dans les creux d'une éclipse. Le second que voici s'en va chatouiller de grands mots trempés dans du martini. Le troisième, alors que vous y serez disposés, parlera de Quema, dîtes aussi "Je suis belle et désirable et entropique". Le quatrième clôturera cela avec du rock and roll perfusé d'électronique.

Ne cherchez pas de sortie, ça n’existe pas les sorties, ce ne sont que des fuites vers le même endroit. Ne cherchez pas non plus d’entrée, dois-je vous dire. A quoi bon vouloir ainsi ne pas se déplacer ?

L’important est que vous êtes là.

Nous avons dans ces bureaux pour tâche d’étudier la réalité. Cela ne se fait pas tout seul, vous l’imaginerez sans problème, demoiselle. Nous la capturons par plein de petits bouts, nous en gardons le reflet sur de grandes plaques brillantes en métal. Nous la suivons par mille moyens détournés, des projections, des rapports, de curieuses équations magnétiques qui s’accouplent et nous rassurent. Nous avons ainsi de jolies guirlandes de mots qui tendent à croire que tout ce qui arrive dans ce monde suit des règles de causalité tautologiques. Des images aussi, de belles images d’endroits qui n’existent probablement pas et qui n’ont de cesse que de rassurer les idiots sur ce mythe d’un machin rond et brûlant qui tournerait de par sa masse autour d’un autre truc rond et brûlant, lui-même à la dérive dans un grand océan de caoutchouc intangible.

Voyez vous ça.

L’important est d’oublier, si vous voulez tout savoir, une grande foire à l’oubli dans laquelle nous accumulons des opinions comme autant de raisonnements creux et peu curieux afin de nous mettre d’accord sur le bien et le moins bien, le premier résonnant toujours mièvrement aux exigeants d’un consensus liquide et flasque. Nous mélangeons ainsi avec application des déclarations à la pomme avec plein de ponctuations pour en tirer une morale, élevant ainsi l’homme au rang d’amateur de pâté de campagne ce qui est quand même assez digne.

Nous n’avons pour souvenirs que des échos. Que voulez vous faire de cela ?

Pourtant, il est ainsi fait qu’à chercher les motifs de ce monde en écartant les partis pris de réveillon, nous dégagions ainsi de curieuses vérités qui, bien qu’elles soient toujours aussi fausses, ont quand même un peu plus de gueule et sont susceptibles de nous amuser. Celle-ci, dans un esprit purement manichéen, nous les mettons en pot. Mettre le monde en pot est un objectif digne des fous. Il y a les petits pots et les grands. Nous laisserons les petits aux gens raisonnables, si vous le souhaitez bien.

La morale est une vaste blague trop importante pour la laisser aux gens sérieux. La morale n’est pas une série de phrases en plastique susceptibles de s’intercaler comme autant d’instructions pré mâchées dans des circonstances données. La morale est en soi comme une évidence superbe. Mais nous avons pris le tic nerveux de tergiverser sur le moindre point comme un jeu pour enfants dans un bac à mots. Nous noyons les idées sous des lieux et des temps, afin de ne jamais chercher le moindre fil, le moindre dessin.

Comme si nous nous appartenions. Autant se moucher dans sa fierté.


A ce point de lecture, si vous avez eu le courage de manger chaque mot, ce qui nous flatterait par ailleurs, vous aurez compris que sont bienvenus ici les fous et les idiots, les capricieux et les hurleurs, les érudits et les ignorants.

Je ne vous cacherais pas que conclure à ce point relève de ma part d’une profonde malhonnêteté teintée de perversion. Nous savons très bien où nous comptons vous emmener, et vous-même le savez déjà. Nous le tairons donc, nous nous contenterons de trinquer.
Sachez juste que Quema est belle et désirable. Ce sera déjà ça.

Il n’y a plus d’heure pour donner l’heure, il est temps de manger son nom.

A la santé des fous,
Et au goût de ce monde.

lonah

==========================================================================
#include "stdio_brain.h"
#include "SoulVisiteur.h"

using namespace human::representations;
using namespace pseudoSoul::logger;
using namespace pseudoSoul::visite;

void* GestionnaireDesHumains::doMiou(const std::string& arg0) const {
LOG4CXX_DEBUG(theLogger,"GestionnaireDesHumains::doMiou sur string");
map::const_iterator it =
instancieurs.find(arg0);
if(it!=instancieurs.end()){
LOG4CXX_DEBUG(theLogger,","GestionnaireDesHumains::doMiou success");
return (*it).second->miou();
} else {
LOG4CXX_ERROR(theLogger,"GestionnaireDesObjetsImpl::doMiou : vous
n'existez pas, abandonnez de suite");
return 0;
}
}

==========================================================================




La bienvenue. Nous en sommes à la troisième itération divisant proprement sans le moindre résidu le total des caprices numériques prévus à l'occasion de cette farce. La première se voulait une extroduction aux gaspillages salivaires habituels. Le second se proclamait du goût de ce monde. Le troisième est l'occasion de révéler la grandeur de Quema (autrement appelée "je suis Belle, Désirable ET entropique"), et la dernière conclura enfin ces jouets sémantiques.

Humblement, et pour parapher le Grand Livre Poilu, comme disait Azraël devant ses disciples lors du sommet du saumon : "Miou miou holly shit merroowww, miou ronron fuckin'miou. Rrr miou rr meroww fcht, fcht ronron rrr miou fuckin' fuckin' miou Mirou miou remove my sunglasses".

Enfin bon. Vous connaissez Azraël. Pour lui, le monde est composé d'une couette en rotation autour de ses moustaches. L'espace au delà de la couette est défini comme "Mrou fucking mrou", soit littéralement "Le grand espace au delà où il ne se passe rien de pertinent". Notons qu'il règne encore un flou sur l'origine du monde : Le monde est il né d'une couette dans laquelle s'est faufilé Azraël, ou, à l'inverse, une couette est elle apparue à l'instant où Azraël exista afin de protéger celui ci du danger, nul ne le sait.

Nous devions parler de Quema (appelée aussi "Je suis belle et désirable"), d'ailleurs, donc citons là :
"Un jour, où ces machins roses auront cessé d'être cons, qu'ils auront enfin compris le sens de ce monde, ils iront à leur tour chercher une espèce inférieure comme nous même sommes venus les chercher il y a un paquet de lune de cela. Sardine ou Hareng, nous verrons bien. Et ils lui tiendront le même langage : A vous la domination du monde, à vous les joies de la science, de la guerre, d'Indochine qui fait des bulles à la lune et de la philosophie capillaire. Nous vous laissons la place, toute la place. Mais à une seule condition : que vous deveniez nos esclaves. Nous nous prélasserons dans vos canapés, et vous n'aurez d'autre choix que de nous gratter le ventre en changeant notre litière. Et ce jour là, les machins roses seront réellement devenus évolués."

"Mais bon, d'ici là, il y a de la marge"

Next week, Take your spoon and run.




==========================================================================
try {
Martini* martini = Stupefaction::getUtils::getNewStupefaction(new time());
You::getInstance()->getStupefactedStack()->push_back(martini);
}
catch (BadTasteException& e) {
LOG4CXX_ERROR(theLogger," Essayez plutot avec des olives");
}
==========================================================================

gasnoprod

heu... j'en veux aussi ;-)))

lonah

Greffier, notez : wouhou.

En effet, en attendant le troisième album prévu pour 2010 et la guerre civile entre chats mi-lapins et babyloniens en costume cravate qui s'ensuivra, nous vous suggerons de bien vouloir vous affuter les oreilles avec ce nouvel EP dont le titre devrait soulever le moindre de vos doutes, à savoir : "Take your spoon and run."

('nd please do it quickly, ya neve'w know what's behind you and if it 'weally is'nt an old and pe'wve'wt spoon )

Sept harmonies fortement stupéfiées, allant d'une techno-rock allumée à la vaisselle à une danse de coton électronique et précieux pour vous chatouiller le cerveau, en passant par des songes plâtrés au jazz et une hallucination électro-rock. Une année de travail cachés sous un canapé que nous vous proposons là avec sa petite licence Creative commons nc by sa, service pack 3.

Playlist
#1 : Take your spoon and run. Vous ne pourrez sincèrement prétendre ne pas avoir été prévenu. Enfin, vous pourrez toujours essayer. Ca ne mange pas de pain.
#2 : Je te connais beau masque. A déguster avec du martini blanc et de vieux sourires.
#3 : Mornings, ou un vigoureux coup de chiffon sur ce titre du 2° album
#4 : Take my head off. I feel alien to me. I feel Alien to me. I feel alien to me.
#5 : Chevaliers. Re sortez les vieux sourires.
#6 : Varsovie. Pour décanter la nuit quelque chose de très précieux.
#7 : Sgninrom. Ce morceau n'existe pas vraiment. D'ailleurs, vous ne l'écouterez pas vraiment non plus, vu que votre cerveau sera fort occupé à vous persuader de ce qu'un signal vous parvient et à simuler
l'interprétation de celui ci. Notez bien que nous n'assumons aucune responsabilité sur vos propres déviances. Quema non plus, au cas où vous vous seriez posé la question.


Pour le télécharger directement sans vous fatiguer, cliquez ici

DECAY

Lonah ça tue le pingouin !

comme d'hab' ^^

merci de faire de l'aussi bon boulot les gars






...

lonah

serviteurs et ronronnements