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sacem+ copyleft + paradoxe

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Réponses

  • Dröne, si tu veux je t'ouvre une page de critique culturelle hebdomadaire sur antiblues, pour chroniquer des disques ou des artistes que t'aime pas... C'est trop bien fait :D

    Sinon pour revenir sur le coté "structuration" des artistes en libre, "création d'une alternative a la sacem", sans viser si haut pourquoi pas déjà considérer ce qu'on appelle un label (cf. des gens qui veulent faire avancer des artistes) comme des structures. Ont dis dans ce cas, chaque label opte pour un fonctionnment interne qui varie en fonction de ses objectifs. Si celui là veux donner priorité aux lives pour produire des cd, parfait, mais ça permettrait d'essayer aussi des relations différentes avec le public en terme d'argent (donc de mentalités donc boulot énorme). Sur qu'on se coltera de toute façon des suppa libéraux qui abuseront, mais la multiplication des structures donnera le choix à l'artiste.
    On oublie, je trouve, que dans le domaine des licences libre, ont fait une croix sur des trucs importants pour les vampires du music-business, dont : l'exclusivité. Le coté chose rare, ce qui est rare est cher, et ceux qui paye engraissent warner.
    Le type de contrat qu'on pourrais imaginer entre un label qui essaye de gagner de l'argent avec de la création en libre (imaginez toute methode ethique ;)) et un artiste qui a confiance en ce système serais de toute façon sans communue mesure avec les contrats qui me sont déjà passés sont les yeux, c'est à dire poing liés.
    Sans exclusivité, ou avec une exclusivité restreinte, l'artiste choisiras donc plutot le label en fonction de sa pertinence pour exposer son travail, l'inverse du shema actuel qui est que le label cherche des artistes pour alimenter SON image. Si on crois en l'homme, (dur ces temps-ci, but I do) a priori, ont aura des labels au service des artistes et pas l'inverse.
    Ca rejoint une idée que j'avais eu y'a pas si longtemps, si c'était les artistes qui reversent un peu des droits perçus au label, et pas l'inverse. Si l'activité artistique et le niveau culturel était la condition de survie d'un label. Label c'est un terme générique, moi j'essaie de la construire en mode associatif, d'autre sont des société, certaines sont dans le tout gratuit, d'autres modulent l'offre gratuite et payante, on peut imaginer pas mal de délires quand même. J'ai peur de passer pour un libéral mais tout ce que je veux dire (c'est bien long) c'est ptet qu'il serait meilleur d'avoir pleins d'alternatives à la sacem, avec chacun sa conception de la relation culture-libre-pro-copie-partagée et "marché" culturel (au sens outil pour que les artistes puissent manger).

    Le coté "angleterre terre promise pour la musique", est lié aussi a la conception copyright de la musique, c'est juste que voilà le musicien (si il a pas engagé un privé pour le faire) est détenteur et bénéficiaire direct de sa musique et de ce qui en découle, même du cash. En France l'hypocrisie est totale, si tu tu pointe dans un pub et que tu tchatche le patron pour faire un tour de chant, t'es censé être a la sacem, il est censé déclarer a la sacem, payer la sacem, te payer, donc la plupart règlent ça au blackos. Sur que quand t'as convaincu le patron de pub en angleterre, il sait qu'il aura à te payer toi, et toi seul (toujours si y'a pas un privé qui gère l'histoire), d'où la nécessité d'un avocat quand tu gère seul, ou d'un producteur "privé". c'est pour le coup individualiste comme version mais ça donne une meilleur lattitude a l'artiste pour faire ce qu'il peut. (J'espère pas ma gourer dans mon analyse, il est ptet tard)

    Je rumine un shema ou les gens donnent de l'argent pour voir se devellopper le projet d'un artiste. Les avances sur recettes d'une certaine façon, mais dans le libre se serait plutot des avance sur sortie, on détermine le budget de création d'un disque par exemple, les gens donne pour remplir la cagnotte, une fois le budget atteint, on monte le projet, on paye l'artiste, et on sort le disque, ou on le rends disponible. In a perfect world, sometimes...

    2fraid
  • Aaaaaaah ça doit etre ça :wink:

    et dire que mr_ersatz pense que je suis un extrémiste punk!
    :lol:

    oui un extrémiste de la "pop commerciale", j'adore The The, The Smiths, et meme les Beatles et Brian Wilson :oops:
    J'aime même les trucs que l'on peut siffler :wink:
    Mais bon là on est dans un débat culturel trop profond pour être résolu là ici dans un topic qui n'a plus rien à voir!!!

    ceci dit merci pour le lien vers Mick Harris, je vais étudier son cas! Culture, culture...
    ...mais je vais écouter "donkey rhubarb" d'aphex twin...aussi!

    ceci dit Drone...des nouvelles de Londres?
  • tdBt écrit:
    Dröne, si tu veux je t'ouvre une page de critique culturelle hebdomadaire sur antiblues, pour chroniquer des disques ou des artistes que t'aime pas... C'est trop bien fait :D

    Arf, merci, mais en fait c'est vraiment exceptionnel que je me lance dans la "critique" musicale. Je ne pense pas être doué pour ça.

    Sur la question de la création d'un (ou plusieurs labels), il faudrait demander leur avis aux fondateurs de musique-libre.org. Mais j'imagine que tu connais bien mieux que moi tout ça, car en ce qui me concerne, je n'ai aucune expérience de la bel, donc c'est difficile pour moi d'avoir un avis. J'ai toujours démarché seul ou avec des potes les salles où on joue, sinon j'ai un peu joué dans les frees, et en termes de musique gravée, je fais ça roulé sous les aisselles, à l'unité, et ça ne m'a presque jamais rapporté quoi que ce soit. J'imagine que c'est un métier spécifique, comme tout ce qui environne la musique, mais il vaut mieux laisser en parler ceux qui connaissent : toi, Dana, mr Ersatz, etc.
    Ca rejoint une idée que j'avais eu y'a pas si longtemps, si c'était les artistes qui reversent un peu des droits perçus au label, et pas l'inverse. Si l'activité artistique et le niveau culturel était la condition de survie d'un label. Label c'est un terme générique, moi j'essaie de la construire en mode associatif, d'autre sont des société, certaines sont dans le tout gratuit, d'autres modulent l'offre gratuite et payante, on peut imaginer pas mal de délires quand même. J'ai peur de passer pour un libéral mais tout ce que je veux dire (c'est bien long) c'est ptet qu'il serait meilleur d'avoir pleins d'alternatives à la sacem, avec chacun sa conception de la relation culture-libre-pro-copie-partagée et "marché" culturel (au sens outil pour que les artistes puissent manger).

    Oui, ça paraît être du bon sens. Il me semble que le rôle spécifique de musique-libre, comme alternative à la Sacem, serait plutôt à voir au plan du suivi du devenir des oeuvres copyleftées : savoir qui fait quoi avec pour veiller au respect de l'application du droit. Et aussi, convaincre les salles et autres prestataires que le Copyleft n'est pas une affaire d'allumés. Rien que ça, ça peut justifier une structure. Après, c'est sûr, on peut imaginer que la répartition financière, quand elle existe, pourrait être gérée label par label, si chacun d'entre eux a des modes différents de fonctionnement et de rémunération (ou de non rémunération). Mais face aux rouleaux compresseurs du marché, il faudrait tout de même une sorte de moyen de coordination entre ces diverses entités, pour faire poids, tout en profitant de l'effet "myriade". Au plan métaphorique, je pense à notre opération "Nuit des meutes", à l'apologie qu'on avait fait du "small is beautyful", aux tactiques de chasse en meute pour attaquer à plusieurs petits prédateurs les gros méchants bestiaux. On avait fonctionné en meute, en effet, mais avec un message commun très élaboré et défini collectivement. C'est un peu le cas avec les licences libres, mais l'enjeu n'est pas seulement de faire une opération coup de poing une fois dans l'année, mais d'apporter des réponses aux musiciens qui ont besoin de survivre. A voir, j'en sais trop rien.
    Je rumine un shema ou les gens donnent de l'argent pour voir se devellopper le projet d'un artiste. Les avances sur recettes d'une certaine façon, mais dans le libre se serait plutot des avance sur sortie, on détermine le budget de création d'un disque par exemple, les gens donne pour remplir la cagnotte, une fois le budget atteint, on monte le projet, on paye l'artiste, et on sort le disque, ou on le rends disponible. In a perfect world, sometimes...

    2fraid

    Hmmmmm... est-ce que ça a déjà marché, une fois ? un pote, e-troubadour marco, avait ça en tête il y a quelques années, mais n'a jamais réussi à gagner un franc de cette manière (il écrivait des romans, des textes pour des BD). Bref, quand il a voulu réaliser concrètement ses projets, il a bien du revenir à des schémas de production plus classiques, le dernier ayant été commercialisé en partie sous Copyleft (mézigue !).

    +A+
  • edised écrit:
    oui un extrémiste de la "pop commerciale", j'adore The The, The Smiths, et meme les Beatles et Brian Wilson :oops:
    J'aime même les trucs que l'on peut siffler :wink:

    Au bûcher ! Au bûcher !
    ceci dit Drone...des nouvelles de Londres?

    Vivi, le gamin n'a rien, la maman est rassurée.

    +A+
  • Je rumine un shema ou les gens donnent de l'argent pour voir se devellopper le projet d'un artiste. Les avances sur recettes d'une certaine façon, mais dans le libre se serait plutot des avance sur sortie, on détermine le budget de création d'un disque par exemple, les gens donne pour remplir la cagnotte, une fois le budget atteint, on monte le projet, on paye l'artiste, et on sort le disque, ou on le rends disponible. In a perfect world, sometimes...

    2fraid

    rêve pas.
    tu sais pourquoi ?
    Je vais te dire : la moitié des personnes qui nous achêtent des scuds chez another, c'est des musiciens, des actvistes, des amis.
    du coup on a parfois l'impression de s'acheter les disques les uns les autres.
    mais
    il se trouve que majoritairement, les personnes qui nous soutiennent sont comme nous : elles sont sans le sou.
    donc
    faut s'aider soi-même quoi..
    les labels que je connais et qui s'en sortent sur le marché (et je citerai pas de nom parce que je les aime bien les quelques uns auxquels je pense) : ben le fondateur avait beaucoup d'argent au départ, voilà. Y 'a pas de secret.

    ou alors faut produire de la musique qui plait à plein de gens, mais là t'es en concurrence directe avec les gros.. et faut avoir de sacrés épaules..
  • Et une fédération de labels qui mutualiseraient des ressources juridiques et un système de suivi des oeuvres ?

    +A+
  • Je voulais parler bientôt de l'idée d'une coopérative de labels de musique libre, mais je vois que cette discussion y amène glissendo :D
    la coopérative me semble être un très bon système qui ne s'applique pas qu'à l'agriculture (pensez au bon vin produit dans ce genre de structures équitables)...
    Une fédération, cela me fait trop penser à la fnac :twisted:
  • Rico écrit:
    Je voulais parler bientôt de l'idée d'une coopérative de labels de musique libre, mais je vois que cette discussion y amène glissendo :D
    la coopérative me semble être un très bon système qui ne s'applique pas qu'à l'agriculture (pensez au bon vin produit dans ce genre de structures équitables)...
    Une fédération, cela me fait trop penser à la fnac :twisted:

    En fait, je ne sais pas quel mot utiliser : fédération, coopérative, Kolkhoze, ou commando kamikaze, peu importe, l'idée est une structure où chacun est totalement autonome mais met une part de ses ressources dans un pot commun et respecte un ensemble minimum d'engagements pour pouvoir continuer à profiter du pot commun.

    Je pense que c'est la meilleure solution envisageable pour donner un peu de réalité aux licences libres.

    +A+
  • l'idée est une structure où chacun est totalement autonome mais met une part de ses ressources dans un pot commun et respecte un ensemble minimum d'engagements pour pouvoir continuer à profiter du pot commun.

    mouiiiiiiiii on est d'accord cher présidictateur, c'est bien une coopérative que tu décris là :D :D :D :mrgreen:
    On commence quand???
  • Rico écrit:
    l'idée est une structure où chacun est totalement autonome mais met une part de ses ressources dans un pot commun et respecte un ensemble minimum d'engagements pour pouvoir continuer à profiter du pot commun.

    mouiiiiiiiii on est d'accord cher présidictateur, c'est bien une coopérative que tu décris là :D :D :D :mrgreen:

    Bon, ben fais péter le cubi de gros rouge gars ! On trinque au kolkhoze Musique-libre.org ! Bon, je grimpe sur mon tracteur et je vais m'pieuter.


    Tracteur%20Kawa.jpg

    +A+
  • t vraiment k'un bouzeux, alors que je te cause sérieux, toi, tu t'endors sur ton Massey-Fergusson :mrgreen:
    Sans rire, je plaisante pas, la coopérative me semble être le modèle économique le plus proche de notre démarche...
  • Rico écrit:
    t vraiment k'un bouzeux, alors que je te cause sérieux, toi, tu t'endors sur ton Massey-Fergusson :mrgreen:
    Sans rire, je plaisante pas, la coopérative me semble être le modèle économique le plus proche de notre démarche...

    Oui, oui, je n'en doute pas. Ca rejoint le principe de la Nuit des meutes auquel je suis si attaché : quand on a un gros ennemi, mieux vaut l'attaquer en meute pour être insaisissable et répartir les coups, plutôt que se concentrer et être plus facile à niquer/corrompre/repérer/etc. Une coopérative conçue comme une meute de loups, plus que comme un regroupement de paysous bourrés au gros rouge, ça me va !

    +A+
  • Ce serait bien qu'une coopérative de ce genre ne soit pas assimilé à un organisme de gestion collective de droits d'auteurs, mais plutot un régulateur qui fait payer les utilisateurs commerciaux direct aux artistes (le probleme d'encaissement de l'artiste demeure)... sinon tout ceux qui voudrait nous rejoindre en sortant de la sacem ne pourrait pas... si vous voyez ce que je veux dire... cela dis on monte pas cette idée spécifiquement pour récupérer des gens de la sacem mais pour donner un choix aux artistes avant qu'ils signent quoi que se soit... enfin bon...

    Moi j'y crois un peu a mon histoire de production inversé, ptet plus pour la vidéo que pour le son, regardez les DVD aujourd'hui, dans les bonus y'a plein de trucs un peu niais censés compléter le film (comme si un film avait besoin d'être complété ou commenté, enfin bon...). On ferait l'inverse, on propose et on expose le développement du projet, synopsis, storyboard, bout d'essais, bref des bonus pour donner l'eau a la bouche de ceux qui regardent et ce disent "diable j'aimerais bien voir ce film une fois fini" si c'est vrai il lachera ses 3 euros pour voir le film avançer.

    Oui je rêve... mais comme pas mal de rêves de barjos on donnés des choses capitales par le passé , J'arreterais pas !

    dePhraid
  • <hors sujet>
    oui un extrémiste de la "pop commerciale", j'adore The The, The Smiths, et meme les Beatles et Brian Wilson

    ha la la
    qui qui écrira une chansons comme "Barbarian begins at hom" ? "Margareth on guillotine" ? " "Meat is murder" ?? "Such a Little Thing Makes Such a Big Difference" (mouarff :)
    ou :" We Hate It When Our Friends Become Successful" ? ou :" Why Don't You Find Out for Yourself"

    c'est peut-être de la pop (quoique...) mais alors..
    et nick drake ?
    the zombies ?
    ann briggs ?
    et des milliers d'autres ?

    </hors sujet>

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