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Notre Documentation
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14 juillet 2009, 220 ans aprés, le retour des privilèges
Peut-être que comme moi, vous ne comprenez pas pourquoi on doit se coltiner les défilés des corps d'armée pour célébrer la prise de la Bastille et la fin symbolique des privilèges en France tous les 14 juillet. Pourquoi alors que l'Etat veut réduire un déficit abyssale, on continue chaque année à dépenser un fric monstre en carburant pour ravager des routes et des rues à grand coup de blindés dont l'émission en CO2 n'est pas vraiment la préoccupation des fabricants. Oui, en effet en temps de guerre, c'est pas le CO2 qui tue le plus.
Figurez-vous que sa majesté no't bon Roi, vient de mettre un terme à ce symbole de la révolution française qui a vu l'avènement de la République, comme ça tranquillement, l'air de rien, façon Gérard Majax 220 ans aprés. Comment s'y est-il pris ?
Il a décidé de devenir programmateur de concert. Si, si. Il a lancé son pilote il y a deux ans en faisant venir Polnareff de son no man's land californien pour le mettre sous la tour Eiffel et réunir un millions de nostalgiques grabataires de l'homme aux lunettes et accessoirement évadé fiscal. Concert gratuit, bien sûr, c'est ça le populisme. Enfin, gratuit, pour les naïfs, pour les gens avertis, c'est surtout payé avec les impôts des Français,
Cette année, le grand Vizir a décidé que ce concert serait une tradition. Alors, on pourrait me rétorquer : "Où est le problème ?"
J'y viens, j'y viens.
D'abord, en affaire d'Etat, il faut savoir que la loi impose ce qu'on appelle l'APPEL D'OFFRE, un truc plutôt cool qui permet de faire jouer la concurrence auprés de prestataires de services. En République démocratique, ça permet d'éviter la corruption et les petits arrangements entre amis avec de l'argent qui appartient à l'Etat.
L'Etat, je le rappelle pour ceux qui dorment, c'est vous et moi.
En 2007, c'est le producteur Jean-Claude Camus qui avait été sollicité par le Magnifique Président là encore sans appel d'offre, par le pouvoir du crâne ancestral, sans doute. C'est ce qu'on appelle un accord de gré à gré et c'est tout bonnement un scandale et illégal dans un pays où le président n'est justement pas un roi mais l'administrateur de l'Etat sous le contrôle des différentes chambres et mandaté par les citoyens pour une durée déterminée.
Cette année, rebelotte, Jean-Claude Camus again mais cette fois c'est avec Johnny Halliday, en cours de retraite ( ment ) et de gré à gré again.
Ce concert sera financé sur le budget du ministère de la culture et de la communication pour un montant de 1 millions d'euros. C'est chouette la culture entre amis.
Je résume pour ceux qui n'auraient pas suivi. Sarkozy décide, le jour symbolique de la fin des privilèges en 1789, que lui, tout seul, organisera un concert géant sous la tour Eiffel sans respecter la loi ( appel d'offre ), sur le budget du ministère de la culture pour son ami, évadé fiscal, Johnny Halliday, avec nos impôts.
Je sais pas quoi dire...
Ah si, Johnny dans son immense bonté, Dieu ait son âme, ne prendra que 30 000 euros pour...trois heures de concert.
Encore 8 ans, putain....*
Source de l'article :
http://www.plumedepresse.com/spip.php?article1175
Figurez-vous que sa majesté no't bon Roi, vient de mettre un terme à ce symbole de la révolution française qui a vu l'avènement de la République, comme ça tranquillement, l'air de rien, façon Gérard Majax 220 ans aprés. Comment s'y est-il pris ?
Il a décidé de devenir programmateur de concert. Si, si. Il a lancé son pilote il y a deux ans en faisant venir Polnareff de son no man's land californien pour le mettre sous la tour Eiffel et réunir un millions de nostalgiques grabataires de l'homme aux lunettes et accessoirement évadé fiscal. Concert gratuit, bien sûr, c'est ça le populisme. Enfin, gratuit, pour les naïfs, pour les gens avertis, c'est surtout payé avec les impôts des Français,
Cette année, le grand Vizir a décidé que ce concert serait une tradition. Alors, on pourrait me rétorquer : "Où est le problème ?"
J'y viens, j'y viens.
D'abord, en affaire d'Etat, il faut savoir que la loi impose ce qu'on appelle l'APPEL D'OFFRE, un truc plutôt cool qui permet de faire jouer la concurrence auprés de prestataires de services. En République démocratique, ça permet d'éviter la corruption et les petits arrangements entre amis avec de l'argent qui appartient à l'Etat.
L'Etat, je le rappelle pour ceux qui dorment, c'est vous et moi.
En 2007, c'est le producteur Jean-Claude Camus qui avait été sollicité par le Magnifique Président là encore sans appel d'offre, par le pouvoir du crâne ancestral, sans doute. C'est ce qu'on appelle un accord de gré à gré et c'est tout bonnement un scandale et illégal dans un pays où le président n'est justement pas un roi mais l'administrateur de l'Etat sous le contrôle des différentes chambres et mandaté par les citoyens pour une durée déterminée.
Cette année, rebelotte, Jean-Claude Camus again mais cette fois c'est avec Johnny Halliday, en cours de retraite ( ment ) et de gré à gré again.
Ce concert sera financé sur le budget du ministère de la culture et de la communication pour un montant de 1 millions d'euros. C'est chouette la culture entre amis.
Je résume pour ceux qui n'auraient pas suivi. Sarkozy décide, le jour symbolique de la fin des privilèges en 1789, que lui, tout seul, organisera un concert géant sous la tour Eiffel sans respecter la loi ( appel d'offre ), sur le budget du ministère de la culture pour son ami, évadé fiscal, Johnny Halliday, avec nos impôts.
Je sais pas quoi dire...
Ah si, Johnny dans son immense bonté, Dieu ait son âme, ne prendra que 30 000 euros pour...trois heures de concert.
Encore 8 ans, putain....*
Source de l'article :
http://www.plumedepresse.com/spip.php?article1175
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