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Atelier clandestin de Linuxeries
1ere partie :
Pourquoi un énième fil sur le sujet ?
L'objet de ce fil n'est pas de vous donner une liste d'équivalence de ce que le monde Linux propose aux artistes.
Comme le dit Morphéus : "Je peux t'expliquer ce qu'est la Matrice, mais ce sera toi seul qui devra l'expérimenter."
Critiquer les softs proprios quant à la qualité de leurs prestations serait stérile et polémique, la plupart des softs de musique sous Windows et Mac sont des références reconnues par les amateurs et les pros.
Mais est-ce pour cela que tout le monde les utilise ?
La réponse est non.
Pour l'amateur, il y a la vente liée qui lui fait adopté Windows et les logiciels qui vont avec. Une fois mis le doigt dans l'engrenage, difficile de ne pas y aller jusqu'à la tête. Il y a aussi l'environnement social qui joue un rôle non négligeable. Les copains, amis, parents, profs, collègues de travail utilisent aussi Windows et Mac, on s'aligne sans trop réfléchir aux raisons et pour ne pas trop se singulariser tout seul dans son coin, même si la geek attitude est devenue à la mode.
Mac est un choix à part entière pour l'amateur qui veut se retrouver dans un environnement de travail plébiscité par les pros. Pendant longtemps, Mac avait un avantage certain sur le monde pc quant à la qualité de ses ordinateurs pour faire de la musique. Pour les plus vieux d'entre nous, je rappèlerais qu'il existait déja des machines toutes dédiées à la musique, puissantes et novatrices, Atari et Amiga notamment.
Il n'y a pas de guerre idéologique entre le soft libre et le soft proprio. Ce n'est pas faire du lobbying que de porter la "bonne parole" aux "égarés" du logiciel proprio , c'est leur expliquer pourquoi ils font fausse route et leur donner des pistes pour faire autrement s'ils se posent la question.
Il y a un vrai problème avec le soft proprio, un problème de modèle de société, rien de moins.
Je sais bien que ce n'est pas la première chose dont on se préoccupe quand on fait de la musique. Pourtant, un artiste étant une personne sensible par définition devrait se poser la question de l'environnement dans lequel il crée et sa place ainsi que celle de son oeuvre dans cet environnement.
Je n'ai pas dit qu'il fallait se prendre la tête, juste se demander ce qu'on fait, pourquoi, et ce qu'on veut vraiment pour son oeuvre, son art, ses fans, pour soi-même, ses enfants, la planète, le pays dans lequel il vit, son quartier, etc...
Cette réflexion n'a pas pour but de culpabiliser, juste de devenir conscient. Ensuite, on prend une décision en étant en accord avec soi-même, pas juste un consommateur aveugle.
C'est quoi un logiciel de musique ?
Un outil de production automatisé.
Autrement dit, une fois la période d'apprentissage plus ou moins longue passée, c'est un outil de production de masse avec lequel on atteint une forme de rendement assez facilement. De par son côté tout en un, on peut remplacer toute la chaîne de production à l'aide d'un seul de ces outils, et grâce au Web publier en temps réel la moindre création. Là où au 20 ème siècle, produire et distribuer la musique prenait du temps à cause d'une chaîne pleine d'intermédiaires administratifs et techniques, aujourd'hui, on a raccourci considérablement ce temps, d'où une profusion d'albums, de morceaux, solos, de remixes, de catalogues de samples, etc...
Nous aurions besoin de plusieurs vies, pour pouvoir, seulement aprés 10 ans d'existence, embrasser l'intégralité de la production mondiale parue sur le Net.
Comme tout instrument, car il s'agit d'un instrument, une fois qu'on a trouvé celui avec lequel on a le plus d'affinité, on l'étudie à fond et on travaille d'autant plus confortablement avec. Il y a un vrai plaisir à l'utiliser et à atteindre le but rechercher, au même titre qu'un musicien prend beaucoup de plaisir à travailler avec un instrument analogique classique. C'est aussi pour cela qu'il devient contraignant de devoir quitter ce logiciel avec lequel on est si bien pour envisager une nouvelle façon de faire de la musique sur ordinateur. C'est aussi pour ça que l'équivalence entre en ligne de compte dans le passage à Linux, c'est aussi pour ça que nombre de gens n'y passent pas ou que s'y étant essayés sont déçu et deviennent des addicts au logiciel proprio pour longtemps.
L'équivalence, qui est souvent l' argumentaire principal des défenseurs de Linux est aussi ce qui perdra l'OS libre si on n'y prend pas garde. Soit Linux deviendra de plus en plus un Windows/OSX like mais libre pour satisfaire le plus grand nombre, soit les déçus seront de plus en plus nombreux en faisant des adversaire farouches argumentant de leur expérience courte mais douloureuse.
Les choses sont ainsi faîtes que l'on a oublié que l'apprentissage d'un OS libre ou proprio est toujours source de prise de tête. Chacun demande à l'utilisateur de s'adapter, chacun a des défauts avec lesquels nous transigeons pour continuer à avancer, certains ont des avantages que les autres n'ont pas et c'est la même chose pour les tares. Ainsi, malgrés son apparente facilité d'utilisation, OSX est une vraie prise de tête en terme de paramétrage si l'on s'obstine à ne pas vouloir utiliser itunes ou Quicktime, par exemple.
Windows XP, le seul OS de Microsoft que je connaisse bien n'est pas un modèle de stabilité ni de gestion de ressources quant il n'est pass optimisé. Linux, n'est ni mieux, ni pire, il est juste plus respectueux des utilisateurs finaux du débutant à l'expert. Il est juste plus transparent dans son fonctionnement pour peu que l'on commence à être un utilisateur avancé et le support, je le sais pour avoir à la maison les trois OS pré-cités, est supérieur aux autres systèmes, pourtant Linux est gratuit. C'est le monde à l'envers.
Voilà pour l' introduction.
Pourquoi un énième fil sur le sujet ?
L'objet de ce fil n'est pas de vous donner une liste d'équivalence de ce que le monde Linux propose aux artistes.
Comme le dit Morphéus : "Je peux t'expliquer ce qu'est la Matrice, mais ce sera toi seul qui devra l'expérimenter."
Critiquer les softs proprios quant à la qualité de leurs prestations serait stérile et polémique, la plupart des softs de musique sous Windows et Mac sont des références reconnues par les amateurs et les pros.
Mais est-ce pour cela que tout le monde les utilise ?
La réponse est non.
Pour l'amateur, il y a la vente liée qui lui fait adopté Windows et les logiciels qui vont avec. Une fois mis le doigt dans l'engrenage, difficile de ne pas y aller jusqu'à la tête. Il y a aussi l'environnement social qui joue un rôle non négligeable. Les copains, amis, parents, profs, collègues de travail utilisent aussi Windows et Mac, on s'aligne sans trop réfléchir aux raisons et pour ne pas trop se singulariser tout seul dans son coin, même si la geek attitude est devenue à la mode.
Mac est un choix à part entière pour l'amateur qui veut se retrouver dans un environnement de travail plébiscité par les pros. Pendant longtemps, Mac avait un avantage certain sur le monde pc quant à la qualité de ses ordinateurs pour faire de la musique. Pour les plus vieux d'entre nous, je rappèlerais qu'il existait déja des machines toutes dédiées à la musique, puissantes et novatrices, Atari et Amiga notamment.
Il n'y a pas de guerre idéologique entre le soft libre et le soft proprio. Ce n'est pas faire du lobbying que de porter la "bonne parole" aux "égarés" du logiciel proprio , c'est leur expliquer pourquoi ils font fausse route et leur donner des pistes pour faire autrement s'ils se posent la question.
Il y a un vrai problème avec le soft proprio, un problème de modèle de société, rien de moins.
Je sais bien que ce n'est pas la première chose dont on se préoccupe quand on fait de la musique. Pourtant, un artiste étant une personne sensible par définition devrait se poser la question de l'environnement dans lequel il crée et sa place ainsi que celle de son oeuvre dans cet environnement.
Je n'ai pas dit qu'il fallait se prendre la tête, juste se demander ce qu'on fait, pourquoi, et ce qu'on veut vraiment pour son oeuvre, son art, ses fans, pour soi-même, ses enfants, la planète, le pays dans lequel il vit, son quartier, etc...
Cette réflexion n'a pas pour but de culpabiliser, juste de devenir conscient. Ensuite, on prend une décision en étant en accord avec soi-même, pas juste un consommateur aveugle.
C'est quoi un logiciel de musique ?
Un outil de production automatisé.
Autrement dit, une fois la période d'apprentissage plus ou moins longue passée, c'est un outil de production de masse avec lequel on atteint une forme de rendement assez facilement. De par son côté tout en un, on peut remplacer toute la chaîne de production à l'aide d'un seul de ces outils, et grâce au Web publier en temps réel la moindre création. Là où au 20 ème siècle, produire et distribuer la musique prenait du temps à cause d'une chaîne pleine d'intermédiaires administratifs et techniques, aujourd'hui, on a raccourci considérablement ce temps, d'où une profusion d'albums, de morceaux, solos, de remixes, de catalogues de samples, etc...
Nous aurions besoin de plusieurs vies, pour pouvoir, seulement aprés 10 ans d'existence, embrasser l'intégralité de la production mondiale parue sur le Net.
Comme tout instrument, car il s'agit d'un instrument, une fois qu'on a trouvé celui avec lequel on a le plus d'affinité, on l'étudie à fond et on travaille d'autant plus confortablement avec. Il y a un vrai plaisir à l'utiliser et à atteindre le but rechercher, au même titre qu'un musicien prend beaucoup de plaisir à travailler avec un instrument analogique classique. C'est aussi pour cela qu'il devient contraignant de devoir quitter ce logiciel avec lequel on est si bien pour envisager une nouvelle façon de faire de la musique sur ordinateur. C'est aussi pour ça que l'équivalence entre en ligne de compte dans le passage à Linux, c'est aussi pour ça que nombre de gens n'y passent pas ou que s'y étant essayés sont déçu et deviennent des addicts au logiciel proprio pour longtemps.
L'équivalence, qui est souvent l' argumentaire principal des défenseurs de Linux est aussi ce qui perdra l'OS libre si on n'y prend pas garde. Soit Linux deviendra de plus en plus un Windows/OSX like mais libre pour satisfaire le plus grand nombre, soit les déçus seront de plus en plus nombreux en faisant des adversaire farouches argumentant de leur expérience courte mais douloureuse.
Les choses sont ainsi faîtes que l'on a oublié que l'apprentissage d'un OS libre ou proprio est toujours source de prise de tête. Chacun demande à l'utilisateur de s'adapter, chacun a des défauts avec lesquels nous transigeons pour continuer à avancer, certains ont des avantages que les autres n'ont pas et c'est la même chose pour les tares. Ainsi, malgrés son apparente facilité d'utilisation, OSX est une vraie prise de tête en terme de paramétrage si l'on s'obstine à ne pas vouloir utiliser itunes ou Quicktime, par exemple.
Windows XP, le seul OS de Microsoft que je connaisse bien n'est pas un modèle de stabilité ni de gestion de ressources quant il n'est pass optimisé. Linux, n'est ni mieux, ni pire, il est juste plus respectueux des utilisateurs finaux du débutant à l'expert. Il est juste plus transparent dans son fonctionnement pour peu que l'on commence à être un utilisateur avancé et le support, je le sais pour avoir à la maison les trois OS pré-cités, est supérieur aux autres systèmes, pourtant Linux est gratuit. C'est le monde à l'envers.
Voilà pour l' introduction.
Réponses
La première fois que j'ai eu un ordinateur, un vieux machin avec une carte graphique ne connaissant que sa propre police de caractères (et donc incapable de faire tourner un environnement graphique), c'était sous MS-Dos, machine d'occase déjà avec ce système. À la suite des différents upgrades d'occasion, c'est devenu du Fenster 3.10, puis 3.11, avec un mélange de dos 3.0, 4.0, 5.0, 6.22. À l'époque, ça s'installait encore depuis des disquettes et Fenster Geschloßen ne demandait pas une clef d'activation sous n'importe quel prétexte.
La troisième fois (je passe la deuxième où le supermarché m'a arnaqué, totalement hors sujet), je suis allé dans un magasin d'informatique, qui ne proposait que du Fenster Petimou, à un prix exhorbitant. Finalement, j'ai atterri à la Schnack, où les vendeurs considèrent qu'il existe deux systèmes seulement : Pomme Maque Os, et Petimou Fenster Geschloßen, et c'est un truc déjà tout fini en usine qui m'est proposé pour beaucoup moins cher. Mais qui s'est révélé impossible à modifier opur l'ajuster à mes besoins plus spécifiques, la tour et l'implantation étaient conçue pour qu'on ne puisse rien y ajouter et à la première panne matérielle
C'est au moment de se procurer le matériel, que le choix est opéré un peu en se faisant forcer la main. L'utilisateur précédent, a déjà choisi ce qui fait tourner la machine, c'est fourni avec, et on ne se pose pas de question, puisque ça démarre. Ou bien le vendeur a choisi, il ne connait pas Linux, parce qu'il ne le vend pas, et donc il propose les deux seuls trucs qu'il a en stock.
Ce n'est que progressivement qu'on peut être amené à se poser des questions, par petites touches, entre autres en constatant les limitations, les clefs d'activation, le prix auquel on cherche à nous vendre le bouzin Fenster qui ne correspond pas, de toute évidence, au réel coût si on ramène le nombre d'exemplaires vendus, et c'est finalement par rapport à ce que la propriété intellectuelle permet.
Comme le fait que chaque changement de matériel d'un utilisateur est notifié à Petimou par le biais de la clef d'activation,
les limitations techniques volontaires,
les sécurités pour le consommateur qui ne protègent pas l'intégrité de la machine ou ses données, mais qui semble s'apparenter à un chantage, on accepte de perdre un peu de sa vie privée contre le droit s'utiliser le système que l'on a pourtant payé à un prix exhorbitant, ou bien on est coupable de crime de lèse-Petimou.
Provisoirement, j'ai gardé Fenster sur la machine, parce que de toutes façons, je l'avai installé et ça fonctionne, mais j'ai immédiatement décidé que je n'achèterai en aucune façon Fenster Vista, et en raison de la montée constante de ce qui ressemble à une surveillance de l'usage de la machine complété d'un foutage de gueule dans sa dénomination (Les mises à jours sont conditionnées à la surveillance de la machine par le biais du logiciel nommé "Fenster avantage authentique"), et les limitations ne disparaissent pas, bien au contraire.
L'autre truc où j'ai commencé à me poser des questions, c'est le fait que sur la version achetée à la Schnack, les logiciels propriétaires étaient déjà installés, et s'appelaient d'une seule touche (j'ai encore le clavier, donc voilà le "choix" proposé, et les changements que j'en ai fait :
touche appareil photo=visionneuse Fenster (rien à redire), remplacé par mon éditeur photo
touche musique=Toutounette (pour provoquer l'achat de chansons en ligne avec DRM's), remplacé par mon éditeur audio
touche caméscope=Fenster Mouvi Maqueur (format propriétaire et préformatage par des effets et transitions toutes faites avance, mais aussi limitation du nombre d'éléments utilisables et limitation dans les possibilité de réglages, et de surcroît, le logiciel plante facilement) remplacé par un autre logiciel proprio, mais qui n'a plus de limitations autres que la puissance de la machine.
touche avec le logo du fabricant qui mène au site marchand du fabricant: gadget purement publicitaire, impossible de modifier le choix sur l'installation d'origine.
touche "planète" vers un site avec plein de publicité autour et qui incite à s'inscrire et à donner ses coordonnées. Remplacé par un forum de discussion qui n'a rien à voir avec la fonction d'origine de la touche
touche "aide" : chez Petimou. Pas reconfigurable
touche "recherche": le moteur de recherche qui appartient et porte le même nom que la touche "planète"
touche "chariot": vers un catalogue bien connu de VPC qui bouffe du papier avec des courriers publicitaires et son catalogue de +/- 1000 pages tous les six mois, qui offre des cadeaux payants qu'on a gagné sans avoir joué, et qui raconte à chaque client qu'on est privilégié, mais comme c'est à tous les clients qu'ils le disent ça ne correspond pas à la définition du mot
touche "courrier" : regarde dehors exprès, rien à redire.
Finalement, le truc que je constate, c'est qu'on cherche à me faire dépenser de l'argent par divers moyens: obsolescence du matériel, mais surtout obsolescence des logiciels qui cesseront de foncitionner dans certains cas, par le biais des clefs d'activation, et donc obligation de changer de matériel pour pouvoir utiliser le nouveau matériel, et payement aussi à l'usage par des moyens détournés (la toutounette et son magasin, des services payants liées au matériel alors que j'arriverai à faire la même chose moi-même), et le plus souvent, c'est une dépenseliée à l'utilisation du matériel, mais rendue nécessaire par des moyens artificiels, non pas que le matériel est trop vieux pour fonctionner, mais les logiciels interdisent au matériel de continuer à fonctionner même s'il est en bon état.
C'est plus une réaction contre une espèce de racket qui me font penser à changer, mais pour ma gueule, parce que je ne peux pas obliger quelqu'un à choisir autre chose que ce qu'il veut absolument prendre. Dans le temps, machine-à-écrire mécanique, on achète la machine et elle fonctionne, mais elle devient obsolète parce que le ruban change. Ce n'est pas totalement nouveau, mais avec l'informatique, le racket a pu prendre une ampleur bien plus énorme.
Après, que l'outil serve à écrire une lettre de motivation ou à faire de la musique, peu importe. On peut très bien faire de la musique avec exclusivement du logiciel libre et ensuite la vendre sur la Toutounette avec des DRM's. On peut très bien faire de la musique en n'utilisant que du logiciel propriétaire, et la mettre en ligne sur archive.org sous licence Creative Commons Zero. La démarche et les motivations diffèrent énormément entre les auteurs quand ils publient, et elle n'est pas liée à l'outil. Sauf si l'utilisation de l'outil est conditionné au vol de la paternité ou du droit moral de l'auteur sur une ou plusieurs de ses oeuvres. Et pour éviter ça, il faut apprendre à réfléchir soi même au lieu de laisser d'autres réfléchir et de prendre pour acquis les trucs réfléchis d'avance pour soi-disant mon bien-être.
dF
Mais là n'est pas le sujet de ce fil. Les us et coûtumes de certains libristes pervers sont les mêmes chez les artistes qui publient sous CC et autres licences libres. Le paradoxe est le résultat d'une inconscience globale. On peut aussi manger bio et rouler en 4X4.
Il y a deux façon de voir l'informatique : Un outil dont le produit de l'utilisattion importe peu, ou bien engendrer une chaîne de cohérence d'un bout à l'autre. Encore une fois, l'objet de ce fil n'est pas de montrer du doigt et de juger ceux qui ne jurent que par le proprio à tous les étages. Si leur choix est fait en conscience, c'est un choix qui se respecte. Mais nous savons, vous comme moi que Microsoft et Apple nous sont imposés par une puissance commerciale colossale et contre laquelle la plupart des gens sont démunis quand ils achètent une nouvelle machine. Comme tous sujets, pour pouvoir discuter il faut s'y connaître un petit peu.
Ce fil a pour objet de réfléchir et de discuter, non pas sur l'aspect technique d'une migration d'un système proprio à un système libre, il existe suffisamment de forums spécialisés pour ça, mais sur le frein ( comme on dit dans le commerce ). Qu'est-ce qui empêche un musicien de passer sous un OS libre ?
Il y a deux manières d'obtenir un soft proprio : L'achat et via le P2P en version craquée.
Donc soit on soutient des entreprises multinationales en leur payant une licence qui ne donne aucun droit, soit on les soutient en faisant le prosélite auprés de ses amis, connaissances, etc, par le biais d'un logiciel non acquis selon les termes de sa licence.
Il y a une donnée qui n'est pas compressible aujourd'hui, c'est le coût sur l'environnement et le coût social de l'informatique. Composants polluants trés peu recyclés, main-d'oeuvre à bas coût et exploitation des êtres humains. Coût énergétique élevé lors de l'utilisation et donc pollution environnementale assortie. Quit à utiliser une machine qui coûte à l'ensemble de l'Humanité de son espace, de sa nourriture, de son eau et de son air, autant le faire en toute conscience et pas juste comme de sales gamins capricieux, dont l'objectif est la notoriété à tout prix.
Le logiciel libre est un point de départ dans la bonne direction. La meilleure direction serait de ne pas utiliser l'informatique, bien sûr ( je plaisante )
Voilà pour un premier point.
On ne peux pas s'en passer.
Toute incursion dans un autre monde devient une souffrance insurmontable.
Notre esprit cherche à s'échapper de toutes la manières possibles.
Je vais garder une partition Windows pour y aller progressivement, je vais utiliser Wine, je vais en parler dans les forums pour me rassurer, etc...
On a peur de quitter le terrain connu parce qu'on a l'impression de redevenir un ignorant.
Pourtant, sommes-nous dépositaires d'une quelconque connaissance en quoi que ce soit quand nous ne connaissons de l'informatique que les applications logicielles ?
Est-ce qu'un graphiste est capable de dépanner sa machine, d'en refaire l'installation complète ou d'en upgrader le système ?
Un graphiste n'est qu'un ouvrier, il ne sait que ce qu'il a besoin de savoir pour une tâche précise. Les musiciens c'est pareil.
Longtemps, lorsque j'étais sous logiciels privatifs, je lançais à qui voulais bien le lire : " Je veux que ça marche, je veux faire de la musique, pas de l'informatique !"
J'avais tort.
On devrait apprendre à d'abord faire de l'informatique, à en comprendre le fonctionnement théorique au moins, et être capable d'être autosuffisant sans pour autant être hyper pointu. Ainsi, nous saurions si ce que nous avons en notre possession peut suffire à notre bonheur, au lieu de courir aprés les dernières usines à gazs que nous proposent les multinationales du secteur.
Contrairement à un musicien utilisant des instruments en bois ou en métal, le musicien informatique devrait aussi être un peu luthier.
Car un mec qui fait de la MAO a un niveau assez développé, choisi, je pense, d'abord son soft de MAO avant de choisir son OS, non ?
Tu as fait comme ça toi ?
Tiens, je veux pouvoir enregistrer un son à la volée, le time-stretcher en temps réel, le boucler, le beat-slicer sans jamais appuyer sur stop, le faire jouer avec un autre sample à la même vitesse, enregistrer le résultat dans une boucle de quatre mesures et l'envoyer dans le temps, supprimer les deux samples pour gagner en lisibilité et en CPU, appliquer un effet beatrepeat à l'ensemble, etc, etc... Tiens, j'ai besoin de Ableton Live, ben tiens, je vais utiliser Windows, c'est moins cher que Mac. Mouarf ! Tu te moques
Quand tu as acheté ton ordinateur, tu avais déja un OS dessus. Et de toute façon, comment connaître un soft de musique à fond sans l'avoir utilisé ? Et donc, comment, en partant du soft, choisir l'OS, puisqu'on ne connaît pas le soft, puisqu'on a besoin d'un OS pour l'utiliser ?
Mouarf ! Tu te moques 2, la revanche
Non, non, non , monsieur, ça ne fonctionne pas comme ça. Par contre aprés plusieurs années d'expérience, quand on commence à bien avoir fait le tour du sujet et qu'on sait ce dont on a besoin, alors on sait si c'est possible sous tel ou tel OS et là on choisit.
Mais d'entrée de jeu, non.
Tu connais Renoise ?
C'est pas libre mais ça fonctionne trés bien sous Linux. Ca fait tout bien presque comme Live mais c'est un tracker donc une logique un peu différente de Live. Ca te demanderait un temps d'adaptation mais il y a de trés bons tutaux en Anglais et quelques vidéos pour prendre en main la bête. Coût de la licence 50 euros.
Et bien en effet, mais par exemple, pour mon dernier laptop, j'avais le choix, j'avais vraiment envie de basculer sous linux, mais apres plusieurs demo par des linuxien MAOiste de différents soft sous nux, j'ai préféré y mettre XP.
Si on m'avais montrer un soft sous linux qui avais des fonction vraiment utiles pour moi,quitte a se réadapter un peu, j'aurai franchie le pas.. ce que je veut dire, c'est que pour moi, c'est le soft qui conditionne l'os, et pas le contraire, du moins à 95% pour être honnête)
le mot qui me derange c'est "presque".
Je sais, je charrie, mais Audacity fait aussi "presque" tous comme Pro-tools ou cubase, et pourtant...
C'est parfois de légères fonction qui font au bout du compte de grandes différence.
Et donc, si tu met bout à bout cela avec le temps qu'il me faudra pour paramétrer mon linux, les problème de drivers etc (car on a beau dire, mais installer linux reste parfois tres laborieux d'ou les 5% restant)... je pense pour ma part que le jeu n'en vaut pas la chandelle
Certainement parce que tu n'étais pas en terrain connu. J'ai fait tout pareil que toi. Mais ce n'est qu'en essayant qu'on se rend compte si on va trouver ou pas ce qu'on cherche. L'inverse est vrai aussi, on voit quelqu'un utiliser une machine ou un logiciel, on passe à l'acte d'achat et finalement on est déçu. On ne peut pas faire un choix de cette façon, pas plus que d'acheter ses sous-vêtements par correpondance.
Oui, maintenant que tu as de la bouteille dans le domaine. Mais encore une fois, tu vas faire un choix par rapport à ce que tu connais, donc pas forcément le meilleur choix mais le moins risqué, c'est sûr et c'est normal.
le mot qui me derange c'est "presque".
Oui de même que Live fait tout bien ou presque. Les platines font tout bien ou presque, la Senséo fait du café ou presque...
Rien ne fait tout bien parfaitement. Renoise, mais je m'aperçois que je fais de la pub dis donc, est un soft de niveau pro.
Linux est une alternative si tu veux y consacrer du temps, sinon, mieux vaut rester en terrain connu. Si tu veux passer sous Linux et faire de la musique sans un temps de transition dù à l'apprentissage de l'OS et les divers problèmes qu'il faudra résoudre, tu vas être déçu, voir amer, et ce serait dommage. Mais Renoise en version d'essais est dispo même sous XP, si tu lis un peu l'anglais, tu ne devrais pas avoir de problèmes, et en plus, il y a plein de vidéos sur Tutube.
Bon, je sais que tu sais te servir d'un moteur de recherches, tu trouveras donc les liens tout seul.