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La liberté est LE problème
Liberté; un mot plein de contenus mercantiles. Il sert à vendre du look, du hight tech, des bagnoles, un style de vie tout-en-un, une vie en pack jusqu'à la mort.
Mais c'est quoi au juste la putain de sa mère de Liberté, et surtout, ça sert à quoi d'être libre, ndd ?
La liberté c'est le choix. Pas le choix entre deux hamburgers ou deux marques de jeans fabriqués dans un pays où on paie les gens au lance-pierre. Non, le choix de pouvoir faire un choix pour soi, pour orienter sa vie, vivre comme on l'entend.
Et surtout, la liberté, c'est assumer les conséquences des choix faits par soi-même. La liberté c'est donc être un adulte. Etre un adulte ce n'est pas juste être majeur sur sa carte d'identité et remplir un rôle social, c'est surtout être un être singulier, avoir un caractère propre, autonome mentalement et physiquement, avoir de la volonté et être potentiellement dangereux.
Seul un adulte conscient de son potentiel est amené à faire de vrais choix pour sa vie et à en assumer les conséquences.
Seuls les enfants cassent leurs jouets, font des caprices, se mettent en danger par défi ou par insconscience et ont besoin de soutien et d'encadrement.
La gestion individuelle est une liberté, celle d'assumer son statut d'auteur/créateur et d'assumer la responsabilité des rapports qu'on entretien avec le reste du monde. Cette liberté doit être pesée et utilisée avec la connaissance de ce que recouvre son exercice. Si l'on est un enfant, on met ses oeuvres sous une licence pour jouer, par défi, pour rien, juste parce que son pote a fait pareil, pour ressembler au groupe, parce qu'on est une buse illétrée mais consommatrice quand même.
Bien sûr on peut arriver dans les licences libres et ouvertes en tant qu'enfant et passer à l'âge adulte. Alors, ce qui était de l'ordre du caprice devient un vrai choix assumé avec une pleine connaissance de ce qu'est cette liberté.
Cette liberté, c'est d'abord celle conférée par le DROIT D'AUTEUR. Un droit accessible à tous sans distinction de statut social, de couleur de peau, de sexe, d'orientations sexuelles et d'âge. Le droit d'auteur est un putain de truc d'une grande importance, c'est une responsabilité ndd !
Gratuit, pour tous, non soumis aux désiderata des grosses multinationales qui aimeraient bien que ce droit soit diminué ou devienne le COPYRIGHT. Ainsi, elles pourraient nous imposer leur puissance économique est nous dire que tout ce que nous faisons leur appartient. Négliger le droit d'auteur, minimiser son importance, c'est se foutre d'être un esclave et de mettre en esclavage les générations futures. Enfin, moi perso, je n'ai pas d'enfants, mais ceux qui en font devraient réfléchir à ce que représente la privatisation de la connaissance et le fait d'être dépossédé de ce qui sort de son esprit.
La liberté est un risque, mais uniquement pour les immatures, qui doivent être encadré pas trop serrés par des adultes, des vrais, pas des adultes de pub qui ne sont que des enfants déguisés. Pour les adultes, la liberté c'est juste une situation naturelle, qui coule de source et permet l'expression du plein potentiel.
Des millions d'années pour avoir ce cerveau que nous présentons comme le plus évolué de toute la CREATION, alors réfléchissions, bordel, à ce que nous voulons en faire.
Le remplir de conneries indélébiles provoquant un acte d'achat, ou bien libérer ce monde de merde de l'emprise de quelques industriels qui ne se sentent pas concernés par le résultats de leurs actes ?
Mais c'est quoi au juste la putain de sa mère de Liberté, et surtout, ça sert à quoi d'être libre, ndd ?
La liberté c'est le choix. Pas le choix entre deux hamburgers ou deux marques de jeans fabriqués dans un pays où on paie les gens au lance-pierre. Non, le choix de pouvoir faire un choix pour soi, pour orienter sa vie, vivre comme on l'entend.
Et surtout, la liberté, c'est assumer les conséquences des choix faits par soi-même. La liberté c'est donc être un adulte. Etre un adulte ce n'est pas juste être majeur sur sa carte d'identité et remplir un rôle social, c'est surtout être un être singulier, avoir un caractère propre, autonome mentalement et physiquement, avoir de la volonté et être potentiellement dangereux.
Seul un adulte conscient de son potentiel est amené à faire de vrais choix pour sa vie et à en assumer les conséquences.
Seuls les enfants cassent leurs jouets, font des caprices, se mettent en danger par défi ou par insconscience et ont besoin de soutien et d'encadrement.
La gestion individuelle est une liberté, celle d'assumer son statut d'auteur/créateur et d'assumer la responsabilité des rapports qu'on entretien avec le reste du monde. Cette liberté doit être pesée et utilisée avec la connaissance de ce que recouvre son exercice. Si l'on est un enfant, on met ses oeuvres sous une licence pour jouer, par défi, pour rien, juste parce que son pote a fait pareil, pour ressembler au groupe, parce qu'on est une buse illétrée mais consommatrice quand même.
Bien sûr on peut arriver dans les licences libres et ouvertes en tant qu'enfant et passer à l'âge adulte. Alors, ce qui était de l'ordre du caprice devient un vrai choix assumé avec une pleine connaissance de ce qu'est cette liberté.
Cette liberté, c'est d'abord celle conférée par le DROIT D'AUTEUR. Un droit accessible à tous sans distinction de statut social, de couleur de peau, de sexe, d'orientations sexuelles et d'âge. Le droit d'auteur est un putain de truc d'une grande importance, c'est une responsabilité ndd !
Gratuit, pour tous, non soumis aux désiderata des grosses multinationales qui aimeraient bien que ce droit soit diminué ou devienne le COPYRIGHT. Ainsi, elles pourraient nous imposer leur puissance économique est nous dire que tout ce que nous faisons leur appartient. Négliger le droit d'auteur, minimiser son importance, c'est se foutre d'être un esclave et de mettre en esclavage les générations futures. Enfin, moi perso, je n'ai pas d'enfants, mais ceux qui en font devraient réfléchir à ce que représente la privatisation de la connaissance et le fait d'être dépossédé de ce qui sort de son esprit.
La liberté est un risque, mais uniquement pour les immatures, qui doivent être encadré pas trop serrés par des adultes, des vrais, pas des adultes de pub qui ne sont que des enfants déguisés. Pour les adultes, la liberté c'est juste une situation naturelle, qui coule de source et permet l'expression du plein potentiel.
Des millions d'années pour avoir ce cerveau que nous présentons comme le plus évolué de toute la CREATION, alors réfléchissions, bordel, à ce que nous voulons en faire.
Le remplir de conneries indélébiles provoquant un acte d'achat, ou bien libérer ce monde de merde de l'emprise de quelques industriels qui ne se sentent pas concernés par le résultats de leurs actes ?
Réponses
Morpheus, on se retrouve enfin!
***
La question de la liberté est rudement intéressante! Tu a bien raison de signaler que celle ci sert aussi bien a lancer une révolution qu'à vendre des voiture ou a élever l'Irak au rang de "plus grand HyperMarché du moyen-orient"...
Je pense qu'il y a deux définitions majeurs de la liberté, celle qu'on connais tous :
"MA liberté s'arrête là où commence celle des autres"
Ca, c'est la liberté néo-libéral. L'autre n'est rien de plus qu'une entrave a MA liberté et cela crée une concurrence de tous contre tous étant donné que le seul moyen d'accéder a de plus grandes libertés et d'entraver celles des autres...
L'autre, qui bizarrement choque les gens, est :
"Ma liberté se construit avec celle des autres"... Or, cette notion implique le partage, la répartition et surtout, l'action collective.... C'est plutôt mal barré! Evoutez plutôt ça pour vous convaincre :
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1508
Qui aurait pensé que Matrix était une oeuvre renfermant en elle le germe de l'anarchisme ?
En effet la liberté est le choix d'assumer des actes faits par choix en connaissance de son plein potentiel personnel. Connais-toi toi-même.
Morphéus explique au trou du cul Neo que l'explication ne remplacera pas l'expérience personnelle et que le choix de la pilule sera irréverssible donc qu'il devra être assumé sous peine de folie dans le cas contraire. Bien sûr ce prosélite de Morpheus guidé par la foi en Neo et ne pense pas une seule seconde que ce dernier va se chier dessus et appeler sa mère quand il devra assumer son choix. D'ailleurs, je suis sûr que Morpheus propose deux pilules aux conséquences identiques et que Neo n'est pas en mesure de faire le choix quil lui est proposé. Neo est le substitut qu'emploi Morpheus pour ne pas faire le sale boulot lui-même.
Nous sommes dans la pure américanisation du monde, dans Matrix; un bordel insondable, une humanité sans conscience et un Elu qui va penser à sa place et tout remettre en ordre de façon arbitraire.
Le contraire de ce que je crois être la liberté. Neo court aprés un fantasme d'enfant, et d'ailleurs, on l'appâte avec un bonbon. Son premier réflexe lorsqu'il se rend compte de ce qu'a impliqué son choix, est de fuir sa responsabilité et de vouloir sortir. Ce n'est que lorsqu'on lui propose de parler à nouveau à son égo de gamin en lui enseignant le kung fu, et qu'il se rend compte qu'il peut influer sur une illusion, la Matrice, qu'il accepte d'être l'Elu. En gros, le Dieu tout puissant d'un Disneyland.
Pathétique...
Ramener à la réalité, c'est comme donner au kid moyen les atours de sa rockstar préférée. Il a l'impression d'être quelque chose alors qu'il n'est que le roi d'un royaume imaginaire qu'il a lui-même créé et dans lequel il accepte d'être enfermé.
En attendant, il est sous contrôle donc pas libre de faire ses propres choix et surtout d'en assumer les conséquences, seules capables de faire de lui un adulte.
Excusez-moi, si j'ai digressé quelque peu.
...
ah bah là ca m'plait bien !
Merci ! pour ce texte que je partage pleinement
Combien de fois avons-nous entendu ces adages aussi contradictoires que parfois très justes du type "patience est courage de la vertu", "tout vient à point à qui sait attendre", mais aussi "le temps, c'est de l'argent", "celui qui a de la fortune a le temps d'être malade" et qu'au final le temps est "ce que les hommes essaient toujours de tuer, mais qui finit par les tuer".
On peut en trouver des dizaines d'autres rien que sur le temps, si l'on veut le tuer justement. Mais peut-être qu'à côté de tout ça, ce qui serait bon de retenir est la subjectivité incontestable de la notion du temps qui s'oppose au caractère objectif et irrémédiable des choses passées. Les leçons que nous tirons de ces dernières sont bien évidemment une autre histoire, mais de là émerge l'idée d'assumer les conséquences de nos choix, comme il l'est dit très justement plus haut, et donc de notre aptitude à être responsable. Le courage ne serait donc pas d'agir mais celui d'assumer les conséquences de nos actes.
Remarquons au passage que seul le passé est tangible. Le présent nous file entre les doigts, échappe le plus souvent à notre conscience à qui il manque une mise en perspective, et le futur, ou l'avenir pour désigner un temps plus proche, est tout à fait hypothétique.
Avec le meilleur des bons sens, on peut effectivement anticiper certaines choses et ne pas se tromper. Mais combien de fois ce que l'on avait imaginé est tout à fait différent, voire surprenant au point de nous prendre en défaut. Anticiper est certes un exercice qui peut s'avérer utile, cela va sans dire, mais il requière bien des qualités pour constituer une base solide sur laquelle se fier aveuglément. La question est comment les acquérir ?
Je crois que l'on ne peut pas, que l'on apprend tout au long de sa vie, en se trompant souvent. Tous les autres concepts contraires à cette réalité qui sous-entendent la possibilité aux humains d'être parfait et de réussir sa vie pour pouvoir s'acheter une mocheté de Rôl-Ex à soixante piges, sont des mensonges éhontés dont le seul but est de vous faire acheter la dite montre moche.
Le mieux, et c'est pas une idée nouvelle, est de vivre le présent pleinement pour le lire consciemment et se servir de son expérience et des bonnes leçons que l'on aura pu en tirer pour aviser ses choix à venir. Et les leçons seront plus ou moins bonnes en fonction des motivations qui sont les nôtres. Est-ce la gloire, le profit, le pouvoir, les privilèges ? Ou bien le partage, la découverte, la simplicité ou bien encore le respect qui me meut ?
Et la liberté de ses choix ne peut s'exprimer sans un certain rapport au temps. Or nous vivons à une époque où le temps n'existe plus, et Paul Virilio rajouterait que la géographie non plus. Nous sommes depuis l'avènement de l'ère industrielle dans une course constante contre la montre. Et la technologie nous la fait gagner. Aujourd'hui, la simultanéité s'est immiscée dans biens des domaines de notre quotidien. On bénéficie de transmission de l'actualité, d'outils d'inscription, de consultation et d'analyses en temps réel, ou encore de l'immédiateté de l'image numérique, du chat et de la webcam. Il se fixe des délais toujours de plus en plus raccourcis, de la commande en ligne livrée à domicile à ceux du cyclo-coursier new-yorkais suicidaire. Mais ce rétrécissement est-il bien réel ou est-ce un concept moderne tendant à nous conditionner pour que nous échappions à la possibilité de réfléchir ?
Or pour penser librement ses choix et pouvoir pleinement les assumer par la suite, on a besoin d'un minimum de temps. Par conséquent, la prise de liberté ne commencerait-elle pas par un premier choix, celui de ralentir ?