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Durcissement de l'opinion à l'égard des chômeurs ?
Durcissement de l'opinion à l'égard des chômeurs ?
Vendredi, 08 Juillet 2005
lire ici
Une étude du CREDOC (Centre de Recherche pour l'Etude et l'Observation des Conditions de vie) semble montrer un durcissement de l'opinion des Français à l'égard des demandeurs d'emploi et des conditions d'indemnisation du chômage, à quelques mois du début de négociations difficiles sur l'avenir du régime de l'Unedic.
Cette étude a été réalisée fin 2004-début 2005 auprès d'un échantillon représentatif de 2.000 personnes âgées de 18 ans et plus et sélectionnées selon la méthode des quotas, à la demande de l'Unedic. Pour la première fois depuis 1990, près d'un Français sur deux (49%) jugent que l'indemnisation du chômage ne doit pas bénéficier à tous les demandeurs d'emploi - 50% pensent le contraire -, contre seulement 23% en 1990. Le CREDOC estime ainsi que 2005 marque une "rupture" dans l'opinion des Français et que la "critique du système s'accentue", d'autant que "la circonspection autour du dispositif d'indemnisation du chômage et de ses effets déresponsabilisant reprend de la vigueur".
L'institut de recherche a demandé aux sondés s'ils étaient "plutôt d'accord" ou "plutôt pas d'accord" avec plusieurs affirmations concernant les demandeurs d'emplois et les bénéficiaires de minima sociaux : plus de sept sur dix (72%) se disent ainsi plutôt favorables à la suppression des allocations chômage "aux chômeurs qui, au bout d'un certain nombre de mois, refusent un emploi moins qualifié ou moins rémunéré que celui qu'ils cherchent" (ils n'étaient que 70% en 2004). Une très large majorité (81%) sont "plutôt d'accord" avec l'idée qu'"il est parfois plus avantageux de percevoir des minimas sociaux que de travailler avec un bas salaire" (contre 76% un an plus tôt), et 70% avec l'affirmation selon laquelle "si la plupart des chômeurs le voulaient vraiment, beaucoup pourraient retrouver un emploi" (contre 67% en 2004).
Interrogés sur les moyens de "faire face aux dépenses d'indemnisation" alors que le régime d'assurance-chômage "connaît des difficultés financières", une majorité (43%) jugeraient préférable de "raccourcir la durée de versement des indemnités chômage". Quelque 26% préfèreraient une augmentation des cotisations chômage des salariés et des employeurs, et 23% une diminution du montant des indemnités chômage.
A quelques jours de la parution d'un décret sur le contrôle des chômeurs et à quelques mois des négociations sur la nouvelle convention d'assurance-chômage, les résultats de cette enquête pourraient s'avérer particulièrement sensibles. Les partenaires sociaux doivent en effet se réunir à l'automne pour fixer les nouvelles règles de cotisations et d'indemnisations de l'Unedic dans un contexte particulièrement tendu, alors que le déficit cumulé du régime devrait atteindre 13,7 milliards d'euros à la fin de l'année. Le représentant de FO à l'assurance-chômage, Jean-Claude Quentin, a d'ailleurs sévèrement critiqué aujourd'hui l'étude du CREDOC : "A partir d'une connaissance relativement limitée de l'assurance-chômage par nos concitoyens, on suscite des réactions populistes qui stigmatisent les demandeurs d'emploi", a-t-il déclaré à l'AFP, estimant que "cette façon de faire entre dans le jeu du patronat".
Dans un communiqué, l'Unedic a indiqué que l'enquête du CREDOC avait été réalisée "comme chaque année depuis huit ans". "Elle vient compléter un dispositif de connaissance de l'opinion des chômeurs et de celle des employeurs ou de la société dans son ensemble", menées à partir d'études sur "les caractéristiques socio-économiques" des chômeurs, "la perception des services offerts" par l'Unedic ou les "intentions d'embauche des entreprises".
Vendredi, 08 Juillet 2005
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Une étude du CREDOC (Centre de Recherche pour l'Etude et l'Observation des Conditions de vie) semble montrer un durcissement de l'opinion des Français à l'égard des demandeurs d'emploi et des conditions d'indemnisation du chômage, à quelques mois du début de négociations difficiles sur l'avenir du régime de l'Unedic.
Cette étude a été réalisée fin 2004-début 2005 auprès d'un échantillon représentatif de 2.000 personnes âgées de 18 ans et plus et sélectionnées selon la méthode des quotas, à la demande de l'Unedic. Pour la première fois depuis 1990, près d'un Français sur deux (49%) jugent que l'indemnisation du chômage ne doit pas bénéficier à tous les demandeurs d'emploi - 50% pensent le contraire -, contre seulement 23% en 1990. Le CREDOC estime ainsi que 2005 marque une "rupture" dans l'opinion des Français et que la "critique du système s'accentue", d'autant que "la circonspection autour du dispositif d'indemnisation du chômage et de ses effets déresponsabilisant reprend de la vigueur".
L'institut de recherche a demandé aux sondés s'ils étaient "plutôt d'accord" ou "plutôt pas d'accord" avec plusieurs affirmations concernant les demandeurs d'emplois et les bénéficiaires de minima sociaux : plus de sept sur dix (72%) se disent ainsi plutôt favorables à la suppression des allocations chômage "aux chômeurs qui, au bout d'un certain nombre de mois, refusent un emploi moins qualifié ou moins rémunéré que celui qu'ils cherchent" (ils n'étaient que 70% en 2004). Une très large majorité (81%) sont "plutôt d'accord" avec l'idée qu'"il est parfois plus avantageux de percevoir des minimas sociaux que de travailler avec un bas salaire" (contre 76% un an plus tôt), et 70% avec l'affirmation selon laquelle "si la plupart des chômeurs le voulaient vraiment, beaucoup pourraient retrouver un emploi" (contre 67% en 2004).
Interrogés sur les moyens de "faire face aux dépenses d'indemnisation" alors que le régime d'assurance-chômage "connaît des difficultés financières", une majorité (43%) jugeraient préférable de "raccourcir la durée de versement des indemnités chômage". Quelque 26% préfèreraient une augmentation des cotisations chômage des salariés et des employeurs, et 23% une diminution du montant des indemnités chômage.
A quelques jours de la parution d'un décret sur le contrôle des chômeurs et à quelques mois des négociations sur la nouvelle convention d'assurance-chômage, les résultats de cette enquête pourraient s'avérer particulièrement sensibles. Les partenaires sociaux doivent en effet se réunir à l'automne pour fixer les nouvelles règles de cotisations et d'indemnisations de l'Unedic dans un contexte particulièrement tendu, alors que le déficit cumulé du régime devrait atteindre 13,7 milliards d'euros à la fin de l'année. Le représentant de FO à l'assurance-chômage, Jean-Claude Quentin, a d'ailleurs sévèrement critiqué aujourd'hui l'étude du CREDOC : "A partir d'une connaissance relativement limitée de l'assurance-chômage par nos concitoyens, on suscite des réactions populistes qui stigmatisent les demandeurs d'emploi", a-t-il déclaré à l'AFP, estimant que "cette façon de faire entre dans le jeu du patronat".
Dans un communiqué, l'Unedic a indiqué que l'enquête du CREDOC avait été réalisée "comme chaque année depuis huit ans". "Elle vient compléter un dispositif de connaissance de l'opinion des chômeurs et de celle des employeurs ou de la société dans son ensemble", menées à partir d'études sur "les caractéristiques socio-économiques" des chômeurs, "la perception des services offerts" par l'Unedic ou les "intentions d'embauche des entreprises".
Réponses
Ben ils feraient mieux d'aller bosser tous ces fainéants d'intellectuels là. Mon boucher, Monsieur Martin, il se plaignait comme ça l'autre jour qu'il arrivait pas en trouver un jeune pour l'aider à la boutique ! Et puis ça leur ferait du bien, avec leurs grands airs, leurs grands discours, ça leur rabbatrait un peu leur caquet, de foutre les pieds dans la merde. parce que nous, ça fait des années et des années qu'on trime, et mon père et mon grandpère avant moi, sans parler de ma pauvre mère qu'a élevé toute seule ces douze enfants, et honnêtes avec ça, tous, tous honnêtes et travailleurs, et on devrait cotiser pour financer le rmi de ces générations de fainéants qui font que se foutre de la gueule du monde en plus ?
Regardez tous les avantages qu'ils ont. Payé à rien faire, à regarder la télé. Combien on dépense pour ces gens là, je vous le demande ? Incapables de prendre leur vie en main ! Déjà qu'ils ont ruiné leurs parents avec des études qui servent à rien, la philosophie la spychologie toutes ces conneries que du blabla, ils vont ruiner la société ces artistes, ces fainéants ! Un bon coup de pied au cul qu'ils méritent !
C'est juste qu'ils veulent pas. Quand on veut, on peut. De mon temps, tout le monde y allait au turbin, sans discuter, on n'avait pas le choix. A douze ans j'ai arreté mes études pour aller à la mine, et je sais lire moi monsieur ! Déjà qu'ils ont plus le service militaire ! ça vous fait des générations d'homosexuels et de fainéants ! C'éatit dur pour nous, mais on se plaignait pas. Eux ils en profitent ils se la coulent douce, et c'est toujours les mêmes qui payent !
Dana Hilliot précise que le premier beauf sarkozien qui s'avise de lui (de me) mettre un coup de pied au cul, je le tue.
http://www.appeldes200.net/article.php3?id_article=1015
complètement stupide
parce que la France, globalement, c'est pas ce qu'elle veut d'après le sondage sus-cité.
Question :
vous préfereriez être à la rue ou accepter cet emploi de boucher charcutier qu'on vous propose ?
Et animer des stages de guerrilla urbaine, non ? Ou bien encore une formation accélérée à l'usage rationalisé de la guillotine, oui, ça me dirait bien. A part ça, tout va bien, moi aussi j'ai la haine.
+A+
j'irai pas à la rue
je crois pas
Pas con, ça : ça doit défouler méchant de buter des psys ! Bonne idée. A grands coups de "Malaise dans la civilisation" dans leurs gueules...
+A+
et les pauvres? hein ? on peut pas faire 10 mètres sans se faire agresser par un clochard...hein tout ça pour payer ça bibine hein?
et les drogués hein? ferait mieux d'aller en prison! Ca vous forge un homme tout ça hein?
Chomeurs, chômeurs, on a jamais été chomeurs dans la famille et c'est pas demain la veille
A bas les pauvres et ceux qui crevent de faim, qui cassent le moral a ceux qui bossent chez leclerc pour un salaire decent.
merde on a tous nos problèmes :evil:
ceci dit la police recrute, alors, toujours chômeurs?
non mais
je vais m'envoyer moi-même au bagne tiens tellement j'ai honte !
...reconstruisez la bastille oui!
&
Ah, je vous sens prêts pour un voyage en wagon plombé en direction de la Présidictature de Drönésie Orientale...
+A+
ministre en drönésie orientale ou occidentale ça m'irait très bien
je sais pas, n'importe quel ministère, celui de la chasse et de l'écologie par exemple
y 'a surement des chasseurs et des écolos non en drönésie ?
bon, bref, tu me contactes s'il y a un poste qui se libère hein !