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Faut-il encore laisser utiliser celle-là?
http://creativecommons.org/licenses/devnations/2.0/
Le minimum pour une licence libre, c'est de pouvoir diffuser/copier à l'identique dans un contexte non-commercial, mais là il y a des restrictions géographiques en plus: il faut habiter dans un pays en voie de développement pour avoir le droit de le transmettre (et de le recevoir?). Cette licence me semble être un vrai casse-tête juridique (interdiction de mettre sur le pair-à-pair puisqu'il n'y a aucune garantie que celui qui reçoit mon fichier envoyé depuis la Drönésie orientale (c'est un pays en voie de développement, ok c'est bon), n'habite pas dans un pays en voie de sous-développement (en France, là c'est pas bon).
Je suggère qu'elle ne soit plus proposée au moment d'inscrire un morceau sur le site.
Under the following conditions:
* Developing Nations. You may exercise the above freedoms in developing nations only.
Le minimum pour une licence libre, c'est de pouvoir diffuser/copier à l'identique dans un contexte non-commercial, mais là il y a des restrictions géographiques en plus: il faut habiter dans un pays en voie de développement pour avoir le droit de le transmettre (et de le recevoir?). Cette licence me semble être un vrai casse-tête juridique (interdiction de mettre sur le pair-à-pair puisqu'il n'y a aucune garantie que celui qui reçoit mon fichier envoyé depuis la Drönésie orientale (c'est un pays en voie de développement, ok c'est bon), n'habite pas dans un pays en voie de sous-développement (en France, là c'est pas bon).
Je suggère qu'elle ne soit plus proposée au moment d'inscrire un morceau sur le site.
Réponses
http://creativecommons.org/retiredlicenses
Je crois deviner que cette licence répondait à une situation bien précise : elle constituait une réponse éventuelle à un problème tout à fait crucial, qui concerne la propriété intellectuelle (les fameux brevets) des procédés de fabrication et composition des médicaments. Un des aspects les plus pervers de la propriété intellectuelle (et de la manière dont elle peut constituer un levier du capitalisme le moins soucieux du développement humain) est en effet la quasi-interdiction compte-tenu des coûts d'achats de licence des dits procédés par des pays en voie de développement.
Florent Latrive avait déjà évoqué ces points dans son ouvrage classique, du bon usage de la piraterie (cf. notamment chapitre 2; idées reçues 2 et 4 et le chapitre 3).
Bon, Est-ce que cette licence devnations avait cette destination ? je l'ignore, mais ça m'étonnerait pas.
(cela dit on ne brevète pas des médicaments sur dogmazic..)