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En allemagne la GEMA bloque Sita sung the blues sur Youtube
Pour des raisons encore inconnues, la GEMA (la SACEM d'outre Rhin) bloque sur Youtube "Sita sings the blues" le film d'animation sous licence libre (mais dont les contenus musicaux ne le sont pas... mais dont les droits sont payés auprès des ayants droits) de Nina Paley.
Explication en Video sur le blog de Nina Paley :
http://feedproxy.google.com/~r/NinaPaleysBlog/~3/vczf_pjC6p8/
Explication en Video sur le blog de Nina Paley :
http://feedproxy.google.com/~r/NinaPaleysBlog/~3/vczf_pjC6p8/
Réponses
Je ne connais pas les raisons qui font que la GEMA bloque Sita sing the blues pour le youtube allemand, je n'apporte donc pas dans ce commentaire de réponses.
Je crois qu'au début de la conception de son film Nina Paley était partie pour faire un film "standard" en terme d'exploitation. C'est pourquoi le film contient des séquences chantées couvertes par le Copyright.
C'est quand elle a commencé à demander des autorisations aux ayant-droits qu'elle s'est rendu compte que, d'une part, ça allait lui coûter très cher et d'autre part ce serait beaucoup de paperasse. Elle a donc décidé de mettre son film sous licence Creative Commons et de faire le VRP pour les CC comme si elle en était depuis la première heure ( je suis un brin sarcastique ).
Mais comment peut-on mettre un film sous CC quand ce qui en fait son intérêt est couvert par le Copyright ? ( c'est un jugement de valeur personnel, je n'aime ni le design ni l'animation de ce film )
On ne peut donc partager qu'une partie du film sur Internet sinon, on se trouve de suite dans l'illégalité.
Comment le Libre peut accepter une telle chose; que l'on distribue via le réseau une oeuvre d'art composite qui ne peut être partagée qu'amputée ?
Ensuite, comment se fait-il qu'avec la renommée de ce film, son auteure, n'ait pas trouvé le moyen de remplacer les séquences non libres par des séquences libres faîtes par des artistes libres depuis ?
Parce que même si Nina Paley s'acquitte des droits auprès des ayant-droits lorsque son film est montré dans les festivals, comment elle fait quand il est librement partagé sur internet ?
Quelqu'un qui connait bien le sujet saurait répondre aux questions de Rufus ?
Effectivement je pense que tu es brin sarcastique.
Tu as en partie raison : à la conception du film elle ne connaissait pas les licences libres
Par contre elle pensait que était dans le domaine public. Vu l'ancienneté ET des enregistrements et des titres.
Non car visiblement son contrat (celui qu'elle montre dans la vidéo) permet la diffusion par elle et quiconque sous la licence qu'elle a choisi.
Moi ça ne me gêne pas plus que ça que l'ouvre soit composite,.Et je retourne la question : pourquoi faudrait il concevoir des œuvres composites uniquement en fonction des licences ?
Parce que cette musique était la première source d'inspiration de Nina Paley (avec son histoire perso).
Encore une fois son contrat avec les ayants droits l'y autorise.
On peut aussi trouver les réponses à ces questions dans les interviews qu'elle a données. Il y en a dans le doc de coagul "copier n'est pas voler"
http://coagul.org/drupal/node/923
et sur son blog http://blog.ninapaley.com/
Après on aime ou on aime pas... c'est une autre histoire....
Je vais mieux me renseigner avant d'envisager un nouveau commentaire.
Il y a un truc ou deux qui ne veulent pas se mettre en place de manière logique dans ma tête entre ce que je sais des licences libres et ce que je sais ( peu en fait ) de Nina Paley et de son film.
Peut-être je ne répond pas à la question, mais c'est un cas de demi-censure, je veux dire par là que Youtube a tous les droits de faire quoi que ce soit avec le contenu, donc que Nina Paley a autorisé Youtube à faire tout et n'importe avec son film, elle n'a donc pas compris ce qu'est Internet.
Internet est un réseau acentré, où le contenu devrait normalement être placé chez les gens et pas dans des grands centres de données (Youtube, Facebook, Google, OVH ça vous parle ?), car oui on peut très bien émettre de l'information, c'est un réseau bidirectionnel, tout le monde peut être serveur et client en même temps, pas que client passif qui ne fait dans sa vie que boire, manger et mater des vidéos en streaming, si elle avait son propre serveur, qui n'est autre qu'un simple ordinateur chez elle, il aurait fallu une commission rogatoire pour éteindre le serveur, c'est à dire la faire taire, autrement dit pour arrêter la diffusion du film, et là ça prend une toute autre dimension qui touche aux libertés individuelles, notamment la liberté d'expression, d'information, et de communication.
De mon côté, je me mets gentiment à l'auto-hébergement, c'est à dire à rapatrier mes données sur mon serveur personnel chez moi et pas chez Google (pour les mails), mon blog et divers autres services. Je pars du principe que mes données n'ont rien à faire chez Google, mes conversations téléphoniques n'ont rien à faire entre les mains de Skype par exemple, mes messages instantanées n'ont rien à faire chez Micro$oft (censuré en petitmou ) pour MSN ou chez Google avec Gtalk, et mon blog n'a pas à être géré par un grand centre de données mais par moi.
A ce titre, je vous recommande de regarder avec attention la vidéo de Benjamin Bayart, président de French Data Network (FDN), premier fournisseur d'accès à Internet en France qui est une association, la vidéo s'intitule « Internet libre ou Minitel 2.0 », je sais que beaucoup la connaissent mais d'autres pourraient être intéressés :
http://www.fdn.fr/Internet-libre-ou-Minitel-2.html
Edit : Trouvez-vous normal qu'il y aie des millions d'utilisateurs derrière les domaine @gmail.com ou @hotmail.com ? Et bien ça, c'est pas de l'Internet, c'est du Minitel.
Ok aussi sur le plan minitel 2.0 à éviter et sur les vertus de l'auto-hébergement.
Mais je nuancerais quand même un peu le truc, là.
Héberger son blog ou sa messagerie, ça demande pas trop d'espace disque ni une connexion de furieux. Le seul truc, là, c'est qu'il faut se configurer son serveur, donc ça peut se faire, tranquillement, en prenant le temps de potasser la chose à son rythme. Et vu comme les choses se goupillent et ont tendance à se simplifier, c'est carrément jouable.
Par contre, héberger de la vidéo, d'autant si elle commence à avoir un petit succès, ça peut vite donner l'impression aux internautes qui voudraient la télécharger d'être revenus à l'ère du 56K ^^. L’hébergement à un prix. Qu'il se retrouve dans l'espace disque, dans les compétences à acquérir ou dans la bande passante.
Le réseau DOIT évoluer vers une utilisation la plus bidirectionnelle possible. C'est même à mon avis la seule chose qui pourra garantir sa neutralité à long terme. Mais il faut aussi être honête sur l'investissement que ça représente. Des fois c'est jouable. Des fois c'est juste un peu chô...
Enfin quoi qu'il en soit. Vivement qu'on puisse se passer de Youtube, ça c'est clair.
bon... donc ça reste jouable. Le prix baisse un peu.
Le streaming vidéo P2P, ça existe avec Wikimedia, je te laisse chercher.
Concernant le prix, je dirais, à tort ou à raison qu'il ne change pas, s'auto-héberger revient au même prix que d'envoyer sa vidéo sur Youtube, sauf que Youtube (et Facebook et compagnie) tu paies indirectement la prestation, oui il n'y a rien de gratuit, sur Youtube ou sur Google (j'ai un bloqueur de pub) il y a de la publicité, cette publicité les gens cliquent dessus et ils achètent, en finançant la pub donc la plateforme web en question. Personnellement, la publicité, tu sais ce que j'en pense, je préfère nettement payer moi-même mes services Internet, et les faire moi-même quand je peux plutôt que mon cerveau subisse un matraquage pour me faire acheter des choses dont je n'ai pas besoin.
Donc services type Minitel 2.0 (Youtube, Facebook, MSN) tu le paie indirectement, disons que c'est caché mais ton porte-monnaie se vide quand même. L'auto-hébergement, tu le paie directement, ainsi tu gardes la maîtrise des coûts et de l'infrastructure, pas de frais de fonctionnement caché, pas de publicité indésirable et un réseau Internet plus fort. Et à mon niveau, mon serveur, qui n'est autre qu'un pc portable récupéré avec une Debian GNU/Linux consomme 13 watts en inactivité, 18 watts quand il travaille, le côté écologique est en réflexion, il tournera peut-être au solaire.
Mais revenons au sujet, si elle avait adopté l'auto-hébergement, ce qui est du vrai Internet, cela ne serait pas arrivé, ou alors par une intervention musclée des forces de l'ordre (pour du droit d'auteur...).
Une vidéo, ça dépend de la qualité... Je veux dire, son débit dépend de la qualité, et sa taille dépend de son débit... Mais pour généraliser un peu, une vidéo qui aurait le débit d'un fichier audio flac 96khz 24 bits mono serait déjà de très, très bonne qualité... De l'ordre de 1,5Mbps de débit.
Tout ça pour dire, si on peut héberger de l'audio, on peut héberger de la vidéo.
J'ai eu droit, une fois de plus, au coup du minitel 2.0 de la part d'un service qui hébergeait mes fichiers multimédias pour le téléchargement... Ils recentrent leurs activités et dans moins d'un mois, mes fichiers ne seront plus accessible.
Je dis une fois de plus, car j'alimentais un blog sur ce service, et un beau jour, j'ai eu droit à 'suite au manque d'intérêt de nos utilisateurs, les blogs sont désormais suspendu', sans même un avertissement préalable... Mais je m'éloigne du sujet.
Pourquoi parlé-je de ça, donc ? Pour rebondir un peu sur l'auto hébergement.
J'ai auto-hebergé le site de notre collectif d'artistes pendant environ un an et demi... Puis j'ai dû m'absenter et donc je l'ai migré chez un hébergeur gratuit... SIx mois plus tard ils recentraient leur modèle pour les affaires sur l'hébergement de fichiers téléchargeables en un clic (quelle appellation abusive, il faut plein de clics et souvent résoudre un CAPTCHA) ; et donc, ils ont effacé notre site sans avertissement préalable... Minitel 2.0.
Maintenant on est chez une plate-forme de blog... Minitel 2.0, ça continue
Mais bon, autant pour ce genre de site c'est sympa d'avoir une disponibilité h24, et donc en auto-hébergement il faut une machine qui tourne en permanence (enfin... une machine... Il y a des mini-tablettes au format téléphone, sous Linux, avec un lecteur de micro-cartes flash, et des micro-cartes flash, de nos jours, ça peut faire des dizaines de gigas, largement de quoi héberger le site d'un groupe, même avec des flacs/des vidéos)... Je disais, donc, autant pour ce genre de site c'est mieux d'avoir une disponibilité h24, autant je suis en train de réfléchir au concept d'auto-heberger quelques fichiers musicaux et vidéo (via un serveur web) sur ma propre bécane, sans la laisser allumée en permanence, mais les choses étant ce qu'elle sont, elle peut être allumée à toute heure du jour et de la nuit... Avec un petit flux rss pour prévenir les personnes intéressées du fait que le serveur est actuellement en ligne, ça peut être jouable...
Même avec un débit minimal... Et au moins, contrairement à trop de services centralisés, mon serveur web supporterait la reprise de téléchargement interrompu, et même les gens qui sont encore en 56kbps (ça doit bien exister) pourront télécharger les fichiers petits morceaux par petits morceaux... Quand au gens qui ont du 20Mbps... Ahaha, j'ai un débit montant de 128kbps, donc même eux il leur faudra quatre bonnes heures pour télécharger un album en flac...
Mais si j'ai pu passer des heures à téléverser sur des serveurs tiers ces albums... Pourquoi l'inverse ne serait-il pas possible ? Que les auditeurs attendent quatre petites heures pour obtenir un album complet en flac ? Après tout il y a bien (ou il y hadopi-avait) des tas de personnes pour attendre une semaine leur divX de je ne sais quelle production hollywoodienne à je ne sais combien de millions d'euros téléchargée via eDonkey...
J'ai bien failli - ça date juste de la semaine dernière - ouvrir un compte chez un gros, gros hébergeur - ça coûte vraiment pas cher de nos jours... Mais au final, en fait, j'ai tout mis sur le torrent... Cependant j'aimerai bien monter un serveur http sur ma machine, car BitTorrent est encore ésotérique pour pas mal de monde...
Tout ça pour dire, je rejoint à fond Equilibre : si elle n'était pas passée par YouTube, mais avait mis son film sur son propre serveur...
Mais peut-être voulait-elle que sa vidéo soit lisible directement dans les flux d'actualité fhackbook des gens.
(Les corpos ont tout intérêt à faire barrière à l’interopérabilité - ainsi, Fhackbook supporte Youtube et (il me semble) rien que YouTube, toujours plus de centralisation, toujours plus de concentration...)
Personnellement, ça ne me dérange pas d'attendre quatre heures de téléchargement, j'ai connu ça, et je trouve aussi qu'on profite mieux de l'oeuvre plutôt que si on l'a en 30 secondes, après ça reste mes anciennes expériences eMuliennes.
Le mieux, c'est vraiment de proposer les deux, et tout libriste connaît le fonctionnement de Bittorent pour y avoir télécharger et partager sa distrib préférée, donc demander aux visiteurs de préférer Bittorent, et si ils ne connaissent pas, leur donner un lien HTTP. Puis pour Bittorent, il y a un tracker libre, qui se nomme Freetorrent, où vous pouvez partager vos créations.
Si quelqu'un est intéressé, je partagerai probablement mon serveur afin de mutualiser, contactez-moi.
il est non suelement partagé partout et disponible en version super légère comme en version full HD... mais il est aussi disponible en pellicule 35 mm, en cassette numérique pour la TV, en version numérique pour le ciné etc.
"sita" veut véritablement exister sous toutes les formes matérielles et immatérielles, pour respecter la loi de la "circulation sans entrave" qui fait la spécificité du libre.
Un artiste qui diffuse une oeuvre sous licence libre se doit de rendre son oeuvre disponible partout et pour tous les supports. L'artiste qui se dit libre qui ne permet pas ainsi la circulation sans entrave de son oeuvre libre... ne fait pas du libre.
mouhahahaha !!!