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Explicite - Album "Alchimie" (16 titres)
ALCHIMIE
http://www.dogmazic.net/static.php?op=musiqueIndex.php&album=7648+-+Alchimie
Un album aux multiples facettes : engagé, posé, rythmé, narratif, personnel, ironique.
Aperçu :
Introspection : Je me remémore l'époque de l'élaboration de mon premier album. J'explique mon positionnement "hors industrie" depuis toutes ces années, et ce qui me pousse à continuer encore aujourd'hui.
Le bug : Sur fond de sonorités électroniques, je me considère (au deuxième degré) comme une sorte de "bug" pour un système qui veut que tout ne soit que question d'argent (notamment dans la musique). Je me moque également de quelques spammers sur Internet.
Explicita : Une sorte d'alter-égo féminin d'Explicite (voix en conséquence) qui raille les rappeurs qui en font trop avec leur virilité. Je constate quelques difficultés de la condition féminine au quotidien, en glissant des allusions ironiques à la chanteuse Vitaa et à l'association "Ni putes ni soumises". Je pointe aussi du doigt les "femmes-clichés" du show business.
Victime ou oppresseur ? : Je dénonce les manipulations qui consistent à faire passer des gens ou des faits pour ce qu'ils ne sont pas forcément. Les requins avides d'argent pour des bienfaiteurs, les pauvres pour des profiteurs feignants. Les quartiers difficiles pour un nid de délinquance, bien avant d'être un milieu défavorisé. L'opération "plomb durci" sur la Palestine pour un acte de représailles juste, et ceux qui critiquent la politique des dirigeants d'Israël systématiquement pour des antisémites.
Plus vite que ça : Morceau au flow rapide où je décris mon envie de créer de nouveau après une période de "pause", et le processus de création. Ensuite, je m'imagine à place d'un public exigeant qui attend bien mieux que ce qui est imposé sur la scène médiatisée du Rap Français.
Émotion : Je définis la musique comme étant porteuse d'émotions. Dans la vie, j'énumère quelques émotions que chacun peut ressentir un jour ou l'autre. Enfin, j'invite à ne pas se laisser piéger par une propagande qui cherche à réduire notre réflexion uniquement à nos émotions.
Bien d'chez nous : Portrait-type du raciste bien "bourrin" que l'on peut hélas trouver en France. Suivi d'un portrait-type du raciste faussement rebelle mais vraiment réactionnaire, qui se pare d'une certaine "classe intellectuelle" pour paraître respectable sur les plateaux télés…
Attention attention : Hymne aux "m'as-tu vu" en tous genres : Les jeunes-déjà-beaufs branchés suivant les modes à la lettre. Les rappeurs qui s'auto-proclament champions à coups de provoc' vulgaire et gratuite. Un genre de chanteur qui a besoin d'un look pour qu'on le trouve "original" ou "rebelle". Les chanteurs connus qui font du caritatif surtout pour être (bien) vus.
Heures tardives : Morceau d'ambiance plus posée qui traite de la nuit et de différents styles de vie qui s'y rattachent, ainsi que du mystère des rêves.
Blockbuster : Je fais vivre en musique un film d'action avec suspens et course-poursuite, où toute ressemblance avec certaines réalités ne seraient pas forcément que pure coïncidence…
Oh la honte… : Sous forme de petites histoires successives, j'aborde le thème des situations embarrassantes plongeant dans le ridicule, qui peuvent arriver à tout le monde, dont moi.
Don't stop : Avec un refrain volontairement inspiré de "The message" (Grandmaster Flash), c'est un hommage à la culture Hip-Hop et aux passionnés qui s'investissent dans ses diverses disciplines. Je parle aussi de mon vécu personnel vis-à-vis de cette culture.
Vas t'faire enfumer : Dans un style particulier qui tire vers le Rock/Rock'n'Roll, je fustige le genre de personnes qui se laisse abrutir et formater par la propagande des médias et des puissants, au point de ne plus avoir d'esprit critique et de ne plus penser qu'en fonction du discours de ces derniers.
Surhomme : Morceau plus chanté. Inspiration personnelle pour évoquer mon vécu plutôt "ordinaire" et le fait que je n'ai pas grand chose à raconter sur moi. Je constate la différence d'aisance pour m'affirmer, entre l'instant où je suis "au micro" et dans la vie quotidienne. Je fais mon auto-critique, en craignant que le fait d'être trop plongé dans ma musique ne me fasse oublier le reste.
Faire parler la plume : Me mettant à la place d'une plume qui aurait une âme, j'énumère les usages que je peux avoir, comme être un exutoire, transmettre un message, ou encore hélas, manipuler les esprits. Je rappelle que les combats pour le changement, la vérité, l'instruction, passent par moi.
L'ombre du tueur : Dans la lignée d'une série de morceaux débutée avec "Tueur de l'ombre". Teinté d'un esprit de fiction-thriller, il est toujours question de la métaphore du tueur froid qui prépare méthodiquement son action, seul dans l'ombre.
http://www.dogmazic.net/static.php?op=musiqueIndex.php&album=7648+-+Alchimie
Un album aux multiples facettes : engagé, posé, rythmé, narratif, personnel, ironique.
Aperçu :
Introspection : Je me remémore l'époque de l'élaboration de mon premier album. J'explique mon positionnement "hors industrie" depuis toutes ces années, et ce qui me pousse à continuer encore aujourd'hui.
Le bug : Sur fond de sonorités électroniques, je me considère (au deuxième degré) comme une sorte de "bug" pour un système qui veut que tout ne soit que question d'argent (notamment dans la musique). Je me moque également de quelques spammers sur Internet.
Explicita : Une sorte d'alter-égo féminin d'Explicite (voix en conséquence) qui raille les rappeurs qui en font trop avec leur virilité. Je constate quelques difficultés de la condition féminine au quotidien, en glissant des allusions ironiques à la chanteuse Vitaa et à l'association "Ni putes ni soumises". Je pointe aussi du doigt les "femmes-clichés" du show business.
Victime ou oppresseur ? : Je dénonce les manipulations qui consistent à faire passer des gens ou des faits pour ce qu'ils ne sont pas forcément. Les requins avides d'argent pour des bienfaiteurs, les pauvres pour des profiteurs feignants. Les quartiers difficiles pour un nid de délinquance, bien avant d'être un milieu défavorisé. L'opération "plomb durci" sur la Palestine pour un acte de représailles juste, et ceux qui critiquent la politique des dirigeants d'Israël systématiquement pour des antisémites.
Plus vite que ça : Morceau au flow rapide où je décris mon envie de créer de nouveau après une période de "pause", et le processus de création. Ensuite, je m'imagine à place d'un public exigeant qui attend bien mieux que ce qui est imposé sur la scène médiatisée du Rap Français.
Émotion : Je définis la musique comme étant porteuse d'émotions. Dans la vie, j'énumère quelques émotions que chacun peut ressentir un jour ou l'autre. Enfin, j'invite à ne pas se laisser piéger par une propagande qui cherche à réduire notre réflexion uniquement à nos émotions.
Bien d'chez nous : Portrait-type du raciste bien "bourrin" que l'on peut hélas trouver en France. Suivi d'un portrait-type du raciste faussement rebelle mais vraiment réactionnaire, qui se pare d'une certaine "classe intellectuelle" pour paraître respectable sur les plateaux télés…
Attention attention : Hymne aux "m'as-tu vu" en tous genres : Les jeunes-déjà-beaufs branchés suivant les modes à la lettre. Les rappeurs qui s'auto-proclament champions à coups de provoc' vulgaire et gratuite. Un genre de chanteur qui a besoin d'un look pour qu'on le trouve "original" ou "rebelle". Les chanteurs connus qui font du caritatif surtout pour être (bien) vus.
Heures tardives : Morceau d'ambiance plus posée qui traite de la nuit et de différents styles de vie qui s'y rattachent, ainsi que du mystère des rêves.
Blockbuster : Je fais vivre en musique un film d'action avec suspens et course-poursuite, où toute ressemblance avec certaines réalités ne seraient pas forcément que pure coïncidence…
Oh la honte… : Sous forme de petites histoires successives, j'aborde le thème des situations embarrassantes plongeant dans le ridicule, qui peuvent arriver à tout le monde, dont moi.
Don't stop : Avec un refrain volontairement inspiré de "The message" (Grandmaster Flash), c'est un hommage à la culture Hip-Hop et aux passionnés qui s'investissent dans ses diverses disciplines. Je parle aussi de mon vécu personnel vis-à-vis de cette culture.
Vas t'faire enfumer : Dans un style particulier qui tire vers le Rock/Rock'n'Roll, je fustige le genre de personnes qui se laisse abrutir et formater par la propagande des médias et des puissants, au point de ne plus avoir d'esprit critique et de ne plus penser qu'en fonction du discours de ces derniers.
Surhomme : Morceau plus chanté. Inspiration personnelle pour évoquer mon vécu plutôt "ordinaire" et le fait que je n'ai pas grand chose à raconter sur moi. Je constate la différence d'aisance pour m'affirmer, entre l'instant où je suis "au micro" et dans la vie quotidienne. Je fais mon auto-critique, en craignant que le fait d'être trop plongé dans ma musique ne me fasse oublier le reste.
Faire parler la plume : Me mettant à la place d'une plume qui aurait une âme, j'énumère les usages que je peux avoir, comme être un exutoire, transmettre un message, ou encore hélas, manipuler les esprits. Je rappelle que les combats pour le changement, la vérité, l'instruction, passent par moi.
L'ombre du tueur : Dans la lignée d'une série de morceaux débutée avec "Tueur de l'ombre". Teinté d'un esprit de fiction-thriller, il est toujours question de la métaphore du tueur froid qui prépare méthodiquement son action, seul dans l'ombre.
Réponses
Ben ça nous fait un mois de septembre chargé tout ça. Je compte plus les albums majeurs qui sont sortis ce mois. Mais il était annoncé, il arrive exactement à l'heure.
Bon ben j'écoute et probable que je vais poster ce que j'en penses sur Underketing, si c'est aussi bon que d'habitude (et je vois pas pourquoi ce serait pas le cas).
Septembre 2012 est un sacré moment, musicalement parlant, jusqu'à maintenant.
Bon déjà bond quantique, très clair. J'écoute le début, et je me dis que j'ai pigé en fait, Explicite c'est la descendance improbable de Dr DRE et des Disposable Heroes Of Hiphoprisy... ( DHOH :
Puis Explicita arrive, et là je comprends que je n'ai droit à aucune certitude.
Bond quantique, moi et moi on dit.
Pour résumer en deux mots, je dirais que c'est innovant et audacieux. Le coup du beat poumtchak rapide façon country ou punk/folkpunk m'a particuliérement plu. La réthorique s'oriente vers l'accessibilité je crois, et j'aime beaucoup quand tu touches à l'analyse politique. Tu fais ça avec beaucoup de tact, c'est très bien fait. Mais c'est surtout musicalement et artistiquement que l'album m'impressione.
Très beau boulot Stéphane.