Pour nous contacter : soyez au rendez-vous sur IRC ! ⋅ Parcourir l'archive musicale Dogmazic ⋅ Notre Blog
Notre Documentation
Notre Documentation
Carton Rouge!!!
Comme l'a pointé Delgarma, ceci est inadmissible sur le site musique-libre.org...
Les reprises des beatles et des stones et la clique on le laisse pour la maison
Donc carton rouge aux rideaux de douche...
http://www.musique-libre.org/static.php?op=musiqueIndex.php&group=Rideaux De Douche&npds=-1
A virer d'urgence!!!
en plus c'est pas bon...
Les reprises des beatles et des stones et la clique on le laisse pour la maison
Donc carton rouge aux rideaux de douche...
http://www.musique-libre.org/static.php?op=musiqueIndex.php&group=Rideaux De Douche&npds=-1
A virer d'urgence!!!
en plus c'est pas bon...
Réponses
Je leur envoie un mail tout de suite!
Et dans la foulée, je dis à notre cher xulops de les squizer de la base, non mais!
les fans des stones et des beatles aussi
j'ai pas entendu les titres incriminés, mais un peu de souplesse fait pas de mal...quoique...
je reste tout de même partisan de la "No Sacem Attitude"...
bonne continuation
Bref, on est jusqu'au-boutiste par nécessité, pas par gaieté de coeur. Et il est aussi de notre devoir d'informer les artistes de ce qu'ils peuvent faire ou ne pas faire, il y a des règles partout.
Si c'est piquer (parce que c'est bien cela dont on parle), les partoches, les paroles, les arrangements de morceaux sous copyright pour le mettre en libre, ça me semble assez aberrant.
Il y a rien qu'ici 9000 morceaux à sampler, ça fait de la matière.
Je comprends le confort d'utiliser ce que l'on connait bien, mais faut aussi savoir définir sa position sur le libre et sa sincérité.
personnellement, je tiens à ne jamais, je dis bien à ne JAMAIS intégrer de sample de musiques connues sur mes instrus : je connais du monde qui "crée" comme cela mais pour moi cela n'est pas de la vraie création musicale (surtout dans le rap/hiphop)...un véritable musicien (même sur MAO) doit selon moi être l'auteur de l'intégralité de ce qu'il propose, de la ligne de basse au moindre charley...
Après qu'elle soit bizarre, que l'on ne soit pas d'accord avec, pas de soucis, les débats sont toujours ouverts, ici comme ailleurs, mais il faut l'appliquer car c'est la loi.
Quand à la définition de la "vraie" création, pas si sûr que je sois d'accord avec toi, car c'est très difficile pour un musicien d'être un parfait multi-instrumentiste, même si la MAO aide pas mal de nos jours.
Pour qu'ils restent identifiables, tiens !
Et pourquoi donc ?
Parce qu'on est dans la même logique que lorsque Bob Sinclar reprend le tube de C&C music Factory pour sa dernière bouse :
Ca a marché, ça a fait ses preuves donc, ça peut encore marcher et remplir le tiroir-caisse.
Pour ces gens, il n'y a pas à tergiverser ni à se demander si on devrait ou pas être plus coulant.
La musique à base de collage est aussi vieille que la musique.
Les spécialistes de musique classique ou de jazz pourraient mieux en parler que moi.
Le sampler est un instrument à part entière qui peut être trés créatif, ou utilisé comme un bête enregistreur pour pseudo musicien sans tripe.
Soit on sample ses propres compositions, soit on fait un travail de recherche conséquent à la recherche d'un son original peu ou pas identifiable, ensuite, on le découpe, on l'arrange, on le triture, on le recrée...
C'est trop facile de juste piller un standard connu et de s'en servir comme base de son morceau.
Et quand on fait de la musique sous licence de libre diffusion, c'est juste impardonnable.
Ca prouve qu'on a rien compris à sa propre démarche.
Mais braves gens, si vous voulez à la fois être inscrits à la Sacem, utiliser du matériel copyrighté dans vos compos et être diffusé sous LLD, quelle chance, il vous reste JAMENDO, la plateforme du futur !!!!!!
Et en plus, vous aurez les félicitations de tout un tas d'internautes ignorants pour votre travail qui sonne si professionnel !!!
Même que Kratz vous demandera par mail de bien vouloir retirer vos compos mais sans vous y obliger expressément !!!!
Mais tout ça, c'est pas bien grave, Youtube, Dailymotion et google vous attendent les bras ouverts pour que vous déposiez vos compos illégales sur leurs plateformes avec des images que vous prendrez à votre jeu vidéo, votre anime préféré ou votre série du samedi soir bien sûr !!!
Et je ne vous parle même pas de SFR jeunes talents et autre merdes du genre qui se foutent royalement des ayants droits !!!
J'aurais voulu être un artiiiiiiiiste !!!!!
argh!!!!! :twisted:
Pour répondre à Aisyk : le "multiinstrumentisme" est pour moi essentiel si tu réalises des instrumentaux...moi, je suis bassiste-chanteur à la base...mais j'ai tâté un peu de la clarinnette, de la batterie, de la guitare (merci papa..)....c'est pas pour autant que je joue bien de chacun de ces instruments mais la MAO m'aide beaucoup... je parlais pas de "vraie" musique, dans l'idée que l'on pourrait opposer une oeuvre à une autre dans ce qu'elle aurait de "vraie" (notion arbitraire et moyennement objective à mes yeux). Mais il est clair que la recette est connue : tu prends une musique que tout le monde connait, t'en refais une "nouveauté" et tout le monde adhère puisque l'être humain préfère généralement s'attarder sur ce qu'il connait déjà, c'est plus rassurant.
Un musicien m'avait dit un jour que tous les plus grands tubes étaient en fait réalisés sur quasiment les mêmes notes, lignes mélodiques ou ce que vous voulez...car c'est ce qui correspond à ce que l'être humain attend comme musique...
Bon, bref, pour terminer, je redis que je suis contre l'utilisation de musique existantes afin de créer...mais ce point de vue n'engage que moi...les bouses auront toujours des oreilles pour les recevoir (et certains auront les narines indignées, quess vous voulez c'est comme ça...)
Je termine avec un petite phrase que j'aime bien , de Mr Akhenaton du groupe "Je Suis" (ou c'est "I AM" je sais pu trop...) :
"Les gens n'achètent pas la musique qu'ils aiment, ils aiment la musique qu'on leur fait écouter" (j'sais plus si c'est exactement ça mais c'est dans l'idée, quoi..)
Oui je connais cette histoire, ce sont trois accords, utilisés dans 60 à 70 "tubes". C'est bien connu il suffit de reprendre "pop corn" avec une grenouille et par ici le jackpot... (en plus avec tout ces droits voisins qui tombent du ciel, c'est vraiment cadeau).
Composant essentiellement mes sons, ou les jouant, les triturant quand je ne peux pas faire autrement ce qui est rare et je prends souvent du "tombé dans le domaine public" ou du libre de droit, je me rends compte d'une chose essentielle. Le rapport de l'artiste à son public est primordial, qu'il soit sur le net est un premier pas, mais voir le public réagir devant soi est vraiment impressionnant et jouissif. Je ne suis pas DJ, je fais de la musique qui me plaît, pour moi, mais je compte m'équiper pour aller vers une voie plus "organique", la composition en direct et l'évolution des sons devant un public. Créer un groupe est quelque chose de très compliqué, car il faut être plusieurs, rencontrer du monde... le "multi-instrumentisme" en devient une nécessité, une sorte de valorisation extrême de l'artiste omniscient qui crée tout, un univers à part.
La limite entre "copier" et "inspiration" est parfois infime, peux-tu dire que la musique que tu fais ne s'inspire pas de ce que tu as déjà entendu ? Peux-tu assurer que parfois, inconsciemment tu n'as pas "singé" (au sens apprendre) des musiques pour te les approprier ? Bref toute une démarche est née dans ces débats, celle de la LAL, et je pense que parfois il est bon de s'interroger comme nous le faisons sur nos pratiques musicales.
il est de toutes façons evident que la musique que je crée s'inspire de celles que j'écoute ou ai écoutés...y a pas de mystère, je n'ai pas la prétention d'inventer quoique ce soit de révolutionnaire...et puis avec tout ce qui a déjà été fait, en l'an 2007, créé quelque chose de nouveau relève du défi. Le titre "Crazy", par exemple, est présenté par les médias comme quelque chose de totalement novateur...alors que ce n'est finalement qu'une resucée de plusieurs styles, à mon avis...même si c'est une belle chanson, dire que c'est une invention relève de l'escroquerie...les seules inventeurs sont les premiers humains s'étant rendu compte qu'en soufflant dans le c** de leur femme, ça faisait un son qu'ils n'avaient jamais ouïe (j'adore le verbe "ouir"...)...
je partage égalment ton avis : ce n'est que sur scène que l'on j-ouit vraiment des potentialités de sa musique...(aaaaaah, que c'est bien , quand une demoiselle vient de faire une bise après en concert en te disant merci...expérience rare mais précieuse)
la discussion autour de nos pratiques musicales est elle aussi précieuse...continuons
De même qu'il y a une grosse différence entre prendre un sample et le restituer tel quel sur un nouveau morceau et le ré-interprété.
Utiliser la technologie MAO comme magnéto à bande c'est inutile, stérile et c'est vraiment de la confiture donnée aux cochons.
Comment peut-on faire le malin ensuite en présentant son travail et dire : c'est moi qui l'ai fait ?
Je mets un point d'honneur à tout composer sur mes machines, à chercher des sons qui me soient originaux même si je suis influencé par tout ce que j'ai entendu et entends encore.
L'ensemble de la vie m'influence par le biais de mes émotions et c'est ce qui donne une couleur à ma musique.
Ce que je fais sur scène est le reflet de tout un travail de maîtrise en amont mélangé à l'instant présent.
Le sampleur est un outil puissant capable, pour celui qui s'en donne la peine de créer une sonorité originale, différente, à partir de l'existant, c'est un outil performant pour le compositeur / chercheur, c'est aussi, malheureusement une machine utilisée par les fainéants, les sans talents, les faiseurs de tubes faciles aux recettes éculées.
C'est le même esprit que celui qui utilise les presets et les patterns d'usine de ses machines tels quels.
Avec la technologie, s'il n'y a pas la valeur ajoutée de l'artiste, la recherche, ça ne sert à rien, sauf faire du bruit markété.
Quand en plus, on prétend adhérer au système alternatif que sont les LLD, on ne peut pas se permettre d'utiliser la technologie en appuyant uniquement sur REC et faire deux copier/coller.
Aujourd'hui, l'électro grand public, la pop, le rock, le rap, la variété utilisent massivement le sample identifiable réduisant la discothèque mondiale à une peau de chagrin.
Depuis les années 80, la musique se repompe elle-même, des générations de consommateurs découvrant les mêmes thèmes interprétés par différents interprètes et ne connaissant pas l'original.
Cela fait 20 ans qu'on entend la même chose remixée ( à peine ) dans les discothèques et à la radio.
Technologie = uniformisation, standardisation, culture unique, pauvreté intellectuelle, dans la plupart des cas, dans le business de l'art en tous cas.
Ce qui me désole dans les LLD et notamment les grosses plateformes, c'est de constater que si la musique devient libre d'être diffusée, elle est toujours enfermée dans un format de temps de diffusion radio, elle est toujours construite selon le format de la chanson, couplets / refrains, elle s'apparente toujours à un genre identifiable à la manière de...
Les artistes sont enfermés dans un conformisme créé par l'industrie du spectacle à des fins de rendements et les mélomanes quant à eux gardent leurs réflexes conditionnés de consommateurs.
Bordel, nous sommes libres de publier tout ce qu'on veut, alors faisons-le !!!
Le morceau qui a été le plus écouté/téléchargé sur "Aisyk" est un morceau de 12:36 "Carlington Woods".
Je signale aussi au passage l'émission sur France inter, "Music Express" qui passe toutes les semaines un morceau long (entre 6 et 15 minutes) à l'antenne. A ma connaissance, sur la FM nationale, c'est la seule. Sur Lyon, il y a aussi Radio Canut...
Depuis les années 80, 1985, plus précisément, les producteurs touchent des droits d'auteurs, dits droits voisins, pas étonnant qu'ils ne veuillent faire que des reprises...
Ma question sur la différence entre inspiration et copiage était aussi là pour susciter le débat sur ce point. Parfois les frontières entre les deux sont minces, entre reprise et copiage aussi. Ca me fait penser à l'affaire Carte Blanche dans les années 80, quand Rachid Taha reprenait "Douce france" de C.Trenet. Celui-ci les avait traîné en procès en vertu de son droit moral, il disait qu'elle "dénaturait son oeuvre", il a perdu car le producteur leur avait donné son accord et qu'aucune preuve de "dénaturation de l'oeuvre" y avait été faite (hormis l'appartenance de Trenet aux mouvements d'extrême droite qui avaient pris fait et cause pour l'affaire à l'époque).
Là aussi, la question est intéressante, l'interprétation parfois demande une rétribution normale parce qu'elle apporte quelque chose de novateur au morceau (dans l'exemple ci-dessus je trouve pertinent la version de Carte Blanche dans le contexte de l'époque avec la marche des Beurs... politiquement ça trouve tout son sens).
Tu sais nitrom quand je sample des sons d'enfants dans une cour de récré, je ne demande pas l'autorisation de tous les parents, je devrais, mais je trouve que parce les enfants ne peuvent pas être nominalement reconnus (je n'enregistre que les rires, cris... et je zappe les noms criés... etc...), il n'y a pas de préjudice particulier. Je pense que quand on recrée un univers à partir d'une matière sonore on peut se soustraire à ce genre d'autorisations. D'autant plus que la matière ainsi créée en devient quelque chose de "nouveau". Enfin, la nouveauté est quelque chose de parfois relative et dépend des personnes avec qui on parle. Un producteur de major te soutiendra qu'Anaïs fait dans le neuf avec l'utilisation de samples dans ses concerts... Tout dépend de l'intérêt que tu trouves dans ton idée de "neuf". Expérimentation, Intérêt musical, Succès commercial... parfois même certaines personnes se gaussent d'être copiés (suivez mon regard).
Et oui publions ce qu el'on veut !