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Konference
http://www.musique-libre.org/static.php?op=musiqueIndex.php&npds=-1&group=v.n.a.t.r.c.?
remarques critiques sur l'oeuvre :
Oui alors j'ai écouté avec attention votre conférence là. Bon. Ce n'est pas que veuille à tout prix chipoter sur la forme mais tout de même. Je dois vous faire quelques remarques, ne serait-ce qu'afin que vous puissiez en tenir compte dans l'avenir. D'abord, il y a ces répétitions : alors oui, tout le monde sait bien que la répétition peut avoir un effet rhétorique. Mais, laissez moi vous dire : trop de répétitions tue l'effet - combien de fois au juste répétez vous : "vous n'avez toujours rien compris ?" Je comprends votre souci de vous assurer que vos interlocuteurs vous comprennent, c'est un souci qui vous honore même, dirais-je, mais enfin, ça tourne à l'obsession.
Seconde remarque : les interludes musicaux - je ne porte aucun jugement sur la musique, ce n'est pas mon rayon. Mais là encore, qu'on entrecoupe ses propos de musiques, pourquoi pas, c'est original, c'est frais, mais mon dieu ! vous en faites trop. Je veux dire, à force de découper votre texte, on n'arrive plus à suivre. Vous vous engagez par exemple dans une réflexion sur la contemporanéité, et soudainement, voilà un interlude musical, si bien qu'après on ne sait plus où on en est. Du coup malgré la revendication de sérieux à laquelle vous prétendez, je crains que vus ne pêchiez par excès d'ornement. Si j'avais un conseil à vous donner : la prochaine fois allez à l'essentiel, élaguez, soignez les liens logiques plutôt que la décoration rhétorique : votre auditeur n'en sera que plus convaincu.
Une dernière remarque enfin : quelle idée vous est donc passée par la tête pour que vous multipliez ainsi les conférenciers ? J'ai écouté soigneusement la bande de votre enregistrement, et je n'exagère pas en comptant pas moins d'une vingtaine de voix différentes (à moins qu'il n'y ait eu des problèmes de prise de son, ce qui expliquerait l'impression qu'on a parfois que les voix sont déformées ?) Et signalez aussi à certains des intervenants qu'ils devraient travailler leur élocution voire leur accent. Notamment à certains d'entre eux qui à force d'articuler toutes les syllabes, en viennent à sonoriser des voyelles et des consonnes muettes ! Le français ne se prononce pas comme ça. Ces erreurs produisent éventuellement un effet exotique charmant, mais là encore, trop d'effets distraient l'auditeur et l'empêche de suivre le fil de vos idées.
(NB : il serait également pertinent d'expliciter vos abréviations : il m'a fallu faire une recherche dans mes archives pour trouver la signification du sigle CAPC. Bon il semble que ce soit un musée. D'accord. Mais quel est le rapport avec le sujet de votre conférence ? On se demande encore, et vous plongez du coup l'auditeur dans la plus gande perplexité. De la même manière vous pratiquez à plusieurs reprises l'auto-référence, vous citant vous même par exemple au sujet de l'avant garde qui serait je ne sais quel passé du futur : c'est bien joli, mais c'est tout de même assez prétentieux de votre part - sans compter que la formule soit tout de même, vous le reconnaitrez, assez ésotérique.)
Cela étant, je ne peux que vous encourager en ne doutant qu'en suivant les quelques conseils, vos prochaines interventions soient plus conformes aux règles de la conférence universitaire.
Bien à vous,
Dana Hilliot (Professeur doctor honoris causa es causeries comme il faut de l'université du cantal et de la Planeze, à gauche à côté de Pauillac, devant le bar des sports derrière l'église).
remarques critiques sur l'oeuvre :
Oui alors j'ai écouté avec attention votre conférence là. Bon. Ce n'est pas que veuille à tout prix chipoter sur la forme mais tout de même. Je dois vous faire quelques remarques, ne serait-ce qu'afin que vous puissiez en tenir compte dans l'avenir. D'abord, il y a ces répétitions : alors oui, tout le monde sait bien que la répétition peut avoir un effet rhétorique. Mais, laissez moi vous dire : trop de répétitions tue l'effet - combien de fois au juste répétez vous : "vous n'avez toujours rien compris ?" Je comprends votre souci de vous assurer que vos interlocuteurs vous comprennent, c'est un souci qui vous honore même, dirais-je, mais enfin, ça tourne à l'obsession.
Seconde remarque : les interludes musicaux - je ne porte aucun jugement sur la musique, ce n'est pas mon rayon. Mais là encore, qu'on entrecoupe ses propos de musiques, pourquoi pas, c'est original, c'est frais, mais mon dieu ! vous en faites trop. Je veux dire, à force de découper votre texte, on n'arrive plus à suivre. Vous vous engagez par exemple dans une réflexion sur la contemporanéité, et soudainement, voilà un interlude musical, si bien qu'après on ne sait plus où on en est. Du coup malgré la revendication de sérieux à laquelle vous prétendez, je crains que vus ne pêchiez par excès d'ornement. Si j'avais un conseil à vous donner : la prochaine fois allez à l'essentiel, élaguez, soignez les liens logiques plutôt que la décoration rhétorique : votre auditeur n'en sera que plus convaincu.
Une dernière remarque enfin : quelle idée vous est donc passée par la tête pour que vous multipliez ainsi les conférenciers ? J'ai écouté soigneusement la bande de votre enregistrement, et je n'exagère pas en comptant pas moins d'une vingtaine de voix différentes (à moins qu'il n'y ait eu des problèmes de prise de son, ce qui expliquerait l'impression qu'on a parfois que les voix sont déformées ?) Et signalez aussi à certains des intervenants qu'ils devraient travailler leur élocution voire leur accent. Notamment à certains d'entre eux qui à force d'articuler toutes les syllabes, en viennent à sonoriser des voyelles et des consonnes muettes ! Le français ne se prononce pas comme ça. Ces erreurs produisent éventuellement un effet exotique charmant, mais là encore, trop d'effets distraient l'auditeur et l'empêche de suivre le fil de vos idées.
(NB : il serait également pertinent d'expliciter vos abréviations : il m'a fallu faire une recherche dans mes archives pour trouver la signification du sigle CAPC. Bon il semble que ce soit un musée. D'accord. Mais quel est le rapport avec le sujet de votre conférence ? On se demande encore, et vous plongez du coup l'auditeur dans la plus gande perplexité. De la même manière vous pratiquez à plusieurs reprises l'auto-référence, vous citant vous même par exemple au sujet de l'avant garde qui serait je ne sais quel passé du futur : c'est bien joli, mais c'est tout de même assez prétentieux de votre part - sans compter que la formule soit tout de même, vous le reconnaitrez, assez ésotérique.)
Cela étant, je ne peux que vous encourager en ne doutant qu'en suivant les quelques conseils, vos prochaines interventions soient plus conformes aux règles de la conférence universitaire.
Bien à vous,
Dana Hilliot (Professeur doctor honoris causa es causeries comme il faut de l'université du cantal et de la Planeze, à gauche à côté de Pauillac, devant le bar des sports derrière l'église).
Réponses
http://catena.vnatrc.net
http://elsa.vnatrc.net
notez toutefois le ë de KonfËrence
je suis content d'avoir visé juste
si vous avez besoin de critiques totalement à coté de la plaque demandez moi
(vous aviez fait ça où au CAPC, j'adore la terrasse au dernier étage
et le restau bar
mon dieu, prendre un café là haut peinard
quand il n'y a pas vraiment d'expo importante donc pas un pélos
devant les cailloux de richard long
c'est perfect
une vision de bonheur parfait)
Le kolectif vnatrc.net a frappé, mon esprit...
[Et je n'ai toujours rien compris.]
Plus sérieusement, cette konfërence mérite une mise en scène live afin de lui donner statut de performance à la fois effemere dans sa representation et permanente dans son format numerique volatile.
Il serait interessant de l'envisager comme suit:
Une scène - un dékor.
Un ou plusieurs groupes en live avec dj interludeur.
Video avec VJ et Performance photo numeriques en "live"/ illustration des propos.
Artistes plasticiens creant une/des konfërence-oeuvre durant la prestation
Avec Graph itoo.
Et les Konfërenciers qui s'Ex-priment sur-tout.
[Compris/ rien /je n'ai / toujours ! ]
Voili comment je vois la representation d'un passé du futur pas si lointain que ça dans la somme Kollective des interpretations In-dividuelles , visuelles et sonores.
Jung eut été content de voir l'expression plastike de l'inconscient collectif et de ses archétypes fondamentaux en live, l'ere de la representation dynamique des mandalas a
peut être sonné.
L'ephémère du permanent / R-Evolution en forme de spirale adn/?/.
interlude musical...poum tchack triiiip poum tchack
Mais sommes nous prêts à recevoir tout ça avec nos neurones si biens for-matés? et bientot definitivement matés - trop difficile d'aborder le matin au café j'y reviendrai le soir-
[Je n'ai toujours rien compris ?]
Bon, ok j'arrete le café le matin, ça donne des idées moulues et eventuellement un grain.
Bonne zike à vous
Christophe-E (artiste qui s'ignore ou qu'on ignore suivant l'angle de vue.)
comment s'appele ce bouquin où Umberto Eco imagine ce qu'aurait répondu un éditeur qui aurait reçu le manuscit de la Bible, ou de Proust ?
pour en revenir à la Konf :
mais, messieurs les auteurs (rico, bituur, mr ersatz j'imagine), vous aviez mis ça en scène non ?
sur ce coup là, it was bituur & me
en effet, nous avions mis en scène la chose, avec nos comparses PERAV'PROD, une salle de la galerie des projets était réquisitionnée, nous projetâmes notre YAWT http://yawt.vnatrc.net/ sur une casquette géante de rappeur de la banquise, pendant que Patrice Ferreira projetait en léger différé, les derniers bombardements en Irak via CNN live, et avec le son qui pête. Nous étions cachés derrière un mur noir en toile et ce qui se passait dans notre antre était retransmis en direct & en ASCII dans la salle habillée de toile arctique et jonchée de cartons (au milieu, siégeait le duo ALéATOIRE composé de marcovitch et de gwen Marseille, basse bocal & batterie). Notons aussi que Richard Long fut foulé tellement de fois que nous eûmes, bituur et moi l'envie de créer un oeuvre intitulée "on a marché sur l'Art Contemporain"...
ce délire initié lors d'une rencontre noctambulique avec le sieur Xavier Ferrère, se produisit durant un mois, avec des restaux clandos, nous eûmes ainsi l'honneur et le privilège de concocter un magret au miel & banyuls, un tajine de kefta, arrosé de bonnes bouteilles, on s'en doutera.
Voilà, de bons souvenirs...snifff :P