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Notre Documentation
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alors là c'est vraiment de tout et de rien
mais tout de même
il se trouve que le dernier numéro d'histoires naturelles (LE magazine de la chasse, de la pêche de la nature et des traditions - que connaissent immanquablement les gens qui ont la télévision et ne parviennent pas à s'endormir avant 4 heures du matin, malgré qu'ils aient avalé des cachets, accompli tous les rituels censés vous détendre et vous accompagner vers le sommeil (par exemple : prendre un bon bain chaud, se masturber, traverser la ville en courant tout en transportant un sac de pommes de terre sur le dos) bref, les gens qui décidément n'y arrivent pas, ne dorment pas, qui, je le souligne sont majoritairement ou bien opposés ou bien tout à fait indifférents aux histoires de chasseurs, pêcheurs et aux traditions, mais, en dernier recours, appuie sur le bouton on de la télé et là, pas de bol, c'est TF1 et c'est, forcément, à tous els coups : Histoires Naturelles - un grand bol d'air frais entrecoupés de déflagrations de tirs au fusil - et les voix rauques, viriles, les visages rougis par le [pinard] vent frais du petit matin, etc...)...
Il se trouve que le dernier épisode de cette saga éternelle qu'est Histoires Ntaurelles (monument télévisuel par sa longévité, sinon par la vérité de ses thématiques), abordait cette nuit, c'est-à-dire il y a dix minutes une question tout à fait incroyable :
ET QUID DES GONZESSES DANS LA CHASSE ?
(je traduis : Coment les (rares) femmes qui chassent vivent-elles leur passion ?)
Et là c'est un véritable récital :
une jeune femme qui bosse à l'en croire dans la confection (elle aussi a les joues rougies par le vent frais du petit matin) nous est montrée sur le terrain de chasse, accompagnée de quelque gais lurons en costume vert de gris et à la moustache frétillante au vent frais du petit matin.
alors ?
quelques questions saisies au hasard :
"ET comment les autres femmes le prennent (ceci que vous alliez à la chasse avec des mâles) ?"
réponse : "Elles disent que c'est pas pour les femmes, mais je les laissent dire. ET elle ajoute, la brave fille, dans un sursaut de révolte : "mais je les enquiquine (sic)"
[ça fait bien vingt ans que j'ai pas entendu çe verbe là : enquiquiner]
question :
"et quand vous restez des heures durant cachée avec un mâle dans une cabanne pour guetter les oiseaux, vous... ?"
réponse :
"il fait froid c'est vrai, mais ça détend du boulot."
question au mâle (le seul qui manifestement ait accepté de s'exprimer et d'être filmé, aux risques qu'on se paie sa tronche pour le restant de ses jours) :
"alors, ça vous fait quoi de chasser avec une femme ?"
réponse :
"ben des fois je tire pas bien. Alors qu'elle elle est régulière, soit elle tire bien , soit elle tire pas bien, mais elle est plus régulière que moi (sic)"
[on évitera les remarques fielleuses sur la polysémie du verbe tirer, et la proximité sémantique et grammaticale du mot "coup", comme coup de feu etc..)
bref un grand moment de bonheur pour toutes les femmes je pense
après :
des gonzesses dans l'armée
des gonzesses dans la police
voici :
des gonzesses à la chasse
preuve que tout de même la société change
(après y'aura toujours des mauvaises langues pour faire remaquer que les femmes sont toujours aussi minoritaire à l'Assemblée Nationale, dans les Conseils d'Administration des grndes entreprises, mais bon, on a les progrès qu'on peut..)
il se trouve que le dernier numéro d'histoires naturelles (LE magazine de la chasse, de la pêche de la nature et des traditions - que connaissent immanquablement les gens qui ont la télévision et ne parviennent pas à s'endormir avant 4 heures du matin, malgré qu'ils aient avalé des cachets, accompli tous les rituels censés vous détendre et vous accompagner vers le sommeil (par exemple : prendre un bon bain chaud, se masturber, traverser la ville en courant tout en transportant un sac de pommes de terre sur le dos) bref, les gens qui décidément n'y arrivent pas, ne dorment pas, qui, je le souligne sont majoritairement ou bien opposés ou bien tout à fait indifférents aux histoires de chasseurs, pêcheurs et aux traditions, mais, en dernier recours, appuie sur le bouton on de la télé et là, pas de bol, c'est TF1 et c'est, forcément, à tous els coups : Histoires Naturelles - un grand bol d'air frais entrecoupés de déflagrations de tirs au fusil - et les voix rauques, viriles, les visages rougis par le [pinard] vent frais du petit matin, etc...)...
Il se trouve que le dernier épisode de cette saga éternelle qu'est Histoires Ntaurelles (monument télévisuel par sa longévité, sinon par la vérité de ses thématiques), abordait cette nuit, c'est-à-dire il y a dix minutes une question tout à fait incroyable :
ET QUID DES GONZESSES DANS LA CHASSE ?
(je traduis : Coment les (rares) femmes qui chassent vivent-elles leur passion ?)
Et là c'est un véritable récital :
une jeune femme qui bosse à l'en croire dans la confection (elle aussi a les joues rougies par le vent frais du petit matin) nous est montrée sur le terrain de chasse, accompagnée de quelque gais lurons en costume vert de gris et à la moustache frétillante au vent frais du petit matin.
alors ?
quelques questions saisies au hasard :
"ET comment les autres femmes le prennent (ceci que vous alliez à la chasse avec des mâles) ?"
réponse : "Elles disent que c'est pas pour les femmes, mais je les laissent dire. ET elle ajoute, la brave fille, dans un sursaut de révolte : "mais je les enquiquine (sic)"
[ça fait bien vingt ans que j'ai pas entendu çe verbe là : enquiquiner]
question :
"et quand vous restez des heures durant cachée avec un mâle dans une cabanne pour guetter les oiseaux, vous... ?"
réponse :
"il fait froid c'est vrai, mais ça détend du boulot."
question au mâle (le seul qui manifestement ait accepté de s'exprimer et d'être filmé, aux risques qu'on se paie sa tronche pour le restant de ses jours) :
"alors, ça vous fait quoi de chasser avec une femme ?"
réponse :
"ben des fois je tire pas bien. Alors qu'elle elle est régulière, soit elle tire bien , soit elle tire pas bien, mais elle est plus régulière que moi (sic)"
[on évitera les remarques fielleuses sur la polysémie du verbe tirer, et la proximité sémantique et grammaticale du mot "coup", comme coup de feu etc..)
bref un grand moment de bonheur pour toutes les femmes je pense
après :
des gonzesses dans l'armée
des gonzesses dans la police
voici :
des gonzesses à la chasse
preuve que tout de même la société change
(après y'aura toujours des mauvaises langues pour faire remaquer que les femmes sont toujours aussi minoritaire à l'Assemblée Nationale, dans les Conseils d'Administration des grndes entreprises, mais bon, on a les progrès qu'on peut..)
Réponses
Ne sont elles pas mignones ?
Les canadiennes aussi, tirent des coups :
Les mâles n'ont qu'à bien se tenir, et devront continuer à se masturber devant TF1...
+A+
le voilà le dernier avatar de la révolution sexuelle
mais les canadiennes avaient donc une longueur (ou un coup) d'avance