Pour nous contacter : soyez au rendez-vous sur IRC ! ⋅ Parcourir l'archive musicale Dogmazic ⋅ Notre Blog
Notre Documentation
Notre Documentation
l'avenir d'internet raconté aux enfants
L'avenir d'internet raconté aux enfants
Il était une fois dans une vaste forêt verdoyante parsemée de collines fleuries et de clairières lumineuses, quelques tribus de petits bonshommes qui s'appelaient eux-mêmes les Nautes - ce qui signifie, dans leur langue à eux : "ceux qui échangent" (d'aucuns préfèrent traduire, "ceux qui naviguent" quoiqu'on ne voit pas bien pourquoi)
Les Nautes, donc, vivaient en paix depuis des temps immémoriaux, bien avant que les grandes cités furent construites tout autour de la forêt. On voyait bien parfois au dessus de la cime des plus grands arbres quelques nuages de fumée rouge ou bleu ou vert s'élever dans les cieux, mais on n'y prêtait pas attention. On entendait bien parfois des chants étranges, de profondes voix, graves ou aigues, qui déchiraient le silence de la nuit, mais on ne les écoutait que d'une oreille distraite. Il arrivait qu'on en surprenne un de temps à autre, qui cueillait des champignons phosphorescents à la lisière des bois, non loin des premières routes, mais il était bien rare qu'ils s'aventurent jusque là, si près des villes, et on les regardait sans aucune crainte, presqu'amusé, comme on regarde un lapin de garenne.
Il est vrai que ces bonshommes vivaient somme toute de manière tout à fait pacifique, et, pour ce qu'on en savait, ils semblaient passer leurs journées à inventer des choses nouvelles. Les inventions c'était là leur plus grande joie, et il était, parait-il, très étonnant de les observer traçant des signes sur la terre jonchée de feuilles, en vue de l'édification d'une nouvelle cabanne, ou d'une autre construction. Ces êtres là créaient aussi d'étranges sculptures avec le bois des arbres, fabriquaient des objets dont l'usage échappait au commun des mortels, récupéraient ce qu'ils pouvaient en vue de réaliser des objets dont ils tiraient manifestement grand plaisir.
Ce goût pour la création n'avait d'égal que le plaisir qu'ils prenaient à parler, à ratiociner, à concilliabuler, à se raconter des histoires - et c'était de longues heures à échanger leurs dernières idées, leurs dernières trouvailles : il semblait que leur vie se déroulât comme si c'était toujours la première heure du monde, dans un éternel recommencement, une jouissance sans cesse renouvellée. Certes, il arrivait que les tribus se disputent au sujet d'un problème particulièrement épineux - mais tout se réglait bientôt par la discussion et l'échange des connaissances dont chaque village était riche.
D'une tribu à l'autre, on se passait aussi bien des messages : des médiateurs, postés aux plus hautes branches des arbres, envoyaient au voisinage des signaux de fumée colorée - si bien qu'on savait immédiatement quelles étaient les dernières nouvelles du village d'à côté, et comme les Nautes, malgré un caractère parfois difficile, n'en demeuraient pas moins les personnes les plus serviables qui soient, si quiconque avait besoin d'aide, ses voisins les plus proches, sitôt prévenus, accouraient dilligemment à son secours.
Chaque tribu comptait quelques bardes - dont les ethnologues ont déjà noté la ressemblance avec les griots d'Afrique de l'Ouest ou les troubadours de la vieille Europe -, individus qui passaient le plus clair de leur temps à inventer et jouer de nouvelles mélodies, allant chez les uns ou les autres entonner leurs chansons, contre quelques champignons ou une concoction de mûres et de fruits de la forêt. Ainsi les chants circulaient bien vite au sein de la communauté et, si un air avait du succès, il était fréquent qu'il soit repris et entonné en choeur par les membres de la tribu voisine, si bien que s'était au fil du temps constitué un repértoire sans pareil pour une si petite communauté.
Bref, ils vivaient parfaitement heureux, tout occupé à leurs petites affaires : inventer, discuter, raconter, chanter.
Mais, comme il arrive souvent de par le monde, il advient qu'un homme de la cité, qui faisait du négoce et s'en trouvait fort riche, découvrit par hasard que la vaste forêt dont nous parlons, recelait une extraordinaire richesse : un minerai fort rare nommé la Thune. Ô certes, on connaissait depuis fort longtemps l'existence de cette matière, mais jusqu'à présent, on n'avait pas jugé utile de l'exploiter, ne sachant au juste qu'en faire. Mais la science va toujours de l'avant, et l'industrie n'attend pas : lorsque notre négociant apprit qu'on avait découvert un usage possible de la thune, il se souvint des gisements que recélait la forêt, empoigna sa calculette et, en deux temps trois mouvements, prit conscience qu'il pouvait assez aisément accroître sa fortune d'environ cent mille milliard de dollars. Il lui suffisait de défricher les bois pour y laisser la place à quelques pelleteuses, quelques chargeuses, quelques compacteuses, quelques extrayeuses, et, à lui le précieux minerai.
Il alla informer le bourgmestre de la cité de son projet (tel était l'usage), lequel ouvrit d'abord de grands yeux écarquillés, car c'était une jolie somme tout de même, et il avait vite entrevu son propre avantage (un accroissement providentielle des revenus d'imposition de l'industrie, et la possibilité d'agrandir le terrain de golf situé à la lisière de la forêt - et le bourgmestre n'aimait rien tant que jouer au golf avec ses amis le dimanche après midi.). Toutefois, il ne put s'empêcher de froncer les sourcils : "mais vous n'ignorez pas tout de même mon cher ami, qu'une tribu habite la forêt en question, une tribu d'hurluberlus certes, sans doute, j'en conviens, mais tout de même, j'en connais au conseil municipal qui ne verront pas cela d'un bon oeil, si nous rasons la forêt. Et que ferons nous de ces Nautes ? On ne sait pas grand chose de leurs moeurs ni de leur coutûmes, et je doute fort qu'ils puissent se faire aux règles de notre cité. Cela risque d'accroître le taux d'insécurité, sans compter que ça ferait des bouches supplémentaires à nourrir : on ne peut tout de même pas les exterminer ?!" (dit-il, pensif et anxieux, en proie à quelque préoccupation morale telle qu'il n'en avait pas connu depuis la construction de la grand route - il s'agissait alors de couper le passage d'une colonie de tortues rares en voie de disparition - tout en tripotant sa barbe blanche).
Le négociant, qui avait pensé à tout lui répondit en substance : "Mais, mon cher ami, vous êtes le maire : il vous suffit de faire passer un décret, applicable dans les deux mois qui viennent, et cela en toute discrétion, sans publicité aucune : le temps que vos administrés soient informés de notre projet, le temps qu'ils réagissent, il sera bien trop tard et la décision sera déjà prise. Certes on n'évitera pas quelques sensibleries larmoyantes au sujet de ces .. commet les appelez-vous déjà ? ...Nautes, mais vous auriez tort de vous en soucier : les gens oublient vite, vous savez, et pourquoi pas leur promettre aussi de construire un parc d'attraction pour les enfants à l'emplacement de la forêt ? Aucune pleurnicherie compatissante ne résiste à la joie d'un enfant, vous ne l'ignorez pas ?"
Et c'est ainsi, grâce à cette argumentation brève mais imparable, que le projet de loi visant à raser la forêt des Nautes fut portée au programme de la prochaine réunion du Conseil Municipal.
La suite de l'histoire, qui pourrait très bien s'intituler : de la résistance des Nautes et ce qui s'ensuivit, nous la raconterons une autre fois.
Il était une fois dans une vaste forêt verdoyante parsemée de collines fleuries et de clairières lumineuses, quelques tribus de petits bonshommes qui s'appelaient eux-mêmes les Nautes - ce qui signifie, dans leur langue à eux : "ceux qui échangent" (d'aucuns préfèrent traduire, "ceux qui naviguent" quoiqu'on ne voit pas bien pourquoi)
Les Nautes, donc, vivaient en paix depuis des temps immémoriaux, bien avant que les grandes cités furent construites tout autour de la forêt. On voyait bien parfois au dessus de la cime des plus grands arbres quelques nuages de fumée rouge ou bleu ou vert s'élever dans les cieux, mais on n'y prêtait pas attention. On entendait bien parfois des chants étranges, de profondes voix, graves ou aigues, qui déchiraient le silence de la nuit, mais on ne les écoutait que d'une oreille distraite. Il arrivait qu'on en surprenne un de temps à autre, qui cueillait des champignons phosphorescents à la lisière des bois, non loin des premières routes, mais il était bien rare qu'ils s'aventurent jusque là, si près des villes, et on les regardait sans aucune crainte, presqu'amusé, comme on regarde un lapin de garenne.
Il est vrai que ces bonshommes vivaient somme toute de manière tout à fait pacifique, et, pour ce qu'on en savait, ils semblaient passer leurs journées à inventer des choses nouvelles. Les inventions c'était là leur plus grande joie, et il était, parait-il, très étonnant de les observer traçant des signes sur la terre jonchée de feuilles, en vue de l'édification d'une nouvelle cabanne, ou d'une autre construction. Ces êtres là créaient aussi d'étranges sculptures avec le bois des arbres, fabriquaient des objets dont l'usage échappait au commun des mortels, récupéraient ce qu'ils pouvaient en vue de réaliser des objets dont ils tiraient manifestement grand plaisir.
Ce goût pour la création n'avait d'égal que le plaisir qu'ils prenaient à parler, à ratiociner, à concilliabuler, à se raconter des histoires - et c'était de longues heures à échanger leurs dernières idées, leurs dernières trouvailles : il semblait que leur vie se déroulât comme si c'était toujours la première heure du monde, dans un éternel recommencement, une jouissance sans cesse renouvellée. Certes, il arrivait que les tribus se disputent au sujet d'un problème particulièrement épineux - mais tout se réglait bientôt par la discussion et l'échange des connaissances dont chaque village était riche.
D'une tribu à l'autre, on se passait aussi bien des messages : des médiateurs, postés aux plus hautes branches des arbres, envoyaient au voisinage des signaux de fumée colorée - si bien qu'on savait immédiatement quelles étaient les dernières nouvelles du village d'à côté, et comme les Nautes, malgré un caractère parfois difficile, n'en demeuraient pas moins les personnes les plus serviables qui soient, si quiconque avait besoin d'aide, ses voisins les plus proches, sitôt prévenus, accouraient dilligemment à son secours.
Chaque tribu comptait quelques bardes - dont les ethnologues ont déjà noté la ressemblance avec les griots d'Afrique de l'Ouest ou les troubadours de la vieille Europe -, individus qui passaient le plus clair de leur temps à inventer et jouer de nouvelles mélodies, allant chez les uns ou les autres entonner leurs chansons, contre quelques champignons ou une concoction de mûres et de fruits de la forêt. Ainsi les chants circulaient bien vite au sein de la communauté et, si un air avait du succès, il était fréquent qu'il soit repris et entonné en choeur par les membres de la tribu voisine, si bien que s'était au fil du temps constitué un repértoire sans pareil pour une si petite communauté.
Bref, ils vivaient parfaitement heureux, tout occupé à leurs petites affaires : inventer, discuter, raconter, chanter.
Mais, comme il arrive souvent de par le monde, il advient qu'un homme de la cité, qui faisait du négoce et s'en trouvait fort riche, découvrit par hasard que la vaste forêt dont nous parlons, recelait une extraordinaire richesse : un minerai fort rare nommé la Thune. Ô certes, on connaissait depuis fort longtemps l'existence de cette matière, mais jusqu'à présent, on n'avait pas jugé utile de l'exploiter, ne sachant au juste qu'en faire. Mais la science va toujours de l'avant, et l'industrie n'attend pas : lorsque notre négociant apprit qu'on avait découvert un usage possible de la thune, il se souvint des gisements que recélait la forêt, empoigna sa calculette et, en deux temps trois mouvements, prit conscience qu'il pouvait assez aisément accroître sa fortune d'environ cent mille milliard de dollars. Il lui suffisait de défricher les bois pour y laisser la place à quelques pelleteuses, quelques chargeuses, quelques compacteuses, quelques extrayeuses, et, à lui le précieux minerai.
Il alla informer le bourgmestre de la cité de son projet (tel était l'usage), lequel ouvrit d'abord de grands yeux écarquillés, car c'était une jolie somme tout de même, et il avait vite entrevu son propre avantage (un accroissement providentielle des revenus d'imposition de l'industrie, et la possibilité d'agrandir le terrain de golf situé à la lisière de la forêt - et le bourgmestre n'aimait rien tant que jouer au golf avec ses amis le dimanche après midi.). Toutefois, il ne put s'empêcher de froncer les sourcils : "mais vous n'ignorez pas tout de même mon cher ami, qu'une tribu habite la forêt en question, une tribu d'hurluberlus certes, sans doute, j'en conviens, mais tout de même, j'en connais au conseil municipal qui ne verront pas cela d'un bon oeil, si nous rasons la forêt. Et que ferons nous de ces Nautes ? On ne sait pas grand chose de leurs moeurs ni de leur coutûmes, et je doute fort qu'ils puissent se faire aux règles de notre cité. Cela risque d'accroître le taux d'insécurité, sans compter que ça ferait des bouches supplémentaires à nourrir : on ne peut tout de même pas les exterminer ?!" (dit-il, pensif et anxieux, en proie à quelque préoccupation morale telle qu'il n'en avait pas connu depuis la construction de la grand route - il s'agissait alors de couper le passage d'une colonie de tortues rares en voie de disparition - tout en tripotant sa barbe blanche).
Le négociant, qui avait pensé à tout lui répondit en substance : "Mais, mon cher ami, vous êtes le maire : il vous suffit de faire passer un décret, applicable dans les deux mois qui viennent, et cela en toute discrétion, sans publicité aucune : le temps que vos administrés soient informés de notre projet, le temps qu'ils réagissent, il sera bien trop tard et la décision sera déjà prise. Certes on n'évitera pas quelques sensibleries larmoyantes au sujet de ces .. commet les appelez-vous déjà ? ...Nautes, mais vous auriez tort de vous en soucier : les gens oublient vite, vous savez, et pourquoi pas leur promettre aussi de construire un parc d'attraction pour les enfants à l'emplacement de la forêt ? Aucune pleurnicherie compatissante ne résiste à la joie d'un enfant, vous ne l'ignorez pas ?"
Et c'est ainsi, grâce à cette argumentation brève mais imparable, que le projet de loi visant à raser la forêt des Nautes fut portée au programme de la prochaine réunion du Conseil Municipal.
La suite de l'histoire, qui pourrait très bien s'intituler : de la résistance des Nautes et ce qui s'ensuivit, nous la raconterons une autre fois.
Réponses
texte tout mimi tout plein
comme quoi je suis pas toujours un gros méchant
texte ouvert à toute collaboration si quelqu'"un se sent le talent pour raconter des histoires pour les enfants
compléter corriger modifier etc..
faites en qu'est ce que vous voulez mes petits amis
Superbe, tu ne nous avais pas habitués à ce genre de plume, mon cher Dana.
Je pense que ça ferait tres bien au catalogue de dreamworks, pour Noel prochain...
Par contre, un question me taraude...
est-ce vraiment bien légal
:?: :?: :?:
si tu passes au pays un de ces jours je te ferai un petit plat avec des cèpes et une concoction de mûres
tu verras c'est légal et c'est miam
je ne suis pas de ton niveau, mais ca m'inspire tellement ke j'ai hate de voir la suite!
Acte I Scène II (on apprend aux enfants l'humour noir )
Le conseil municipal vota pour la création du parc d'attraction; Mais alors qu'un Naute maniaco-dépressif avait appris les intentions machiavélique du projet des homme de lois citadins, il se suicida - en s'égorgeant - au millieu d'un marché de la cité, après s'être expliqué, afin de manifester son inquiétude quant à l'avenir de la forêt et des siens. Ceci créa une polémique si importante à propos de la déforestation, que l'honneteté du projet de construction du parc pour enfants fut remis en cause par de nombreux citadins.
Les Journaux, les radios et la télé devinrent des concierges du fait divers, chacun essayant de l'interpréter à sa manière. Les dirigeants politiques, qui détenaient des actions dans de nombreuses infrastructures économiques, n'avaient aucun intérêt à dévoiler le complot dont ils allaient être les bénéficiaires. Ils s'entendirent pour - comme lors de l'interpellation de plusieurs personnes - donner la même déclaration.
- Un Naute Toxicomane, drogué aux champignons hallucinogènes, s'est suicidé car il n'aime pas les enfants. Il n'était pas favorable à la création de ce parc d'amusement, car il n'éprouve aucun ressentiment envers nos enfants. Depuis qu'a été faite l'annonce de la reinsertion des Nautes, cela suicite des réaction xénophobes chez eux alors que nous faisont le maximum pour compenser leur changement de mode vie. Ce n'est pas sans regret que nous nous devons d'investir cette forêt, et il est bien sûr de notre devoir d'aider nos hôtes, en leur fournissant la possibilité de s'intégrer, à moindres couts, parmi nous. Mais il faut surtout rappeler que nous agissons ainsi pour nos enfant, et que la création de ce parc ludique, est nécessaire pour leur bien-être. Ils faut donner la possibilité à nos enfants, d'échapper à l'ennui, qui est, on le sait tous, 'mère de tous les vices'.
a déclaré le Bourgmestre lors d'une interview télévisée, retransmise sur toutes les chaînes.
Les uns, ignorants, se demandaient pourquoi les Nautes éprouvaient de l'inquiétude pour leur civilisation, alors qu'ils étaient chaleureusement accueillis au sein de la cité; les autres, naifs, se demandaient si cette histoire de minerai de Thunes que le Naute suicidaire avait évoqué était réelle, et si ce n'était pas qu'un prétexte pour justifier leur haine contre les citadins, dont la vie moderne, par son exemplarité, était créatrice de jalousie.
Le martelage d'informations plus ou moins vraies et de présomption à moitié fausses avait lobotomisé les gens de la villes qui ne savaient plus quoi penser, alors qu'ils ne pensaient déja qu'à moitié. Ainsi, la devise "diviser pour régner" s'appliqua même dans ce conte, ou rien n'était trop beau pour nos chers enfants, dont le bonheur nécessitait la torture, et la souffrance de blessures cruelles pour ceux qui ne l'étaient plus.
A suivre
bon
Rico brulerait assez bien vu sa chevelure plutôt épaisse (euphémisme)
faudrait voter
en tous cas ton texte sinistro comique le fait bien
il y en a un bien déjanté aussi sur le forum de framasoft
http://forum.framasoft.org/viewtopic.php?p=88165#88165
(le post de vslash)
un gars ki se ballade dans le quartier de l'assemblée en pleine nuit avec un bidon d'essence aura du mal a expliker aux flics qu'il n'est ni émeutier ni terrorriste, mais un musicien libre et sucidaire mais pas kamikaze
il faudrait k'il s'habille dans du papier journal !!!!
sinon l'histoire de vslash, g pas tout compris, mais c bien déjanté kom tu le dis !!!
je pense que deguisé en "le figaro" ça devrait pouvoir passer