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Éthique des plateformes tierces
Coucou tout le monde,
c'est un plaisir de repasser par ici
Pas mal de choses en préparation de mon côté, je n'en dis pas plus.
J'aimerais bien discuter avec celleux qui le souhaitent de la relation qu'on peut avoir avec les grosses plateformes de diffusion de contenu multimédia (en particulier de la musique).
Je pense à Youtube, Spotify, Soundcloud, Deezer, Bandcamp... ou d'autres s'il vous en viennent en tête.
J'aimerais bien qu'on discute des positions de chacun sur ces sociétés, celles qui vous viennent en tête, notamment parce que je vis un peu un dilemme et j'aimerais bien en discuter ici. Temps de lecture estimé de mon blabla: 9min
Allez je commence par le plus simple:
Voilà. J'ouvre la discussion parce que aujourd'hui, j'ai fait au moins un mix que je ne peux pas diffuser ici, puisqu'il s'agit d'un remix/mashup de musiques sous copyright.
Là du coup j'ai le choix:
Soit je les publie sur "mon site", soit je les publie sur un système décentralisé type PeerTube, etc, en mode "le partage avant tout", soit je les partage dans des communautés privées ou semi-privées, soit je les publie sur un système centralisé.
Je le précise parce que à aucun moment c'est une obligation de passer par une entreprise tierce en vrai, et c'est bien de le rappeler. Légalement elles peuvent simplifier pas mal de choses dès lors qu'on souhaite permettre à un public large d'accéder à l’œuvre, avec leurs problèmes propres aussi (YouTube et les moments houleux de ContentID par exemple).
Donc voilà, moi j'aimerais bien vos avis sur la question:
a) Vous pensez quoi de ces différentes plateformes ?
Et/ou
b) vous voulez diffuser un mix avec du contenu copyrighté, c'est quoi vos exigences éthiques ?
Bisous tout le monde
c'est un plaisir de repasser par ici
Pas mal de choses en préparation de mon côté, je n'en dis pas plus.
J'aimerais bien discuter avec celleux qui le souhaitent de la relation qu'on peut avoir avec les grosses plateformes de diffusion de contenu multimédia (en particulier de la musique).
Je pense à Youtube, Spotify, Soundcloud, Deezer, Bandcamp... ou d'autres s'il vous en viennent en tête.
J'aimerais bien qu'on discute des positions de chacun sur ces sociétés, celles qui vous viennent en tête, notamment parce que je vis un peu un dilemme et j'aimerais bien en discuter ici. Temps de lecture estimé de mon blabla: 9min
Allez je commence par le plus simple:
- Bandcamp:
J'ai aucun problème avec cette plateforme. Si demain on me dit "bon ben en fait tu vas publier tes musiques sur Bandcamp", mais c'est carrément avec grand plaisir. J'aime bien leur politique, je pense par exemple aux journées mensuelles qu'ils organisent pendant lesquelles ils ne prennent aucune commission sur les albums et tout va aux artistes. C'est un move commercial bien sûr, mais le genre de move avec lequel j'ai aucun souci, qui va dans le sens de tout le monde. Et puis, ils ont une flexibilité énorme. Tu veux mettre tous les morceaux de ton album en libre écoute ? Ok, pas de souci. Tu veux n'en mettre que quelques uns, et les autres sont sous paywall ? D'accord, pas de problème. Tu veux que le tout soit à prix libre ? Allez go !
J'aime cette flexibilité.
D'un point de vue utilisatrice, je m'y retrouve bien dans la plateforme. Le visuel est simple et clair, le système de tags est pas trop mal. Les limites font partie de la plateforme, càd il y a pas vraiment de système de playlist inter-artistes que je sache, mais à la limite je m'en fous parce que je sais que c'est Bandcamp, et que si je veux une méga-playlist aléatoire ben je vais ailleurs.
Bon je m'arrête là sinon ça fait pub, mais vous avez compris: oui, j'aime bien Bandcamp. - Soundcloud:
D'un point de vue artiste: jusqu'à 3h d'upload c'est gratuit, après ça devient payant. C'est pas hors de prix mais c'est quand même un budget à considérer. Point intéressant: c'est une plateforme qui est adaptée à la diffusion de remix, et encourage à la collaboration du fait même de sa conception et ses outils.
Ils ont fait le choix de permettre aux artistes de placer certains albums sous paywall, bon. C'est souvent des Gros Artistes qui font ça. Ça amène, disons, à aller les écouter sur d'autres plateformes. C'est pas ouf, mais c'est pas non plus un truc que je trouve pas éthique. Au pire en fait ça avantage les autres artistes...
D'un point de vue utilisatrice: pour moi, Soundcloud, c'est parmi les plateformes -voire LA plateforme- qui a le meilleur système de lecture automatique / recommandation. C'est de très loin sur Soundcloud que j'ai eu mes plus belles découvertes musicales de ces dernières années (mais, en même temps, je suis pas trop sur Spotify). Le système de commentaire, unique à Soundcloud, est assez sympa je trouve et amène une certaine convivialité. Et c'est une des plateformes destinées à la musique, donc pas spécialement de distractions particulière derrière. Leur application spamme pas mal de pubs, c'est assez désagréable, mais j'ai aussi eu une proportion importante de pubs "intéressantes" càd messages gouvernementaux, messages de prévention, etc. Je suis pas très fan de l'application quand même à cause de la surcharge de pubs, mais au pire je reste sur le site et voilà.
Par contre, gros point négatif, c'est que si un artiste a un abonnement, met plus de 3h d'upload, mais ne peut plus payer son abonnement (par exemple s'iel décède), ben si je comprends bien on perd ses musiques, et ça c'est bien dommage. Dites-moi si je me trompe.
En somme: j'ai rien contre Soundcloud, j'utilise régulièrement, j'ai fait de belles découvertes avec, le son y est bon et ça fait son taff. Pour aller plus loin il faut payer mais pas de pression pour s'y inscrire. J'ai rien de plus à en dire. - Spotify et Deezer:
Je mets les deux dans le même tas, parce que j'ai le même problème avec les deux: le mur de INSCRIS-TOI SINON TU NE PEUX PAS ÉCOUTER. Alors, à une époque c'était pas le cas sur deezer (ça me manque un peu). Ça, ça me gave. Ça me gave parce qu'il y a inscription, il y a profilage, et je déteste ça. "Oui mais c'est pour que les musiques proposées soient plus adaptées..." oui mais non, Soundcloud le fait très bien et sans inscription. Le profilage me dérange car avoir accès aux goûts musicaux des gens, c'est avoir accès à leur affect. Et pouvoir revendre le mode d'emploi de l'affect des gens à n'importe quel parti politique, ça me dérange profondément. Là, l'inscription est vraiment un passage obligé, donc c'est difficile d'esquiver ça. Comme sur Soundcloud: sans abonnement tu as de la pub mais là le prix de l'abo est CHER. Avec un budget Spotify, je peux m'acheter plusieurs albums Bandcamp par mois. Deezer ils sont un peu pareil, au moins ils font des promos sur le long terme, mais soyons honnête: pour quelqu'un qui serait sous le seuil de pauvreté, c'est clairement pas accessible. Alors on me dit que Spotify et Deezer rémunèrent pas trop mal leurs artistes. C'est probablement vrai: puisque Soundcloud, à rémunération presque égale, il faut payer pour mettre ses œuvres. Soit. Bon. Mais YouTube aussi rémunère ses artistes, et j'ai pas besoin de payer un abonnement pour ça, si je me tape les pubs déjà. De leur côté, Deezer rémunèrent théoriquement mieux leurs artistes que Spotify mais ils font aussi des trucs un peu bizarres, par exemple si j'ai bien suivi, un artiste qui fait plus de 500 visiteurs uniques par mois sera proportionnellement mieux rémunéré qu'un artiste qui fait moins que ça. Ça a l'air d'être plus ou moins lié au système de répression des fraudes (bots qui augmentent artificiellement les écoutes). Tout ça est un peu bizarre et mériterait une série d'interviews. Si c'est vrai, ça désavantage carrément les artistes débutants.
De toute façon: le principe d'inscription j'aime pas trop, et le principe d'abonnement, c'est assez discriminant. Et il y a une mentalité que je n'aime pas, je cite: " Après avoir conclu un accord début septembre avec Universal Music, Deezer a convaincu une autre major d’adopter un nouveau modèle: Warner Music, dont le patron Robert Kyncl réclame depuis longtemps des ajustements. “Ce n’est plus possible qu’une chanson d’Ed Sheeran rapporte autant que le son de la pluie tombant sur un toit”, soulignait-il au printemps. . Honnêtement, en-dehors des questions de fraude, je suis pas d'accord avec cette façon de penser. - YouTube:
Aïe, ça c'est délicat...
C'est délicat parce qu'on entre dans la pire conception algorithmique en terme de faire perdre leur temps au gens.
ET de profiler leurs écoutes, pour là aussi, déterminer des profils d'affect.
Ça va plus loin puisque c'est écoutes, mais aussi centre d'intérêts en général. L'entreprise est possédée par Google donc niveau profilage on est sur de la monstruosité.
J'ai dû, personnellement, boycotter entièrement YouTube pendant un temps parce que clairement, je perdais mon temps dessus, leur système fonctionne et humainement ça peut devenir un peu hard.
Depuis, j'ai dû customiser les scripts de mes pages d'accueil pour limiter les attrapes-clics.
Éthiquement, pour moi, on est très très loin d'une forme de responsabilité vis-à-vis de la société.
ET POURTANT.
Et pourtant, je serais hypocrite si je m'arrêtais là. Il me faut aussi admettre que, YouTube, c'est la première plateforme qui me permette d'accéder à autant à la fois de concepts utiles (de réparer des objets à apprendre une danse), de m'enrichir humainement (je pense à la façon dont certain•es Youtubeur/Youtubeuses présentent leur travail et leurs collabs avec beaucoup de transparence) et de découvrir / soutenir des artistes incroyables. Soutenir, on peut discuter de l'emploi de ce mot ici. Dans un sens, payer un artiste au-travers d'entreprises qui ne vont pas forcément dans le sens de la santé des sociétés dans lesquelles vivent ces artistes, est-ce que c'est vraiment les soutenir ?
De plus, YouTube fonctionnant par vidéo, la consommation de ressources pour nourrir la plateforme est très énergivore.
On pourrait aussi dire que, pour une fois, les aspects les plus sales du marketing digital finissent par être enfin (dans une certaine mesure) au service direct des artistes et sans intermédiaires.
D'un point de vue utilisateur, encore, donc oui c'est un gouffre attentionnel MAIS en même temps, ça reste aussi une plateforme avec une interface utilisateurice franchement pas mal, avec la possibilité de faire des lives, de reécouter des diffusions... - YouTube music:
Bon j'ai essayé un peu, j'étais pas super fan de l'interface et du système de recommandation, mais ça fait son job. On contribue à faire fonctionner une entreprise à l'éthique très discutable, mais avec une catastrophe attentionnelle moins grave il faut le dire. Là honnêtement je sais pas quoi dire de plus. - Les sites spécialisés:
On en parle pas trop mais il y a aussi des sites de diffusion spécialisés, par exemple dans un genre, dans une esthétique... c'est pas forcément facile d'en trouver. Je suis plutôt appréciative de l'existence des petites plateformes, après c'est à voir au cas par cas, le underground je vais pas mentir je trouve ça fun. - Les autres gros sites que je ne connais pas:
Je n'ai AUCUNE idée de ce qui est utilisé en Asie (le continent, donc pays russophones inclus) pour la diffusion de musique. Je suis déjà tombée sur des plateformes bizarres qui me faisaient découvrir des artistes impossible à trouver ailleurs, avec des fonctionnement très bizarres, par exemple tu écoutes une fois ou deux et après il faut s'inscrire. Mais si tu rafraîchis la page c'est ok. Bon.
Voilà. J'ouvre la discussion parce que aujourd'hui, j'ai fait au moins un mix que je ne peux pas diffuser ici, puisqu'il s'agit d'un remix/mashup de musiques sous copyright.
Là du coup j'ai le choix:
- soit je les publie moi,
- soit je passe par l'artiste.
Soit je les publie sur "mon site", soit je les publie sur un système décentralisé type PeerTube, etc, en mode "le partage avant tout", soit je les partage dans des communautés privées ou semi-privées, soit je les publie sur un système centralisé.
Je le précise parce que à aucun moment c'est une obligation de passer par une entreprise tierce en vrai, et c'est bien de le rappeler. Légalement elles peuvent simplifier pas mal de choses dès lors qu'on souhaite permettre à un public large d'accéder à l’œuvre, avec leurs problèmes propres aussi (YouTube et les moments houleux de ContentID par exemple).
Donc voilà, moi j'aimerais bien vos avis sur la question:
a) Vous pensez quoi de ces différentes plateformes ?
Et/ou
b) vous voulez diffuser un mix avec du contenu copyrighté, c'est quoi vos exigences éthiques ?
Bisous tout le monde
Réponses
J'aurais moins des exigence éthiques que pratiques : est-ce que mon mix va être effectivement disponible (quitte à envoyer l'argent de la pub aux ayants-droits des trucs mixés) ou juste être banni ?
Chouette ton fil !
a)
Bandcamp comme Soundcloud ont évolué vers des modèles plus respectueux des artistes. Je dirai que Bandcamp s'est peu à peu imposé comme une plate-forme importante pour de nombreux labels et netlabels. La possibilité de publier avec des licences CC, de choisir son tarif... C'est un pue le MySpace du moment
Bon, par contre pas d'algorithme de recommandation comme Soundcloud, ce qui limite les découvertes. Mais comme site d’atterrissage pour le public, en attendant un site web personnel, ça fait bien le taf.
Spotify, Deezer ou autres sites de streaming, à mon sens c'est plus pour "y être" sans forcément s'attendre à y gagner de l'argent. C'est pratique pour les auditeurs de retrouver sur leur abonnement un artiste qu'ils ont découvert ailleurs je pense, et il y a pas mal d'abonnés à ces plate-formes.
Youtube, l'algorithme est assez pourri à mon sens, plus les pubs très intrusives... La question du projet aussi. Perso si je suis sur Youtube (je n'y suis pas), c'est plus avec un projet vidéo qu'autre chose. Ça demande à être réfléchi surtout.
Autres sites,
CD1D est mort. C'était un site vanté par quelques gars stéphanois qui avaient réussi à récupérer des sous dédiés auparavant aux start-up... bref, ça s'est cassé la gueule, surtout parce qu'ils proposaient in fine la même chose que Deezer et autres Bandcamp, sites plus connus et par lesquels les artistes préféraient passer.
b)
pour diffuser un truc copyrighté, j'irai sur des plate-formes en droit US, car le fair-use là-bas permet un peu plus de choses (même si avec un succès, c'est vite rattrapé par les ayant-droits). Multiplier aussi les formes (audio, vidéo, animation...), ça permet de tester d'autres trucs et plate-formes et de voir comment ça fonctionne.
@aisyk , quand tu parles de YouTube et que tu dis "ça demande à être réfléchi surtout", tu penses à quoi en particulier ?...
Pour une œuvre musicale qu'on commence à concevoir plus comme "œuvre d'art" multimédia (donc par exemple que soit le clip / soit d'autres contenus à côté fassent partie intégrale de l’œuvre) les sites qui permettent le multimédia vont être, forcément, plus adaptés.
À ce niveau, si on reste dans l'éthique, ça veut aussi dire que ce type de projet, selon son ampleur, peut être plus gourmand en ressources (je pense bande-passante, électricité, etc).
Autres sites:
• je connaissais pas CD1D,
• J'ai découvert le concept de Resonate (qui n'existe plus je crois) et SonStream, où tu payes directement l'artiste au stream. Resonate c'était intéressant parce que au bout de X streams / paiements, tu as acheté le morceau
Après on a un peu discuté de la question avec explicite aussi, et il y a un point de réflexion/éthique qu'il a soulevé et qui m'a fait réfléchir aussi, c'est: à quel niveau la plateforme / nous en tant qu'artiste, nourrissons la curiosité des gens ?
Est-ce que la plateforme se contente de proposer du "contenu similaire", ou est-ce qu'elle va chercher plus loin ?
Encore un dernier point: refuser de poster sur une plateforme, ça veut dire aussi prendre en compte le fait que quelqu'un d'autre peut potentiellement y poster ton contenu à ta place (en croisant les doigts pour que iel crédite correctement les sources).
À une expérience perso, mettre en vidéo une musique c'est un tout autre travail (pas achevé dans mon cas). Tous les artistes musicaux ne se voient pas sur Youtube aussi parce qu'ils n'ont pas de partie "vidéo" à proposer.
En alternatives à Youtube, tu as Odysee (mais c'est vraiment "libre" au sens n'importe quoi dessus, sans modération, par contre pas libre au sens logiciel libre), ou Peertube... mais sur ces deux alternatives le public est très loin de celui -potentiel- de Youtube.
Sur ta réflexion éthique, je te répondrai par une pirouette de communicant. Il y a différentes manières de communiquer sur le web, soit tu es partout, et tu postes des contenus partout, adaptés à tous les réseaux, soit tu considères que ton site web est le centre de ta communication et tu automatises tout le reste ; ce sont les :
POSSE (Publish on Own Site, Syndicate Elsewhere)
PESOS (Publish Elsewhere, Syndicate to Own Site)
Source : https://elizabethtai.com/2023/07/02/posse-and-pesos-better-ways-to-publish-content/
Ça c'est si tu souhaites avoir un petit contrôle sur ce que tu publies. Car la partie sur les algorithmes tu ne la maîtrises pas trop. Sur cette partie, un site comme Twitter/X pense qu'il est propriétaire d'un pseudonyme s'il n'a pas été revendiqué. Mais la question de la présence ou de l'activité devrait répondre à cette question. Tu peux avoir un compte sur des dizaines de plate-formes, celles sur lesquelles tu seras actif réellement seront celles qui compterons pour toi.
Un musicien de modules amiga, ne va pas être très présent sur X/facebook, mais par contre sur des forums spécialisés, des IRC... Cela ne l'empêchera pas d'avoir éventuellement un compte ou une page à son nom...
Oui effectivement, si je résume et ai bien compris ce que tu as dit, la curiosité se construit aussi sur le net (et pas que) en entier, via la fréquentation du public.
En d'autres termes on peut aussi retourner la situation, et dire: dans quelle mesure, moi, artiste, je vais vers différents publics et les amène à se connecter entre eux / se connecter à différentes œuvres ?
C'est un peu de ça dont tu voulais parler ou pas du tout ?
Il y a de ça ! Tu vois cela en médiation artistique (artiste-publics), mon point de vue c'est plus une question de stratégie de communication qui peut s'appliquer à beaucoup d'autres domaines.
Il y a aussi cette notion du "aller-vers" bien connu de la médiation sociale... mais nous sortons du sujet là